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1989 - Wikipédia

1989

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

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Années :
1986 1987 1988 - 1989 - 1990 1991 1992
Décennies :
1960 1970 - Années 1980 - 1990 2000
Siècles :
XIXe siècle - XXe siècle - XXIe siècle
Millénaires :
Ier millénaire - IIe millénaire - IIIe millénaire

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Chronologies thématiques :
Aéronautique - Chemins de fer - Cinéma - Football
Littérature - Musique - Science - Sport

Cette page concerne l'année 1989 du calendrier grégorien.

[modifier] Événements

[modifier] Afrique

  • 1er mars : Retrait de l’Afrique du Sud en Namibie.
  • Avril : Affrontements ethniques entre Mauritaniens et Sénégalais. Pillage des biens de nombreux commerçants mauritaniens (environ 300 000) opérant au Sénégal et des Sénégalais (environ 30 000) vivant en Mauritanie. Les relations diplomatiques entre les deux Etats sont rompues jusqu’en 1992 et des affrontement militaires sporadiques ont lieu jusqu’en 1991.
  • 24 mai : Annulation par la France d'une partie de la dette publique des pays africains.
  • 22 juin : Réconciliation en Angola.
  • 30 juin : Révolution islamique au Soudan. Omar Hassan Ahmed el Bechir prend le pouvoir.
  • Juillet-août : Grève générale des fonctionnaires du Bénin, impayés depuis plusieurs mois. Un soutient financier est promis par les bailleurs de fonds en échange d’une amnistie politique.
  • 19 septembre : Attentat contre un DC-10 français d'UTA qui explose au-dessus du Niger, faisant 171 morts.
  • 30 septembre : Dissolution de la Confédération sénégambienne.
  • 7-11 novembre : Abolition de la ségrégation raciale et élections législatives multipartistes en Namibie. La SWAPO obtient 57% des suffrages aux élections à l’Assemblée constituante.
  • 21 décembre : Plusieurs dizaines de milliers de femmes voilées, accompagnées de leurs maris, convergent vers l'Assemblée populaire nationale algérienne pour dénoncer « la recrudescence des agressions contre l'islam et les musulmans ». Des oulémas, dirigeants de la Ligue de la Dawa islamique dénoncent le sport et la mixité, et exigent des lois conformes à l'islam, allant jusqu'à comparer les associations féministes algériennes aux « femmes de parachutistes français à la fin des années 1950 ».
  • 24 décembre : Début de la lutte armée du NPFL de Charles Taylor au Libéria.
  • Décembre :
    • Réunion d’une conférence nationale au Bénin. Le marxisme n’est plus l’idéologie officielle de l’Etat du Bénin.
    • Accords de Lomé IV entre la CEE et 70 ACP.


  • Adoption du multipartisme au Nigeria.
  • Adoption du multipartisme à Madagascar.
  • Réduction significative du trafic d’arme officiel en direction de l’Afrique, dont la valeur totale passe de 13 121 millions de dollars (1985-1988) à 4 739 millions (1989-1992).

[modifier] Afrique du Sud

[modifier] Amériques

[modifier] Amérique du Nord

Exxon Valdez


  • Manifestation de près de 300 000 personnes à Washington pour la défense de l’avortement.

[modifier] Amérique latine

  • 15 janvier, Brésil : Plan Verão (Plan d’été) qui gèle les prix, dissout cinq ministères pour faire des économies et crée une nouvelle monnaie, « le nouveau cruzado ».
  • 3 février : Coup d’Etat du général Andrés Rodríguez apportant la démocratie au Paraguay après 35 ans de dictature de Stroessner.
  • Mars : Crise de la dette en Amérique Latine. Plan Brady. Le secrétaire du Trésor américain, Nicholas Brady, propose un plan qui oblige les banques commerciales à faire des concessions importantes à leurs débiteurs, notamment une réduction de dette « volontaire » ; « les banques doivent faire des efforts pour parvenir à des réductions, tant de la dette que du service de la dette ». Quelques pays, comme le Costa Rica, peuvent bénéficier rapidement du plan Brady, mais pour la majorité des autres le problème de la dette reste toujours irrésolu.
  • 8 juillet, Argentine : Arrivée au pouvoir de Carlos Menem. Il promulgue une loi de réforme de l’Etat, prévoyant une baisse des dépenses publiques et un échéancier de privatisations (Aerolíneas Argentinas, Entel) et une loi sur l’urgence économique, qui dans un premier temps aggrave l’hyperinflation. Des mesures supplémentaires visant à libérer totalement les marchés après un changement de ministre de l’économie (décembre) parviennent à maîtriser l’inflation.
  • 30 juillet : Démocratie au Chili. Des réformes constitutionnelles (limitation du rôle du Conseil de sécurité nationale, mandat présidentiel à 4 ans, etc.) sont approuvées par référendum. Une Concertation pour la démocratie est formée en vue des présidentielles, réunissant 17 partis de gauche et du centre pour soutenir Patricio Aylwin, président de la Démocratie chrétienne.
  • 14 décembre : Patricio Aylwin est élu président de la république du Chili avec 53,8% des suffrages. Départ du général Augusto Pinochet.
  • Décembre : Au Brésil, se déroulent les premières élections démocratiques depuis trente ans, et Fernando Collor de Mello devient le premier président de la République brésilienne réellement élu par le peuple.


