Gentilly
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Gentilly | |
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Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Val-de-Marne |
Arrondissement | Arrondissement de l'Haÿ-les-Roses |
Canton | canton du Kremlin-Bicêtre |
Code INSEE | 94037 |
Code postal | 94250 |
Maire Mandat en cours |
Yann Joubert (PCF) 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Val de Bièvre |
Latitude | 48°48'48" Nord |
Longitude | 2°20'40" Est |
Altitude | 42m (mini) – 81m (maxi) |
Superficie | 118 ha = 1,18 km2 |
Population sans doubles comptes |
16 118 hab. (2004) |
Densité | 13659 hab./km2 |
Gentilly est une commune française, située dans le département du Val-de-Marne et la région Île-de-France. Ses habitants sont les Gentilléens.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Gentilly est une commune de la petite couronne, située au sud de Paris. Elle est délimitée au nord par le boulevard périphérique et à l'est par l'autoroute A6b.
La ville est traversée par la Bièvre dont le cours est canalisé sur l'ensemble de la commune.
Les communes limitrophes sont:
- Paris (XIIIème et XIVème arrondissement) au nord
- Montrouge à l'ouest
- Arcueil au sud
- Le Kremlin-Bicêtre à l'est
Il est possible d'accéder à Gentilly par l'autoroute A6b (sortie 1), la porte d'Italie, la porte de Gentilly et la Poterne des Peupliers.
Gentilly est desservie par la ligne B du RER , Gare de Gentilly.
Les bus suivants désservent également la commune :
- ligne 57
- ligne 125
- ligne 184
- ligne 186
[modifier] Histoire
Si le site de la ville de Gentilly n'a donné lieu qu'à peu de découvertes archéologiques concernant la période préhistorique (quelques objets trouvés au XIXe siècle), il présente néanmoins un faisceau concordant d'indices, premettant de préjuger d'une forte occupation dès le néolithique : la vallée de la Bièvre dans son ensemble, est en effet très prolifique en sites de cette ère, et l'occupation du site par les romains (un acqueduc), puis les mérovingiens (un "vicus", c'est à dire un gros bourg) atteste de son intérêt.
Le lieu est cité pour la première fois au VIe siècle comme propriété royale, mais ce n'est qu'à la fin du du XIIIe siècle qu'on vit apparaître la dénomination "Gentilly". Cités à cette même époque, un château de type "motte" et une tour ronde, puis une tour carrée dans une enceinte attestaient de la relative richesse du lieu au bas moyen-âge. Richesse confirmée par la présence d'un moulin, d'un four, d'un pressoir, et de carrières. Pendant tout le Moyen Age, le territoire fut partagé entre les mains de plusieurs abbayes et une seigneurie, et changea souvent de propriétaire.
Le XVIIe siècle vit la création de l'Aqueduc Médicis, chargé d'alimenter en eau la rive gauche de Paris. Ce dernier, encore parfaitement conservé, chemine via Fresnes, L'Haÿ-les-Roses, Cachan, Arcueil et Gentilly. L'ouvrage le plus marquant, le pont-aqueduc situé à la limite sud d'Arcueil, sert encore aujourd'hui à l'aqueduc de la Vanne, lequel passe ensuite sous un terre-plein à la limite entre Gentilly et Montrouge avant de rejoindre Paris.
Le XIXe siècle vit l'apparition d'une forte activité industrielle, implantée le long de la Bièvre. Les industries de blanchisserie et tannerie se développèrent très rapidement. Elles perdurèrent jusque vers 1900 pour les premières, et 1930 pour les secondes.
Suite à l'industrialisation et l'urbanisation très rapide de la commune au XIXe siècle, l'habitat construit était de piètre qualité, et la Bièvre était extrèmement polluée (au point d'entraîner sa couverture à Paris en 1860 pour des raisons d'hygiène). Jusqu'à la seconde guerre mondiale, les conditions de vie de la population ouvrière étaient restées désastreuses, au point que les trois quarts de la population vivaient dans des logements insalubres. Les années 1950 ont vu l'apparition de logements sociaux modernes, qui ont entraîné une densification verticale du logement dans toute la ville, à l'exception d'un quartier pavillionnaire, dit "plateau Mazagran", situé à la limite de Montrouge: il fut occupé plus récemment dans l'histoire de la ville (1890, création de la ligne de train de Sceaux).
