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Bertrand Russell - Wikipédia

Bertrand Russell

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Bertrand Russell
Philosophe et Logicien
Époque Contemporaine
Nom : Bertrand Russell
Naissance : 18 mai 1872 (Pays de Galles)
Décès : 2 février 1970 (Pays de Galles)
École/tradition : Philosophie analytique
Principaux intérêts : Logique, Mathématiques, Morale
Idées remarquables : Atomisme logique, Description définie
Œuvres principales : Principia Mathematica, De la dénotation
Influencé par : Euclide, Hume Alfred North Whitehead, Leibniz, Frege, Wittgenstein, Moore
A influencé : Wittgenstein, A. J. Ayer, Rudolf Carnap, Kurt Gödel, Karl Popper, W. V. Quine

Bertrand Arthur William Russell (18 mai 1872, Tellek, Monmouthshire - 2 février 1970, près de Penrhyndeudraeth, Pays de Galles), 3e comte Russell, fut un épistémologue, un mathématicien, un logicien, un philosophe et un moraliste britannique. Considéré comme l'un des plus importants philosophes du XXe siècle, il popularisa la philosophie, fut un polémiste et un militant de gauche proche du socialisme de tendance libertaire.

Il organisa le tribunal Sartre-Russell contre les crimes survenus pendant la guerre du Viêt Nam. Il reçut le prix Nobel de littérature en 1950 pour l'ensemble de son œuvre, en particulier pour son engagement humaniste et comme libre penseur.

Sommaire

[modifier] Biographie

Bertrand Russell, second fils du vicomte Amberley, naquit le 18 mai 1872 à Trellech, dans le Monmouthshire, au Pays de Galles.

Il perdit sa mère et sa sœur en 1875, puis son père en 1876. Son grand-père, John Russel, le premier comte Russell, deuxième fils du 6e duc de Bedford (ancien premier ministre du Royaume-Uni dans les années 1840 et 1860) et sa grand-mère (née Lady Frances Elliot), tous deux victoriens rigoristes, obtinrent sa garde ainsi que celle de son frère aîné John Francis Stanley.

Après le décès de leur grand-père en 1878, les deux frères sont élevés par leur grand mère lady Russell, dans une atmosphère religieuse et répressive. C'est son frère, John Francis, qui succède au titre de comte Russell. Bertrand est un adolescent solitaire, aux pulsions suicidaires, éduqué à la maison par des précepteurs et passant de nombreuses heures dans la bibliothèque de feu Lord Russell. Son frère lui fait découvrir les Éléments d'Euclide, ce qu'il vit comme une illumination.

En 1890, il entre à Trinity College à l'Université de Cambridge, où il étudie les mathématiques et les sciences morales.

En 1894, il épouse Alys Pearsall Smith, une quaker américaine, contre l'avis de sa grand-mère.

À partir de 1896, il mène une carrière scientifique, rencontrant Peano et correspondant avec Frege. En 1901, il formule le paradoxe de Russell en rédigeant les Principia Mathematica. En 1908, il est élu à la Royal Society. En 1911, il rencontre Ludwig Wittgenstein, ce qui fut l'une des rencontres les plus déterminantes de son existence philosophique.

En 1910 paraît le premier volume de son œuvre maîtresse du point de vue de la logique, les Principia Mathematica, écrits en collaboration avec Alfred North Whitehead. Suivront deux autres volumes parus respectivement en 1912 et 1913.

Durant la Première Guerre mondiale, ses activités pacifistes le font renvoyer du Trinity College en 1916 après qu'il eut été condamné suivant Defence of the Realm Act. Il sera même condamné à purger une peine de six mois dans la Prison de Brixton en 1918.

Bertrand Russell
Bertrand Russell

En 1920, il fait partie d'une délégation britannique officielle en Russie, puis il va donner des cours à Pékin, accompagné de sa maîtresse Dora Blake. Il souffrit en Chine d'une grave pneumonie, si bien que des journaux japonais annoncèrent à tort sa mort. Lorsqu'il visita le Japon avant de retourner au Royaume-Uni, il fit dire par Miss Blake aux journalistes que "M. Bertrand Russell, étant mort selon la presse japonaise, n'est pas en mesure de donner d'interview aux journalistes japonais".

