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Paris - Wikipédia

Paris

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Paris est une ville française, capitale de la France et le chef-lieu de la région d'Île-de-France. Cette ville est construite sur une boucle de la Seine, au centre du bassin parisien, entre les confluents de la Marne et de la Seine en amont, et de l'Oise et de la Seine en aval. Ses habitants sont appelés les Parisiens.

Connue dans le monde entier pour ses monuments et sa vie artistique et culturelle, Paris est aussi une ville importante dans l'histoire mondiale, un centre politique et économique majeur, ainsi qu'un point de passage pour les transports internationaux. Paris est la capitale mondiale de la mode et du luxe.

En 2004, la population de la ville de Paris était de 2 144 700 habitants d'après l'estimation de l'INSEE[1] au sein de ses limites administratives. Néanmoins, la ville s'est largement agrandie au-delà de ses frontières au cours du XXe siècle. Son aire urbaine, qui inclut l'agglomération et la couronne périurbaine, comprenait 11,1 millions d'habitants en 1999[2].

L'agglomération parisienne est, avec celle de Londres, la plus importante d'Europe. En nombre d'habitants, elle est aujourd'hui très largement dépassée par des mégalopoles asiatiques ou latino-américaines.

Sommaire

Devise

La devise de Paris est Fluctuat nec mergitur (« Il est battu par les flots sans être submergé »). Elle évoque le Scilicet, navire représenté sur le blason de la ville et symbole de la puissante corporation des Nautes ou des Marchands de l'eau, gérante de la municipalité au Moyen Âge. La patronne de la ville est sainte Geneviève, qui aurait convaincu Attila d'épargner la ville au Ve siècle

Histoire

Blason de Paris

On peut également consulter des cartes anciennes de Paris sur le site Gallica [1].

Origine du nom Paris

Paris tire son nom du peuple gaulois des Parisii (un Parisius, des Parisii). Le mot Paris est en fait la transformation, avec le temps, du latin Civitas Parisiorum (la Cité des Parisii), désignation qui l'a emporté sur Lutetia (Lutèce). Paris a aussi donné son nom aux alentours, le Parisis, qu'on retrouve dans le nom des villes de Cormeilles-en-Parisis et de Fontenay-en-Parisis.

L'origine du nom des Parisii n'est pas connue avec certitude. Il pourrait dériver du mot gaulois kwar (carrière), par référence aux nombreuses carrières de la région parisienne.

Préhistoire

Le site de Paris est occupé par l'homme depuis au moins 40 000 ans, comme en témoignent les outils en pierre taillée retrouvés hors contexte lors des différents travaux de terrassement en bord de Seine.

Les plus spectaculaires découvertes archéologiques in situ ont été faites dans le 12e arrondissement, où ont été mis au jour en 1991 les vestiges parmi les plus anciens de l'occupation humaine permanente sur le territoire de Paris. Les fouilles sur la ZAC de Bercy, ont permis la découverte des traces d'un village de la période chasséenne (entre 4000 et 3800 av. J.-C.), établi sur la rive gauche de l'ancien bras de la Seine, dévoilant un mobilier archéologique exceptionnel : plusieurs grandes pirogues de bois, poteries, arcs et flèches, outils en os et en pierre.

D'autres découvertes ont étés faites entre le 14e arrondissement, et le 13e arrondissement, où on a trouvé des aqueducs.

Antiquité

Le flou le plus total existe entre cette occupation préhistorique du site et la période gallo-romaine. Seule certitude, et encore, les Parisii, peuple gaulois, étaient les maîtres des lieux quand les troupes de César sillonnèrent le pays. Certains évoquent des dates entre -250 et -200 pour la fondation du Paris des Parisii, sans grands arguments à faire valoir. En 52 av. J.-C., lorsque Labienus, lieutenant de Jules César, prit Paris, elle était appelée Lutetia (traduit plus tard en français par Lutèce) par les Romains. Le rôle de capitale de la Gaule était alors dévolu à Lugdunum (Lyon). On ne connaît pas aujourd'hui avec certitude l'emplacement de la cité gauloise. On a longtemps pensé qu'elle se trouvait dans l'île de la Cité mais cette hypothèse est aujourd'hui très discutée (cette dernière ayant été complètement fouillée lors du chantier du métro). La cité gauloise a très bien pu se situer dans l'île Saint-Louis ou dans une autre île aujourd'hui rattachée à la rive gauche et qui se trouvait en face de l'île Saint-Louis (delta formé par l'embouchure de la Bièvre). Une hypothèse très discutée actuellement est de placer le village gaulois d'origine non loin du mont Valérien à Saint-Cloud.

La cité romaine a été construite au Ier siècle av. J.-C. sur la rive gauche. On pense qu'elle s'étendait approximativement du boulevard Saint-Germain au Val-de-Grâce et de la rue Descartes au jardin du Luxembourg. Lutèce était construite autour de la rue Saint-Jacques (qui en était le cardo) selon un plan organisé en rues perpendiculaires. Le centre de la ville est fixé par les architectes romains au niveau actuel des 172 et 174 de la rue Saint-Jacques. Le forum s'étendait de la rue Saint-Jacques au boulevard Saint-Michel et de la rue Cujas à la rue Malebranche. Des thermes étaient construits à l'angle du boulevard Saint-Germain et du boulevard Saint-Michel, ainsi qu'à proximité de l'actuel Collège de France, à l'angle de la rue des Écoles et de la rue Jean-de-Beauvais. Un théâtre se trouvait à l'angle de la rue de l'École de médecine et du boulevard Saint-Michel, à l'emplacement actuel de la rue Racine. À l'est de la ville, une rivière aujourd'hui canalisée, la Bièvre, contournait la montagne Sainte-Geneviève en passant au niveau du jardin des Plantes. La rivière traversait à cette époque le 13e arrondissement pour se jeter dans la Seine au niveau de l'île de la Cité et de l'île Saint-Louis. Les Arènes de Lutèce étaient construites à l'est de la ville, à proximité de la Bièvre. Un cimetière (la nécropole Saint-Jacques) est implanté au sud de la ville, à l'emplacement de l'abbaye de Port-Royal.

