Religion
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La religion est :
- L'ensemble des familles de croyances et de dogmes définissant le rapport de l'humain avec le sacré. Encore que toutes les religions n'aient pas de dogme.
- L'ensemble des pratiques et de rites propres à chacune de ces familles de croyances. Pour tenter de définir la religion, on peut déjà établir les différences de sens entre le terme religion et ceux de foi et de superstition. La religion suppose un groupe, contrairement à la foi purement individuelle, sauf dans le christianisme. La religion se distingue de la superstition, qui se résume à invoquer des causes surnaturelles pour expliquer des phénomènes naturels : si les religions incorporent bien souvent des éléments qui procèdent de la superstition, on ne saurait réduire la religion à cela.
D'autre part, Jonathan Smith (écrivain américain) dit dans Critical Terms for Religious Studies : « Le mot “religion” n'est pas un terme trouvé sur le terrain, c'est un terme créé par les chercheurs pour leur propre besoin. En conséquence, c'est à eux que revient la tâche de le définir. Il s'agit d'un concept générique, de second degré, qui joue le même rôle dans la mise en place de l'horizon disciplinaire de l'étude de la religion que les concepts de “langage” et “culture” en linguistique et anthropologie. Sans un tel horizon, il n'y a pas de discipline de l'étude de la religion. »
En Occident, on dit volontiers que le mot religion vient du mot latin re-ligare : pour re-joindre ou re-lier, classiquement compris pour signifier la relation de l'humain au divin, mais aussi les humains les uns aux autres. Religare est l'étymon proposé par Lactance. Mais cette signification est tardive. Une autre voie, proposée par Augustin d'Hippone, suggère l'étymologie archaïque suivante : relegere, « relire, reprendre », par opposition à neglegentia, fait de ne pas se soucier ; et aussi le mot religio, « scrupule » qui est de Cicéron (De natura deorum, II, 10). Cette étymologie évoque l'idée de scrupule dans l'observation des rites et la peur face aux forces surnaturelles.
En Extrême-Orient, le mot religion est la combinaison de deux sinogrammes :
- 宗 shû (japonais) ou zōng (chinois), désignant à l'origine un groupe uni par le culte des mêmes ancêtres,
- 教 kyô (japonais) ou jiào (chinois), signifiant "enseignement", "école"
Le terme shûkyô fut tout d'abord utilisé par les Japonais ; les Chinois l'empruntèrent au tout début du XXe siècle (zōngjiào).
Il évoque la transmission (kyô/jiào) d'un savoir, d'une tradition, de rites, de légendes constituant une sorte de catéchisme, au sein d'un groupe (shû/zōng). Le lien généalogique (lignées maîtres-disciples) qu'implique le sens originel de zōng reste important en Chine, où il joue un rôle plus déterminant que la nature exacte de l'idéologie pour le rattachement à une dénomination religieuse. Dans le Zen japonais également, la généalogie religieuse des maîtres est considérée comme une référence importante pour évaluer l'authenticité et la qualité d'une école.
On comprend ainsi qu'il s'agit à la fois des croyances d'un groupe humain et des pratiques qui en découlent.
[modifier] Contenus
Les religions cherchent à répondre à la soif de sens de l'humain, mais aussi à expliquer - du moins à éclaircir - ce que son savoir ne peut expliquer ; elles sont imprégnées de diverses croyances, voire parfois de superstitions, dans certains cas irrationnelles pour un esprit cartésien. Parmi les phénomènes qui effraient l'humain, se dresse en premier lieu la mort. Les différences de perception de la mort constituent le phénomène dirimant. Pour les préhistoriens, le souci d'ensevelir ses morts est en effet un indice qui signale l'émergence d'une certaine forme de conscience et d'un certain sentiment religieux, qui permet de distinguer d'une manière pratique l'humain des anthropoïdes. Les religions montrent un grand souci de la mort, parlant d'espérance pour compenser ce qui semble scandaleux dans cet événement, conçue sous la forme d'un Au-delà, de vie éternelle, de réincarnation, de résurrection, d'immortalité, d'éternité. Elles montrent aussi un intérêt pour les mystères de la vie. En témoignent les images, qu'elles soient idoles, icônes ou symboles.
