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Aristote - Wikipédia

Aristote

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Aristote (Ἀριστοτέλης)
Philosophe Occidental
Antiquité
d'après un original en bronze de Lysippe
d'après un original en bronze de Lysippe
Nom : Aristote (Ἀριστοτέλης)
Naissance : 384 av. J-C. (Stagire)
Décès : 322 av. J-C. (Chalcis)
École/tradition : Lycée
Principaux intérêts : Physique, Métaphysique, Être, Éthique, Politique, Langage
Idées remarquables : Logique, Puissance/Acte, Matière/Forme
Influencé par : Platon
A influencé : Scolastique, Leibniz, Heidegger

Aristote (en grec ancien Ἀριστοτέλης / Aristotélês) est un philosophe grec qui naquit à Stagire (actuelle Stavros) en Macédoine (d’où le surnom de « Stagirite »), en 384 av. J.-C., et mourut à Chalcis, en Eubée, en 322 av J.-C.

Sommaire

[modifier] Biographie

Son œuvre ne comporte presque pas de détails biographiques. De même, il n'existe guère de témoignages contemporains qui nous soient parvenus. Ses doxographes lui sont postérieurs de quelques siècles (Denys d'Halicarnasse, Diogène Laërce...). Sa biographie n'est donc connue que sur des grandes lignes.

Son époque est marquée par le renouveau de l'empire macédonien et le déclin de l'influence de la démocratie athénienne. C'est à Aristote que le conquérant Philippe II de Macédoine confiera l'éducation de son fils Alexandre le Grand, avalisant peut-être ainsi l'idée de Platon selon laquelle puisque les philosophes ne peuvent devenir rois, il convient que les rois deviennent philosophes (Lettre VII).

Fils de Nicomaque, médecin d’Amyntas III de Macédoine, et d'une sage femme, Aristote est assoiffé de connaissance. Pour ces raisons, il part à Athènes suivre les cours d'Isocrate. Mais il n'est pas satisfait et décide de rentrer à l’Académie de Platon à l’âge de 18 ans (vers 367 av. J.-C.). Il y est remarqué notamment pour son intelligence. Platon lui donne même le droit d'enseigner. Il y rédige de nombreux récits. Il s'intéresse à la vie politique locale mais ne peut y participer de par sa situation de métèque (« étranger » à la cité).

Il demeure à Athènes jusqu’en 348 av. J.-C., jusqu'à la mort de Platon. Il rejoint à Assos, en Éolide, le roi Hermias, un ancien condisciple. Il y débute des études de botanique et y épouse Pythias.

À la mort de son protecteur, il rentre en Macédoine et devient le précepteur d’Alexandre le Grand. À la cour du roi de Macédoine, Philippe, il acquiert de nombreuses amitiés. Il perd son épouse et se remarie avec Herpyllis avec qui il aura un fils qu'il appelle Nicomaque, du nom de son propre père.

En revenant à Athènes, il n'est pas satisfait par Xénocrate, successeur de Platon à l'Académie ; il décide de fonder le Lycée, également appelé École péripatétique (« marcher en faisant cours »), à Athènes en 335 av. J.-C.. Menacé par le parti anti-macédonien à la mort d’Alexandre le Grand, il fuit Athènes et, sentant la mort arriver, rédige son testament où il lègue son Lycée à Théophraste. Il meurt finalement à Chalcis en 322 av. J.-C.. La même année, le royaume macédonien s'empare d'Athènes.

[modifier] Philosophie

[modifier] L'œuvre

Voir Métaphysique pour plus de détails sur l’histoire du corpus aristotélicien.

Son œuvre nous est parvenue sous forme de notes de cours, ce qui explique le caractère parfois abscons de certains de ses écrits. On sait cependant qu’il écrivit de son vivant des dialogues à la manière de Platon, dont il ne nous reste que de rares fragments (Eudème, Protreptique, La Philosophie, ou Du Bien). Cicéron parle « d’un fleuve d’or de son éloquence » et les juge mieux écrits que ceux de Platon. Ces dialogues représentent l'œuvre exotérique d’Aristote, destinée à un public vaste. Les notes de cours que nous possédons sont l'œuvre ésotérique d’Aristote, destiné au Lycée. On a parfois pu penser que l'œuvre d’Aristote contenait des enseignements secrets, du fait de ce qualificatif d’ésotérique. Or ésotérique a d’abord signifié les œuvres d’Aristote destinées au public du Lycée, et ensuite seulement un enseignement secret réservé à quelques initiés. Après sa mort, son œuvre perdure grâce à de nombreux continuateurs, comme Théophraste.

[modifier] Le développement des idées d’Aristote.

