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Tour Montparnasse - Wikipédia

Tour Montparnasse

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Tour Maine-Montparnasse
La Tour Montparnasse vue du ballon du parc André Citroën.
Localisation Paris
quartier Necker,
15e arrondissement
Usage Bureaux
Construction
Date 1969-1972
Architecte Roger Saubot, Beaudouin, Cassan, de Marien
Hauteur
Antenne / flèche pas de flèche
Toit 210 mètres
Dernier étage
Détails techniques
Étages 59
Superficie 90 000 m²
Nombre d'ascenseurs 25

La Tour Maine-Montparnasse, plus communément appelée Tour Montparnasse, est un immeuble de grande hauteur construit dans le sud-ouest de Paris, par les architectes Roger Saubot, Eugène Beaudouin, Urbain Cassan et Louis Hoym de Marien.

Sommaire

[modifier] Classement de hauteur

À sa construction, ce gratte-ciel était le plus haut immeuble de bureau d'Europe[1], et l'est resté pendant près de vingt ans, jusqu'à la construction de la Messeturm à Francfort en 1990.

En 2006, il demeure cependant le plus haut de France, même si la rénovation de la Tour Axa (225 mètres à terme), la construction de la Tour Generali (308 mètres) et la construction de la tour Unibail (la Tour Phare) devraient le dépasser d'ici quelques années.

[modifier] Localisation

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Coordonnées : 48° 50’ 30’’ N, 2° 19’ 20’’ E

La tour Montparnasse est implantée dans le quartier Necker, à l'est du 15e arrondissement, à la limite avec le 14e (plus précisément le quartier du Montparnasse dont elle tire son nom) et avec le 6e.

L'axe créé par la tour Montparnasse et la tour Eiffel débouche sur le quartier de la Défense, tout comme l'axe historique.
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L'axe créé par la tour Montparnasse et la tour Eiffel débouche sur le quartier de la Défense, tout comme l'axe historique.

Elle s'insère dans le prolongement de l'axe créé par le palais de Chaillot, le Trocadéro, la tour Eiffel, le Champ-de-Mars et l'École militaire, en parallèle avec l'axe historique.

Elle dispose du Cedex 75 755, et son adresse postale officielle est le 33 avenue du Maine. Toutefois, elle est également encadrée par les rues du Départ et de l'Arrivée, le boulevard du Montparnasse et la place du 18 Juin 1940.

Elle est séparée de la gare Montparnasse par la place Raoul-Dautry.

Elle est desservie par de nombreuses lignes de bus, et par la station de métro Montparnasse - Bienvenüe, sur les lignes 4, 6, 12 et 13.

[modifier] Histoire

[modifier] Construction

En 1934, l'ancienne gare Montparnasse apparaît mal adaptée au trafic. La ville de Paris envisage de réorganiser le quartier et de construire une nouvelle gare. Mais le projet, confié à Raoul Dautry (qui donnera son nom au parvis de la tour), rencontre de fortes oppositions et doit être mis en sommeil.

En 1956, à l'occasion de l'adoption du nouveau schéma directeur du plan de circulation de Paris, une société d'économie mixte est créée. Elle a pour mission de réaménager le quartier, ce qui nécessite de raser de nombreuses rues, souvent délabrées et insalubres. Le chantier occupe alors jusqu'à 8 hectares.

C'est en 1969 qu'est finalement prise la décision de déplacer la gare et de construire un centre commercial. Georges Pompidou, alors président de la République, souhaite doter la capitale d'infrastructures modernes. Et malgré une importante polémique, la construction de la tour peut démarrer.

La tour Montparnasse est bâtie entre 1969 et fin 1972 sur l'emplacement même de l'ancienne gare Montparnasse et inaugurée en 1973. Le chantier nécessite le déblaiement de 420 000 m3 de gravas. Les fondations de la tour sont constituées de 56 piliers en béton armé s'enfonçant à 70 mètres sous terre. Pour des raisons d'urbanisme, la tour doit être construite juste au-dessus d'une ligne de métro ; et pour éviter d'utiliser le même appui et de le fragiliser, les structures du métro sont protégées par un corsage en béton armé. D'autre part, de longues poutres horizontales sont placées afin de permettre de dégager l'espace nécessaire en sous-sol pour aménager les voies pour trains. Le bâtiment de la nouvelle gare est déplacé en face de la tour, un peu plus au sud.