  • Mexique : Le gouvernement Salinas accélére la privatisation des entreprises nationalisées et prend des mesures pour inciter les étrangers à investir en leur permettant de contrôler entièrement les entreprises.
  • 200% d’inflation par mois en Argentine en 1989.
  • Réforme fiscale en Argentine. Création d’une taxe sur la valeur ajoutée.

[modifier] Antilles

[modifier] Amérique centrale
  • 14 février : Le Nicaragua annonce l'organisation d'élections libres pour le 25 février 1990.
  • 19 mars : Alfredo Cristiani-Burkard (ARENA) est élu président du Salvador (début de mandat le 1er juin). Il promet la « paix avant la fin de l’année ». Deux mois avant les élections, le FMLN avait offert d’y participer à certaines conditions, mais en vain.
  • Mai : Election au Panamá. Victoire probable du candidat Guillermo Endara du parti de l’Alliance démocratique d’opposition civiliste (ADOC). Manuel Noriega refuse de reconnaître la défaite de son candidat de la Coalition de libération nationale (COLINA), Carlos Duque et le Tribunal suprême des élections annule le scrutin pour éviter une guerre civile.
  • 5-7 août : Les cinq chefs d'État de l'Amérique centrale, réunis à Tela au Honduras, concluent un accord pour mettre fin à la guérilla armée (Contras) contre le régime sandiniste (communiste) du Nicaragua, moyennant une promesse de démocratisation du régime de Daniel Ortega.
  • 13-14 août : Sommet centraméricain de Costa del Sol à El Salvador pour préparer les élections au Nicaragua.
  • 13 septembre : Un dialogue s’ouvre entre le nouveau gouvernement du Salvador et le FMLN au Mexique, puis se poursuit au Costa Rica en octobre, sans résultats.
  • 11 novembre, Salvador : Le FMLN lance sa plus grande offensive en dix ans de guerre civile. L’armée en profite pour se livrer à une vaste répression, et assassine notamment six prestigieux professeurs jésuites de l’Université centraméricaine (UCA).
  • 10-12 décembre : Sommet d’urgence de San Isidro de Coronado (Costa Rica) face à l’offensive du FMLN du 11 novembre.
  • 15 décembre, Panamá : L’Assemblée nationale nomme Manuel Noriega chef de l’Etat doté de pouvoirs spéciaux.
  • 20 décembre : Opération Just Cause, intervention américaine au Panamá pour « renverser Noriega, rétablir la démocratie, protéger les ressortissants américains et défendre les traités concernant le canal ». Guillermo Endara prête serment sur une base militaire américaine.
  • 25 décembre : Le général Manuel Noriega se réfugie à l'ambassade du Vatican, assiégée par les troupes américaines. Le 3 janvier 1990, accusé d’être compromis avec des trafiquants de stupéfiants, il se rend à la justice américaine.

[modifier] Asie & monde indien

  • 7 janvier : Mort de l’empereur nippon Hirohito après 62 ans de règne. Son fils ainé Akihito lui succède.
  • 15 février : Fin du retrait des troupes soviétiques d'Afghanistan. La guerre civile se poursuit jusqu’en avril 1992, quand les rebelles prennent le contrôle de Kaboul. Les combats reprennent entre les factions de la résistance, divisée entre musulmans radicaux et modérés, sunnites et chiites, et surtout entre ethnies, Pachtounes, Tadjiks, Ouzbeks ou Hazaras
Article détaillé : Histoire de l'Afghanistan de 1989 à 1992..
  • 9 août : Nouveau premier ministre au Japon, Toshiki Kaifu qui succède à Sōsuke Uno compromis dans un scandale de mœurs et responsable de la déroute du PLD aux élections sénatoriales du 23 juillet.
  • Décembre : Des meeting populaires demandent la fin du règne du parti unique en Mongolie. De nouveaux partis, démocrate, social-démocrate et nationalistes se créent et exigent des réformes.