L’état du corpus aristotélicien pose la question de l’ordre de rédaction de l’ensemble des œuvres d’Aristote ; dans son Histoire de la philosophie des Grecs, Édouard Zeller écrit :

« Toutes les œuvres en question appartiennent aux dernières années de la vie d’Aristote. Si un jour une heureuse découverte devait enrichir nos connaissances sur l’ordre chronologique de ces écrits, il n’y aurait pourtant pas à espérer que l’ouvrage le plus ancien nous fasse remonter à une époque où Aristote travaillait encore à son système. Dans toutes ses parties, celui-ci se présente à nous comme un tout achevé ; nulle part nous ne voyons encore l’architecte à l'œuvre. » 

Cette thèse fut longtemps admise, et cette influence s’explique par la conception scolastique de la philosophie d’Aristote. L’exégèse traditionnelle, selon l’expression de Werner Jaeger, lui a ainsi donné un air rigide de schématisme conceptuel. C’est pourquoi, dans l’histoire de l’interprétation aristotélicienne, l'œuvre de Jaeger (Aristoteles, Grundlegung einer Geschichte seiner Entwicklung) est considérée comme un événement majeur. Au lieu de présenter un système tout fait, Jaeger s’efforce de retrouver le devenir interne de la doctrine. Il divise ce devenir en trois étapes :

  • L’époque de l’Académie : époque du dogmatisme platonicien.
  • Les années de voyage : naissance d’un platonisme critique.
  • Le maître : second séjour à Athènes, et avènement de l’aristotélisme proprement dit.

[modifier] L’époque de l’Académie.

C’est l’époque du dogmatisme platonicien (œuvres de jeunesse, l’Éthique à Eudème, Protreptikos). Jaeger rapproche la forme du dialogue aristotélicien et les derniers dialogues de Platon où domine la méthode de classification et d’abstraction, la dialectique. L’Éthique à Eudème nous montre un Aristote platonicien (substance et âme, transcendance du Bien, réminiscence, immortalité, Idées). Quant au Protreptikos, il date d’avant la mort de Platon, et il est un programme de vie et de formation platonicienne ; la phronèsis est un concept nettement platonicien, et le nous renvoie aux spéculations du Timée, du Philèbe, des Lois. Or, on ne trouve plus ce concept dans la Métaphysique. On ne trouve plus non plus dans l'Éthique à Nicomaque une éthique aussi exacte que les mathématiques ; cette conception y est même combattue.

[modifier] Les années de voyage

C’est la naissance d’un platonisme critique. Platon meurt en 348–347, et Aristote quitte Athènes. C’est, selon Jaeger, le Peri philosophias qui permet de se faire une idée de l’activité philosophique d’Aristote à cette époque. Jaeger s’efforce de reconstituer cette œuvre. Elle exprimerait une philosophie de transition, en procédant à des corrections du platonisme. Le premier livre fait l’histoire de la sagesse antique, et fait du platonisme un sommet de la philosophie. Le deuxième livre critique la théorie des Idées-nombres. Le Peri philosophias aurait d’ailleurs été écrit à la même époque que la critique des Idées dans le premier livre de la Métaphysique. Enfin, le troisième nous renseigne sur la cosmologie et la théologie du jeune Aristote. Plusieurs thèmes platoniciens y sont repris : identification de la théologie et de l’astronomie ; principe du premier moteur immobile (idée qui a son origine dans les Lois) ; l’âme des astres ; mais Aristote s’éloigne parfois de Platon. Ce serait là le moment de fondation de la théologie hellénique et même de la philosophie de la religion. On peut dire que même après la critique des Idées, Aristote garde encore assez longtemps certains concepts platoniciens (âme, immortalité, etc.)

Jaeger examine également la Métaphysique, et distingue plusieurs états du texte : il y trouve une métaphysique primitive et un platonisme corrigé. Ainsi avons-nous deux textes qui font la critique des Idées (A, 9 et M, 4-5). Pour Jaeger, les deux premiers livres feraient alors parties d’une métaphysique primitive ; le livre M daterait d’une époque où l’école péripatéticienne s’oppose à l’école platonicienne (donc, au moment du second séjour à Athènes). Mais la partie M, 9-10 ferait également partie de la métaphysique primitive, avant d’être remplacée par M, 1. Le livre Z, sur la substance, aurait été introduit plus tard, pour donner un plan à l’ensemble, puisque dans ce livre la métaphysique n’est plus la science du suprasensible, mais de l’être en tant qu’être ; ce point ferait donc apparaître aussi l’évolution critique d’Aristote par rapport à Platon, sans que l’on sache bien si Aristote soit parvenu à surmonter cette conception contradictoire de la métaphysique : théologie ou science de l’être en tant qu’être ?

De même en ce qui concerne l’éthique, on peut distinguer une étape platonicienne (Protreptikos), un platonisme critique (Éthique à Eudème), et l’aristotélisme proprement dit (Éthique à Nicomaque). Le même genre de remarques peut également s’appliquer à la politique.

[modifier] Le maître

Enfin, le second séjour à Athènes marque l’acmé de la philosophie aristotélicienne. Ce qu’on appelle habituellement aristotélisme a été élaboré pendant la seconde époque. Dans la troisième période, Aristote se livre à des recherches empiriques et il crée un nouveau type de science : ses enquêtes se caractérisent par la description et l’observation des choses particulières.

[modifier] Division de la philosophie d’Aristote

Aristote a été l’un des premiers à procéder à des classifications hiérarchiques systématiques des connaissances et des concepts, s’inspirant peut-être des divisions utilisées pour l’organisation des armées (cette thèse serait à expliquer).