[modifier] Transmission
Il faut, toutefois, rester conscient que parler de puissance divine c'est répéter le vocabulaire des ventriloques de Dieu; celui de la théologie parler de nature supérieure qu'on appelle divine (Cicéron), c'est parler régional ; au contraire, parler de surhumain ou de non humain ne suppose pas d'autre point d'observation que celui où se tient le commun des mortels. Depuis que l'homme est au monde, il ne cesse de se poser des questions :
- sur la façon dont le monde fonctionne,
- sur la place qu'il occupe dans celui-ci,
- sur les raisons qu'il a d'être au monde,
dans une tentative d'expliquer l'univers et les phénomènes physiques qui l'effraient, souvent impliquant un ou plusieurs déitésou d'autres forces surnaturelles. Il donne un sens au monde où le mot sens doit s'entendre à la fois comme [(herméneutique]] et direction. Au-delà de la distinction (une distinction n'est pas une explication ; ce n'est qu'un procédé typologique), la « religion » tout court pose les questions :
- du rapport à l'autre humain ou non ,
- du rapport au monde, en particulier à la nature, dans les animismes, où toute les forces de la nature sont sacralisées,
- du rapport àDieu ou aux dieux,
- et du rapport à son autre, c'est-à-dire, au non-religieux dont elle se réserve le privilège de tracer les contours
- assez nets quand elle les nomme, tour à tour : païen, agnostique, incroyant,infidèle, ou athée,
- plus flous quand il s'agit d'hérésie ou d'hétérodoxie. Ces deux derniers concepts suggèrent leur désir de participer à l'organisation de la société sous forme de théocratie ou de théonomie.
On peut penser ce rapport en termes essentialistes, ceux de sacré et de profane, ce que font, en fait, tous les théologiens qui n'osent plus parler de leurs convictions que par le détour d'un méta-langage.. Mais on peut aussi aller plus loin, ne pas s'arrêter là où la théologie le demande, et aborder la religion comme on le fait pour n'importe quel autre aspect de la vie sociale. Dans cette approche, la religionne se pense plus comme une option mais comme l'un des procédés non-optionnels, universels, par lesquels une société se perçoit, trouve et prend sa place dans le monde. Ici, la religion, c'est la société elle-même en train de s'auto-légitimer.
[modifier] Méthodes
Les religions, et plus exactement leurs fidèles, relatent et transmettent dans des récits oraux, ou écrits, que ce soit sous forme d'épopées ou de livres saints, de traditions orales ou écrites, les rites adéquats pour le culte. L'ensemble de ses rites constituent une liturgie. Ils transmettent aussi des enseignements et des codes de lois religieuses, censés montrer le juste et l'injuste aux fidèles et donc les doter d'une morale, plus ou moins contraignante, mais censée à tout le moins orienter le croyant vers son bonheur.
La religion inspire l'art (peinture, littérature...), qui lui-même exalte la religion et toute une tradition, si bien que ce ne sont plus seulement les livres saints ou les mythes originels qui entretiennent parfois une religion, mais l'ensemble d'une culture.
La religion interfère aussi avec les sciences et les techniques, à travers les rapports de l'homme au monde "visible" ou "invisible", et des représentations sociales que cela entraîne. Les relations entre science et foi ont ainsi donné lieu à des débats à caractère métaphysique, depuis le XIIIe siècle jusqu'à aujourd'hui, débats qui furent quelquefois très sensibles (voir Galilée, révolution copernicienne).
Les croyants ou fidèles tendent à se réunir ensemble pour célébrer des jours saints par la prière, mais la pratique isolée est également reconnue juste dans la spiritualité. La plupart des religions ont également un code de lois religieuses.