Moyen Âge

Armes ville de Paris-2
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Armes ville de Paris-2

Paris prend son nom actuel au IVe siècle et Clovis, Mérovingien et roi des Francs, s'y établit pour en faire sa capitale en 508, suite à sa victoire sur les Romains. Dès le VIe siècle, on note la présence d'un lieu de culte implanté sur la rive droite : l'église Saint-Gervais (aujourd'hui située derrière l'Hôtel de ville). Au IXe siècle, des enceintes furent édifiées sur la rive droite pour protéger les paroisses de Saint-Gervais et Saint-Germain-l'Auxerrois (aujourd'hui situées près du Louvre). L'enceinte de Saint-Gervais devait se situer approximativement au niveau des rues des Barres, de Rivoli, et de la Tacherie. La rive gauche fut entièrement détruite par les Normands en 885. Quand la couronne échut aux Capétiens, en 987, Paris était une des deux grandes villes de leur domaine personnel (avec Orléans). Leur ancêtre Eudes s'illustra en la défendant face aux Vikings.

Les premières agglomérations de la rive droite datent du XIe siècle. Il s'agit alors de Saint-Martin-des-Champs (aujourd'hui rue Réaumur), Saint-Germain-l'Auxerrois, et Saint-Gervais. Les rois se fixèrent progressivement à Paris à partir de Louis VI (1108), et plus encore de Philippe-Auguste (1190-1220). Paris devint alors définitivement la capitale du royaume. La rive gauche de la ville ne fut véritablement reconstruite qu'au XIIe siècle. À la même époque, la rive droite était constituée de quatre quartiers : le quartier de Grève (Saint-Gervais), le Châtelet, les Halles et Saint-Germain-l'Auxerrois. Le quartier de Grève s'étendait alors jusqu'à l'église Saint-Merri.

L'enceinte construite par Philippe-Auguste allait de la rue Étienne-Marcel à la rue de l'Estrapade, et du Louvre aux Fossés-Saint-Bernard. Par la suite, Paris s'étendit surtout sur la rive droite. Au XIVe siècle, l'enceinte de Charles V (1371-1380) englobait l'ensemble des 3e et 4e arrondissements et s'étend du Pont Royal à la Porte Saint-Denis (emplacement de l'actuelle rue d'Aboukir).

De Henri IV à la monarchie de Juillet

À la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, Henri IV, qui selon la légende trouvait que « Paris vaut bien une messe », construisit les premiers ensembles architecturaux modernes avec la place des Vosges et hors du périmètre d'alors de la ville, l'hôpital Saint-Louis. Son successeur, Louis XIII, étendit l'enceinte de Charles V sur la rive droite pour englober l'équivalent des quatre premiers arrondissements. Louis XIV, quant à lui, détruisit cette enceinte pour construire sur son emplacement les premiers grands boulevards. Au XVIIIe siècle, l'enceinte des Fermiers généraux « mura » les onze premiers arrondissements actuels. La ville construite ne s'étendait pourtant alors que sur la superficie couverte aujourd'hui par les six premiers arrondissements, le jardin du Luxembourg marquant la frontière de la ville.

C'est à Paris, à l'endroit où la rue Saint-Antoine rejoint l'actuelle place de la Bastille, que débuta la Révolution française le 14 juillet 1789, avec le soulèvement des ébénistes du faubourg Saint-Antoine et la prise de la Bastille. La Commune de Paris joua alors un rôle de radicalisation. Les policiers de Paris, sous l'autorité de la Mairie, s'employèrent sous la Terreur à incarcérer tout ce que la ville comptait encore de nobles, de riches bourgeois, de prêtres et d'intellectuels en général. C'est pourquoi le maire de Paris est aujourd'hui le seul de France à être privé de tout pouvoir de police.

Napoléon, après avoir longuement hésité entre Lyon et Paris (Lyon, capitale des Gaules, face à Paris et sa "populace"), décide d'y établir la capitale de son Empire, non sans réticences. Il en fait la capitale de l'Europe, devant Rome, deuxième ville de l'Empire, et Amsterdam, troisième.

Sous la monarchie de Juillet, la ville accélère son rythme de croissance pour atteindre le mur des Fermiers Généraux.

Le Paris contemporain

Avec Haussmann et le Second Empire, Paris s'engagea, sur le modèle de Londres, dans de gigantesques travaux de modernisation. Cette transformation développa le réseau des égouts et donna à Paris de larges avenues palliant les problèmes importants de circulation ainsi que de somptueux monuments tels que l'Opéra Garnier, le Louvre tel que nous le connaissons actuellement et le Palais des Tuileries, enfin de nombreux parcs et jardins (Monceau, Buttes-Chaumont, Montsouris). Le Paris d'aujourd'hui est donc avant tout celui de Napoléon III et d'Haussmann.

Le 1er janvier 1860, onze communes périphériques furent entièrement annexées et d'autres perdirent une partie de leur territoire au profit de Paris (voir Arrondissements de Paris et Anciennes communes de Paris). La capitale française passa de douze à vingt arrondissements et de 3 288 à 7 088 hectares.

Du 26 mars au 22 mai 1871, Paris fut le siège d'un pouvoir insurrectionnel : la Commune de Paris qui s'opposait au Gouvernement provisoire de Versailles, conduit par Adolphe Thiers. C'est à cette époque qu'est construite la dernière enceinte de Paris, sur l'emplacement actuel du boulevard périphérique.

La tour Eiffel vue depuis un bateau-mouche naviguant sur la Seine
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La tour Eiffel vue depuis un bateau-mouche naviguant sur la Seine

Au XIXe et XXe siècles, Paris a accueilli de nombreuses expositions universelles qui toutes laissèrent leurs marques dans la capitale. La tour Eiffel fut construite pour celle de 1889 (centenaire de la Révolution française, le métropolitain, métro parisien fut inauguré à l'occasion de celle de 1900 ainsi que le Grand Palais et le Petit Palais et le pont Alexandre-III, celle de 1937, le palais de Chaillot.

