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Livry-Gargan - Wikipédia

Livry-Gargan

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Le lac de Sévigné à Livry-Gargan
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Le lac de Sévigné à Livry-Gargan
Commune de Seine-Saint-Denis (93)
Localisation du département en France
Localisation de la ville dans le département


Livry-Gargan est une ville française, située dans le département de la Seine-Saint-Denis et la région Île-de-France, à environ douze kilomètres au nord-est de Paris. Livry-Gargan a une population d'environ quarante mille habitants (estimation 2004). Ses habitants sont appelés les Livryen(ne)s.

Lieux de séjour de Madame de Sévigné à l'abbaye de Livry durant le XVIIe siècle, la commune qui a connu une forte urbanisation pavillonnaire depuis 1875 est devenue de nos jours une ville résidentielle.


Sommaire

[modifier] Géographie

Livry vers 1870 - Carte de France dite d'État-Major
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Livry vers 1870 - Carte de France dite d'État-Major

Livry-Gargan s'étend sur 738 hectares, soit environ 5 km du Sud-Ouest au Nord-Est (des Pavillons-sous-Bois à Vaujours) sur 2,8 km du Nord-Ouest au Sud-Est (d'Aulnay-sous-Bois à Clichy-sous-Bois). La commune est bâtie sur le flanc septentrional du coteau portant la forêt de Bondy et s'étend dans la plaine.

La commune est limitrophe de :

L’habitat pavillonnaire est largement prédominant à Livry-Gargan, constituant pas moins de 57,7% de la surface communale, cependant le type d’urbanisation est variable selon les quartiers. La commune ne comporte que de petits collectifs, ne représentant que 6% de la surface occupée et aucune tour ni « grand ensemble » ce qui la différencie de la plupart des communes qui l'entourent.

Le centre-ville est caractérisé par des constructions continues basses, entourées de quartiers périphériques proches constitués de logements collectifs, majoritairement de quatre étages, mais atteignant parfois huit étages. La quasi-totalité du reste de la surface communale est constitué de rues pavillonnaires, loties à partir de la fin du XIXe siècle.

Les zones d'activités économiques et commerciales se concentrent aux abords de la route nationale 3, essentiellement à la sortie est de la ville [1].

[modifier] Le logement

Le quartier Bellevue
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Le quartier Bellevue

Livry-Gargan comptait en 1999 16 803 logements. L'âge moyen du parc immobilier est proche des tendances régionales, cependant les constructions neuves sont un peu plus présentes que la moyenne de la région : en 1999, 12,4% des résidences principales dataient de 1990 ou après contre seulement 9,1% en Île-de-France. De même, les constructions antérieures à 1949 ne représentaient que 25,0% du parc contre 33,7% pour la moyenne régionale francilienne.

91,7% des logements sont des résidences principales, réparties à 45,3% en maisons individuelles et à 54,7% en appartements. (respectivement 26,9% et 73,1% dans la région). 61,5% des habitants sont propriétaires de leur logement, contre 34,5% qui ne sont que locataires [2][3]. A noter qu'avec 1 874 logements HLM soit 12,2 % du parc en 1999, la ville ne respecte pas les dispositions de l'article 55 de la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes.

La plupart des habitations possèdent 3 pièces (30,2%), ou 4 pièces (24,1%), puis 2 pièces (19,3%). Les petits et grands logements restent minoritaires (studios: 8,5%; logements de 5 pièces ou plus : 17,9%).

Les résidences principales ne possédant ni baignoire, ni douche représentent 2,6% du parc régional, mais seulement 1,2% à Livry-Gargan. Les logements de la commune possèdent également plus de garages et de boxes qu'ailleurs, avec 68,1% de logements équipés contre 49,8% en moyenne régionale.

Livry-Gargan est ainsi une commune à l'habitat pavillonnaire largement majoritaire, caractérisée par un niveau élevé de propriété privée et un confort des logements globalement supérieur à la moyenne régionale[4] [5].

[modifier] Histoire

Livry-Gargan tire son nom soit de Livriacum, villa gallo-romaine d'un certain Liberius, soit de Livreia, la lisière. La mention Gargan, nom du premier industriel de la ville, fut ajoutée en 1912 car désignant les nouveaux quartiers crées à partir de sa propriété.

[modifier] Les origines

L'historien Camille Jullian, du Collège de France, fit des travaux de recherche sur les villas romaines de la forêt et notamment de la villa de Liberius et de son vaste domaine gallo-romain qui se nommait Liberiacum. Comme tant d'autres, le domaine fut saccagé lors des invasions barbares du Ve siècle et ce n'est qu'à la fin du XIe siècle que l'on trouve les traces de Livriacus et commence l'histoire connue de Livry.

[modifier] Le Moyen-Âge

La maison seigneuriale de Livry (gravure de 1648)
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La maison seigneuriale de Livry (gravure de 1648)

Au XIIe siècle, Livry était sous régime féodal, mais contrairement à certains villages de la région, le terroir n'était pas morcelé en plusieurs fiefs. Etienne de Garlande, Chancelier de France, et seigneur de Livry, y construisit un manoir et entoura le village de murs après l'invasion et la destruction de son château féodal. En 1200, Guillaume IV de Garlande, vainqueur des anglais à Mantes en 1188, aidé par les donations de Philippe Auguste, fit bâtir sur la tombe de son père l'abbaye Notre-Dame de Livry. Cette dernière était desservie par les chanoines réguliers de Saint Augustin en 1197. L'église était dédiée à Notre-Dame.

