Thiais
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Vous avez de | Thiais | |
|---|---|
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| Pays |
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| Région | Île-de-France |
| Département | Val-de-Marne |
| Arrondissement | Arrondissement de l'Haÿ-les-Roses |
| Canton | Thiais (chef-lieu) |
| Code INSEE | 94073 |
| Code postal | 94320 |
| Maire Mandat en cours |
Richard Dell'Agnola 2001-2008 |
| Intercommunalité | sans |
| Latitude | 48° 45’ 54’’ Nord |
| Longitude | 02° 23’ 32’’ Est |
| Altitude | 41 16 m (mini) – 96 m (maxi) |
| Superficie | 643 ha = 6,43 km2 |
| Population sans doubles comptes |
28 232 hab. (1999) |
| Densité | 4 392 hab./km2 |
Thiais est une commune française, située dans le département du Val-de-Marne et la région Île-de-France. Ses habitants sont appelés les Thiaisiens.
Sommaire |
[modifier] Géographie
La commune est située à 11 kilomètres au sud-sud-est de Paris.
Elle est riveraine des communes de Vitry-sur-Seine au nord, Choisy-le-Roi à l'est, Rungis et Chevilly-Larue à l'ouest, Orly et Paray-Vieille-Poste au sud.
La ville est à la croisée d'axes de communication très importants tels que l'autoroute A86, qui fait office de second périphérique parisien, et l'A6, axe majeur reliant Paris à Lyon. La route nationale 7 constitue également la limite occidentale de la ville.
La gare du Pont de Rungis - Aéroport d'Orly sur le RER C dessert le Sud-Ouest de la commune, néanmoins, la majorité de Thiaisiens utilisent la gare de Choisy-le-Roi qui est plus accessible des zones d'habitations.
Le centre commercial régional de Belle Épine, avec ses 2800 emplois, est l'un des grands pôles économiques du département, avec le Marché international de Rungis et l'aéroport d'Orly.
[modifier] Monuments remarquables
- L'église Saint-Leu Saint-Gilles, datant du XIIe siècle, est reconnue monument historique.
- La municipalité de Paris possède un immense cimetière sur le territoire de la commune.
[modifier] Administration
| Période | Identité | Parti | Qualité |
|---|---|---|---|
| 1790-XXXX | Pierre Menom | ||
| 1870-1881 | Louis François René Panhard | ||
| 1881-1882 | Laurent Paul Lainé | ||
| 1888-1908 | Louis François René Panhard | ||
| 1983-2008 | Richard Dell'Agnola | RPR puis UMP | Fonctionnaire |
| Les données antérieures ne sont pas encore connues. | |||
[modifier] Démographie
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[modifier] Histoire
Situé sur la pente d'un coteau dominant la vallée de la Seine, à quelques kilomètres au sud de Paris, Thiais (26 854 habitants) fut longtemps un modeste village d'Île-de-France.
On y a découvert des pierres polies néolithiques, un outillage de fondeur de l'âge du bronze et un trésor de pièces de monnaies gallo-romaines. A l'époque mérovingienne, il porte le nom de Theodasium et sous Charlemagne, il dépend de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés.
En 1250, se déroule dans l'église la cérémonie d'affranchissement des serfs. En grande partie détruite pendant la guerre de Cent Ans, l'église est rebâtie peu après, puis dédicacée en 1484 en l'honneur de la Sainte Trinité, de saint Leu et de saint Gilles. Elle contient encore une cloche de 1584, avec inscriptions gothiques, nommée Trinitate.
La famille de Théophraste Renaudot, fondateur, en 1631, du premier journal français « La Gazette », possède au XVIIe siècle un domaine au hameau de Grignon. Au XVIIIe siècle, le chansonnier Charles Collé (1709-1783), puis l'auteur dramatique Jean-François Marmontel (1723-1799), y ont une maison de campagne qui existe toujours.
La route de Versailles, avec ses allées, contre-allées et quatre rangées d'arbres, est ouverte par Louis XV en 1748 et Louis-François de Paule Lefèvre d'Ormesson de Noiseau, président à mortier au Parlement de Paris, devint en 1764 seigneur de Thiais. Les armes de la ville : « D'azur à trois lis de jardin d'argent tigés et feuillés de sinople », sont celles de la famille d'Ormesson, dont la devise est : Grandegentis decus lilia semper erunt (Les lis seront toujours l'emblème de notre maison).
Le 14 avril 1789, les habitants rédigent un cahier de doléances en 39 articles et le premier maire de Thiais, Pierre Menon, est élu 9 février 1790. Les restes mortels de Rouget de l'Isle, auraient reposé à Thiais, du 10 mars 1846 au 8 novembre 1861, dans un petit enclos rue du Pavé de Grignon.
Pour tenter de dégager Paris menacé par les Prussiens, des combats acharnés sont livrés dans la commune le 30 septembre 1870. Un monument, près de l'ancienne mairie, en rappelle le souvenir.
A partir du XIXe siècle s'affirme la vocation résidentielle du village, où apparaissent peu à peu d'agréables propriétés. L'ancienne mairie avait été inaugurée le 10 août 1884 ; le nouvel hôtel de ville l'a été le 7 décembre 1984. La salle des fêtes de 1907, modernisée intérieurement en 1976, est devenue Théâtre municipal René-Panhard en hommage à Louis François René Panhard qui était maire de la commune de 1870 à 1881 et de 1888 à 1908, année de sa mort.
L'église Saint-Leu et Saint-Gilles du XVe siècle, de style ogival avec des parties romanes et Renaissance, est inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques et renferme plusieurs œuvres d'art classées.
Près d'elle est la pittoresque fontaine-lavoir communale, reconstruite en 1844, mais d'origine immémoriale. Signalons le cimetière parisien ouvert en 1929, la zone industrielle du Senia et surtout l'important centre commercial régional de la Belle Épine.
[modifier] Jumelage
[modifier] Liens externes
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