Sa philosophie se divise en trois parties ; cette division est remarquable, car elle diffère de la division habituellement reçue (logique, physique, éthique) : la philosophie théorétique, la philosophie pratique et la philosophie poétique. La partie théorétique se divise à son tour en physique, mathématique et théologie ; la philosophie pratique en économique, éthique et politique ; la poétique comprend toutes les activités qui produisent une œuvre.

[modifier] La logique ou organon

Voir l’article Organon.

L’Organon est un ensemble de traités qui expose la logique aristotélicienne, mais l’ordre de ces traités n’est pas chronologique. Aristote a d’abord réfléchi aux règles de la discussion (Topiques) avant que ses recherches dans le domaine de la logique ne lui permettent d’inventer la théorie du syllogisme (raisonnement en grec) : il a répertorié l’ensemble des syllogismes dans les Premiers Analytiques. (Pour un exposé complet de la théorie du syllogisme voyez à cet article).

Les deux premiers traités de l’Organon traitent des éléments du syllogisme (les termes et les propositions) ; les Premiers Analytiques traitent du syllogisme en général, les Seconds Analytiques des syllogismes dont les prémisses sont nécessaires et les Topiques traitent des syllogismes dont les prémisses sont probables (raisonnement dialectique à partir d’opinions généralement acceptées).

Si Aristote passe pour l’inventeur de la logique formelle, le statut de la logique dans sa pensée n’est pas très clair : est-elle un organon (instrument, outil) ou une propédeutique ? Nous ne le savons pas. Il semble, mais c’est fort douteux, que la logique devait permettre à ses yeux d’inventer des raisonnements producteurs de savoir ; néanmoins il en use très rarement. Il est donc possible qu’Aristote entendait en réalité mettre le savoir déjà constitué sous la forme systématique du syllogisme.

Toujours est-il que la dialectique devient pour lui, contrairement à Platon, un simple exercice dénué de certitude scientifique. Mais cet exercice souligne toutefois la nécessité de bien distinguer le sens des mots, pour éviter les confusions. Les Catégories analysent donc les termes des propositions ; de même, la proposition sera définie comme la composition d’un sujet et d’un attribut, car selon lui, un problème dialectique consiste à demander si l’un appartient réellement à l’autre ou non. La forme de la proposition est donc : B appartient à A.

La logique d’Aristote fut longtemps dominante, développée et perfectionnée au Moyen Âge ; mais elle n’est pas la seule logique de l’Antiquité ; il existe aussi une logique mégarico-stoïcienne, très différente dans ses principes (voir Stoïcisme).

La logique aristotélicienne du tout vrai ou tout faux (ou du tiers exclu) est parfois considérée, notamment de nos jours comme une logique binaire représentant mal la complexité des choses.

[modifier] La métaphysique

Voir l’article Métaphysique (Aristote).

Le mot métaphysique n’est pas connu d’Aristote. C’est pour lui la science de l’être en tant qu’être, ou des principes et causes de l’être et de ses attributs essentiels. La métaphysique pose la question de savoir ce qui fait qu’un être est ce qu’il est. Pour y répondre, la recherche aristotélicienne porte plus particulièrement sur les manières de dire l’être. Ainsi la définition des essences dépend-elle de la philosophie première.

Dans les Catégories, Aristote explique plusieurs sens de ce qui se dit simplement, i.e. de ce qui se dit sans combinaison (les termes des propositions) : substance (οὐσία / ousía), qualité, quantité, relatif, lieu, temps, position, action, passion, avoir. Cette catégorisation est l’ancêtre des catégories de l’entendement de Kant. Cette liste est variable et semble devoir être complétée par d’autres concepts, tels que être en puissance ou en acte, privation, possession, antérieur, postérieur. Mais pour ce qui est de l’être, tous les sens dérivent du sens primitif et essentiel de l’être de la substance.

La question fondamentale de la métaphysique est donc la substance. Selon lui, en effet, toute métaphysique se réduit à la question suivante : qu’est-ce que la substance ? Le livre Z de la Métaphysique cherche à répondre à cette question (voir substance (Aristote)).

Le Philosophe

Aristote se base toujours sur le même réseau de concepts, qui sont définis dans les livres Α et Δ de la Métaphysique :

[modifier] L’Éthique

Dans le domaine de l’action, Aristote distingue la praxis, action immanente qui a sa fin en elle-même, et la poïesis, au sens large la production d’une œuvre extérieure à l’agent. Cette distinction place d’une part les sciences pratiques (éthique et politique) et les sciences poétiques.

[modifier] Le bien

Selon Aristote, toute action tend vers un bien qui est sa fin ; mais on peut subordonner les fins à la fin dernière de l’homme par rapport à laquelle elles sont elles-mêmes des moyens. Le postulat est donc l’unité des fins humaines. Il ne semble pas considérer la possibilité de conflits par exemple entre des fins techniques et des fins morales.

Le bien suprême est le bonheur, mais les opinions le concernant sont variables : ce bien serait le plaisir, les honneurs ou les richesses. Cependant pour Aristote, le bien suprême est au-delà des biens particuliers qui ne sont que des moyens par lesquels le bonheur peut se réaliser. La signification du bien n’est donc pas unique, il n’est pas une substance, mais une unité analogique entre différentes acceptions. Aristote souligne trois caractéristiques du souverain Bien :

  • l’autosuffisance ou autarcie : l’homme heureux, tel un dieu, n’a besoin de rien ni de personne. Les moyens ne font pas la quiddité de la fin ;
  • l’achèvement : il est fini, on ne peut rien y ajouter ;
  • son caractère fonctionnel.