[modifier] du XVe siècle à la Révolution française

Abbaye de Livry vers 1900
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Abbaye de Livry vers 1900
Livry vers 1780 (carte de Cassini)
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Livry vers 1780 (carte de Cassini)
Livry - rue de l'église et la mairie
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Livry - rue de l'église et la mairie

Propriété des Chambly au XVe siècle, des Sanguin en 1510, la seigneurie fut érigée en marquisat en 1688 au profit de Louis Sanguin qui acquit le domaine de Raincy en 1694. De 1624 à 1686, Christophe de Coulanges fut titulaire de l'abbaye. Il était l'oncle et tuteur de Marie Rabutin Chantal, devenue en 1644, marquise de Sévigné.

Madame de Sévigné, passa sa jeunesse à l'abbaye et revint souvent après la mort de son mari. Elle y écrivit de nombreuses lettres (Lettres de la Marquise de Sévigné), dans lesquelles elle ne tarrissait pas d'éloges sur Livry.

Il est vrai que ce petit village, qui s'appelait encore Livry en Aulnoye, situé sur le vieux chemin d'Allemagne, au cœur de l'antique forêt de Bondy et du Pays d'Aulnoye, devait être bien sympathique au XVIIe siècle. Sa situation élevée, offrait alors aux visiteurs quelques beaux panoramas. En 1784, la seigneurie appartenait à Louis-Philippe, Duc d'Orléans, qui résidait au château du Raincy. Le 25 juin 1791, Le cortège ramenant Louis XVI de Varennes traversa Livry par la grande route de Meaux à Paris. Les Livryens, curieux, se massèrent sur le parcours, et regardèrent le cortège passer, « le chapeau sur la tête, tout en gardant un lugubre silence, conformément à cet ordre affiché et répété sur tout le passage du roi ». (Mémoires du Général Paul Thiébault).

[modifier] De la Révolution française à la Première Guerre mondiale

A la Révolution, le village se présente comme une petite agglomération de 1 500 âmes entourée de 4 grandes propriétés : l'abbaye, le domaine seigneurial, l'Écu de France et le Grand Berceau. A cette période, les bâtiments conventuels de l'abbaye furent détruits et les biens nationaux vendus (les meubles, les cloches, les livres, l'horloge...); seule la maison abbatiale fut épargnée et achetée par l'amiral Jacob, ministre de la Marine, où il se retira en 1842 et y mourut en 1854. La maison fut démolie en 1924 et les derniers restes de l'abbaye disparurent en 1962.

En 1814, le comte d'Artois, futur Charles X fut reçu au château de Livry. En 1860, un industriel, Louis-Xavier Gargan, achète un terrain boisé le long de la route de Meaux puis y édifie une scierie mécanique, à l'angle des actuels boulevards de la République et Marx Dormoy. Autour, apparaît rapidement un nouveau quartier.

En 1869, le territoire de la commune est amputé par la création de la commune du Raincy. Dès lors, une rivalité s'établit entre les deux communes. De nombreuses notabilités désertent Livry, dénoncées par « Les lamentations de Tardu ». En 1870, c'est l'invasion prussienne : Livry souffre beaucoup et voit les usines Gargan saccagées et ses arbres coupés. La voie ferrée Bondy-Aulnay-sous-Bois voit le jour en 1875 et dessert le nouveau quartier de Gargan. En juillet 1912, un décret ministériel institue le nom de « Livry-Gargan », officialisant un nom entré dans le langage local pour désigner les lotissements édifiés autour de l'usine de l'industriel de la ville Louis-Xavier Gargan. Ce choix ne fit pas l'unanimité, beaucoup ayant préféré le nom de « Livry-Sévigné ». Mais la Première Guerre mondiale effaça momentanément cette dissension. Le 3 septembre, 250 hommes de réserve appartenant au 10e hussard passèrent par Livry-Gargan et se dirigèrent vers Aulnay. Dans la nuit du 7 au 8 septembre, les Livryens se réveillèrent par 500 taxis parisiens, les célèbres « taxis de la Marne », qui partis de Gagny, transportaient chacun 500 combattants jusqu'à Nanteuil-le-Haudouin. Le 13 septembre, les Allemands se retirèrent.

[modifier] De la Première Guerre mondiale à nos jours

Pendant la Seconde Guerre mondiale, en été 1940, quelques Livryens résolus décidèrent de résister à l'occupant allemand. En 1942, les réseaux de résistance étaient bien organisés, jusqu'en décembre 1943, où certains résistants furent arrêtés par la Gestapo. En juillet 1944, Maurice Carité, ancien rédacteur à « l'Aube » et chef de la résistance de Livry, organisa plusieurs réunions du C.N.R. (Conseil national de la Résistance, présidé par Jean Moulin, jusqu'en 1943) à Livry, au bureau de la Maison de Famille (à l'angle du boulevard Jean Jaurès et de l'avenue Vauban).

Livry-Gargan fut libéré par les Américains le 27 août 1944.

Depuis lors, la commune s'est fortement urbanisée, par le lotissement de ses grandes propriétés en particulier celle de l'abbaye. En 1954, le quartier de l'abbaye avait encore un caractère de hameau. Néanmoins, la ville conserve un caractère vert par la présence de nombreux parcs et jardins, et son urbanisation, essentiellement pavillonnaire, n'ayant pas été bouleversée par l'édification de « grands ensembles » comme dans de nombreuses communes voisines.