Souvent, avec l'organisation des sociétés, le pouvoir spirituel se mêle au pouvoir temporel transformant son parti en patrie. La plupart des religions ont cela de commun avec les nations (et de façon plus générale avec tout groupe d'hommes) qu'elles ont souvent besoin d'un ennemi pour se fédérer et se construire. C'est dans cette mesure que Daniel Lindenberg en vient à se poser la question de savoir si les religions « sont naturellement intolérantes ».
En outre, on ne peut nier qu'un clergé constitue dans certaines religions à certaines époques une force politique, un État dans l'État, qui peut pratiquer l'obscurantisme.
Depuis le début du XXe siècle, on observe dans le monde occidental un clivage plus ou moins sévère entre ces deux pouvoirs religieux et politiques, avec l'apparition du concept de laïcité, en particulier en France. Ce phénomène a pu laisser penser à la disparition progressive des religions, mais la laïcité, du point de vue de ses adeptes, a plutôt remis à sa place la religion. La diffusion d'une culture religieuse laïque, donc pluraliste, est une base indispensable à la connaissance mutuelle des fidèles des diverses religions. Toutefois, la fin du XXè siècle a vu la résurgence, une sorte de "retour" du phenomène religieux. Ce qui laisse à penser, selon certains analystes, qu'une guerre religieuse à l'echelle mondiale pourrait être déclenchée. Plus prosaïquement, ce retour administre la preuve que le fait religieux fait partie intégrante de l'histoire humaine.
[modifier] Les religions pour le sceptique
Paul Valéry exprima le malaise que peut ressentir un sceptique face à l'attitude religieuse :
- « La sincérité ou l'intelligence du croyant est toujours incertaine aux yeux de l'incroyant ; et la réciproque est parfois vraie. Il est presque inconcevable à l'incrédule qu'un homme instruit, calmement attentif, capable de s'abstraire de ses désirs ou de ses craintes imprécises (ou qui ne leur attribue de signification qu'individuelle, organique et presque morbide), capable aussi de s'entretenir nettement avec soi-même, et de bien séparer les domaines et les valeurs, ne rejette pas aux légendes et aux fables tous ces récits de bizarres événements immémoriaux ou improbables qui sont essentiels à l'autorité de toute religion, ne s'avise de la fragilité des preuves et des raisonnements sur quoi les dogmes se fondent, ne s'étonne jusqu'à la négation, en constatant que des révélations, des avis d'importance littéralement infinie pour l'homme, lui soient offerts comme des énigmes dangereuses à la manière du Sphynx, avec de si faibles garanties et dans des formes si éloignées de celles qu'il a coutume d'exiger des choses vraies. »
Du point de vue sceptique, on considère généralement ceux qui se battent pour le maintien d'un système de croyances religieuses comme des victimes de dissonance cognitive, un biais cognitif en psychologie du raisonnement. Réciproquement, l'athée militant, pour lequel l'athéisme est "la vérité" incontestable est généralement considéré comme un ennuque châtré de la spiritualité qui est le propre de l'homme, observé d'un point de vue anthropologique.
Voir aussi l'article Croyances et Dissonance cognitive
[modifier] Conclusion
Sans aucun doute, l'être humain éprouve donc un besoin vital de concrétiser ses craintes, ses angoisses, mais également ses aspirations, sa quête de sens et ses intuitions, bref son sens religieux, dans une discipline, une métaphysique, une croyance, des pratiques, des rites, etc. Aussi l'apparente désaffection des religions dans l'Europe du XXe siècle, et du christianisme en particulier, n'a-t-elle pas tari le profond besoin de religion de l'homme (ce qui se manifeste notamment par l'apparition de nombreuses sectes ou bien l'inclination pour des religions exotiques, mais encore par la survivance, voire le renouveau, du christianisme). Comme l'a dit René Girard, même si le sentiment religieux n'est pas raisonnable, la raison ne peut ni récuser ni supprimer celui-ci. Il fait partie de l'Homme.