Dans sa conception du bonheur, Aristote ne se limite pas à la vertu : le bonheur ne peut être achevé sans les biens du corps et les biens extérieurs. Aussi le bonheur de l’homme, s’il dépend de lui, dépend aussi des circonstances extérieures ; dire comme les Stoïciens que le sage est heureux jusque sous la torture, « c’est parler pour ne rien dire ». Au contraire, l’homme vertueux est celui qui tire parti des circonstances pour agir avec toujours le plus de noblesse possible : l’homme se contente du meilleur possible, sans être passif, et ne recherche pas un illusoire absolu.

Enfin, le dernier caractère du bien, est d’être l’acte propre de chaque être :

  • le bonheur n’est pas être, possession ou simple potentialité, il est usage effectif, activité et faire ;
  • l’acte propre de chaque être est celui qui est le plus conforme à son essence : c’est l’excellence de l’âme, dans les vertus intellectuelles et morales.

[modifier] La vertu

La vertu (aretè, excellence) est une disposition acquise, consistant dans un "juste milieu relatif à nous, lequel est déterminé par la droite règle et tel que le déterminerait l’homme prudent" (Ethique à Nicomaque). Ce n’est ni un don, ni une science. La moralité n’est pas seulement de l’ordre du logos (connaître le bien ne suffit pas pour le faire), mais du pathos et de l’êthos (mœurs). La vertu doit donc pénétrer la partie irrationnelle de l’âme, siège des vertus morales (contrairement aux vertus dianoétiques, propres à la partie rationnelle de l'âme).

Aucune définition générale de la vertu ne peut être donnée, car c’est l’expérience de l’homme prudent, son discernement acquis qui sont les critères de la droite règle. Il y a néanmoins une norme objectivable : le milieu entre un défaut et un excès, l’usage mesuré de la passion qui n’est pas une moyenne mathématique mais un équilibre individualisé et relatif à la situation. Aristote définit donc les vertus dans les situations sans lesquelles elles n’existent pas. L’existence précède ainsi le concept d’une vertu.

La vertu peut prendre deux formes: la vertu éthique ou "prudence" (phronesis) et la vertu intellectuelle ou "sagesse" (sophia).

[modifier] La prudence

La prudence est une vertu relativement à l'usage de nos passions c'est-à-dire qu'elle consiste en un juste usage de nos passions et affects (pathoi) selon les circonstances. La prudence consiste par exemple à savoir quand il faut être en colère, jusqu'à quel point et avec qui. Elle est donc capacité à agir selon les circonstances de façon adéquate.

[modifier] La sagesse

La sagesse ou sophia quant à elle consiste en la contemplation de l'être divin tel qu'il est décrit dans le dixième livre de l'éthique à Nicomaque. Celui qui est sage (sophos) se consacre donc à une vie contemplative (bios theoretikos) loin des passions et des souffrances. C'est cette vertu qui constitue la plus haute forme de vertu selon Aristote et non la prudence.

[modifier] Volonté et responsabilité

Aristote est le premier philosophe de l’Antiquité à avoir analysé les conditions de la détermination volontaire.

Certaines de nos actions ne peuvent être rapportées à notre volonté et on ne peut par conséquent nous en rendre responsables. Ces actions, ce sont celles que nous faisons par violence ou par ignorance. Nous subissons en effet quelquefois des contraintes extérieures auxquelles il nous est impossible de résister. Nous ne sommes donc pas responsables de notre conduite.

Mais un homme peut faire aussi une mauvaise action parce qu’il ignore qu’elle est mauvaise, et qu’il n’a pas l’idée d’une action meilleure qu’il faudrait faire. On ne peut donc l’accuser de faire volontairement le mal. Néanmoins, l’ignorance ne fait pas tout pardonner : il y a des cas où l’on punit l’ignorance, parce qu’il est des choses qu’il dépendait de l’homme de savoir et qu’il aurait dû savoir (Éthique à Nicomaque, III). Et ainsi, nous nous apercevons parfois de notre ignorance et notre erreur, et nous reconnaissons que nous avons mal agit. Mais, quoiqu’il en soit de notre ignorance, elle n’est jamais absolue, et nous considérons toujours les principes généraux qui doivent diriger la volonté. En conséquence, nous commettons le mal en nous trompant sur les circonstances où nous sommes et sur les moyens qu’il s’agit d’employer.

Qu’en est-il des actions faites en vu du plaisir ? Nous les faisons toujours de nous-mêmes, que nous soyons motivés par des sentiments nobles ou par l’égoïsme de la passion. Notre volonté les fait parce que nous y trouvons notre plaisir : nous en sommes donc responsables :

« Que si l’on prétend que tout ce qui est agréable et beau exerce sur nous une sorte de contrainte, attendu que ce sont des objets extérieurs, alors il faudrait dire que tout exerce sur nous un empire violent ; car c’est toujours en vue de ces choses que les hommes font tout ce qu’ils font, malgré eux et par conséquent avec peine, les autres avec plaisirs, parce qu’ils n’envisagent que le côté agréable. Or il est ridicule d’accuser les objets extérieurs plutôt que de s’en prendre à soi-même de la facilité que l’on a à s’en laisser séduire. (Éthique à Nicomaque, III) » 

[modifier] La politique et l'économie

La politique est l'un des plus anciens traités de philosophie politique de la Grèce antique.