[modifier] Le blason

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Au cours des siècles, le blason s'est modifié au gré des appartenances seigneuriales. Sur le premier blason, étaient représentées les armoiries de la famille de Garlande (Etienne de Garlande), seigneurs de Livry de 1100 à 1213; puis virent s'ajouter les armoiries de la famille Sanguin, seigneurs de Livry de 1499 à 1769; la grappe de raisin qui rappela la présence des vignes à Livry et les 2 quintefeuilles faisant allusion à la forêt de Bondy qui recouvrait une grande partie de l'est parisien; enfin les armoiries de Madame de Sévigné qui séjourna une grande partie de sa vie à Livry.



[modifier] Les Seigneurs de Livry

Parc de la mairie
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Parc de la mairie

[modifier] Les baillis et les prévôts

[modifier] Les curés

[modifier] Les instituteurs et institutrices


[modifier] Démographie

Livry-Gargan a connu plusieurs phases successives d'urbanisation qui amenèrent une augmentation conséquente de la population.

Une première vague fait suite à l'industrialisation de la commune dans les années 1870 et à la construction de lotissements afin de loger la population ouvrière. Ainsi, la commune a vu sa population décupler en à peine cinquante ans, de 2 195 habitants en 1876 à 21 366 en 1931. Après une stabilisation durant une vingtaine d'années, une seconde phase d'augmentation après la Seconde Guerre mondiale fait suite à la poursuite de l'urbanisation de la commune avec des immeubles collectifs, comme la plupart des communes urbaines de l'agglomération parisienne. Cette « modernisation » de la ville selon les idées de l'époque, sous l'impulsion du maire César Collavéri, fait passer la population de 20 698 habitants en 1946 à 32 063 en 1968. Après vingt années de stabilisation, une troisième phase d'augmentation a lieu depuis les années 1980. Elle est la conséquence du remplacement de pavillons individuels ou de friches industrielles par de petits collectifs, et a fait augmenter la population de la ville de 32 778 habitants en 1982 à 40 900 en 2004.


Évolution démographique
1806 1841 1876 1881 1901 1911 1921 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
853 1 012 2 195 2 825 5 188 8 872 11 573 21 366 20 970 20 698 25 322 29 679 32 063 32 917 32 778 35 387 37 288 40 900
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes


La pyramide des âges de la commune suit globalement la tendance régionale, avec cependant quelques légères nuances. La ville, comme la région Île-de-France dans son ensemble, voit la part des adolescents et jeunes adultes (15 à 29 ans) régresser entre les deux recensements de 1990 et 1999. Le nombre d'enfants en revanche reste stable. A contrario, la part des 45 à 75 ans a connu une augmentation de deux points en moyenne entre les deux recensements, tout à fait conforme à la moyenne régionale. Seule la tranche des 60 à 74 ans est surreprésentée par rapport à la moyenne de la région, à raison de deux à trois points supplémentaires (12,4 % des hommes et 14,1 % des femmes à Livry-Gargan, contre respectivement 10,2 % et 11,3 % en Île-de-France).

Ainsi la pyramide des âges de la population de Livry-Gargan est à peu près conforme à la moyenne régionale pour la part des moins de 15 ans, mais connaît un léger déficit dans la tranche des 15 à 44 ans, et une surreprésentation des plus de 60 ans [6] [7].


La population au recensement de 1999 comptait 52% de femmes et 48% d'hommes.

Répartition par âge en 1975 :

  • De 0 à 19 ans : 27,6%
  • De 20 à 64 ans : 59,7%
  • De 65 ans et plus : 12,6%

Répartition par âge en 1999 :

  • De 0 à 19 ans : 24%
  • De 20 à 39 ans : 29%
  • De 40 à 59 ans : 26%
  • De 60 à 74 ans : 14%
  • De 75 ans et plus : 7%


[modifier] Tableau démographique du XXe siècle

[modifier] Administration

L'hôtel-de-ville de Livry-Gargan
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L'hôtel-de-ville de Livry-Gargan

Le canton de Livry-Gargan est formé par cette seule commune. La ville n'est membre d'aucune communauté d’agglomération fin 2006. La ville fait partie de la XIIe circonscription de la Seine-Saint-Denis (avec Clichy-sous-Bois - Coubron - Montfermeil - Le Raincy et Vaujours). Le député de cette circonscription est Monsieur Éric Raoult et le délégué Monsieur Ludovic Toro.

Livry-Gargan abrite plusieurs administrations et services publics sur son territoire : deux bureaux de poste, une caserne de sapeurs-pompiers, un commissariat de police, une police municipale, un centre des impôts, une trésorerie principale, une agence nationale pour l’emploi (ANPE), un accueil ASSEDIC, un centre de sécurité sociale, un point d'accueil EDF-GDF, etc.

Livry-Gargan fait partie de la juridiction d'instance du Raincy, et de grande instance ainsi que de commerce de Bobigny.


Liste des derniers maires
Période Identité Parti Qualité
1995 - 2008 Alain Calmat PS Député
1961 - 1995 Alfred-Marcel Vincent PS Conseiller général
1947 - 1961 César Collavéri SFIO Conseiller général


[modifier] Le conseil municipal

Le conseil municipal est composé de 39 conseillers municipaux (dont 11 sont adjoints au maire), proportionnellement au nombre d'habitants. Dix-neuf conseillers appartiennent au parti socialiste, six au parti communiste, un aux verts, deux à l'UMP, un à l'UDF, deux au MNR, un au RPF et un au Pôle républicain. Suite aux élections municipales de 2001, la majorité du Conseil est constituée par les 31 élus de la liste « Pour Livry-Gargan en toute confiance » conduite par Alain Calmat, maire de la commune [8].