[modifier] Chine

  • 28 janvier, Tibet : Mort du panchen-lama. Son succésseur Gedhun Choeki Nyima sera reconnu par le dalaï-lama en 1995 et « mis au secret » depuis par le gouvernement chinois.
  • 5 mars : Répression sanglante de manifestations au Tibet par les forces d'occupation chinoises.
  • 8 mars : Devant les manifestations pour l’indépendance et les émeutes, le chef du parti communiste tibétain Hu Jintao instaure la loi martiale au Tibet.
  • 15 avril : La mort de Hu Yaobang, ancien Secrétaire général du Parti communiste chinois incite les étudiants à se réunir sur la place Tiananmen à Pékin, où s’engagent des débats et où l’on signe des pétitions. Un mouvement spontané dans les grandes villes demande la libéralisation du régime, la lutte contre la corruption et la hausse des prix.
  • 25 avril : Début des manifestations démocratiques sur la Place Tiananmen. Très vite Deng Xiaoping, appuyé par le Premier ministre Li Peng et le chef de l’Etat, Yang Shangkun, choisit la répression. Les occupants de la place Tiananmen deviennent plus militant.
  • 20 mai : Instauration de la loi martiale. Les dirigeants du parti, après de longues délibérations, désavouent le trop modéré Zhao Ziyang, imposent la loi martiale et font intervenir l’armée d’abord réticente.
  • Mai : Sommet sino-soviètique. La Chine et l’URSS reprennent des relations normales après une éclipse de trente ans.
  • 4 juin : L'armée chinoise réprime la révolte des étudiants sur la place Tiananmen à Pékin. Cet évènement est couvert en direct à la télévision. Des affrontements d’une grande violence font des centaines de morts chez les étudiants, les ouvriers et les employés qui refusent d’obtempérer aux ordres, mais aussi chez les militaires. Le massacre ruine temporairement le prestige de la Chine, mise au ban de la communauté internationale.
  • 23 juin : Zhao Ziyang est remplacé au secrétariat général par le maire de Shanghai, un ancien ingénieur, Jiang Zemin, qui devient bientôt président de la Commission militaire à la suite de Deng Xiaoping. Les dissidents sont pourchassés, emprisonnés, exécutés ou contraints à fuir à l’étranger. Jiang Zemin émerge, cumulant les fonctions de chef de l’Etat, de président de la Commission militaire et de secrétaire général du parti.


[modifier] Asie du Sud et du Sud-Est

  • 2 janvier : Ranasinghe Premadasa, président du Sri Lanka (fin en 1993).
  • Janvier, Inde. Aux élections locales, le Parti du Congrès perd le Tamil Nadu, ce qui donne le pouvoir à l’opposition dans la moitié des Etats.
  • Avril : Annonce par le Viêt Nam du retrait prochain de ses troupes du Cambodge. La République populaire du Kampuchéa reprend officiellement le nom d’Etat du Cambodge.
  • 18 juin : Le nom de la Birmanie est officiellement changé en Union du Myanmar et le nom de la capitale de Rangoon en Yangon.
  • 30 juillet-30 août : Conférence de l'ONU à Paris sur le Cambodge. Les Nations unies ont toujours refusé de reconnaître le gouvernement de Hun Sen. En revanche, la coalition des trois mouvements de résistance (Khmers rouges, Front de libération nationale du peuple khmer et les partisans du prince Sihanouk) avait été reconnue comme gouvernement en exil (Coalition gouvernementale du Kampuchea démocratique). Malgré des tentatives de pourparlers en faveur de la paix, dès 1988, entre le gouvernement et les trois mouvements de résistance, peu de progrès sont accomplis avant 1990.
  • 2 août : Massacre de 63 Tamouls par les toupes indiennes à Valvettiturai, au Sri Lanka.
    • Echec de l’intervention de 80 000 soldats indiens contre les Tamouls séparatistes du Sri Lanka.
  • 27 septembre : Retrait des troupes Viêtnamiennes du Cambodge sous la pression internationale. L’émigration est arrêtée.
  • 2 décembre : Rajiv Gandhi, qui ne peut plus former de majorité, passe le pouvoir à une coalition de l’opposition, le Front national, qui formée à la veille des élections, rassemble le Janata Dal, le BJP, le Parti Communiste, etc. V. P. Singh devient Premier ministre de l'Inde (fin en 1990).


  • Des militants islamistes mènent des actions de guérilla contre les intérêts indiens au Cachemire
  • Moscou retire ses chasseurs et ses bombardiers de la base vietnamienne de Cam Ranh et réduit fortement son aide militaire.
  • Signature par le Parti communiste malais d’un traité formel de paix.