En 1921, à leur retour au Royaume-Uni, Miss Blake est enceinte de cinq mois, si bien que Bertrand Russell divorce précipitamment d'Alys Pearsall Smith pour l'épouser. Ils auront deux enfants, John Conrad (le futur quatrième comte Russell) et Katharine Jane (plus tard Lady Katharine Tait). À cette époque, Russell écrit des livres et fonde avec Dora une école expérimentale, la Beacon Hill School, en 1927.

En 1931, suite à la mort de son frère, il devient le troisième comte Russell.

Son mariage avec Dora Blake battait de l'aile, et ils finissent par divorcer lorsqu'elle eut deux enfants d'un journaliste américain, Griffin Barry. En 1936, Lord Russell épouse Patricia Spence (surnommée "Peter"), qui était la gouvernante de ses enfants depuis 1930. Ils eurent un fils, Conrad Sebastian Robert, le futur cinquième comte Russell, célèbre historien et homme politique britannique.

À partir de 1939, il alla donner des cours aux États-Unis, mais fut destitué sous le prétexte que ses opinions radicales le rendaient "moralement inadapté" à enseigner.

En 1944, il regagna le Royaume-Uni pour enseigner à nouveau au Trinity College. En 1949, il reçut l'Order of Merit, et en 1950 le prix Nobel de Littérature.

Sa femme Patricia Spence, obtint le divorce en 1952, et il épousa peu après Edith Finch, avec qui il vécut jusqu'à sa mort.

Durant les années 1950 et 1960, il s'engagea dans diverses causes politiques, essentiellement pour le désarmement nucléaire et contre la Guerre du Viêt-Nam, prenant vigoureusement position contre la politique du gouvernement des États-Unis.

Il publia à la fin des années 1960 son autobiographie en trois volumes, et mourut en 1970 dans sa résidence de Plas Penrhuyn, à Penrhyndeydraeth, Merioneth, dans le Pays de Galles.

[modifier] Travaux scientifiques et philosophiques

[modifier] Logique

Les contributions de Russell comprennent essentiellement le développement du calcul des prédicats de premier ordre, la défense du logicisme, le paradoxe qui porte son nom et la théorie des types.

  • Russell a réfuté la théorie naïve des ensembles ainsi que la logique de Gottlob Frege en découvrant un paradoxe qui porte désormais son nom (paradoxe de Russell), dont on peut donner diverses versions en langage ordinaire, dont le paradoxe du barbier (qui rase tous ceux et uniquement ceux, qui ne se rasent pas eux-mêmes --- situation qui engendre la question insoluble: ce barbier se rase-t-il?). Il comprit l'importance de ces paradoxes en 1901, alors qu'il travaillait aux Principes des mathématiques (1903). Pour les résoudre, Russell créa la théorie des types : les espèces logiques sont hiérarchisées et aucune fonction logique ne peut s'appliquer à des objets ayant son propre type.
  • Il a écrit avec Alfred North Whitehead les Principia Mathematica (Première édition: 1910 -- 1913; seconde édition, préparée par Russell seul: 1927). Cet ouvrage fondateur a l'ambition d'effectuer la réduction de l'ensemble des mathématiques à la logique, qui constitue le projet logiciste annoncé dans les Principes des Mathématiques. Pour ce faire, les Principia Mathematica procèdent à une axiomatisation et une formalisation de la logique des propositions et des prédicats, et en dérivent les objets et propositions des mathématiques. De fait, seule l'arithmétique élémentaire est abordée --- le tome 4 des Principia qui devait aborder la géométrie ne fut jamais écrit. Les Principia Mathematica furent le premier texte de référence de la nouvelle logique mathématique. Ils furent à la source des travaux des philosophes et logiciens Carnap, Quine et Gödel, notamment.

Il fut lauréat de la Médaille Sylvester en 1934.

[modifier] Philosophie analytique

Voir l’article Philosophie analytique.