L'Homme essaie-t-il, grâce à la religion, de se rassurer devant une nature toute-puissante et pleine de mystères ? Peut-on néanmoins réduire les religions à de simples pis-aller qui permettent d'expliquer grâce à la supersitition et au fantastique les phénomènes que nous ne parvenons pas à nous expliquer ? C'est qu'on ne peut nier en outre l'aspect identitaire d'une religion : professer une religion, c'est affirmer son appartenance à un groupe et adhérer à ses mœurs et valeurs. Le renouveau des courants fondamentalistes, plus ou moins liés aux courants politiques les plus extrémistes, procède de cette idée. Les fondamentalismes s'apparentent aux nationalismes les plus virulents. Certes, la religion fut et demeure le prétexte de massacres et de la mise en place de discriminations constantes, de même que les mouvements nationalistes, de même plus généralement que tout facteur identitaire (cf. La Violence et le Sacré de René Girard). Toutefois, la religion, phénomène social, est aussi l'expression d'un profond besoin individuel.
Du fait de sa nature rationnelle, il existe nécessairement dans le cœur de l'humain un besoin d'explication métaphysique, même s'il se heurte à la nuit du doute la plus noire ou la plus insoluble. Et cette quête métaphysique, rarement satisfaite en elle-même, conduit inévitablement à l'interrogation religieuse, même dans le cas où l'individu, ou le groupe concerné, lui apporte une solution négative.
[modifier] Grandes familles de religions dans le monde
À travers l'Histoire, les hommes ont élaboré de multiples religions. Certaines se sont répandues dans le monde entier et sont très pratiquées. Divers types de classements des religions sont possibles.
[modifier] Principales religions ou philosophies (si absence de religion)
A l'heure actuelle, les croyances qui comptent le plus grand nombre par ordre décroissant de fidèles sont :
[modifier] 1. le christianisme (2,3 milliards)
- Catholicisme (1 milliard) (En stabilité en Europe et en Amérique du Nord, mais globalement en expansion grâce à l'accroissement démographique naturel de certaines zones en développement comme l'Amérique du Sud, en Asie ou l'Afrique noire. .)
- Protestantisme (580 millions) (On observe en Europe une stabilité de l'adhésion et un tassement de la pratique dans Églises les plus « historiques », établies. Si on y inclut les Églises historiquement plus minoritaires, voire inexistantes dans certaines régions et proches de l'évangélisme, le protestantisme est en expansion en Europe, surtout en Europe de l'Est.
- Évangélisme (500 millions) (Essor de l'évangélisme en Amérique latine, en Afrique noire et même dans le monde musulman)
- Anglicanisme (80 millions)
- Orthodoxie (175 millions) (En déclin lié à la faible fécondité de l'Europe de l'Est, sa zone d'influence quasi exclusive.)
- Mormonisme (13 millions) (Il faut noter que le mormonisme n'est pas reconnu comme chrétien par toutes les Églises ou mouvements chrétiens, à cause de sa croyance en des Écritures en plus de la Bible et en la révélation moderne.)
[modifier] 2. Non-croyants (indifférents, apostats, agnostiques et athées) (entre 1 800 millions minimum(sûr) et 2 800 millons maximum(à vérifier))
Ces chiffres s'appuient sur de nombreuses enquêtes et sondages mais ne peuvent être considérés comme totalement fiables pour deux raisons principales :
Dans de très nombreux pays, il est interdit d'avouer qu'on ne respecte pas la religion officielle. De plus dans d'autres pays où cela est autorisé, la pression sociale et familiale est telle que de très nombreuses personnes n'osent pas avouer leur scepticisme vis-à-vis de la religion dominante. Ces chiffres peuvent donc être grandement sous-évalués. Il se peut ainsi que de nombreux non-croyants soient comptabilisés comme croyants (même dans des pays démocratiques), les enquêtes et sondages se basant sur les déclarations des personnes interrogées.