[modifier] Europe

[modifier] Europe de l'Ouest


  • Grèce : A la suite d’une série de scandales et de deux consultations législatives (juin-novembre), le PASOK perd la majorité au parlement grec.
  • Echec des négociations entre le gouvernement espagnol et l’ETA.
  • La peseta entre dans le SME.
  • En Espagne, le chômage touche 17,3% de la population active.
  • Privatisation des entreprises nationalisées au Portugal.

[modifier] France
Voir l’article 1989 en France.

[modifier] Italie
  • L’économie retombe en léthargie après six ans d’expansion. Les taux d’intérêts élevés destinés à soutenir la lire découragent les investissements et diminuent la croissance (3,5%). L’inflation (6,6%) et le chômage (10,8%) progressent. Le déficit budgétaire atteint le dixième du PIB, dix fois plus qu’en France, et l’ensemble de la dette se monte à 89% du PIB.

[modifier] Royaume-Uni
  • Affaiblissement de l’autorité politique de madame Margaret Thatcher au Royaume-Uni.
  • Le Royaume-Uni refuse de ratifier la Charte européenne des droits sociaux fondamentaux.
  • Les dépenses publiques tombent à 39,25% du PNB (44% en 1979). Le budget est excédentaire (7 milliards de £) pour la troisième année consécutive.
  • Début d’une sérieuse récession économique. L’inflation repart à la hausse et le déficit de la balance des paiements nécessite une politique de taux d’intérêts élevés qui entrave le retour à la croissance.
  • Le Royaume-Uni n’assure plus que 5% de la production industrielle mondiale (9,1% en 1979). Les investissement étrangers au Royaume-Uni sont passés de 31 milliards de £ en 1980 à 164 milliards en 1989, alors que les investissements britannique à l’étranger atteignent 324 milliards à la même date.

[modifier] Europe de l'Est

  • 17 janvier : Fin de la troisième CSCE à Vienne.
  • 19 janvier : Manifestation commémorant la mémoire de Jan Palach en Tchécoslovaquie. Les principaux opposants, dont Václav Havel, sont à nouveau arrêtés.
  • 2 février : MBFR : Fin à Vienne des négociations sur la réduction mutuelle des forces et des armements en Europe, sans résultat.
  • 6 février : En Pologne, le gouvernement communiste, pour mettre un terme aux grèves, accepte l’organisation d’une Table ronde avec les représentants du syndicat Solidarité (fin le 5 avril).
  • 11 février : Le Parti communiste hongrois autorise le multipartisme.
  • 20 février : 1 300 mineurs des mines de Trepca au Kosovo (Yougoslavie) font une grève de la faim à 800 m de profondeur.
  • 6 mars : Début à Vienne, Autriche, de négociations sur les forces conventionnelles en Europe (OTAN-Pacte de Varsovie).
  • Mars, Roumanie : Six anciens leaders communistes roumains adressent une lettre à Nicolae Ceauşescu pour l’inciter à changer de politique. Ils sont mis aux arrêts, puis relégués dans des fonctions subalternes.
  • 5 avril : Réformes institutionnelles et syndicales en Pologne : signatures des accords dits de la « table ronde » entre le pouvoir communiste et Solidarnosc. Le Premier ministre Mieczysław Rakowski doit accepter l’établissement du pluralisme syndical et la démocratisation des institutions. Des libertés civiques et politiques sont accordées, Solidarité est légalisée et un Sénat librement élu institué.
  • 2 mai : Le gouvernement hongrois de Miklós Németh décide de démanteler le rideau de fer entre la Hongrie et l’Autriche.
  • 12 mai : Le président George Bush demande au gouvernement russe de « déchirer le rideau de fer ».
  • 16 mai : La commémoration d'Imre Nagy en Hongrie, y marque la fin du régime communiste.
  • 4 juin :
    • Révolutions anticommunistes pacifiques et couronnées de succès en Europe de l'Est
    • Élections législatives libres en Pologne : victoire de Solidarność. L’opposition remporte les élections, soit 35% des sièges à la Diète (65% étant réservés au parti communiste et à ses alliés) et 99 sièges de sénateurs sur 100. Le nouveau Parlement élit le général Wojciech Jaruzelski à la présidence de la République.
  • 12-15 juin : Voyage triomphal de Gorbatchev en Allemagnede l'Ouest.
  • 13 juin : Table ronde entre le pouvoir communiste et l'opposition en Hongrie pour négocier une transition pacifique vers la démocratie. Le parti communiste se divise : les réformateurs, dirigés par Imre Pozsgay reconnaissent que la révolution de 1956 a été un soulèvement populaire et non une contre-révolution ; ils souhaitent la réhabilitation d’Imre Nagy exécuté en 1958. La vieille garde n’accepte des concessions qu’avec réticence. Elle se rallie cependant en octobre au changement de nom.
  • 16 juin, Hongrie : Imre Nagy reçoit des funérailles dignes d’un héros national. Les lois d’immigration sont adoucies et la constitution révisée en faveur d’une démocratie multipartite.
  • Juin : Résistance en RDA de groupes luthériens qui protestent contre les fraudes électorales, tiennent des meetings et manifestent contre les arrestations. Le secrétaire général du parti, Erich Honecker est contraint de faire des concessions : il octroie des laissez-passer multiples qui permettent aux Allemands de l’Ouest de rendre visite à leur famille, il donne l’ordre de cesser de tirer sur les fugitifs qui veulent franchir le « rideau de fer », mais entend tenir la frontière hermétiquement close. Les citoyens de RDA qui veulent quitter le pays se réfugient à la mission de la RFA à Berlin-Est ou dans les ambassades ouest-allemandes à Budapest, à Varsovie, à Prague, qui sont bientôt pleines.