En 1910, une crue de la Seine provoqua l'une des plus graves inondations de Paris.

Les Années folles (1920-1930) furent l'apogée de l'influence culturelle de Paris dans le monde. C'est en effet à cette époque que la ville lumière héberge les artistes tel que Picasso, Matisse, Braque ou Fernand Léger.

L'armée allemande occupa Paris pendant la Seconde Guerre mondiale, de 1940 à 1944. À l'approche des troupes alliées arrivant de Normandie, une rébellion éclata le 19 août 1944. Le 25 août, à l'arrivée de la deuxième division blindée du général Leclerc, le commandant de la garnison, le général Dietrich von Choltitz, capitula sans exécuter les ordres de Hitler qui lui enjoignaient de détruire la ville, sur l'intervention de Pierre Taittinger. Seul le central téléphonique militaire de la rue Saint-Armand fut détruit.

En 1956, Paris se lia à Rome dans un jumelage exclusif.

En mai 1968, les étudiants parisiens furent les premiers à déclencher des émeutes dans le quartier latin. Un Comité pour le maintien des occupations (CMDO) fut créé à la Sorbonne à l'initiative de l'Internationale situationniste.

En 1976, l'État accorde pour la première fois une municipalité autonome à la capitale. Jacques Chirac est alors élu maire de Paris. Devenu président de la République, il est remplacé en 1995 par Jean Tiberi auquel succède Bertrand Delanoë en 2001. Bertrand Delanoë se démarque surtout de ses prédécesseurs par sa volonté affichée de réduire la place de l'automobile dans la capitale au profit des transports en commun (avec des voies de bus en site propre) et des taxis.

Panorama de Paris depuis le toit du musée Beaubourg
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Panorama de Paris depuis le toit du musée Beaubourg

Paris a organisé les Jeux Olympiques en 1900 et en 1924. Elle a été candidate malheureuse à l'organisation des Jeux d'été de 1992, 2008 et 2012, finalement revenus à Barcelone, Pékin et Londres. Voyez l'article principal : Paris 2012.

La Défense, qui ne fait pas partie de Paris mais du département 92 (Hauts-de-Seine), est le premier quartier d'affaires en Europe avec 3 millions de m² de bureaux, 1 500 entreprises dont 14 des 20 premières entreprises nationales et 15 des 50 multinationales. Elle compte 150 000 salariés et 20 000 habitants ainsi que plus de 110 000 m² de commerces dans le centre commercial des Quatre Temps (plus de 200 boutiques, cinémas, restaurants…)

En décembre 2005, l'organisme qui gère actuellement la Défense (l'EPAD) annonça le projet de relance de la Défense pour 2015, avec notamment « un geste architectural fort » : une tour de 400 mètres de haut faisant l’objet d’un grand concours international. Le projet comprend aussi de nouveaux gratte-ciels compris entre 200 et 350 mètres, soit au total 850 000 m² de bureaux dont 500 000 neufs et 350 000 m² de bureaux reconstruits.

Le projet prévoit aussi la création d'une salle de spectacle de plus de 5 000 places, et de nouveaux transports en commun avec le prolongement de Éole jusqu’à La Défense que l’EPAD pourrait financer en grande partie.

Démographie

Population de l'agglomération parisienne
(Recensement INSEE 1999)
Zones Population Surface
(km²)
Densité
(/km²)
croissance
1990-1999
Agglomération parisienne
Paris intra muros
(département 75)
2 125 246 105 20 240 -1.26%
Petite Couronne
(Depts. 92, 93, 94)
4 038 992 657 6 148 +1.27%
Grande Couronne
(Depts. 77, 78, 91, 95)
3 480 269
Total 9 644 507 2 723 3,542 +1.85%
Région
Ile-de-France 10 952 011 12,011 912 +2.73%
dont Villes nouvelles 740 795 1 664
Aire urbaine de Paris 11 174 743 14 518 770 +2.90%


Selon les estimations de l'Insee, la population de la ville de Paris est de 2 142 800 habitants[1] au 1er janvier 2004, pour une superficie de 10 540 hectares, soit une densité de 20 408 habitants par km². En 1999, l'agglomération définie par l'INSEE comprend 396 communes et totalise 9 644 507 habitants[3]. Toujours en 1999, son aire urbaine, incluant des communes situées dans une zone d'influence forte de la capitale, atteint 11 174 743 habitants[2], ce qui en fait la 23e aire urbaine du monde.

Vers 1800, Paris comptait déjà environ 500 000 habitants. Au cours du XIXe siècle, sa population augmenta considérablement grâce à l'arrivée massive d'habitants de toutes les régions de France : c'est l'exode rural. Elle dépasse le million d'habitants dès les années 1840. Le 16 juin 1859, une loi annexa à Paris plusieurs communes voisines, étendant ainsi les limites de la commune jusqu'à la ligne de fortifications qui entoure la ville et ses faubourgs. Furent ainsi rattachées à Paris les communes de Belleville, Grenelle, Vaugirard et La Villette dans leur totalité, d'Auteuil, Les Batignolles-Monceau, Bercy, La Chapelle-Saint-Denis, Charonne, Montmartre et Passy en majeure partie (les parties de ces communes situées à l'extérieur des fortifications étant rattachées aux communes voisines), ainsi que des quartiers d'Aubervilliers, Bagnolet, Gentilly, Issy, Ivry, Montrouge, Neuilly, Pantin, Le Pré-Saint-Gervais, Saint-Mandé, Saint-Ouen et Vanves. Cette loi prend effet le 1er janvier 1860, et marque la continuité d'une série de grands travaux, dirigés par Haussmann - préfet de la Seine de 1853 à 1870 -, pour moderniser la ville et reconstruire les quartiers les plus insalubres (par exemple l'actuel 8e arrondissement, qui était alors le plus délabré de la ville, et qui devient l'un des quartiers les plus huppés). Le quartier Montparnasse connut une vie culturelle intense durant la Belle Époque.