Le conseil municipal des jeunes a été créé en 1996. Il est composé d’enfants de neuf à treize ans élus par d'autres enfants. Les élections sont organisées dans les classes de CE2, CM1, CM2 et 6ème de la ville. Il a pour but de favoriser l’implication des jeunes dans la commune et leur permettre d'échanger des idées et de développer des projets. Ces derniers sont votés au cours de séances officielles présidées par le maire de Livry-Gargan.

[modifier] Le budget

Lors du vote du budget 2006, de nombreuses dépenses ont été prévues : 5,4 millions d'euros pour l'équipement, et 479 000 euros pour des acquisitions foncières (notamment pour les logements sociaux). 2,2 millions d'euros sont destinés au remboursement de la dette, estimée au 1er janvier 2006 à 15,9 millions d'euros. D'autres investissements ont lieu notamment pour l'amélioration du cadre de la vie et de l'environnement, à hauteur de 2,6 millions d'euros; pour l'animation de la ville, le développement du sport, de la culture, de la vie associative, à hauteur de 1,3 millions d'euros; pour l'éducation et l'amélioration du cadre scolaire, s'élevant à 1 million d'euros; pour l'amélioration des équipements et des politiques sociales à hauteur de 180 000 euros; pour le fonctionnement et la modernisation du service public s'élevant à 900 000 euros [9].

La fiscalité directe locale se situe dans la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. Le taux de taxe d'habitation de 15,66% en 2003 n'a pas été augmenté depuis quatre années ce qui traduit une volonté municipale de na pas accroître la pression fiscale. Ce taux a été reconduit lors du vote du budget 2007. En revanche, le taux départemental de 6,53% en 2005 a été augmenté de 9,49% lors du vote du budget 2007 ce qui le porte à un taux d'imposition de 7,15% de la valeur locative [10].

[modifier] Économie

Livry - La carrière et la passerelle
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Livry - La carrière et la passerelle

L'ancienne carrière de gypse, ouverte à partir de 1870, est aujourd'hui exploitée en galeries souterraines. Certaines galleries abritent des champignonnières.

Au XIXe siècle, la Westinghouse Air Brake Company (Compagnie des Freins et Signaux Westinghouse), spécialisée dans les applications de l'air comprimé, est construite à la limite de Sevran (qui donnera au quartier son nom de Freinville). Le siège social est déplacé à Sevran en 1968. Cette même année, l'effectif de l'usine atteint les 1 700 personnes. En 1979, elle est divisée en trois sections : ferroviaire, automobile et pneumatique industrielle. Elle est fermée depuis quelques années. Ainsi, on assiste ces dernières années à un glissement du secteur secondaire vers le tertiaire.

La commune possède une importante zone commerciale à la sortie est de la ville le long de la route nationale 3 comprenant un hypermarché Cora ainsi que diverses grandes enseignes (bricolage...). Des commerçants indépendants sont pour l'essentiel situés sur la place de la Libération ou l'avenue de Chanzy.


En 1999, seuls 17,7 % des actifs Livryens ayant un emploi travaillaient dans la commune. Ce chiffre a reculé de 26,7 % entre 1990 et 1999. Plus de onze mille Livryens et Livryennes occupent un emploi à Paris, ou dans les bureaux, commerces ou zones industrielles de la périphérie. Livry-Gargan est devenue avec le temps une ville-dortoir[11]

Le taux de chômage était de 10,4% à la dernière estimation de 2005, soit 1 918 personnes. Le revenu moyen par ménage est inférieur à la moyenne nationale à environ 17 707 € par an (moyenne nationale : 20 363 € par an).

Pour mémoire, le nombre de chômeurs à Livry-Gargan n'a cessé d'augmenter dans les années 1930 : 35 en 1931, 500 en 1932, 700 l'année suivante, 850 en 1934, pour atteindre 1 075 en 1935. On note ensuite une stabilisation pendant plusieurs années, puis un taux qui fléchit à partir des années 1970 pour n'atteindre que 674 chômeurs en 1975. Cinq ans plus tard, Le chômage augmente avec un nombre de 877 demandeurs d'emploi [12].

Les cadres et professions intellectuelles sont représentés à un niveau très légèrement inférieur à la moyenne nationale avec un taux de 12,9 % (contre 13,1 % en moyenne en France mais 22,8% en moyenne régionale). Les professions intermédiaires représentent 28,9 % des actifs Livryens (25,6% en moyenne régionale et 23,1 % en moyenne nationale). Les employés représentaient 32,0% des habitants de la commune (contre 29,5% en Île-de-France et 28,8% en France). Les ouvriers ne représentent plus que 19,7 % des actifs de la commune (16,5% en région Île-de-France et 25,6 % en France), ce qui correspond à un niveau supérieur à la moyenne régionale, mais à un recul de 11,7 % entre 1990 et 1999 [13].

Le taux de Livryens ayant suivi des études supérieures est de 17,9%, contre 28,1% en moyenne régionale et 18,1 % en moyenne en France métropolitaine [14].

La population de la ville correspond dans sa globalité à la moyenne nationale mais est plus populaire et moins formée que la moyenne régionale francilienne.