  • 6 juillet : Discours de Gorbatchev à Strasbourg sur la « maison commune européenne ».
  • 9 juillet : Voyage triomphal de 3 jours du président américain George Bush en Pologne.
  • 10 juillet : l’ONU publie à Genève le Rapport sur les Droits de l’homme, rédigé par le professeur roumain Dumitru Mazilu. Celui-ci présente une vue très critique et un panorama bouleversant du régime communiste de Nicolae Ceauşescu.
  • 12 juillet : Visite de 2 jours du président américain George Bush en Hongrie.
  • 13 août : 28ème anniversaire de la construction du mur de Berlin, la RFA doit fermer son ambassade hongroise occupée par près de deux cent Allemands de l'Est. Situation identique à Vienne, Berlin-Est, Prague et Varsovie, toutes submergées par des réfugiés.
  • 16 août : La Hongrie prend unilatéralement la décision d’ouvrir sa frontière avec l’Autriche, mesure rendue définitive le 10 septembre.
  • 19 août :
    • 500 allemands de l'Est passent la frontière entre la Hongrie et l'Autriche.
    • Un Premier ministre non communiste, Tadeusz Mazowiecki, un des dirigeants de Solidarność forme un gouvernement de coalition en Pologne. Le rôle dirigeant du parti communiste est aboli.
      • Dans un contexte de crise économique aggravée, les syndicats contrôlés par les communistes attisent l’agitation sociale. Le gouvernement Mazowiecki manque d’unité pour agir en profondeur. Néanmoins il purge la police, dépolitise l’armée, établit la liberté de la presse, élargit l’autonomie locale et règle la question frontalière avec l’Allemagne réunifiée. Sa principale faiblesse réside dans l’éclatement du camp anticommuniste, divisé entre l’Alliance du Centre (Lech Walesa et l’Eglise catholique), qui prône l’accélération des réformes et l’expulsion des ministres communistes, et le Mouvement des Citoyens pour l'Action Démocratique, qui soutient les options plus modérées de Mazowiecki.
  • Août-septembre : Début de l'exode massif de réfugiés Allemands de l'Est par la Hongrie et la Tchécoslovaquie.



  • 1er octobre : Arrivée à l'ouest de milliers d'Allemands de l'est passant par la Tchécoslovaquie et la Pologne.
  • 3 octobre : la RDA ferme sa frontière avec la Tchécoslovaquie pour éviter la poursuite de l’hémorragie. Privé de possibilités de sortie, les Allemands de l’Est se mobilisent en masse, affrontent la police à Berlin, à Leipzig et à Dresde.
  • 6 octobre : Le parti communiste hongrois devient « parti socialiste hongrois ».
  • 7 octobre :
    • Dernière grande manifestation populaire du régime communiste d'Allemagne de l'Est, à l'occasion du 40e anniversaire de la RDA.
    • Hongrie : Le parti des travailleurs socialistes (parti communiste) devient le parti socialiste hongrois (MSZP), au programme social-démocrate. Le Parlement profite de l’éclatement du parti pour détruire les fondements du régime : les milices ouvrières sont dissoutes, les cellules du parti sont interdites sur les lieux de travail, ses comptes et ses biens sont révélés au public.
  • 18 octobre :
    • Gorbatchev refusant le recours aux tanks soviétiques, Erich Honecker, secrétaire général du parti communiste et chancelier de RDA, quitte le pouvoir. Son successeur, Egon Krenz (18 octobre-3 décembre), à beau faire des concessions et rouvrir la frontière tchécoslovaque, il est dépassé par l’ampleur du mouvement de contestation.
    • Instauration du multipartisme en Hongrie, qui ne se désigne plus comme démocratie populaire.
  • 23 octobre :
    • L'URSS propose la liquidation de sa présence militaire à l'étranger (base et troupes) : c'est la fin programmée du Pacte de Varsovie.
    • 300 000 personnes réclament à Leipzig la fin de la dictature communiste en Allemagne.
    • La République populaire hongroise prend le nom de république de Hongrie.
  • 28 octobre : Début de la « Révolution de velours ».