L'annexion des faubourgs apporta à Paris près de 500 000 nouveaux habitants, et la croissance continue de façon ininterrompue jusqu'au début du XXe siècle. À la veille de la Première Guerre mondiale, Paris avait près de 2 900 000 habitants. Dans les décennies suivantes, en raison de la régression démographique, très touchée par les deux guerres mondiales et par une forte chute de la natalité (inférieure à la mortalité dès 1935), et aussi parce que la ville surpeuplée n'a plus la place d'accueillir de nouveaux habitants, la population stagna puis baisse légèrement. Cette stagnation masquait en réalité le début d'une importante dédensification. Les arrondissements centraux, où les densités de population atteignaient 80 000 habitants par km² à la fin du XIXe siècle, commencèrent à se dépeupler au profit des arrondissements périphériques. Dans le même temps, la banlieue commença à s'étendre et à se densifier de plus en plus rapidement, poursuivant la croissance de l'agglomération qui ne pouvait plus se faire au centre.

Après la Seconde Guerre mondiale, la population tomba à 2 725 374 habitants (recensement de 1946). Elle connaît une nouvelle reprise (2 850 189 habitants en 1954) grâce à la croissance économique et démographique propre à toute la France. Cependant, dès la fin des années 1950, le phénomène de saturation se manifeste à nouveau. Paris surpeuplée recommença à se vider à partir du centre vers la périphérie. De nombreux programmes immobiliers transforment des appartements en bureaux, contribuant à cette baisse de la population, qui est particulièrement rapide dans les années 1960 et 1970. La population passe de 2 790 091 en 1962 à 2 299 830 en 1975. La baisse, ininterrompue, s'est cependant fortement ralentie depuis 1980 environ, et les prévisions qui annonçaient moins de deux millions d'habitants n'ont pas été vérifiées. Les estimations de l'Insee pour le 1er janvier 2004 donnent pour la première fois depuis un demi-siècle un accroissement de la population de Paris intra-muros, conformément à une tendance au repeuplement du centre observé déjà dans d'autres métropoles, comme Londres et New York.

Croissance de la population parisienne depuis le premier recensement en 1801.
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Croissance de la population parisienne depuis le premier recensement en 1801.
Population de Paris intra-muros
1150 1328 1365 1422 1500 1565 1600 1637 1680 1750 1789
50 000 200 000 275 000 100 000 150 000 294 000 300 000 415 000 515 000 576 000 650 000
1801 1811 1817 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866
546 000 622 636 713 966 785 862 899 313 936 261 1 053 897 1 053 262 1 174 346 1 696 141 1 825 274
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
1 851 792 1 988 806 2 269 023 2 344 550 2 447 957 2 536 834 2 714 068 2 763 393 2 888 110 2 906 472 2 871 429
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
2 891 020 2 829 753 2 725 374 2 850 189 2 790 091 2 590 771 2 299 830 2 176 243 2 152 423 2 125 246 2 142 800
Estimations avant 1801 ; recensements à partir de 1801

Sources :

  • Jacques Dupâquier, Histoire de la population française, Paris, PUF, 1995.
  • Alfred Fierro, Histoire et dictionnaire de Paris, Paris, Robert Laffont, 1996.
  • Données INSEE.

Les données concernant l'Antiquité et le Haut Moyen Âge sont insuffisantes (de quelques milliers à quelques dizaines de milliers d'habitants).

Pour des données sur l'agglomération et l'aire urbaine de Paris, se reporter à l'article sur l'agglomération parisienne.

Organisation administrative

Voir l’article Mairie de Paris.

Depuis la loi du 10 juillet 1964 sur la réorganisation de la région parisienne, entrée complètement en vigueur le 1er janvier 1968, la ville de Paris est à la fois un département et une commune. Auparavant - depuis 1790 -, Paris était le chef-lieu du département de la Seine.

Contrairement aux autres métropoles françaises, il n'existe pas d'intercommunalité entre Paris et sa banlieue. Il faut en effet préciser que le territoire de la Ville de Paris ne couvre que le centre de la métropole, contrairement aux autres grandes métropoles internationales.

Le département de la Ville de Paris n'a pas d'autre subdivision que la seule commune qui le compose. La commune est divisée en 20 arrondissements municipaux, créés lors de sa dernière extension territoriale, en 1860, en remplacement des 12 arrondissements qui existaient auparavant - depuis le 11 octobre 1795.

Le statut de la ville a changé plusieurs fois :

  • Du 26 mars au 22 mai 1871, Paris fut le siège d'un pouvoir insurrectionnel : la Commune de Paris avec une assemblée démocratiquement élue.
  • La Troisième République, dirigée par des conservateurs effrayés par l'épisode de gestion démocratique de la Commune. Ceux-ci édictèrent la loi du 5 avril 1884 qui donnait le pouvoir exécutif au préfet de Paris et les pouvoirs de police au préfet de police. Le conseil de Paris, élu lors des élections municipales, désignait chaque année un président dont le rôle est principalement représentatif. Paris n'avait alors pas de maire. Le budget de la ville devait être approuvé par l'État.
  • La loi du 31 décembre 1975, entrée en vigueur lors des élections municipales de 1977, instaura un conseil de Paris, à la fois conseil municipal et conseil général, comptant 109 membres qui élisent un maire. Des commissions d'arrondissements, dont les membres sont choisis à parts égales par les électeurs, le maire de Paris et le conseil de Paris, ont un rôle consultatif et d'animation. Le préfet de police, nommé par l'État, conservait les pouvoirs de police.
  • La loi du 31 décembre 1982 (première loi de décentralisation), entre en vigueur à Paris lors des élections municipales de 1983. Elle a porté à 163 le nombre de conseillers de Paris et étend ses pouvoirs, principalement en matière budgétaire. Le maire est désormais impliqué dans la politique de sécurité, même si les pouvoirs en ce domaine restent entre les mains du préfet de police.
L'hôtel de ville de Paris
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L'hôtel de ville de Paris

Les élections municipales se déroulent par arrondissement. Chaque arrondissement élit ses conseillers d'arrondissement (517 au total), dont une partie devient ensuite conseillers de Paris. Les conseils d'arrondissement élisent les maires d'arrondissement une semaine après le scrutin.