En philosophie, Russell apporta de nombreuses nouveautés en métaphysique, en épistémologie, en éthique et en Histoire de la philosophie. Il utilisa la logique pour tenter de clarifier les problèmes philosophiques, ce qui en fait l'un des fondateurs de la philosophie analytique. Mais son problème fondamental fut surtout de découvrir si l'Homme est capable de connaître quelque chose : « Existe-t-il au monde une connaissance dont la certitude soit telle qu'aucun Homme raisonnable ne puisse la mettre en doute ? » (Problèmes de philosophie, §1)

[modifier] L'atomisme logique

Voir l’article Atomisme logique.

« La raison pour laquelle j'appelle ma théorie l'atomisme logique est que les atomes auxquels je veux parvenir en tant que résidus ultimes de l'analyse sont des atomes logiques et non pas des atomes physiques. » (La Philosophie de l'atomisme logique).

[modifier] Philosophie du langage

Voir l’article Description définie.

La théorie des descriptions est sans doute la contribution la plus importante de Russell à la philosophie du langage. Elle est illustrée par la phrase : l'actuel roi de France est chauve. Le problème de cette dernière proposition est d'en identifier l'objet, étant donné qu'il n'y a pas de roi de France actuellement. Alexius Meinong a proposé la thèse d'une réalité d'entités non-existentes auxquelles nous nous référons dans le cas des propositions du type ci-dessus. Mais c'est une théorie pour le moins étrange. Pour Frege, nous devons au contraire rejeter toute proposition dont les mots ne supposent manifestement pas pour des objets existants. Mais le problème de cette dernière solution est que des propositions sans référent ne sont pas nécessairement privées de sens, et elles peuvent donc être vraies.

Ce problème des descriptions définies, inclut des termes commençant par le, ou quelques fois des noms, Walter Scott par exemple. Russell a cependant parfois estimé que le terme d'une proposition désigné par « nom » devait être désigné par l'expression : « description définie déguisée. » Mais dans certains de ses travaux, il a considéré ces deux termes comme entièrement différents.

Mais quelle est la forme logique d'une description définie ? Comment les paraphraser pour faire apparaître que la vérité de l'ensemble de la proposition dépend de la vérité de ses parties ? Les descriptions définies se présentent comme des noms ne dénotant par nature qu'une seule et unique chose. Mais que dire alors de la proposition générale si l'une de ses parties semble ne pas être correcte ?

La solution de Russell est d'analyser tout d'abord non pas les termes seuls, mais la proposition entière contenant une description définie. « L'actuel roi de France est chauve » peut être selon lui reformulé ainsi : « il y a un x tel que cet x est l'actuel roi de France, et il n'y a rien à part x qui soit roi de France, et x est chauve. » Russell soutient que cette description définie contient une affirmation d'existence et une affirmation d'unicité, et que l'on peut les considérer séparément de la prédication qui est le contenu manifeste de la proposition générale. La proposition dit donc trois choses sur un sujet : la description définie en contient deux, et le reste de la proposition contient la dernière (la prédication). Si l'objet n'existe pas, ou s'il n'est pas seul en son genre, alors l'ensemble de la proposition est faux et non pas dénué de sens.

[modifier] Théorie de la connaissance

Russell a introduit le notion de knowledge by acquaintance et knowledge by description en philosophie pour désigner deux types fondamentaux de connaissance.

[modifier] Connaissance directe (knowledge by acquaintance)

Pour être pleinement justifié dans une croyance en la vérité d'une proposition, nous ne devons pas seulement connaître tel fait ou réalité qui donne sa vérité à la proposition, nous devons également avoir une connaissance directe avec la relation de correspondance qui existe entre cette proposition et le fait désigné. Cela veut dire que la justification d'une croyance dépend simplement d'un fait : par exemple, « la neige est blanche ». Cette connaissance est directe et immédiate, elle n'est pas le fruit d'une inférence mais découle simplement d'une sensation.

[modifier] Connaissance par description

En revanche, quand il n'y a pas une telle relation de connaissance, comme par exemple la connaissance de l'assassinat de César - que nous ne connaissons pas directement, Russell parle de connaissance par description. Dans ce cas, nous ne sommes pas entièrement justifiés dans notre croyance en la vérité d'une proposition.