Chute du mur de Berlin. Symboliquement, le drapeau de RFA est hissé sur la porte de Brandebourg, jusqu'alors située en territoire de la RDA.
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Chute du mur de Berlin. Symboliquement, le drapeau de RFA est hissé sur la porte de Brandebourg, jusqu'alors située en territoire de la RDA.
  • 4 novembre : Gigantesques manifestations à Berlin Est et dans toute la RDA.
  • 9 novembre : Ouverture du mur de Berlin, marquant la fin symbolique de la guerre froide. Egon Krenz doit se résoudre à ouvrir ses portes à l’ouest.
  • 10 novembre :
    • Les Allemands de l’Est obtiennent la liberté de mouvement, sans en profiter pour émigrer vers l’Ouest prospère. La question de la survivance de la RDA se pose. Les communistes modérés comme le nouveau Premier ministre Hans Modrow et le secrétaire général Gregor Gysi, espèrent conserver un système socialiste qui serait devenu libéral, mais de Leipzig part une revendication en faveur de la réunification des deux Allemagnes, mot d’ordre qui trouve une approbation croissante dans l’opinion publique.
    • Démission du dictateur bulgare Todor Jivkov au pouvoir depuis 1954 en Bulgarie. Après un plaidoyer qui manque de sincérité en faveur d’un « pluralisme socialiste », sa politique d’assimilation forcée des turcophones témoigne d’un nationalisme borné et, quand il leur laisse par défit la possibilité de partir, 300 000 d’entre eux gagnent la Turquie. Ces mesures outrancières incitent les communistes les plus modérés, regroupés autour de Petar Mladenov, à acculer à la démission Todor Jivkov), puis à l’expulser du parti. L’opposition, rassemblée dans l’Union des Forces Démocrates (UFD) obtient du gouvernement qu’il amende la Constitution, mette un terme au monopole du parti communiste et permette aux turcophones de reprendre leurs noms musulmans.
  • 17-27 novembre : Succès de la révolution de velours en Tchécoslovaquie. La répression brutale d’une manifestation d’étudiants à Prague incite la population à réagir les jours suivants d’une manière spontanée et à se rallier aux revendications d’un nouveau parti d’opposition, le Forum Civique : démocratie, fin du rôle dirigeant du parti communiste, liberté des médias.
  • 24 novembre : Le secrétage général du parti communiste tchécoslovaque Milos Jakes démissionne. Son successeur occupe le poste moins d’un mois.
  • 25 novembre : Renversement du régime communiste en Tchécoslovaquie.
  • 28 novembre : Helmut Kohl présente un plan de réunification de l'Allemagne. Il propose de négocier dans un premier temps une union monétaire qui jetterait les bases d’une communauté économique.


  • 8 décembre : Au conseil européen de Strasbourg (sous présidence française), la Communauté européenne consacre le droit à l'autodétermination du peuple allemand.
  • 10 décembre : Le président de Tchécoslovaquie Gustav Husak se retire, sous la pression populaire et, le même jour, un nouveau gouvernement non communiste dirigé par Marian Calfa prend le pouvoir, établit le multipartisme et met fin au rôle dirigeant du parti communiste.
  • 11 décembre : Abolition du « rôle dirigeant du Parti Communiste » en Bulgarie.
  • 15 décembre :
  • 16 décembre, Timişoara : L’armée ouvre le feu sur la foule, tuant plusieurs dizaines de personnes (et non des milliers, comme les médias occidentaux le prétendent sur le moment).
  • 17 décembre : Déclenchement de la révolte de Timişoara qui marque le début de la Révolution roumaine (fin le 22 décembre) qui renversera le régime communiste en Roumanie.
  • 21 décembre, Bucarest : Nicolae Ceauşescu est hué par le peuple pendant son discours public contre les émeutes de Timişoara. Déclenchement de la révolution à Bucarest.
  • 22 décembre : Chute du régime comuniste en Roumanie. L’armée faisant défection, Nicolae Ceauşescu est contraint de quitter Bucarest avec sa femme Elena. Ils sont capturés plus tard, ce même jour, à quelques dizaines de kilometres de Bucarest. Une brève guerre civile fait de nombreuses victimes. Le conseil du Front de salut national, dirigé par l’ancien dirigeant communiste Ion Iliescu, exerce finalement le pouvoir exécutif intérimaire. Des leaders du régime de Ceausescu sont arrêtés et emprisonnés.
  • 24 décembre : Totale liberté de circulation entre l'est et l'ouest de l'Allemagne.
  • 25 décembre : L'exécution du dictateur Nicolae Ceauşescu et de son épouse Elena, fusillés à la suite d'un procès expéditif rendu par un tribunal militaire auto-proclamé (une cour martiale de complaisance), à Târgovişte.
  • 28 décembre : Alexander Dubček est élu président du Parlement en Tchécoslovaquie.
  • 29 décembre : Václav Havel est élu président de la république en Tchécoslovaquie.
  • En décembre, La SED, parti communiste d'Allemagne de l'Est change son nom en PDS : Partei der Demokratischen Sozialisten : parti des socialistes démocratiques.