Le conseil de Paris ayant simultanément les attributions d'un conseil municipal (à la tête de la commune) et d'un conseil général (à la tête du département), il n'y a pas de cantons, et pas d'élections cantonales à Paris.

Cependant, dans des buts statistiques, en particulier dans les nomenclatures de l'Insee décrivant le découpage administratif de la France, les arrondissements de Paris sont souvent considérés comme des cantons.

Maires de Paris depuis 1977 :

Pour les maires plus anciens, voyez la Liste des maires de Paris.

Pour les présidents du conseil municipal, voyez la Liste des présidents du conseil municipal de Paris.

Nombre de conseillers élus par arrondissement :


Arrondissement I II III IV V VI VII VIII IX X XI XII XIII XIV XV XVI XVII XVIII XIX XX
Conseillers d'arrondissement 10 10 10 10 10 10 10 10 10 12 22 20 26 20 34 26 26 28 24 26
Conseillers de Paris 3 3 3 3 4 3 5 3 4 6 11 10 13 10 17 13 13 14 12 13
Nombre total d'élus 13 13 13 13 14 13 15 13 14 18 33 30 39 30 51 39 39 42 36 39

Géographie

Vue des toits de Paris
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Vue des toits de Paris

Topographie

Au cœur du bassin parisien, vaste plaine sédimentaire, Paris est implantée sur la Seine, où se situent deux îles qui constituent le cœur historique de la ville :

De là, la ville s'étend sur les deux rives du fleuve : Paris intra muros, délimité en 1860 par les fortifications, est aujourd'hui séparé de la banlieue par le boulevard périphérique, une voie rapide urbaine circulaire d'une longueur de 35 km. Les accès routiers à la ville se font par les portes de Paris ou indirectement par les autoroutes et routes nationales qui rejoignent le boulevard périphérique.

À l'extérieur de cette limite, Paris s'étend également sur des extensions accueillant l'héliport (15e arrondissement) et surtout deux grands espaces boisés, aménagés par Haussmann sur des communes voisines avant d'être rattachés à Paris (dans leur totalité depuis 1929) :

Les principaux autres parcs et espaces verts de la ville sont :


Prévus par Haussmann (1860) Créés dans la deuxième moitié du XXe siècle

La ville est traversée par la Seine qui forme un arc de cercle, entrant dans la ville par le sud-est, remontant vers le centre, puis redescendant pour sortir au sud-ouest. De ce fait, la rive droite (partie de la ville située au nord du fleuve), est environ deux fois plus étendue que la rive gauche (partie située au sud).

Plus de trente ponts permettent de franchir la Seine dans Paris (Liste des ponts de Paris).

La Seine vue depuis le pont de Carrousel
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La Seine vue depuis le pont de Carrousel

De part et d'autre du fleuve, plusieurs reliefs forment de petites collines :

Les autres cours d'eau qui traversent la ville sont :

  • la Bièvre, qui arrive du sud de Paris, aujourd'hui entièrement souterraine.
  • le canal Saint-Martin (en partie souterrain), qui part de la Seine à l'Arsenal, près de la Bastille, pour remonter vers le nord-est, jusqu'au bassin de la Villette, puis vers le canal de l'Ourcq.

Le point zéro des routes de France, point de repère situé devant Notre-Dame de Paris et matérialisé sur une dalle, a les coordonnées géographiques 48,85341°N, 2,34880°E (sur l'ellipsoïde WGS84), soit (0452230,5411365) dans le système de repérage UTM fuseau 31.

Panorama de Paris depuis la butte Montmartre. À droite, la tour Montparnasse ; au pied de la butte, à gauche, le marché Saint-Pierre
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Panorama de Paris depuis la butte Montmartre. À droite, la tour Montparnasse ; au pied de la butte, à gauche, le marché Saint-Pierre


Climat

Paris a un climat de type océanique dégradé : l'influence océanique est prépondérante se traduisant par des étés relativement frais (18°C en moyenne), des hivers doux (6°C en moyenne) avec des pluies fréquentes en toute saison et un temps changeant, mais avec des pluies plus faibles (641 mm) que sur les côtes et quelques pointes de température au cœur de l'hiver ou de l'été.

L'ensoleillement est d'environ 1800 heures par an (1595 heures dans les monts d'Arrée, 2917 heures à Toulon). Le nombre de jours de brouillard est faible : en moyenne il y en a 11 jours par an.

Le vent est généralement modéré (50 jours avec des rafales supérieures à 50 km/h). Il est souvent de secteur Ouest/Sud Ouest.

Les 641 mm pluies sont réparties de manière très égale sur toute l'année puisque les valeurs extrêmes sont en février de 45,4 mm et en mai de 62 mm. Paris connait en moyenne 112 jours de pluie.

Les chutes de neige sont rares (16 jours par an en moyenne); la neige tient rarement plus d'une journée dans Paris intra-muros. Conséquence de l'urbanisation importante de l'agglomération, la température dans Paris peut-être de 4°C plus élevée que dans les banlieues les plus lointaines durant la nuit et au lever du soleil.

Mois Jan Fev Mar Avr Mai Jui Jui Aou Sep Oct Nov Dec Année
Temp maximales moyennes °C 6,3 7,9 11 14,5 18,4 21,6 23,9 23,6 20,8 16,0 10,1 7 15,1
Températures minimales moyennes °C 2 2,6 4,5 6,7 10,1 13,2 15,2 14,8 12,6 9,4 5,2 2,9 8,3
Source: Relevés Paris-Montsouris 1961-1990

Économie

Paris est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris. Elle gère de nombreuses écoles de formation.

Enseignement

L'enseignement supérieur regroupe en Ile de France 600 000 étudiants en 2004 [4] dont environ 50 000 dans les écoles d'ingénieur et de commerce.

