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Commune de Paris (1871) - Wikipédia

Commune de Paris (1871)

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Histoire de France

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Chronologie de la France


La Commune de Paris, du 26 mars 1871 jusqu'à la « semaine sanglante » (21 - 28 mai), désigne une période révolutionnaire à Paris, qui, contre le gouvernement, établit une organisation ouvrière comme organisatrice de la ville, et gouvernement prolétarien. Dans plusieurs autres villes de France (Marseille, Lyon, Saint-Etienne, Toulouse, Narbonne, Grenoble, Limoges) des communes sont proclamées à partir du 3 mars 1871, mais elles furent toutes rapidement réprimées. Pour Karl Marx, c'est la première insurrection prolétarienne autonome.

-->-->-->-->== Origines ==

La Commune de Paris trouve sa source dans un élan républicain se référant à la Première République et au gouvernement révolutionnaire de la Commune de Paris (1792), ainsi qu'à l'insurrection populaire de juin 1848 sous la Deuxième République et qui avait été réprimée de façon sanglante par le gouvernement instauré par la Révolution de février 1848. C'est d'ailleurs depuis lors que le drapeau rouge rallie les insurrectionnalistes et barricadiers (symbolisant le sang du peuple ouvrier, le drapeau tricolore étant vu comme synonyme de répression, le drapeau rouge était a l'origine, sous la Révolution, le drapeau symbolisant la loi martiale, le peuple a repris ce symbole pour se moquer des monarques et des soldats ).

De 1789 a.c. à 1871 a.c., la France ayant vécu principalement sous des régimes monarchiques ou impériaux (Premier Empire, Restauration, Monarchie de Juillet, Second Empire), le régime républicain n'avait fonctionné que très peu d'années. En juillet 1870, Napoléon III entreprend une guerre contre la Prusse qui, mal préparée, le conduit rapidement à la défaite. La Troisième République est proclamée le 4 septembre 1870, mais la guerre continue. Paris est assiégé et connaît une grave famine au cours de l'hiver 1870-71. Jules Favre, ministre des Affaires étrangères du Gouvernement de la Défense nationale, signe un armistice avec Bismarck. Celui-ci prévoit, outre la fin des hostilités pour une période de quinze jours renouvelables, la convocation d'une Assemblée nationale, chargée de décider de la poursuite de la guerre ou de la paix. Les élections du 8 février envoient une forte proportion de monarchistes à l'Assemblée nationale. Tous les élus de Paris sont des républicains, souvent extrémistes. Le gouvernement de la République se réunit d'abord à Bordeaux, puis à Versailles, pour ne pas tomber sous les révoltes parisiennes comme cela s'est déjà produit pendant le Gouvernement de la Défense nationale (31 octobre notamment).

Le gouvernement de la République est dirigé par Adolphe Thiers ; il cherche à conclure un traité de paix avec la Prusse. Les Parisiens, qui ont supporté un siège très dur, veulent protéger Paris des Prussiens et ouvrir une nouvelle ère politique et sociale[1]. Ils refusent de se laisser désarmer. C'est donc l'épreuve de force entre les royalistes, grands bourgeois et conservateurs retirés à Versailles et la population parisienne (essentiellement les quartiers de l'est parisien soumis à l'exploitation de l'époque et à la famine).

Sommaire

[modifier] Déclenchement

Les combats durant la Commune (Voir aussi Carte simplifiée)
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Les combats durant la Commune
(Voir aussi Carte simplifiée)

Thiers avait commandé la construction des fortifications qui entouraient Paris, alors qu'il était ministre de Louis-Philippe. Il avait conçu cette enceinte pour défendre la ville contre des ennemis, mais avait aussi déjà calculé à l'époque que, pour mettre un terme aux insurrections populaires, il suffisait d'enfermer les insurgés dans la ville, puis de les réprimer.

Le 17 mars 1871, Thiers et son gouvernement quittent discrètement Paris et envoient la troupe au cours de la nuit s'emparer des canons de la butte Montmartre. Ce même jour, Thiers prend soin de faire arrêter Auguste Blanqui (républicain révolutionnaire insurectionnaliste surnommé « l'Enfermé » parce qu'il avait passé plus de la moitié de sa vie dans les prisons des rois et de l'empereur) qui se reposait chez un ami médecin à Bretenoux (Lot). De là, il le fait transférer dans une forteresse pour s'assurer qu'il ne participerait pas à l'insurrection parisienne.

Le 18 mars au matin, le peuple parisien s'oppose à la troupe venue chercher les canons , puis, rapidement, celle-ci fraternise avec lui et tout Paris s'enflamme d'une même solidarité entre garnisons et population. Deux généraux, Lecomte qui avait donné ordre de tirer sur la foule et Clément Thomas (responsable des massacres de juin 1848), sont fusillés rue des Rosiers. C'est le début de l'insurrection.