  • En Slovénie et en Croatie, les partis d’oppositions sont légalisés. Ils remportent les élections d’avril 1990.
  • Les démocraties populaires sont au bord de l’effondrement économique. Elles arrivent à une impasse où se cumulent les pénuries, l’inflation, le risque de chômage.
  • En Pologne, la crise économique empire dès le second semestre ; la hausse des pris tourne à l’hyperinflation, les pénuries alimentaires continuent.
  • 164 automobiles pour 1000 habitants en Hongrie (56 en URSS, 403 en France).

[modifier] Russie
  • 26 mars : Premières élections libres en URSS, première élection nationale depuis 1917 (90% de participations), choisissant le nouveau Congrès des députés du peuple : celui-ci se réunit en mai pour élire le Soviet suprême et pour élire Gorbatchev pour un mandat présidentiel de cinq ans. L’appareil du parti réussit à imposer ses candidats dans les campagnes et en Asie centrale, mais essuie des échecs cuisants à Moscou où triomphe Boris Eltsine, à Leningrad, à Kiev, etc. Au Congrès, si les communistes ont la majorité (88%), ils sont divisés en courants si opposés qu’aucune discipline de vote ne peut s’instituer.
  • 25 mai : Mikhail Gorbatchev, devient président du Soviet suprême.
  • Mai : Visite de Gorbatchev à Pékin. La Chine et l’URSS reprennent des relations normales après une éclipse de trente ans.
  • 31 août : A l’initiative de la majorité moldave, le roumain est déclaré langue officielle en Moldavie. Guerre civile provoquée par les problèmes ethniques et territoriaux. Des mouvements séparatistes apparaissent dans le sud et dans l’est du pays. Des fonctionnaires refusent d’appliquer localement la loi linguistique dans la région située à l’est du Dniestr où est installée une forte minorité slave. Un parti politique, Yedinstvo, («unité» en russe), est créé et revendique une plus grande autonomie pour la Transnistrie. Il obtient l’organisation d’un référendum, à la suite duquel les autorités locales annoncent, en septembre 1990, la création de la république socialiste soviétique autonome de Transnistrie.
  • 1er décembre : Etablissement de relations diplomatiques avec le Vatican (Rome).
  • 3 décembre : Sommet au large des côtes de Malte entre Gorbatchev et Bush, qui scelle l’établissement de relations de confiance mutuelle entre les Etats-Unis et l’URSS.


  • L’URSS compte 289 millions d’habitants.
  • Les mineurs de charbon se mettent en grève pour obtenir du savon. La lenteur des réformes ne fait qu’aggraver la situation économique. Gorbatchev se rallie à une économie de marché conçue sur le modèle des économies mixtes des pays européens sociaux-démocrates. Il se heurte à l’inertie des intérêts en place, en particulier au Premier ministre Nikolaï Ryjkov.

[modifier] Océanie & Pacifique

  • L’armée révolutionnaire de Bougainville (Papouasie-Nouvelle-Guinée), mouvement séparatiste lance une insurrection qui conduit à la fermeture des mines de cuivre, néfastes pour l’environnement.