[modifier] Les entreprises

En 2004, 178 entreprises ont été créées à Livry-Gargan. La ville détient ainsi le 245e rang national. Le nombre total d'entreprises sur le territoire communal s'élève à 1587. La majorité des entreprises fait partie du secteur tertiaire, notamment le commerce (28,2%), les services aux entreprises (12,0%), et aux particuliers (9,9%), ou encore l'éducation, la santé, l' action sociale (12,4%) et les activités immobilières (3,0%). D'autres secteurs ne sont pourtant pas dépourvus d'activité : la construction (18,3%), le transport (7,0%), l'industrie des biens de consommation (3,7%) ou l'industrie des biens intermédiaires (2,2%). Quelques secteurs d'activité cependant subsistent difficilement : l'industrie des biens d'équipement (1,7%), l'industrie agricole et alimentaire (1,4%), l'industrie automobile (0,1%) et l'énergie (0,1%) [15].

[modifier] Transports

[modifier] Hier

La ligne des Coquetiers

La ligne des Coquetiers fut construite à l'initiative de Louis-Xavier Gargan afin de desservir son usine. D'abord limitée au trafic des marchandises, la ligne fut ouverte au trafic des voyageurs en 1875 à la demande des habitants du nouveau quartier dit de « Gargan » alors en pleine expansion autour de l'usine.


Le tramway Gargan - Livry

Le terminus du tramway à Livry, au début du XXe siècle
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Le terminus du tramway à Livry, au début du XXe siècle

Un tramway à vapeur fut décrété d'utilité publique par un décret du 21 février 1889. Il fonctionna de 1890 à 1930 entre la gare de Gargan et le centre de Livry. La ligne Paris-Strasbourg desservant sa voisine Le Raincy mais évitant Livry, la municipalité d'alors engagea la construction d'un chemin de fer afin d'améliorer la desserte de la commune, à la demande des habitants de la ville. En 1886, la municipalité négocia un traité avec la compagnie des chemins de fer de l'Est par lequel elle s'engageait à lui confier l'exploitation de la future ligne pour toute la durée de la concession c'est à dire jusqu'au 26 novembre 1954.

La ligne fut ouverte au trafic le 12 Juillet 1890. Elle possèdait une voie de 3 km de longuer et d'un écartement standard de 1,44m, contrairement aux tramways d'alors généralement à voie métrique. Jusqu'en 1914, la ligne, de trois kilomètres et six arrêts intermédiaires, était parcourue en 18 ou 19 minutes par 17 navettes quotidiennes. Elle avait son origine à la gare de Gargan, où elle possédait son propre quai d'embarquement, ainsi qu'un parc à coke et une grue réservoir et terminait rue de Meaux, après le carrefour de la rue Jean-Jacques-Rousseau. Pour aller d'un bout à l'autre de la ligne, les habitants payaient 0,65 franc en première classe, 0,45 franc en seconde classe, 0,30 franc en troisième classe.

Les quatre locomotives à vapeur, type 030T, portaient un nom d'un affluent ou sous-affluent du Rhin : la 0.204 Liepvrette, la 0.208 Thur, la 0.203 l'Ill[16] et la 0.209 la Zorn, afin d'évoquer la perte récente de l'Alsace-Lorraine. Elles circulèrent sur la ligne pendant ses 40 ans d'existence, avant de poursuivre leur carrière sur la petite ligne de Vrigne-Meuse à Vrigne-aux-Bois (Ardennes) Les voitures à impériale couverte provenaient, elles, de la ligne des Coquetiers[17].

Les huit arrêts de train dans Livry étaient :

  • Gare de Gargan (Station de la Compagnie de L'Est)
  • Arrêt Fosse-Maussoin
  • Arrêt RN 3 Sévigné (aujourd'hui carrefour Kennedy - restaurant Por Do sol)
  • Arrêt RN 3 Halte de la Mairie
  • Arrêt RN 3 Place de la fontaine
  • Arrêt Marché, rue de Meaux
  • Arrêt route de Sevran
  • Arrêt terminus rue de Meaux (Actuel Bd Robert-Schuman)
Rame des tramways électriques au terminus de Gargan (Chemins de fer nogentais)
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Rame des tramways électriques au terminus de Gargan (Chemins de fer nogentais)

En 1912 le nombre de voyageurs transportés était de 353 000 pour atteindre 516 000 en 1928. Le 28 août 1930, à la suite de la réfection du pavage de la route nationale, et l'exploitation de la ligne se révélant par ailleurs très déficitaire, la municipalité décida avec la compagnie des chemins de fer de l’Est la substitution d’autobus au train qui encombrait la route, et qui occasionnait trop fréquemment des accidents d'où son surnom d'« écraseur » donné par les usagers et les riverains [18].


Les chemins de fer nogentais

La gare de Gargan était également l'un des terminus des tramways électriques exploités par la compagnie des Chemins de fer nogentais (CFN).


La voie Schaecher

A hauteur du Bd Berteaux et de l'avenue Turgot, la ligne des Coquetiers était coupée par une voie édifiée par la compagnie Schaecher et Letellier afin de relier la plâtrière de la Fosse-Maussoin qu'ils exploitaient à Clichy-sous-Bois au canal de l'Ourcq afin d'acheminer leur production.

[modifier] Aujourd'hui

Le tram-train à la gare de Gargan
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Le tram-train à la gare de Gargan

Livry-Gargan est desservie par la ligne B du RER à la gare de Sevran - Livry (branche B5 terminus Mitry-Claye), située sur le territoire de la commune voisine de Sevran. La ville est également desservie depuis 1875 par la ligne dite des Coquetiers, devenue en novembre 2006 après 35 mois de fermeture et de travaux d'adaptation la ligne  Image:Tramway-T.png 4. C'est également la première ligne de tram-train en France. Trois stations de cette ligne desservent la commune :

La ville est également desservie par les lignes de  146 147 234 347 et Noctilien Image:Mini-logo Noctilien.JPG N41 de la RATP, les bus TRA (Veolia Transport) lignes   601a 601b 605 613 623. Une navette municipale parcourt par ailleurs la ville.