Le mot politique tire son étymologie du mot grec polis, qui correspond à la cité (dans l'étymologie latine civitas).

Dans la politique, Aristote tend à analyser l'origine, la finalité et le fonctionnement de l'État, mais aussi à étudier le fonctionnement des régimes politiques de son époque. Son but est de dégager le meilleur régime politique possible, l'État idéal. En même temps, il veut que cela soit réalisable.

D'autre part, Aristote poussa la réflexion sur l'économie plus loin que Platon. Aristote est un fondateur de la pensée médiévale, en économie en particulier, et on trouve dans ses ouvrages des concepts précurseurs de la pensée économique moderne.

Aristote montre avec Les économiques et l'Éthique à Nicomaque la différence fondamentale entre l'économique et la chrématistique. La chrématistique (de khréma, la richesse, la possession) est l'art de s'enrichir, d’acquérir des richesses. Selon Aristote, l'accumulation de la monnaie pour la monnaie est une activité contre nature et qui déshumanise ceux qui s'y livrent : suivant l’exemple de Platon, il condamne ainsi le goût du profit et l'accumulation de richesses.

[modifier] Poétique

Voir l’article Poétique (Aristote).
Aristote sur une fresque murale à Rome
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Aristote sur une fresque murale à Rome

Dernière œuvre du corpus aristotélicien, probablement une des plus connues d’Aristote, La Poétique s’intéresse aux différents aspects de l’art poétique, comme la tragédie, l’épopée, et de manière anecdotique la musique. Aristote mentionne un futur ouvrage sur la comédie qui fait partie des œuvres disparues d’Aristote.

Contrairement à son maître, Platon, qui entre autres dans la République et dans les Lois s’était montré très critique envers la tragédie, considérant qu’elle avilissait l’homme et lui faisait croire sur les dieux des choses fausses, Aristote voit dans cet art un moyen pour l’homme de se purifier l’âme de ses passions.

Cette purification, ou catharsis vient de la pitié et la crainte qu’éprouvent les spectateurs envers les personnages de la tragédie. Pour que cette catharsis soit possible, il faut que les personnages soient une imitation (mimêsis) des passions humaines, des imitations aussi vraisemblables que possibles. L’intrigue, elle, doit être aussi cohérente que possible, et se dérouler sans accroc depuis la situation de départ jusqu’à la conclusion. Le meilleur exemple, pour Aristote, c’est l’Œdipe Roi, de Sophocle ; à l’opposé, la Médée d’Euripide est considérée comme un exemple inférieur de tragédie, du fait du deus ex machina final (Médée emporte les cadavres des enfants qu’elle a eu avec Jason sur un chariot de feu).

La manière dont opère la catharsis n’est pas claire, dans le texte d’Aristote. Les spectateurs des tragédies prennent plaisir à voir des scènes qui leur seraient insoutenables dans la vie quotidienne : c’est peut-être dans cette esthétisation que les sentiments peuvent se purifier.

[modifier] La psychologie

Un corps organisé a la vie en puissance, c’est-à-dire qu’il ne possédera les fonctions vitales de nutrition, de croissance, etc. que s’il possède la forme-substance de l’âme. Dans De l’Âme (livre II), Aristote définit celle-ci comme « l’entéléchie première d’un corps naturel qui a la vie en puissance. » L’âme n’est pas toujours en acte dans le corps (comme dans le sommeil par exemple), mais elle est toujours la condition nécessaire des fonctions du corps. Elle est donc le principe animant du corps, son moteur immobile : Aristote s’oppose ici encore à Platon, en rejetant les théories de l’âme comme pilote du corps qui impliquent l’indépendance de la première par rapport à ce dernier. En réalité, pour Aristote, il n’y a pas de vie séparée ni de l’un ni de l’autre.

L’étude de l’âme relèvera donc de la biologie et de la physique, par l’étude des puissances de l’âme, ce que nous appellerions la psychophysiologie : étude des fonctions nutritive, sensitive, motrice et cognitive. Ces fonctions sont hiérarchisées dans l’organisme vivant, i.e. par exemple, pour avoir la cognition, il faut nécessairement posséder la sensation. Ces fonctions ne diffèrent pas réellement les unes des autres, l’âme est bien une dans le corps, mais on les distingue logiquement, suivant leur fonction.

[modifier] L’étude de la nature

[modifier] La physique

Voir l’article La Physique (Aristote).

La physique est, comme l’indique son nom, la science de la nature (« physique » vient du grec physikê signifiant « nature »). Comme toute science, elle a pour but de connaître son objet par les causes. Ce concept de nature désigne pour Aristote un principe interne de mouvement et de repos. La première chose à faire pour établir cette science, une fois le mot défini, est de montrer que la nature existe : y a-t-il des choses en mouvement, et la cause de ce mouvement est-elle une nature, i.e. un principe ?