Universités

L'Université de Paris est fondée officiellement en 1200 lorsque le roi de France Philippe-Auguste accorde un statut particulier au corps enseignant en l'affranchissant de la tutelle de l'Église. L'Université s'installe à cette époque sur la Rive Gauche de la Seine autour de la Montagne Sainte-Geneviève. Paris devient rapidement à l'époque le premier centre intellectuel de l'Europe. Le quartier Latin est encore aujourd'hui le siège de la faculté de la Sorbonne fondée en 1257.

L'Université de Paris était constitué au XIXe siècle siècle de 6 facultés : droit, médecine, pharmacie, littérature, théologie et science. Au vingtième siècle le nombre d'étudiants croit fortement : après la révolte des étudiants de Mai 1968, l'Université de Paris est réorganisée en 13 établissements autonomes (PARIS I à PARIS XIII), chacun spécialisé dans un domaine : Paris II pour le droit, Paris V pour la médecine, Paris VI et VII pour les sciences, etc. En 1991 3 autres facultés sont créées à Cergy-Pontoise, Évry, Marne-la-Vallée et Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines. Ces réorganisations se traduisent souvent par un redéploiement en banlieue des facultés autrefois concentrées sur Paris.

Grandes écoles

L'enseignement supérieur est dispensé également par des écoles qui ne sont pas gérées par les Universités auxquelles on accède, pour les plus recherchées, par un concours après une ou deux années de préparation. Paris rassemble la plupart des grandes écoles qui dispensent les formations les plus recherchées, malgré une volonté de décentralisation (l'acte le plus symbolique dans ce domaine étant le déménagement de l'ENA à Strasbourg) et la montée en puissance de certaines écoles de commerce situées en Province.

Les Grandes Ecoles de l'agglomération parisienne les plus connues sont :

Enseignement secondaire

Dans l'enseignement secondaire les lycées Louis-le-Grand, Henri-IV et le lycée international de Saint-Germain-en-Laye ont une envergure nationale voire internationale.

Transports

Paris dispose d'un système de transports à la mesure de la taille de l'agglomération et de son rôle de capitale de la France.

Transports en commun

Le réseau de transports en commun de l'agglomération parisienne est particulièrement développé. Le métro est son représentant le plus emblématique. Durant les dernières décennies, la croissance de l'offre a porté sur l'amélioration de la desserte de la banlieue avec, entre autre, la création des RER. Aujourd'hui le STIF, qui assure la coordination et le financement des transports en commun en Ile de France, investit dans la création d'un réseau de tramway et la mise en site propre des lignes de bus.

Le métro parisien est entré en exploitation en 1900 et comporte aujourd'hui 16 lignes. Il se caractérise par un gabarit relativement faible et une desserte de qualité (très fine) dans Paris - la distance entre stations est inférieure le plus souvent à 500 m - qui interdit en revanche son extension jusqu'aux banlieues éloignées. Aujourd'hui les aménagements portent sur des prolongements vers la proche banlieue : 5 prolongements représentant environ 10 km sont planifiés pour 2012[5]. Une ligne entièrement automatisée (14) est entrée en service en 1998.

Les 5 lignes de RER sont des lignes au gabarit ferroviaires qui desservent à la fois la banlieue en le centre de Paris. Elles ont été progressivement réalisées à partir des années 70 en connectant des lignes de banlieue entre elles. La ligne de RER A détient le record mondial de passagers transportés.

Une quinzaine de lignes de chemin de fer de banlieue (transilien) aboutissent dans les grandes gares parisiennes en cul de sac (Gare du Nord, Gare Saint-Lazare, Gare de l'Est, Gare Montparnasse, Gare de Lyon) et viennent compléter la desserte lourde de la banlieue assurée par le RER.

Le développement des transports parisiens se heurte aujourd'hui à des problèmes de financement aigus liés au ralentissement de l'économie française, aux dettes contractées dans le cadre des travaux précédents et à l'alourdissement des procédures. Dans ce contexte le tramway est apparu comme un mode de transport idéal pour assurer la desserte transversale qui manque en banlieue (les lignes du Transilien étant plutôt radiales) : il nécessite des investissements relativement modérés et dispose d'une capacité intermédiaire entre le bus et les moyens de transport lourd (métro, trains). Deux lignes sont en exploitation (4 lignes fin 2006 avec les lignes T3 et T4); 5 nouvelles lignes ainsi que 6 prolongements sont planifiés ou en cours de construction, le tout représentant environ 75 km.

L'agglomération parisienne dispose d'un réseau de lignes de bus important gérés en partie par la RATP (Paris et proche banlieue), en partie par des sociétés de transporteurs regroupés au sein du groupement OPTILE


Mode de transport Exploitant Voyageurs transportés (millions) Nombre de lignes km de voies Nombre de stations Desserte
Métro RATP 1 350 16 212 381 Paris et proche banlieue
RER RATP 440 115 65 Paris et Banlieue
SNCF 614 1296 443 Paris et Banlieue
Transilien (non RER) SNCF une quinzaine Banlieue
Tramway RATP 58 3 24 38 Paris et Banlieue
Bus RATP 940 316 2816 1274 Paris (350 millions voyageurs) et banlieue
Optile 250 1 078 20 133 24 500 Grande Banlieue
Statistiques transports en commun de l'agglomération parisienne (2004) [6]

¹L'exploitation des lignes A et B est partagée entre la SNCF et la RATP

Réseau routier

Le réseau routier comporte environ 800 km d'autoroutes en Île-de-France. On distingue une dizaine de radiales : les principales étant l'Autoroute du Soleil (Dijon, Lyon, Marseille), du Nord (Lille), de Normandie (Rouen, Caen, Le Havre), de l'Est (Reims, Nancy, Strasbourg), et l'Aquitaine (Nantes, Bordeaux, Rennes) ainsi que des autoroutes concentriques : le périphérique entoure le Paris historique, l'A 86, la proche banlieue et la Francilienne en cours de bouclage est située à une dizaine de km plus à l'extérieur.