Inversement, en Chine où la liberté religieuse est très encadrée, restreinte, où les croyants sont surveillés, il se peut que de nombreux croyants se disent non-croyants par peur du régime. Bien que le chiffre des "rationalistes" ait semble-t-il été corrigé pour être représentatif, il ne pourrait bien sûr être considéré comme fiable.
- Agnosticisme (1 071 millions) (source World Christian Encyclopedia, le Britannica Book of Year annonce 1 154 millions)
- Rationalisme (525 millions) (chiffre à prendre avec précaution car principalement en Chine ou autres dictatures)
- Athéisme (300 millions) (En expansion continue en Europe depuis le début du XXe siècle, et en Amérique et en Asie depuis le milieu du XXe siècle)
- Indifférents (250 millions)
- Libre-pensée (55 millions)
- Apostasie (7 millions) (Phénomène en expansion en Europe : s'appuyant sur les lois issues des directives européennes, un nombre de plus en plus important de personnes ayant été baptisées enfants par leur famille adressent à leur paroisse de baptême une déclaration d'apostasie pour ne plus être comptées comme croyantes ou tout simplement parce qu'elles ne veulent plus « cautionner les propos des dirigeants de ces mouvements religieux ». L'Église catholique romaine est de très loin la principale visée. Voir Apostasie dans le christianisme.)réf. nécessaire
[modifier] 3. l'islam (1,4 milliards)
- Sunnisme (1,200 milliards) (Même phénomène que pour le catholicisme. On peut toutefois noter que l'Islam sunnite est davantage présent en Europe qu'il ne l'était autrefois mais sa part relative décroît dans l'Islam même au profit du chiisme)
- Chiisme (200 millions) (Il grignote de plus en plus sur le sunnisme sous l'impulsion notamment de l'Iran et des « milices de propagande » qu'il soutient, il incarne de plus en plus pour certain l'« Islam de la résistance » en défiance aux alliés plutôt sunnites de l'Amérique dans le monde musulman)
[modifier] 4. l'hindouisme (900 millions)
[modifier] 5. la religion traditionnelle chinoise (394 millions)
[modifier] 6. le bouddhisme (325 millions) (le bouddhisme est plutôt une spiritualité)
[modifier] 7. le confucianisme et le taoïsme (226 millions) (plutôt des spiritualités)
[modifier] 9. le sikhisme (27 millions)
[modifier] 10. le judaïsme (14 millions)
[modifier] 11. le jaïnisme (8 millions)
[modifier] 12. les religions africaines (Afrique et diasporas) (100 millions)
[modifier] 13. Autres religions (250 millions)
- L'Odinisme (religion traditionnelle germanique)
- L'Ayyavazhi (issue de l'hindouïsme)
- La foi Baha'ie
- Le mouvement rastafari
- Le satanisme
- Le shintoïsme (religion traditionnelle japonaise)
- Le zoroastrisme
- Les nouveaux mouvements religieux
- Les sectes
- Tenrikyô
- Bön
[modifier] Classement historique et géographique
On peut regrouper les religions du point de vue de l'époque ou de l'aire géographique, qui est souvent aussi une aire culturelle. La proximité géographique va souvent de pair avec des emprunts et influences mutuelles, voire une communauté de sources. Par exemple :
- Les religions antiques; elles sont généralement éteintes, hormis la religion germanique, qui persiste d'une certaine manière en Islande et dans d'autres pays germaniques ; certaines font l'objet de tentatives de résurrection.
- Religions du monde indien : hindouisme, bouddhisme et jaïnisme, religions profondément liées, et par ailleurs le sikhisme, influencé par l'hindouisme et l'islam.
- Cartes et graphiques :
- carte des religions dans le monde
- Graphique camembert en anglais donnant la répartition des grandes familles de religions parmi la population mondiale (2005); le total dépasse 100% à cause des arrondis.