Destruction de la Colonne Vendôme
Agrandir
Destruction de la Colonne Vendôme

Des élections sont organisées le 26 mars : des figures républicaines de premier plan sont élues dans ce conseil révolutionnaire : Jules Vallès, Charles Delescluzes, Raoul Rigault, Gustave Flourens, Eugène Varlin, Benoît Malon... Les listes qui se réclament d'Auguste Blanqui recueillent un grand nombre de voix. La Commune va administrer Paris jusqu'au 20 mai, votant des lois d'avant-garde que la république n'a repris que plusieurs décennies plus tard (droit de vote des femmes, interdiction du travail de nuit pour les enfants, séparation de l'Église et de l'État, etc.), et encore d'autre lois allant toujours dans un sens égalitaire ( décret fixant le maximum des salaires, toutes fonctions confondues, à celui d'un ouvrier qualifié de l'époque ( environ 6000 francs par an ), interdiction du travail de nuit dans les boulangeries, enseignement public gratuit, dégagements gratuits des objets inscrits au Mont-de-Piété pour une somme inférieure à vingt francs, gel des poursuites sur les échéances économiques, ateliers abandonnés repris par les sociétés ouvrières). Le calendrier républicain est utilisé. De nombreux journaux paraissent (Le Cri du Peuple, Le Père Duchêne, L'Insurgé...).

[modifier] Répression

Faite d'une guerre permanente contre les armées « versaillaises » (troupes commandées par le gouvernement de Versailles), la courte histoire de la Commune est essentiellement composée de nombreux épisodes militaires où les revers sont plus nombreux que les succès. Ce fut un des nombreux sujets de discorde de l'assemblée des élus de la Commune où les divergences étaient nombreuses, les débats houleux et interminables aboutissant à des scissions. Le Ministre Délégué à la Guerre, Louis-Nathaniel Rossel en était le principal témoin.

La Commune fut finalement vaincue durant la Semaine sanglante, qui débuta avec l'entrée des troupes versaillaises dans Paris le 21 mai pour s'achever avec les derniers combats au Cimetière du Père-Lachaise le 28 mai. Les témoins évoquent tous de nombreuses exécutions sommaires de la part des troupes « démocratiques ». On évoque, selon les sources, de 10 000 à 25 000 exécutions sommaires, viols, meurtres d'ouvriers communards durant la semaine sanglante. En contrepartie, il faut noter que les Communards détruisirent une partie de Paris, notamment en incendiant volontairement plusieurs monuments publics historiques : le Palais des Tuileries, le Palais de Justice, le Palais de la Légion d'honneur, et l'Hôtel de Ville... L'essentiel de l'État civil parisien fut détruit durant ces incendies. Il est néanmoins nécessaire de rappeler que les bombardements incessant des troupes régulières Françaises et Prussiennes furent responsables de nombreux incendies.

Parallèlement, des otages sont pris par les Communards. L'archevêque de Paris, Mgr Georges Darboy, est arrêté le 4 avril 1871 avec quatre innocents, selon l'ordre de la Commune de Paris qui agit selon le « décret des otages » du 2 prairial An 79. Il est enfermé à la prison de Mazas, et est exécuté à la Roquette suite à l'attaque des versaillais, le 24 mai en bénissant ses bourreaux.

La répression des Communards fut féroce : près de 10 000 condamnations à mort, 4 000 déportations au bagne de Nouvelle-Calédonie, etc. Les lois d'amnistie n'interviendront qu'en 1880.

La Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre à Paris, fut construite à partir de 1873 par l'Église et l'Etat pour, entre autre, « expier les crimes des communards ».

Premier pouvoir révolutionnaire prolétarien, la Commune de Paris a depuis été revendiquée comme modèle — mais avec des points de vue différents — par la gauche, l'extrême-gauche et les anarchistes ; elle inspira de nombreux mouvements révolutionnaires qui en tirèrent des leçons leur permettant d'entreprendre d'autres révolutions (la révolution russe et les conseils (soviets), la révolution espagnole et les collectivités, etc.).

[modifier] Chronologie

Constitution de la garde nationale
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Constitution de la garde nationale

[modifier] Évocations artistiques

[modifier] Littérature

[modifier] Cinéma

[modifier] Bandes dessinées

[modifier] Notes

  1. Pour plus d'information, voir la page discussion de cet article.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

Affiche du Comité de Salut Public

[modifier] Bibliographie

  • La Commune, de Louise Michel (1898)
  • Histoire de la Commune, de Lissagaray (Éd. Dunois, 1947)
  • Mémoires d'un communard, de Jean Allemane (Maspero)
  • La Commune Georges Bourgin, (PUF, Que sais-je ? n°581)
  • Souvenirs d'un insurgé. La Commune 1871 Paul Martine (Librairie académique Perrin, 1971)
  • La Commune de William Shermann (ed. Fayard) - une histoire non marxisante de la Commune.
  • La Junon de la Commune de Alain Dalotel (ed. Association des Publications Chauvinoises) - La biographie d'André Léo.

[modifier] Liens externes

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur la Commune de Paris.

[modifier] Photos, gravures et affiches

Précédé par :
Second Empire
Histoire de France Lui succède :
Troisième République


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