Trains grandes lignes et gares

Durée de voyage depuis Paris par le train (2005)
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Durée de voyage depuis Paris par le train (2005)

Paris dispose de 6 grandes gares de chemin de fer terminus assurant à la fois un trafic grandes lignes et banlieue. Chaque gare dessert à la fois une portion de la banlieue et est point de départ de grandes lignes vers la France et l'étranger. Le trafic grandes lignes (environ 50 millions de passagers en 2004 toutes gares confondues) s'est considérablement développé avec les TGV qui partent de la gare de Lyon, de la gare Montparnasse, de la gare du Nord et en 2007 de la gare de l'Est. La gare Saint-Lazare est la première gare pour le nombre de trains en partance (banlieue et grandes lignes) alors que la gare du Nord est la première pour le trafic.

Aéroports

Paris possède 3 aéroports qui ont accueilli en 2005 plus de 78 millions de passagers et 1,86 millions de tonnes de fret. Paris-le Bourget, historiquement le premier aéroport, trop proche du centre-ville est aujourd'hui réservé à l'aviation d'affaires. Orly créé après la dernière guerre est dédié au trafic intérieur épargné par les TGV et à la desserte de l'Europe du Sud et de l'Afrique du Nord (25 millions de passagers). L'aéroport Paris-Charles de Gaulle (54 millions passagers), le plus récent (1974), reçoit aujourd'hui l'essentiel du trafic international et du fret.

L'aéroport de Beauvais-Tillé (2 millions de passagers en 2005) qui est bien plus éloigné, est utilisé par les compagnies à bas coût desservant Paris.

Paris, capitale internationale

Jumelage et partenariats

Paris est jumelée avec une seule ville : Rome, depuis 1956.

La capitale française a également signé des pactes d'amitié et de coopération avec d'autres grandes villes du monde[7] :

Paris, capitale culturelle

Les monuments parisiens sur un timbre de 1936
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Les monuments parisiens sur un timbre de 1936

Paris est un centre culturel de premier plan. Destination touristique visitée chaque année par quelque 26 millions de touristes étrangers, Paris propose notamment plus de 150 musées, tels Le Louvre, et des sites exceptionnels, comme les Champs-Élysées ou la tour Eiffel. Capitale mondiale des salons et conférences (5 % de l'activité mondiale des congrès sur près de 600 000 mètres carrés), de la mode et du luxe, de la gastronomie et de l'amour, Paris propose également un choix conséquent en matière de spectacles, théâtres ou opéras notamment, et présente à un public particulièrement cinéphile un choix sans égal de films en provenance du monde entier.

Le caractère festif de la ville semble à nouveau à l'honneur depuis les opérations récentes de Paris-Plage ou Nuit Blanche.

Le Louvre la nuit
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Le Louvre la nuit

Les principaux quartiers pour les sorties nocturnes sont :

À Las Vegas, un casino a reconstitué à une échelle 1:2 la tour Eiffel, l'arc de triomphe et l'Opéra Garnier.

Paris, siège d'organisations internationales

À Paris sont localisés les sièges de plusieurs organisations internationales. On peut citer :

Paris, capitale de la mode et du luxe

Chanel, Louis Vuitton, Hermès, Givenchy, Dior, Cartier… autant de noms prestigieux qui confèrent à la capitale française son image de capitale mondiale de la mode et du luxe. On dit d'ailleurs que la véritable consécration pour un créateur est le premier défilé à Paris. La ville, face à la concurrence des grandes villes américaines comme Los Angeles ou New York ou les nouvelles mégalopoles asiatiques, a su rester un foyer d'inspiration pour la mode.

La place Vendôme est le cœur de la joaillerie mondiale, tandis que l'avenue Montaigne et les Champs-Élysées sont des lieux privilégiés de ces grands noms du luxe ou de la mode.

Paris est donc aussi la capitale du "shopping" et des magasins, avec des enseignes mythiques et présentes partout dans le monde, les Galeries Lafayette ou le Printemps.

Images de Paris

la tour Eiffel vue d'en bas
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la tour Eiffel vue d'en bas

Vues depuis la tour Eiffel :

Vues de Paris :

Paris industriel

Appellations familières et argotiques

On appelle souvent Paris la Ville lumière. L'origine de cette expression est incertaine : certains la situent à la création de l’éclairage public par Gabriel Nicolas de La Reynie, au XVIIe siècle.

Paris est surnommée familièrement Paname. Ce terme dérive sans doute de la ville de Panamá, signifiant « énorme », et est attesté en 1903 [8]. Il a donné lieu à de nombreuses chansons.

Parigot, (féminin : parigote ou parigotte [9]), est un terme d'argot qui désigne un Parisien. Ce terme est généralement considéré comme péjoratif, ou au moins moqueur. L'expression « Parigot, tête de veau » (usuellement complétable par « Parisien, tête de chien ») est méprisante.

Voir aussi

Voirie parisienne

Sites parisiens

Histoire et culture

Bibliographie

  • Béatrice de Andia (dir.), Le Paris des polytechniciens. Des ingénieurs dans la ville. 1794-1994. « Collection Paris et son patrimoine », Paris, 1994 (ISBN 2-905-118-48-2)
  • Jean-Pierre Arthur Bernard, Paris rouge 1944-1964. Les communistes français dans la capitale, Seyseel, Champ Vallon, 1991
  • Jean-Pierre Arthur Bernard, Les deux Paris. Les représentations de Paris dans la seconde moitié du XIXe siècle, Champ Vallon, 2001
  • (en) Colin Jones, Paris. Biography of a City, Allen Lane, Londres, 2004
  • Karlheinz Stierle, « La Capitale des signes. Paris et son discours », traduit de l'allemand par Marianne Rocher-Jacquin, 630 p., Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l'homme, 2001, ISBN 2-735-10873-2 (Voir la page consacrée à ce livre sur le site de l'éditeur)

Liens externes

Sites officiels de la ville de Paris

Liens en rapport avec Paris

vue satellite de Paris sur WikiMapia.