Le milieu du XXe siècle vit aussi se développer des activités de métallurgie, alimentation, bâtiment, imprimerie et fabrication de médicaments.
La période actuelle (fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle) voit une transformation accrue de l'activité vers le domaine tertiaire, notamment la communication audiovisuelle. Le principal employeur de Gentilly de nos jours reste l'industrie pharmaceutique, l'activité de fabrication n'étant toutefois plus effectuée sur place.
- Evolution dans le temps des limites géographiques :
Dans une carte de 1773, dite "Carte des chasses" on peut constater que la paroisse de Gentilly avait une surface environ quatre fois plus importante que la commune actuelle. Les évolutions furent les suivantes:
Le 1er Janvier 1860 les quartiers Maison-Blanche et Glacière furent annexés à Paris.
En 1897, Gentilly fut divisée entre Gentilly et Le Kremlin-Bicêtre, qui devinrent deux communes distinctes.
En 1925, le glacis des anciennes fortifications, dit "La Zone" fut annexé à Paris, accompagné que quelques parcelles pour agrandir la cité universitaire.
- Evolution démographique :
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[modifier] Personnalités liées à la commune
- Saint Éloi
- Saint Martial
- Pépin le Bref
- Blanche de Castille est réputée y avoir possédé un château, dont les caves voûtées subsisteraient et serviraient encore de cave à vin dans une propriété privée, sur le versant ouest de la ville (dans la pente sous la station de RER). Information non corroborée.
- L'écrivain et dramaturge français du XVIIe siècle Isaac de Benserade a vécu à Gentilly et y est décédé en 1691.
- Le photographe Robert Doisneau est né à Gentilly en 1912.
[modifier] À voir
- Église Saint-Saturnin : église du XIIIe siècle, remaniée au XVIe siècle. Elle fut bâtie sur les vestiges d'une abbaye du VIIe siècle, construite par Saint-Eloi sur le domaine que lui avait donné Dagobert. L'église actuelle date du XIIIe siècle, et a été remaniée au XVIe siècle après l'effondrement de la nef. Sa façade ouest comprend un portail neo-gothique du XIXe siècle. Son coeur est polygonal sans bas-côtés, ce qui est peu courant, et il comporte des vitraux très anciens. On peut aussi remarquer de nombreux décors peints, dont des fleurs de lys, actuellement en cours de restauration. Inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques en 1929 et classée en 1989.
[modifier] Anciens Maires
- 1800 1835 Guillaume RECODERE
- 1835 1840 Claude Henri DUVERGNIER
- 1848 1851 Firmin GOUIN
- 1840 1848 Claude Siméon Joseph DARDELIN
- 1851 1860 Jacques Constant HILLEMAND
- 1860 1862 Claude Alexis DUSSAUX
- 1862 1865 Jean Baptiste Julien Stanislas BREAUX
- 1865 1871 Hippolyte Tranquille VALLEE
- 1871 1874 Camille Léopold BRISSET
- 1874 1878 Jacques Jules SIGAULT
- 1878 1881 Etienne Alcide VIALLA
- 1881 1884 Louis Désiré CRESPEL
- 1884 1888 Etienne Alcide VIALLA
- 1888 1896 Charles François Eugène CLEMENT
- 1896 1897 Jean Claude CORNE
- 1897 1897 Elie Bernard BRAULT
- 1897 1904 Alexandre Joseph LEGRAIN
- 1904 1908 Charles François CALMUS
- 1908 1912 Jules Adolphe CARPENTIER
- 1912 1913 Lucien Prosper PIROU
- 1913 1916 Paul Théophile LEROUX
- 1916 1934 Auguste GRATIEN
- 1934 1939 Georges BEAUGRAND
- 1939 1940 Léon Théodore VALETTE
- 1940 1944 Administration par une délégation spéciale du gouvernement de Vichy
- 1944 1944 Léon Théodore VALETTE
- 1944 1962 Charles FREROT
- 1962 1977 Hélène EDELINE née KLEINHANS
- 1977 1997 Carmen LEROUX, née HAUSS
- 1997 Yann JOUBERT, maire actuel
[modifier] Voir aussi
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
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