[modifier] Proche-Orient

  • 15 février : Retrait définitif de l'armée rouge d'Afghanistan.
  • 14 mars : Le secrétaire d’Etat américain James Baker déclare qu’Israël devrait ouvrir le dialogue avec l’OLP.
  • Avril : Emeutes populaires en Jordanie provoquée par la politique d’austérité mise en place par le FMI et le régime.
  • Mai : Le Parlement israélien vote des propositions de paix définies par Yitzhak Shamir: élections dans les territoires occupés mais refus de la participation de l’OLP, autonomie provisoire durant trois ans, puis ouverture de négociation sur le statut final des territoires, mais refus d’un Etat palestinien. James Baker accepte le plan Shamir mais refuse l’idée d’une grande Israël. Arafat accepte l’initiative de Shamir mais en l’amendant (retrait partiel de l’armée israélienne, supervision des élections par l’ONU, retour des réfugiés, création définitive d’un Etat de Palestine).
  • 30 juin : Hussein de Jordanie décide de procéder à des mesures de libéralisation politique et s’en prend à la politique américaine jugée responsable de la situation économique. Il annonce de nouvelles élections et autorise les partis politiques interdits depuis 1957. Il appelle les pays pétroliers à lui fournir une aide économique et financière.
  • Octobre : James Baker propose un plan pour la mise en place d’une délégation palestinienne pour les négociations avec droit de regard d’Israël, organiser des élections dans les territoires occupés et la reconnaissance du plan Shamir.
  • 16 novembre : Les élections en Jordanie montrent une forte progression des islamistes, qui obtiennent 31 sièges sur 80.
  • 31 décembre : Au Nakhitchevan, des centaines de manifestants, pour la plupart des réfugiés chassés de l'Arménie voisine, demandent des terres nouvelles. En quelques heures, ils détruisent sur 130 kilomètres de frontière avec l'Iran, des dizaines de postes frontaliers, des centaines de pylônes et de bornes frontières.

[modifier] Iran

[modifier] Liban

  • Février : Le général Michel Aoun acquiert une popularité croissante qui dépasse les clivages confessionnels. Il veut restaurer l’autorité de l’Etat libanais. Il ferme les ports clandestins du secteur chrétiens et affronte les Forces libanaises. Puis il décide de s’en prendre aux ports sous contrôle druzes. Les milices druzes résistent, soutenues par la Syrie.
  • 14 mars : Le général Michel Aoun, premier ministre depuis le 22 septembre 1988 déclare la « guerre de libération » contre l'occupant syrien. Les affrontements dans Beyrouth font des pertes civiles considérables. La guerre dure plusieurs mois et Aoun cherche une intervention internationale.
  • 28 juillet : Un commando israélien enlève au Sud-Liban, le cheikh Abdel Karim Obeid, considéré comme le chef spirituel et militaire du Hezbollah au sud de Tyr et connaissant la plupart des secrets des opérations de prises d'otages occidentaux depuis 1982.
  • 31 juillet : le Hezbollah diffuse un film-vidéo de la pendaison du colonel américain Higgins, commandant en chef de l'ONUST enlevé le 17 février 1988 dernier, d'après des sources américaines le colonel aurait été torturé puis exécuté dès le mois de décembre 1988.
  • 17 septembre : Un comité arabe (Maroc, Algérie, Arabie saoudite) propose un plan de paix, accepté par la Syrie, comprenant un cessez-le-feu général, la levée des blocus et la réunion des députés libanais hors du pays.
  • 30 septembre : Réunion des députés libanais à Taëf.
  • 22 octobre : Les députés libanais votent les Accords de Taëf. Ils soulignent l’indépendance du Liban et rappellent l’appartenance du pays à la LEA, au Nations unies et au Mouvement des non-alignés. Le nombre des députés est porté à 108 avec parité entre musulmans et chrétiens. Les pouvoirs du président de la république sont réduits au profit de ceux du président du Conseil. La restauration de l’unité nationale passe par l’élection d’un nouveau chef de l’Etat, la dissolution des milices, la mise sur pied d’un cabinet d’union nationale et l’adoption de réformes. Les forces syriennes sont autorisées rester deux ans au Liban pour aider à la reconstruction et à l’autorité de l’Etat. Les milices, les communautés musulmanes non sunnites et Michel Aoun s’opposent à l’accord.
  • 4 novembre : Michel Aoun prononce la dissolution du Parlement, décision estimée illégale par le Premier ministre Sélim Hoss.
  • 5 novembre : En dépit des pressions aounistes sur les députés chrétiens, René Moawad est élu président de la République et désigne Sélim Hoss comme Premier ministre.
  • 22 novembre : René Moawad est assassiné
  • 24 novembre : Elias Hraoui est élu président de la République. Aoun maintient son contrôle sur la partie chrétienne de Beyrouth. Les ambassades étrangères décident de reconnaître Hraoui et délaissent Aoun. Les FL acceptent de se rallier à l’accord de Taëf.

[modifier] Arts & cultures

Article détaillé : 1989 au cinéma.
Article détaillé : 1989 en musique.
Article détaillé : 1989 en littérature.
Article détaillé : 1989 au théâtre.
Article détaillé : 1989 en BD.
Article détaillé : 1989 à la télévision.

[modifier] Sciences & techniques

Article détaillé : 1989 en science.
Article détaillé : 1989 en aéronautique.
Article détaillé : 1989 dans les chemins de fer.

[modifier] Sport

Article détaillé : 1989 en sport.
Article détaillé : 1989 en football.

[modifier] Naissances en 1989

[modifier] Décès en 1989

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