[modifier] Critique

Intégration de la tour dans le paysage, ici celui du Jardin du Luxembourg.
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Intégration de la tour dans le paysage, ici celui du Jardin du Luxembourg.

Après sa construction, la tour fut vivement critiquée. Ses détracteurs la trouvaient (et la trouvent toujours) dérangeante à cause de sa hauteur disproportionné par rapport au reste de la ville de Paris.

Ainsi ironise-t-on parfois quant au fait que son sommet offre la plus belle vue de Paris : c'est en effet le seul endroit où on ne la voit pas... (plagiant ainsi Tristan Bernard qui disait cela de la Tour Eiffel, dînant au restaurant de son premier étage).

En 1975, deux ans après la fin de la construction, la municipalité décida d'ailleurs d'interdire la construction d'immeubles de plus de sept étages.

[modifier] Description

[modifier] Caractéristiques

La Tour Montparnasse mesure 210 mètres de haut, et sa base a la forme d'une amande de 50 × 32 mètres, avec une échancrure triangulaire à ses deux extrémités. Elle pèse 150 000 tonnes, compte 4 niveaux souterrains et 59 étages de 1 700 m2 en moyenne chacun, le tout surmonté d'une terrasse sur le toit, pour un total de 120 000 m2.

En plus de ses cinq monte-charges, le bâtiment compte 25 ascenseurs, chacun d'eux ne desservant qu'un groupe d'étages. Le plus rapide est celui qui relie sans escale le rez-de-chaussée au 56e étage, à une altitude de 196 mètres, en seulement 38 secondes (soit 5 mètres par seconde). Les derniers étages et la terrasse ne peuvent être atteints que par des escaliers.

La Tour Montparnasse se trouve en fait au sein d'un ensemble appelé EITMM, pour Ensemble immobilier Tour Maine-Montparnasse. Géré depuis le 16 juin 2005[2] par Icade (il s'agissait auparavant d'Adyal Cogetom), il représente en tout 300 000 m2, répartis entre environ 300 copropriétaires qui se partagent les 20 millions d'euros de charges annuelles. Il comprend un centre commercial, dont un grand magasin des Galeries Lafayette, ainsi que deux autres tours plus petites :

  • le bâtiment C : 12 étages. Souvent désigné par le sigle CIT (pour Centre international du textile) car, étant divisé en petites surfaces ouvertes sur les couloirs de circulation, il avait été pensé pour accueillir les show rooms et les vitrines de commerçants du textile ; mais ces derniers ont peu à peu quitté la tour à la fin des années 1970, et les surfaces d'exposition ont été remplacées en 1999 par des bureaux plus standards.
  • la Tour Express.

Le différents éléments de cet ensemble sont interdépendants, reliés entre eux en sous-sol.

[modifier] Utilisation

[modifier] Entreprises

Des bureaux occupent la majeure partie de la surface : 90 000 m² au total, sur 52 étages ; 5 000 personnes y travaillent en moyenne.

[modifier] Tourisme

Les seuls espaces ouverts au public sont la terrasse et le 56e étage. Ce dernier appartient à la société Montparnasse 56, qui gère également les visites. Entièrement rénové en 2005, il propose, en plus d'un panorama sur Paris au travers de larges baies vitrées, un espace d'exposition et des bornes interactives sur la ville et son histoire.

Le groupe Elior loue une partie de cet étage pour son restaurant gastronomique le Ciel de Paris. Un salon appelé Espace 56 est également disponible à la location pour l'organisation d'événements privés : séminaires, conférences, mariages, réceptions, etc. ; il sert aussi de boîte de nuit.