Aristote tente de définir le mouvement : « acte (entéléchie) de la puissance en tant que telle » (Physique, III, 1, 201, a 10s). Certains traducteurs écrivent « tel » au masculin. Que faut-il en penser ? Cette question est toujours l'objet d'une réflexion approfondie.

[modifier] La biologie

Les œuvres consacrées à la biologie représentent près du tiers de l'œuvre d’Aristote. On pense généralement que ces œuvres sont les plus tardives, écrites bien après l’Organon ; il abandonne complètement sa logique, au profit de la seule observation : la théorie devra rendre compte de ce qui est observé, et non l’inverse — alors que Platon, dans sa classification des animaux (cf. Le Sophiste) met les poissons dans le même groupe que les oiseaux, ou qualifiait l’homme d'« animal bipède sans plumes ».

Ces œuvres semblent adressées à un public cultivé, moins large que celui auquel les dialogues étaient destinés, mais ne se limitant pas aux membres du Lycée.

Une des difficultés auxquelles se heurte Aristote est que la nature est le lieu de l’accidentel : on ne peut discourir sur ce qui se produit nécessairement, comme c’est le cas pour la théologie ou les mathématiques, mais sur ce qui se produit le plus souvent : le meilleur exemple est l’existence des monstres. La nature n’est pas pour autant complètement livrée au chaos, un ordre se dégage de l’observation : « la nature ne fait rien en vain ni de superflu » : tout a sa raison d’être, donc est explicable par la raison.

Cette œuvre est principalement descriptive : L’Histoire des Animaux n’est qu’une compilation de faits concernant la vie des différentes espèces animales ; Parties des Animaux s’intéresse lui à la classification des animaux par genre et par espèce. Il est intéressant de noter que ce pan de la science aristotélicienne aura une durée de vie bien plus importante que sa physique : cette dernière fut critiquée et mise à bas par les découvertes de Galilée, mais la classification des animaux d’Aristote perdurera elle jusqu’à Buffon (1707-1788).

[modifier] Les végétaux

Il n’évoque les végétaux que pour les situer dans un plan plus général d’organisation des organismes vivants, Aristote ne s’intéresse qu’assez peu à l’étude des plantes pour elles-mêmes.

[modifier] Les couleurs

Dans De Coloribus, Aristote inaugure non seulement la science des couleurs, mais aussi la relation entre la couleur et le caractère. C'est ainsi qu'il soutient que ceux qui sont extrêmement noirs (agan melanes) sont couards, le cas des anciens Egyptiens qui selon lui étaient agan melanes, trop noirs. Mais poursuit-il, ceux qui sont trop blancs sont aussi couards, le cas des femmes blanches qui seraient selon lui pour la plupart plus blanches que les hommes leucodermes. De Coloribus fait d'Aristote le père de la science des couleurs et dans une certaine mesure de la socio-biologie.

[modifier] Les oiseaux

Aristote traite des oiseaux dans le livre IX de l'Histoire des animaux. Mais les espèces qu’il cite le sont dans le désordre et ne relève aucune tentative de classification. Les faits bien réels et bien observés sont mélangés à de nombreuses erreurs ou de légendes. Aristote affirme ainsi que si le tonnerre gronde durant l’incubation, les œufs ne donneront aucune naissance ou que le rossignol se cache durant tout l’hiver pour ne réapparaître qu’au printemps.

[modifier] Postérité

L'œuvre d'Aristote a eu une postérité considérable. Son œuvre s'est transmise en plusieurs étapes, avec de fortes remises en cause.

Ainsi, les ouvrages d’Aristote tels que nous les connaissons n’ont en fait pas été conçus par Aristote lui-même. Le classement de ces notes en volumes est dû à Andronicos de Rhodes, le premier éditeur d’Aristote, qui vécut vers le IIe siècle av. J.-C. Nous lui devons les titres des ouvrages d’Aristote, comme Éthique à Nicomaque ou la Métaphysique.

À la disparition du Lycée, certains travaux d’Aristote disparaissent ; des ouvrages sont perdus (dont une partie, qui n’était vraisemblablement composée que de copies des originaux, lors de la destruction de la Bibliothèque d'Alexandrie), et la Métaphysique ne fut éditée que très tardivement.

Le philosophe latin Boèce, également consul de l'empire Romain autour de l'an 500 sous le roi ostrogoth Théodoric le Grand, traduisit la Logique et les Analythiques d'Aristote. Il laissa en outre trois livres de commentaires. Son oeuvre, à la disposition des intellectuels du haut-moyen age, fait de lui un relais majeur entre l'Antiquité et le Moyen-âge occidental.

Au Moyen Âge, sa philosophie spéculative fut redécouverte, dans un contexte de rivalités d’écoles, grâce aux philosophes judéo-musulmans, en particulier à Maïmonide et Averroès. Au XII ème siècle se déroula un mouvement général de traduction d'oeuvres de philosophes et scientifiques grecs et arabes par des équipes comprenant des représentants des trois grandes religions monothéistes (christianisme, judaïsme, islam). Ces traductions eurent lieu entre 1120 et 1190, à Tolède puis dans quatre villes d'Italie (Palerme, Rome, Venise, Pise), Cette période correspond à la Renaissance du XIIe siècle. Les oeuvres d'Aristote furent traduites mot à mot en latin par Albert le Grand et Guillaume de Moerbeke, proche de Thomas d'Aquin.