[modifier] Classement théologique, philosophique ou anthropologique
On classe parfois les religions selon le nombre de leur dieux, les relations qu’ils entretiennent entre eux, avec l’univers ou les fidèles, ou la présence de certains concepts ou pratiques au sein de la religion :
- monothéisme, polythéisme, hénothéisme, panthéisme, monooriginisme
- monolâtrie, syncrétisme
- animisme, shamanisme
[modifier] Relations inter-religieuses
- Voir : Relations entre religions
[modifier] Abus du terme religion
Le terme religion a quelquefois été employé de façon abusive : ce fut le cas avec la « religion » saint-simonienne, ainsi qu'avec la « religion » positiviste.
On a aussi parlé de culte de la Raison (voire de la déesse Raison entendue naturellement comme allégorie) à certaines époques, dont celle de la Révolution française.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Généralités
[modifier] Philosophie
[modifier] Histoire et chronologie des religions
[modifier] Chronologie
- L'animisme
- Le fétichisme
- Le polythéisme
- L'hindouisme, retracé jusque vers 5000 avant Jésus-Christ
- Le monothéisme, retracé jusqu'à Abraham vers 1850 av. JC
- Le judaïsme, retracé jusqu'à Moïse vers 1250 av. JC
- Le zoroastrisme, retracé jusqu'à Zoroastre vers 650 av. JC
- Le taoïsme, retracé jusqu'à Lao Zi vers 600 av. JC
- Le bouddhisme, retracé jusqu'à Bouddha vers 560 av. JC
- Le confucianisme, retracé jusqu'à Confucius vers 550 av. J.-C.
- Le jaïnisme, retracé jusqu'aux Tîrthankara vers 540 av. J.-C.
- Le christianisme, retracé jusqu'au début de notre ère avec Jésus-Christ
- Le christianisme orthodoxe, retracé jusqu'entre 431 et 1054
- L'Islam, retracé jusqu'à Mahomet entre 609 et 632 (Hegire en 622)
- Le shintoïsme, religion animiste apparue vers 650
- Le bouddhisme Nichiren, créé par Nichiren vers 1250
- Le sikhisme, créé par Nanak Ji vers 1500
- Le protestantisme au début du XVIe siècle. Différents courants dont :
- Le luthéranisme, initié par Martin Luther en 1517
- Le anglicanisme initié par Henri VIII en 1531
- Le calvinisme, initié par Jean Calvin en 1536
- Le catholicisme en 1542
- Le mormonisme, c'est à dire l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, révélé à Joseph Smith en 1830
- Les témoins de Jéhovah, créés par Charles Taze Russell en 1881
[modifier] Sociologie des religions
- Organisations et institutions
- Les religions reconnues par l'état belge, sur Wikinations.be
- Clergé (le mot est compris au sens de catégorie socio-professionnelle)
- Fondamentalisme
[modifier] Spiritualité
Voir : Spiritualité
[modifier] Doctrines et croyances
Les croyances ne sont pas toujours liées à une religion, comme la croyance aux OVNI, par exemple. Inversement, certains dogmes ou croyances religieuses, comme la réincarnation, peuvent être acceptés isolément sans adhérer au système religieux d’où ils sont empruntés.
[modifier] Divers
- Critique de l'athéisme
- Ikuan Tao
- Jeûne
- Laïcité
- Ministères ecclésiastiques
- Noachite
- Religion et alimentation
- Religions et violence
- Humanisme
- Mécréant
- Projet:Religion
- Et l'homme créa les dieux
[modifier] Liens externes
- (fr) Les grandes aires de civilisation dans le monde.
- (fr) Les religions dans le monde.
- (fr) Présentation des religions antiques
- (fr) Raison et Religions
[modifier] Vidéos
- Les religions sur la scène mondiale Série de séminaires universitaires en ligne sur Religion et Mondialisation / Tensions religieuses au Moyen-Orient / Changements religieux en Asie / Fondamentalisme et Sécularisation en Amérique du Nord.
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