Le territoire de la commune est traversé dans toute sa longueur (sud-ouest/nord-est) par la route nationale 3 (Paris-Meaux), à quatres voies de Paris à Claye-Souilly (Seine-et-Marne). La route nationale 370 (Aulnay-sous-Bois - Noisy-le-Grand) la traverse également, dans le sens nord-ouest/sud-est.

[modifier] Parcs et espaces verts

Le parc Lefèvre
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Le parc Lefèvre
Le parc Vincent-Auriol
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Le parc Vincent-Auriol

Livry-Gargan a su conserver une certaine qualité de vie, en préservant son caractère résidentiel mais aussi ses nombreux parcs. Avec près de 80 hectares d'espaces verts, la ville offre à ses habitants un des patrimoines culturels les plus importants et les plus variés du département.

  • le parc Lefèvre, (dix hectares) « poumon vert » de la ville;
  • le parc de la mairie;
  • le parc des sports A-M.Vincent;
  • le parc Vincent-Auriol;
  • le parc Pierre-Bérégovoy (cinq hectares) situé au bord du canal de l'Ourcq;
  • le parc Bellevue, (plus de deux hectares) à la limite sud-est de la ville;
  • le parc des Friches, (plus de cinq hectares) zone boisée naturelle;
  • le parc Georges-Pompidou, (cinq hectares) situé à l’est de la commune;
  • le parc Georges-Clémenceau;
  • le parc de la Glaisière;
  • le parc de la Poudrerie, débutant au nord-est de la ville, et qui inclus dorénavant un golf;
  • Le Cèdre du Liban, arbre datant du XVIIe siècle.
  • Le plateau de l'Aulnoye (ou Aulnoy) regroupe le bois de Livry-Gargan, la forêt de Bondy et le bois de Bernouille, un des quatre biotopes protégés du département.


La commune est une ville fleurie ayant continuellement obtenu quatre fleurs au concours national dans sa catégorie depuis 1985. [19]

[modifier] Personnalités

Certaines personnalités séjournèrent brièvement à Livry. En 1688, Louis Sanguin invita Monseigneur le Dauphin, Louis de France, fils de Louis XIV au château de Livry, dans lequel il séjourna quelques temps. En 1717, Louis Sanguin, deuxième du nom, accueillit le tsar Pierre le Grand, avant que celui-ci n'atteigne Charleville puis Spa où l'attendait la tsarine.

D'autres personnages vécurent à Livry : l'amiral Jacob, ministre de la marine en 1834 (un groupe scolaire et une place portent d'ailleurs son nom); le général Junot, général des Hussards du Premier Empire; mais aussi Xavier Gargan, le créateur du wagon-citerne, utilisé lors du percement du Canal de Suez. Son nom est resté attaché à celui de Livry par la création d'une grande industrie aujourd'hui disparue. Autres personnages importants dans l'histoire de Livry : Paul Dupont, imprimeur; et Antonin Magne, célèbre cycliste qui vécut à Livry-Gargan à partir des années 1910. Aujourd'hui, une rue porte son nom et une plaque commémorative lui est dédiée. Autre sportif mondialement connu : Alain Calmat, patineur artistique (médaillé d'argent en 1964) et médecin, qui est actuellement maire de la commune.

[modifier] Monuments et lieux de visite

Le château de la forêt
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Le château de la forêt
Le lac de Sévigné
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Le lac de Sévigné
Le cèdre du Liban
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Le cèdre du Liban

Le Château de la forêt (de style Louis XIII) a été construit en 1864, par le Docteur Lefèvre. La ville en est devenue propriétaire en 1956. Il abrite aujourd'hui le musée d'histoire locale, le musée de la Marquise de Sévigné, la salle du conseil municipal et des salles d'exposition. Son parc, d'une vingtaine d'hectares à l'origine en mesure la moitié aujourd'hui et est devenu parc municipal (60, avenue du Consul-Général-Nordling).

L'église Notre-Dame fut bâtie en 1820 à l'emplacement d'un édifice antérieur. Le clocher date de 1874. Le bâtiment, d'une architecture très sobre, abrite un tableau du XVIIe siècle, représentant la Cène.

Le cèdre du Liban a été planté en 1650, dans l'enclos du Grand-Berceau, propriété à la fin du XVIIIe siècle de Hérault de Sechelles. Aujourd'hui, ce cèdre est situé en bordure de la route nationale 3.

Le lac de Sévigné (Boulevard Roger Salengro) est le seul vestige de l'abbaye de Livry.

L'ancienne station thermale (11 allée de Stalingrad) fut créée par Robert de Vey, héritier de l'amiral Jacob et maire de Livry. La station « Sévigné-les-eaux » exploite la source du lac Sévigné, mais le public ne se presse pas. L'établissement est déclaré en faillite dès 1878. Les anciennes salles de bains ont été transformées en pièces d'habitation.

La gare de l'abbaye inaugurée le 7 août 1875 sur la ligne dite des "coquetiers" a été menacée de démolition suite à la transformation de cette ligne de chemin de fer en tram-train (Ligne 4 du tramway parisien). Le bâtiment a été sauvé par la municipalité et devrait être transformé en espace culturel en 2007 après restauration.