Sources

  1. 1,0 1,1 * INSEE, enquête de recensement 2004.
  2. 2,0 2,1 * Aire urbaine, population (Insee, recensement de la population, 1999)
  3. Unité urbaine, population (Insee, recensement de la population, 1999).
  4. statistiques INSEE
  5. RATP : programme extension des lignes de métro
  6. [http://www.stif-idf.fr/les-transports-aujourd-hui/les-principaux-modes-transports/12.html Syndicat des Transports d'Ile de France (STIF) (chiffres de 2004)
  7. Les pactes d'amitié et de coopération, site officiel de la Ville de Paris.
  8. Le Guichet du savoir, citant le Dictionnaire de l'argot et le Dictionnaire historique de la langue française.
  9. Voir le TLFi [1].


Drapeau français Départements de France Drapeau français

France métropolitaine :
01 Ain
02 Aisne
03 Allier
04 Alpes-de-Haute-Provence
05 Hautes-Alpes
06 Alpes-Maritimes
07 Ardèche
08 Ardennes
09 Ariège
10 Aube
11 Aude
12 Aveyron
13 Bouches-du-Rhône
14 Calvados
15 Cantal
16 Charente
17 Charente-Maritime
18 Cher
19 Corrèze
2A Corse-du-Sud
2B Haute-Corse
21 Côte-d'Or
22 Côtes-d'Armor
23 Creuse
24 Dordogne
25 Doubs

26 Drôme
27 Eure
28 Eure-et-Loir
29 Finistère
30 Gard
31 Haute-Garonne
32 Gers
33 Gironde
34 Hérault
35 Ille-et-Vilaine
36 Indre
37 Indre-et-Loire
38 Isère
39 Jura
40 Landes
41 Loir-et-Cher
42 Loire
43 Haute-Loire
44 Loire-Atlantique
45 Loiret
46 Lot
47 Lot-et-Garonne
48 Lozère
49 Maine-et-Loire
50 Manche
51 Marne
52 Haute-Marne

53 Mayenne
54 Meurthe-et-Moselle
55 Meuse
56 Morbihan
57 Moselle
58 Nièvre
59 Nord
60 Oise
61 Orne
62 Pas-de-Calais
63 Puy-de-Dôme
64 Pyrénées-Atlantiques
65 Hautes-Pyrénées
66 Pyrénées-Orientales
67 Bas-Rhin
68 Haut-Rhin
69 Rhône
70 Haute-Saône
71 Saône-et-Loire
72 Sarthe
73 Savoie
74 Haute-Savoie
75 Paris
76 Seine-Maritime
77 Seine-et-Marne
78 Yvelines
79 Deux-Sèvres

80 Somme
81 Tarn
82 Tarn-et-Garonne
83 Var
84 Vaucluse
85 Vendée
86 Vienne
87 Haute-Vienne
88 Vosges
89 Yonne
90 Territoire de Belfort
91 Essonne
92 Hauts-de-Seine
93 Seine-Saint-Denis
94 Val-de-Marne
95 Val-d'Oise

Départements d'outre-mer :
971 Guadeloupe
972 Martinique
973 Guyane
974 Réunion
ont également le statut de région à département unique


Communes de l'aire urbaine de Paris
Population Communes
+ de 2 000 000 Paris
+ de 75 000 Argenteuil · Asnières-sur-Seine · Aulnay-sous-Bois · Boulogne-Billancourt · Champigny-sur-Marne · Colombes · Créteil · Montreuil · Nanterre · Rueil-Malmaison · Saint-Denis · Saint-Maur-des-Fossés · Versailles · Vitry-sur-Seine
+ de 50 000 Antony · Aubervilliers · Le Blanc-Mesnil · Bondy · Cergy · Clichy · Courbevoie · Drancy · Évry · Fontenay-sous-Bois · Issy-les-Moulineaux · Ivry-sur-Seine · Levallois-Perret · Maisons-Alfort · Neuilly-sur-Seine · Noisy-le-Grand · Pantin · Sarcelles · Sartrouville
+ de 25 000 Alfortville · Athis-Mons · Bagneux · Bagnolet · Bezons · Bobigny · Champs-sur-Marne · Charenton-le-Pont · Châtenay-Malabry · Châtillon · Chatou · Chelles · Le Chesnay · Choisy-le-Roi · Clamart · Clichy-sous-Bois · Conflans-Sainte-Honorine · Corbeil-Essonnes · La Courneuve · Draveil · Élancourt · Épinay-sur-Seine · Ermont · Franconville · Fresnes · Gagny · Garges-lès-Gonesse · Gennevilliers · Goussainville · Guyancourt · L'Haÿ-les-Roses · Houilles · Livry-Gargan · Malakoff · Mantes-la-Jolie · Massy · Meaux · Melun · Meudon · Montigny-le-Bretonneux · Montrouge · Les Mureaux · Neuilly-sur-Marne · Nogent-sur-Marne · Noisy-le-Sec · Palaiseau · Le Perreux-sur-Marne · Pierrefitte-sur-Seine · Plaisir · Poissy · Pontault-Combault · Pontoise · Puteaux · Rosny-sous-Bois · Saint-Cloud · Saint-Germain-en-Laye · Saint-Ouen · Sainte-Geneviève-des-Bois · Sannois · Savigny-sur-Orge · Savigny-le-Temple · Sevran · Stains · Suresnes · Taverny · Thiais · Trappes · Tremblay-en-France · Les Ulis · Vanves · Vigneux-sur-Seine · Villejuif · Villemomble · Villeneuve-Saint-Georges · Villepinte · Villiers-le-Bel · Villiers-sur-Marne · Vincennes · Viry-Châtillon · Yerres
- de 25 000 Parmi les 1 470 autres communes, on peut citer Auvers-sur-Oise · Bougival · Le Bourget · Chantilly · Chessy · Crépy-en-Valois · Écouen · Enghien-les-Bains · Étampes · Fontainebleau · Gisors · Maintenon · Maisons-Laffitte · Marly-le-Roi · Montfermeil · Montmorency · Orly · Orsay · Le Raincy · Rambouillet · Roissy-en-France · Rungis · Saclay · Saint-Cyr-l'École · Sceaux · Sèvres · Le Vésinet
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