Il est souvent dit qu'à son sommet, des conditions météorologiques favorables permettent de voir jusqu'à 40 kilomètres de distance, et notamment d'apercevoir les avions décoller de l'aéroport d'Orly (situé à plus de 13,5 kilomètres à vol d'oiseau).

Quoiqu'il en soit, ces services font de la tour une attraction pour environ 600 000 visiteurs par an, dont une majorité d'étrangers (74 % en 2005, principalement des Européens), la plaçant parmi les quinze monuments parisiens les plus visités, et octroyant à la société Montparnasse 56 un chiffre d'affaires de 3,8 millions d'euros pour l'exercice 2005[3] et une fréquentation en hausse[4].

[modifier] Politique

[modifier] Hélisurface

Sur la terrasse, on peut voir le marquage au sol signalant l'hélisurface.
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Sur la terrasse, on peut voir le marquage au sol signalant l'hélisurface.

Les rambardes de la terrasse, qui protègent les visiteurs d'une chute, peuvent basculer à l'horizontale vers l'extérieur grâce à des vérins hydrauliques ; 120 secondes suffisent alors à transformer le toit en hélisurface temporaire.

La rumeur veut que des remises de rançon aient eu lieu par ce biais dans les années 1990[7]. Plus récemment, en 2004, le groupe AZF, qui tentait d'extorquer des fonds à l'État français en menaçant de faire exploser des bombes sur le réseau ferré, a demandé que la rançon soit remise par hélicoptère. Ce dernier, un biplace civil à bord duquel les sacs contenant l'argent devaient être chargés de manière bien visible, devait décoller du sommet de la tour et rester quelques minutes à tourner au-dessus en guise de signal[8], avant de recevoir par téléphone les instructions permettant de savoir où livrer les sacs dans un rayon de 120 kilomètres aux alentours[9].

Les pilotes rappelèrent cependant que les vents violents qui soufflent à cette altitude empêcheraient le vol stationnaire. Le Ministère de l'Intérieur, qui utilisait les petites annonces du quotidien Libération pour communiquer avec le groupe, le fit donc savoir le 24 février en précisant (en langage codé) que « pour assurer réussite, l'oiseau [c'est-à-dire l'hélicoptère] doit s'envoler d'ailleurs ».

[modifier] Affaire de l'amiante

La présence d'amiante dans des locaux techniques, notamment aux 15e, 42e, 57e et 58e étages, a été révélée en mars 2005. Cette contamination, à un niveau tel que la réglementation en vigueur impose un désamiantage immédiat, pose un grave problème technique et économique aux gestionnaires de la tour.

[modifier] Décor de fictions

[modifier] Littérature

En 2003 sort un roman de Frédéric Beigbeder intitulé Windows on the world.

Son action se déroule lors des attaques du 11 septembre 2001 qui ont détruit le World Trade Center, à l'époque le plus haut gratte-ciel new-yorkais, et relate en particulier les derniers moments des clients du Windows on the world, le restaurant éponyme qui se trouvait au sommet de la tour nord.

À cela se mêle un autre récit, dans lequel le narrateur prend un café au sommet de la tour Montparnasse un an après ces évènements, créant ainsi un parallèle ; l'auteur lui-même y serait d'ailleurs monté pour se mettre en situation.

[modifier] Cinéma

  • En 1974, Le Fantôme de la liberté, film de Luis Buñuel, met en scène un tueur fou caché dans la tour (alors en fin de construction) ; armé d'un fusil, il tire au hasard sur une dizaine de personnes dans la rue ou dans leur appartement.
  • En 1977, L'Imprécateur, film de Jean-Louis Bertucelli, met en scène une compagnie multinationale, Rosery & Mitchell, installée dans une Tour Montparnasse dont les fondations se fissurent.
  • En 2001, le film La Tour Montparnasse infernale met en scène deux laveurs de carreaux de la tour.
  • En 2006, le court-métrage consacré au 14e arrondissement dans Paris, je t'aime met en scène Carole, une touriste américaine qui visite (notamment) la Tour Montparnasse. On la voit bailler de manière ostentatoire dans l'ascenseur menant au toit (le réalisateur Alexander Payne révèle cependant dans une interview[10] que la scène a en réalité été tournée dans un ascenseur d'un hôtel situé place Catalogne), avant d'admirer la vue sur Paris depuis la terrasse.