La tombe de l'amiral Jacob est située dans le cimetière depuis le 3 juillet 1898, suite à son transfert de la butte de l'ancien moulin de l'abbaye où il fut d'abord inhumé à sa demande en 1854. Les ancres enchaînées rappellent que cet homme fut l'un des plus valeureux marins de la Révolution et de l'Empire. Bienfaiteur de la commune, il livra à sa mort 100 000 francs pour l'édification d'écoles gratuites. La ville par reconnaissance édifia une statue à sa mémoire qui fut inaugurée le 15 août 1891. Cette statue fut enlevée par les allemands pendant la dernière guerre et il n'en reste qu'une plaque apposée sur une des écoles construites grâce à son legs.

[modifier] Anecdotes

En 1878, Livry voulut concurrencer Enghien-les-Bains en exploitant la source de l'actuel lac de Sévigné. Le maire de Livry fit construire une station thermale appelée « Sévigné-les-eaux » (à l'angle de la rue Stalingrad et de l'allée Jeanne), ainsi que deux hospices, pour le traitement des maladie du larynx et de la poitrine. Mais les thermes n'eurent pas le succès escompté. En 1912, le Conseil municipal sollicita la reconnaissance de la commune comme « station hydrominérale ». Mais par décret, du 17 novembre 1912, l'Académie de médecine et le Conseil d'hygiène refusèrent, et la proposition fut rejetée par le Conseil d'État et le Gouvernement. Selon la rumeur, cette décision fut influencée par les dirigeants politiques d'Enghien-les-Bains.

[modifier] Culture

Le conservatoire municipal de musique et de danse
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Le conservatoire municipal de musique et de danse

La ville possède : Le musée d'histoire locale ainsi que le musée de la Marquise de Sévigné dans le château de la forêt (60, avenue du Consul-Général-Nordling). De nombreuses expositions temporaires y sont organisées.

La bibliothèque municipale René-Cassin (10, avenue du Consul-Général-Nordling) qui met à la disposition du public un fonds encyclopédique ainsi que des disques. Des expositions y sont régulièrement organisées.

L’ancienne piscine : un espace composé de salles polyvalentes dédié aux manifestations culturelles associatives.

Le centre culturel Yves Montand (36, rue Eugène-Massé) qui propose des ateliers d’expression culturelle et de loisirs pour enfants et/ou adultes.

Le cinéma Yves Montand (36, rue Eugène-Massé) propose des films d’auteur ainsi que de divertissement.

Le conservatoire municipal agréé de musique et de danse (41, rue Edouard-Herriot).

Le club d'échecs La Dame de Sévigné (Castel Guy Mollet, Rond-point des Bosquets) [20].

Le département de Seine-Saint-Denis propose une carte culture annuelle qui pour un prix modique offre l'accès à tarif réduit à toutes les séances du cinéma et pour les spectacles organisés par le centre culturel ainsi que des invitations à des avant-premières.

[modifier] Médias

La commune ne possède qu’un média écrit spécifiquement livryen, le mensuel municipal d'information Livry-Gargan Le magazine.

[modifier] Événements

  • Le château de la forêt : chaque mois, le château de la forêt organise des expositions de peinture, de sculpture ou encore de bande-dessinée proposant une rencontre avec l'artiste.
  • L'office du tourisme : chaque semaine, l'office du tourisme propose des sorties dans différents théâtres ou salles de spectacle à Paris, ou des loisirs : dégustations de produits terroirs à certaines périodes, expositions de peinture, des après-midis dansants,...[21]
  • Le centre culturel Yves-Montand : chaque mois, le centre culturel propose des représentations de pièces de théâtre.
  • La bibliothèque René-Cassin : chaque mercredi, la bibliothèque propose la lecture de contes pour les enfants; et chaque mois, elle organise des expositions thématiques. [22]
  • Le rendez-vous des collectionneurs : Chaque année, vers la mi-novembre (18 et 19 novembre 2006), la municipalité organise un rassemblement des collectionneurs de toute la région : collections de fèves de galettes, d'échantillons de parfum, de cartes postales...
  • Téléthon : Depuis quelques années, début décembre ( 8-9-10 décembre 2006), la ville participe activement au Téléthon, offrant un programme festif et varié pour récolter le maximum de fonds pour la recherche : animations, marché, attractions, thé dansant,... Le programme est élaboré par le Collectif d'Associations Livryennes pour le Téléthon (CALT).
  • Marchés de Noël : Les marchés de Noël ont lieu au marché de Jacob et au marché de Chanzy (23 et 24 décembre 2006).
  • Concours des illuminations de fin d'année : Depuis sept ans, la ville organise le concours des illuminations des maisons et jardins.

[modifier] Vie associative

[modifier] Cultes

  • Culte catholique : l'église Notre-Dame-de-Livry (rue Croix-Richard), l'église Saint-Michel-de-Gargan (avenue Camille Desmoulins), et la chapelle Saint-Joseph (rue Graffan), gérées par le Père Jacques Lefèvre.
  • Culte protestant : leTemple protestant du Raincy (allée de l'Ermitage), et l' église évangélique (avenue Sully), gérée par le Pasteur Roynel.
  • Culte israélite : La synagogue et le centre communautaire (allée Galliéni), gérés par le Rabbin Marciano Bénichou.

Deux cimetières : l'ancien cimetière, rue de Vaujours et le nouveau cimetière, allée de l'Est.