Au XIIIe siècle, la philosophie aristotélicienne, transformée par Thomas d'Aquin en doctrine officielle de l’Église catholique, devint alors la référence philosophique et scientifique de toute réflexion sérieuse, donnant ainsi naissance à la scolastique et au thomisme. On considère que Thomas d'Aquin a effectué une réconciliation entre les œuvres d'Aristote et le christianisme. Le succès de cette entreprise fut si grand qu’on nommait Aristote simplement « le Philosophe ».

Voir l’article scolastique.

Le franciscain Roger Bacon, au XIIIe siècle, entreprit de vérifier par curiosité certains aspects de l'oeuvre d'Aristote qui n'avaient pas fait l'objet d'une révision critique. À sa surprise, il découvrit que quelques faits exposés dans l'Organon étaient erronés.

Des controverses internes à la scolastique avaient commencé à entraîner son déclin au XVIe siècle : en France, le premier à remettre en cause la doctrine d'Aristote fut Pierre de la Ramée (1515-1572) qui déclara dans sa thèse : quaecumque ab Aristotele dicta essent commentitia esse, tout ce qu'a dit Aristote n'est que fausseté.

Il faudra attendre Galilée puis Torricelli et Blaise Pascal pour que, sur des bases expérimentales, quelques-uns de ses enseignements en matière de sciences physiques soient contestés : suicide du scorpion entouré de flammes, vitesse de chute des corps proportionnelle à leur poids, horreur de la nature pour le vide, etc. Les critiques de l'époque moderne ne sont pas surprenantes étant donné qu'Aristote vécut au IVe siècle av. J.-C., et qu'il ne disposait pas des moyens d'observation et d'expérimentation scientifiques apparus à partir du XVIIe siècle.

Aristote peint par Raphaël
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Aristote peint par Raphaël

À partir du début du XVIIe siècle, la controverse sur les représentations du monde (géocentrisme contre héliocentrisme) entraîna la remise en cause de l'œuvre d'Aristote. En effet, dans ce que l'on appela ultérieurement la métaphysique (Aristote), Aristote représentait le monde en deux parties (sublunaire et supralunaire). Les astres étaient supposés être des sphères parfaites. Cette conception dans laquelle la Terre se trouvait au centre de l'univers, déjà défendue par Copernic (1543), fut évidemment fortement discutée à partir du début du XVIIe siècle par des personnages comme Giordano Bruno, et surtout Galilée. Galilée avait mis en scène dans le dialogue sur les deux grands systèmes du monde (dialogo sopra i due massimi sistemi del mondo de 1632) trois personnages, dont l'un (Simplicio) était favorable aux théories d'Aristote. Galilée fut condamné en juin 1633, et sa peine commuée par Urbain VIII en assignation à résidence.

Voir l’article Galileo Galilei.

Descartes apprit l'issue du procès de Galilée en novembre 1633, et lorsqu'il reçut un copie de l'ouvrage de Galilée, il renonça à publier son propre ouvrage (le traité du monde et de la lumière).

C'est ainsi que Descartes décida de se lancer dans une carrière philosophique, et écrivit successivement le célèbre discours de la méthode (1637), les méditations métaphysiques (1641), et les Principes de la philosophie (1644). Descartes, influencé par les idées de son siècle, critiqua les positions des "aristotéliciens".

On reprochait à l'œuvre d'Aristote quelques invraisemblances dans sa physique, par rapport aux découvertes de la science moderne au XVIIe siècle, comme par exemple :

  • Monde sub-lunaire/ supralunaire (Sphères parfaites, en contradiction avec les montagnes sur la lune, les taches solaires, les satellites de Jupiter observés par Galilée),
  • Mouvement, associé à la force, et non à l'accélération (en fait la force correspond à la cause efficiente).

La philosophie cartésienne et ses suites au XVIIIe et XIXe siècle (idéologies) eurent donc pour effet de faire oublier la métaphysique d'Aristote, et par voie de conséquence, toute sa philosophie et la métaphysique. Dans la plupart des ouvrages d'histoire des sciences et de philosophie, jusqu'à la deuxième guerre mondiale, l'œuvre d'Aristote a systématiquement été décriée, en raison de la représentation géocentrée, en même temps que l'on critiqua les erreurs de l'Église catholique dans le procès de Galilée.

Le XXe siècle siècle verra émerger une tentative de sémantique générale qui se voudra non-aristotélicienne. En fait, les concepts de la sémantique générale n'apportaient pas d'innovation majeure par rapport aux travaux antérieurs de Bertrand Russell, et son passage ne sera donc qu'anecdotique pour cette discipline qu'est la philosophie.