[modifier] La cible...

[modifier] ... d'attentats

La tour a failli être touchée par un attentat d'Action directe en 1986. En effet, le groupe terroriste menaçait la Société le Nickel (SLN), qui exploite le nickel de Nouvelle-Calédonie. Or la SLN avait des bureaux au 52e étage de la tour.

Maxime Frérot, membre du groupe, avait donc dissimulé 11 kilogrammes de tolite dans le faux plafond des toilettes de ces bureaux, dans le but de les amorcer ultérieurement. Mais les policiers purent les découvrir à temps, grâce aux révélations qu'a faites Joëlle Crépet, l'une de ses complices, après avoir été arrêtée.

Selon un expert en explosifs du laboratoire central de la préfecture de police de Paris, l'explosion de cette charge aurait certes fait des dégâts, mais la structure de l'édifice aurait pu y résister, et il ne se serait pas effondré.[11]

Le 13 novembre 2006, la tour a été victime d'une fausse alerte à la bombe ayant entraîné l'évacuation des quelques 3 000 personnes qui étaient alors présentes, et une inspection par des démineurs et des policiers cynophiles.

[modifier] ... d'escaladeurs

Alain Robert, le grimpeur urbain surnommé l'« homme araignée », l'a gravie à mains nues à trois reprises, la première datant du 17 janvier 1995, après une heure et vingt minutes d'efforts, et par un vent d'une vitesse supérieure à 100 kilomètres par heure. Le but se voulait humanitaire : il s'agissait d'attirer l'attention sur le sort des sans abris. Le journal de rue Le Réverbère était présent, vendant des exemplaires sur le parvis de la tour. La fondation Emmaüs de l'abbé Pierre devait également y participer, mais a reculé au dernier moment devant le caractère illégal de l'opération.

C'est le 22 septembre 2004 à 12:30 qu'il l'a escaladée le plus récemment, pour faire la promotion de son second livre L'homme-araignée (ISBN 2-749-102-782) qui sortait le lendemain. À l'issue de cette ascension, qui a duré cette fois moins de 45 minutes, il a été interpellé par la police avant d'être remis en liberté. La sécurité de la tour, qui avait refusé de lui accorder l'autorisation de l'escalader, a déposé une plainte pour « dégradations ».

  • Vidéo sur le site officiel d'Alain Robert.

[modifier] ... d'adeptes du base jump

[modifier] Voir aussi

[modifier] Références

  1. et le 3e pour l'ensemble des bâtiments, derrière le Palais de la culture et de la science de Varsovie et l'Université d'État de Moscou, qui ont un usage culturel.
  2. Consultation du terme : « syndic », sur le site de l'EITMM.
  3. Comptes de l'entreprise sur le site societes.com
  4. Montparnasse 56 confirme son ascension, Sandrine de Labarre, 1er septembre 2006, sur le site categorynet.com.
  5. Soirée électorale : élection présidentielle 1er tour, ORTF, 5 mai 1974, sur le site de l'INA.
  6. Une rue dans la vie politique de la France de la seconde moitié du XXe siècle, Bernard Lachaise, sur le site de la fondation Charles de Gaulle.
  7. Comment vit-on... dans la tour Montparnasse, Paul Loubière, Challenges, 28 avril 2005.
  8. Terroristes et police communiquaient par annonces, NouvelObs.com, 3 mars 2004.
  9. Et maintenant, le crapulo-terrorisme, Éric Pelletier et Jean-Marie Pontaut, l'Express, 8 mars 2004.
  10. Paris, je t'aime : Rendez-vous à Paris, l'Express, Christophe Carrière, 15 juin 2006.
  11. En France, des tours aussi vulnérables, Patricia Tourancheau dans Libération, 12 septembre 2001.

[modifier] Articles connexes

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur la tour Montparnasse.

[modifier] Liens externes*

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