[modifier] Etablissements scolaires

L'école Jacob
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L'école Jacob

Enseignement public

Grâce à la générosité du Vice-amiral Jacob, Livry construit un groupe scolaire très important à partir de 1888. En 1902, les écoles Jacob comptaient 184 garçons et 108 filles. Les groupes scolaires Jacob et Gutenberg (anciennement « Abbaye ») devenant insuffisants pour accueillir tous les enfants, d'autres écoles furent construites : « Sévigné-Rougemont » (future école Jean Jaurès). De 1932 à 1935, d'autres écoles virent le jour : « Bayard », « Gutenberg », « Vauban ».

Ces écoles sont gérées par l'inspection départementale de l'Education nationale, boulevard Roger-Salengro.


Enseignement privé

  • Ecole maternelle et primaire Notre-Dame


Enseignement spécialisé

  • Externat médico-pédagogique pour les enfants handicapés moteurs, créé en 1963.

[modifier] Centres de colonies de vacances

Livry-Gargan gère deux centres de colonies de vacances : l'un situé à Briançon (Hautes-Alpes), l'autre situé à Sciotot Les Pieux (Cotentin).

[modifier] Sport

Le sport à Livry-Gargan aujourd'hui :

Le parc des sports Alfred-Marcel-Vincent
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Le parc des sports Alfred-Marcel-Vincent

La ville possède une équipe de hand-ball, de football, de volley-ball, de water-polo, d'athlétisme, d'escrime et organise de nombreuses rencontres sportives dans chacune de ces disciplines [23].

Athlétisme : l’athlète Maaike Alligon, du club d’athlétisme de Livry-Gargan a participé les 4 et 5 novembre 2006 au marathon de New-York et terminé à la 10 776 place sur les 38 000 participants, en 3h56’19’’.

Water-polo : le club de la ville est devenu champion national 4 en 1997 et champion de France national 2 en 2004.

Football : le FC Livry-Gargan fait partie du groupe A, dans la section promotion d'honneur.

Handball : Livry-Gargan handball a conclu une alliance avec son voisin du Real Villepinte Vert Galant pour la saison 2006-2007. L'équipe commune à ces deux clubs, nommée Livry-Villepinte 93, évolue en championnat de France de handball de Division 2.

Escrime : le cercle d'escrime Jean Moret a remporté les championnats de France D1 : victoire de Livry sur Rouen au match aller 45 touches à 39 [24].

Les événènements :

Le 24 juillet 2004, Livry-Gargan est une ville de passage du Tour de France. Les participants ont ainsi salué la mémoire d'Antonin Magne, célèbre cycliste des années 30 qui habita la ville durant de nombreuses années.


[modifier] Les équipements sportifs

Un centre nautique (49, avenue du Consul-Général-Nordling)

Le parc des sports Alfred-Marcel-Vincent (43/47, avenue du Maréchal-Leclerc) comprenant un stand de tir, des courts de tennis, un terrain de rugby, trois terrains de football, un terrain de basket-ball, un gymnase, et une piste de courses.

Le parc et stade Pierre-Bérégovoy (56, allée Rémond).

Six gymnases, une salle de tennis de table, une salle de billard et un boulodrome.

[modifier] Santé

Livry-Gargan abrite deux cliniques : Sully et Vauban; une maison de retraite : Émile Gérard [25]; un centre médico-social [26]; un centre de radiologie; un laboratoire d'analyses médicales; trente médecins généralistes; cinquante-deux spécialistes; cinquante-cinq auxiliaires médicaux et douze pharmacies. La ville est rattachée à l'hôpital intercommunal de Montfermeil et de Jean Verdier à Bondy.

[modifier] Jumelages

[modifier] Notes, sources et références

  1. IAURIF - Fiche communale, Mode d'Occupation du Sol (1999)
  2. INSEE - Logements à Livry-Gargan : les occupants
  3. INSEE - Logements en Île-de-France : les occupants
  4. INSEE - Logements à Livry-Gargan : le parc
  5. INSEE - Logements en Île-de-France : le parc
  6. INSEE : pyramide des âges 1999 - Livry-Gargan
  7. INSEE : pyramide des âges 1999 - Région Île-de-France
  8. PS Livry-Gargan
  9. Budget 2006
  10. Site officiel de la direction générale des Impôts
  11. Source : INSEE - Lieu de résidence - lieu de travail
  12. Denise Almonzi-Grossard - En Île-de-France : Livry-Gargan et son histoire
  13. INSEE - Population active ayant un emploi par catégorie socioprofessionnelle
  14. INSEE - Population de quinze ans ou plus par sexe et âge selon le niveau d’études
  15. Entreprises
  16. La 0.203 l'Ill existait encore en 1950 où elle était garée au dépôt de Troyes, 93 ans après sa construction par les Ateliers de Mulhouse en 1856. Avec ses 1.522.422 km, c'était la machine la plus âgée du réseau de l'Est...
  17. Source : Hebdomadaire Notre Métier N° 251 du 29 mai 1950
  18. Source : Henri Domengie & José Banaudo, Les petits trains de jadis Tome 4 : nord de la France, éditions du Cabri, 1995
  19. Source : Villes et Villages Fleuris
  20. Club d'échecs de Livry
  21. OTSI
  22. Bibliothèque René-Cassin
  23. Calendrier des rencontres sportives
  24. cercle d'escrime Jean Moret
  25. Site municipal : maison de retraite
  26. Site municipal : centre médico-social

[modifier] Bibliographie

  • Abbé A.-E. Genty - Histoire de Livry-Gargan , Res Universis, 1990
  • Denise Almonzi-Grossard - En Ile-De-France : Livry-Gargan Et Son Histoire, 286 pages, 1969
  • Mémoires du Général Thiébault, Plon, 1896, ISBN: 2914288212

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur Livry-Gargan.


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