La grande influence de cette œuvre s’explique sans doute en partie par son caractère encyclopédique, qui tente de totaliser le savoir. Platon l’appelait d’ailleurs « le lecteur ». Pourtant, si l’on a pu considérer Aristote comme la synthèse incarnée de toute la culture philosophique et scientifique grecque, il n'est pas concevable de considérer, aujourd’hui comme hier, que sa philosophie donne une réponse simple et définitive à toute question : au contraire, la lecture attentive de ses œuvres montrent qu’Aristote avait conscience de ce qu’il peut y avoir d’interminable dans la recherche de la vérité, et que certaines questions d’ordre métaphysique restent ouvertes. C’est la postérité d’Aristote qui en donnera une image de dogmatique ayant réponse à tout, et c’est cette image qui sera combattue par Francis Bacon dans son Nouvel Organon.

Historiquement, Aristote apparaît comme le premier auteur effectuant des classifications hiérarchiques du savoir de façon systématique. Ce mode de classement, qui pourrait être de son invention (il était en tout cas inconnu des bibliothécaires de Sumer), a survécu jusqu’à nos jours et nous ne commençons à nous en détacher qu’avec les bases de données relationnelles.

En septembre 1998, une encyclique du pape Jean-Paul II (Fides et ratio) souligne l'importance de la philosophie d'Aristote dans la transmission du savoir.

Cette encyclique mentionne l'importance de la philosophie de la nature.

[modifier] Liste des œuvres

Manuscrit médiéval de la Physique d'Aristote
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Manuscrit médiéval de la Physique d'Aristote

Note : cette liste n’est pas chronologique, mais représente l’ordre traditionnel du corpus aristotélicien. L’attribution de certaines œuvres est douteuse (d dans la liste).

  • De la Génération et de la Corruption
  • Sur L’Univers
  • La Physique
  • Traité du Ciel
  • Les Météorologiques
  • De L’Âme
  • Petits Traités D’Histoire Naturelle
    • De la sensation et des sensibles
    • De la mémoire et de la réminiscence
    • Du sommeil et de la veille
    • Des rêves
    • De la divination dans le sommeil
    • De la longévité et de la vie brève
    • De la jeunesse et de la vieillesse
    • De la respiration
    • De la vie et de la mort
  • Histoire des Animaux
  • Parties des Animaux
  • Du Mouvement des Animaux
  • Marche des Animaux
  • Génération des Animaux
  • Travaux Mineurs
    • Sur les couleurs
    • Sur l’audition
    • Physiognomoniques
    • Sur les plantes
    • Sur des faits étonnants
    • Problèmes mécaniques
    • Sur les lignes invisibles
    • De l’origine et des noms des vents
    • Sur Melissus, Xenophane et Gorgias

[modifier] Péripatéticiens

[modifier] Bibliographie

  • Pierre-Marie Morel, Aristote, Flammarion, coll. « Garnier Flammarion / Philosophie », Paris, 2003 ;
  • Opera omnia (grec). Venise, Alde Manuce, 1er novembre 1495 -juin 1498, 5 parties en 7 volumes.
  • Pierre Aubenque :
    • La prudence chez Aristote, PUF, coll. « Quadrige », Paris, 2004 (4e édition) ;
    • Le problème de l’être chez Aristote, PUF, coll. « Quadrige », Paris, 2005 (5e édition) ;
  • Émile Boutroux, Leçons sur Aristote, PUF, coll. « Les Grandes leçons de philosophie », Paris, 2002 (rééd.) ;
  • Marie-Hélène Gauthier-Muzellec, L’Âme dans la Métaphysique d’Aristote, éd. Kimé, coll. « Philosophie épistémologie », 1998 ;
  • Alberto Jori, Aristotele, éd. Bruno Mondadori, Milan 2003 (Prix pour l'année 2003 de l'"Académie Internationale d'Histoire des Sciences/International Academy of the History of Science"; fondamental)
  • Jean-Clet Martin, L'Âme du monde. Disponibilité d'Aristote, Les Empêcheurs de penser en rond, 1998 ;
  • M. Bilolo, Aristote et la mélanité des anciens Egyptiens (agan melanes), in Ankh n° 6-7 ( 1997-1998), 139 - 161 ;
  • Christof Rapp, Aristoteles, éd. Junius-Verlag, Hambourg, 2004.
  • Lambros Couloubaritsis, La Physique d'Aristote, Ousia, Bruxelles, 1998, ISBN 2870600623
  • Francis Wolff, Aristote démocrate, Article dans : « Philosophie », 1988 (5), n°18, p.53-87

[modifier] Éditions anciennes

Les éditions anciennes d'Aristote les plus norables sont celles de :

  • Alde Manuce (Venise 1495-98), in-fol.
  • Sylburge (Francfort, 1585-86), toute grecque
  • Guillaume Duval, (Paris, 1619 et 1654), in-fol., grec-latin
  • Bekkeret Brandis, grec-latin, avec un choix de commentaires, publiée au nom de l'Académie de Berlin, (Berlin, 1830-1836), 4 vol. in-4,
  • la Collection Didot, (1848-60).

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

Sur la postérité

[modifier] Liens externes

[modifier] Textes en ligne

Wikisource propose un ou plusieurs textes de ou sur Aristote dans le domaine public
Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur Aristote.

[modifier] Articles

[modifier] Lexique

[modifier] Bibliographie

  • Jori, Alberto: Aristotele, Milan 2003 (Prix de l'"Académie Internationale d'Histoire des Sciences/International Academy of the History of Science")


Les principaux philosophes

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