[modifier] Le problème de l'induction

Russell admet que cette connaissance repose sur ce qu'il nomme le scandale de l'induction : les lois que nous admettons comme générales n'ont été vérifiées que pour un certain nombre, fût-il grand, de cas particuliers; cet à peu près ne saurait satisfaire le mathématicien, pour qui cette croyance à l'induction découle de l'association et de l'habitude (cf. Hume). Il admet ne pas voir d'élément pour résoudre logiquement ce problème, et juste constater que la démarche inductive fonctionne, sans qu'on puisse expliquer pourquoi dans le cadre de la logique déductive, car toute explication du principe d'induction est une pétition de principe.

Russell ignore alors qu'un obscur chercheur du nom de Richard Threlkeld Cox travaille au même problème et publie en 1946 une justification mathématique de la logique inductive fondée sur trois axiomes d'allure raisonnable sur la cohérence à attendre d'une méthode de raisonnement et qu'il nomme desiderata. Cox démontrera deux résultats très importants et voisins :

  • Une acquisition de connaissance inductive est soit isomorphe à la théorie des probabilités et à sa relation de Bayes, soit inconsistante.
  • La logique booléenne ne constitue qu'un cas particulier des probabilités, qui représentent en fait une logique inductive depuis le début et non une simple extrapolation de la notion de fréquence : une seule mathématique préside aux logiques booléenne et probabiliste, les deux ne différent que par les valeurs utilisées : entières ou réelles !.

Les travaux de Cox restent alors ignorés des chercheurs et ne seront redécouverts qu'au début des années 1970, en particulier sous l'impulsion de Myron Tribus, Irving John Good et Edwin Thompson Jaynes (le théorème de Cox est du reste nommé aujourd'hui théorème de Cox-Jaynes). Trop tard hélas pour que Russell, mort en 1970, ait le temps d'en être informé.


[modifier] Russell militant

[modifier] Militantisme « pacifiste »

Pacifiste, Russell s'est opposé à la participation britannique à la Première Guerre mondiale ce qui lui a valu la perte de son poste de professeur à l'Université de Cambridge ainsi que six mois de prison où il a pu écrire Introduction à la philosophie mathématique. Peu avant la Seconde Guerre mondiale, Russell défendait une politique de paix bien qu'il admît plus tard comme l'avait déjà exprimé Gandhi qu'Hitler devait être combattu. Il était plutôt pacifique que pacifiste, admettant que la guerre peut représenter un moindre mal dans certaines circonstances.

Il prend position en faveur d'Albert Einstein lorsque ce dernier est violemment attaqué par les MacCarthistes. Il écrit au The New York Times, qui vient de fustiger Einstein dans un de ses éditoriaux, en ces termes : « Vous semblez affirmer qu'on doit toujours obéir à la loi, aussi mauvaise qu'elle soit. Je ne peux pas croire que vous ayez réalisé ce que cette position implique. Condamnez-vous les martyrs chrétiens qui refusèrent de se soumettre à l'empereur, ou encore John Brown ? Non, mieux, je pense que vous vouez aux gémonies George Washington et militez pour que votre pays refasse allégeance à sa gracieuse majesté Élizabeth II. En tant que loyal sujet britannique, je ne peux qu'approuver votre point de vue ; mais j'ai peur qu'il n'obtienne que peu d'écho chez vous. »

Pendant les années 1950, Russell s'est opposé aux armes nucléaires en signant un manifeste avec Albert Einstein et Joseph Rotblat et en animant des conférences. Il en fut emprisonné en 1961. Il milita aussi contre la guerre du Viêt Nam avec Jean-Paul Sartre en organisant un tribunal jugeant les "crimes de guerre de l'armée américaine" (ce nom lui fut reproché, un tribunal devant en principe se poser comme neutre tant que l'instruction n'est pas achevée).

[modifier] Engagement libre-penseur

Russell a écrit contre la morale victorienne, en particulier pour la sexualité libre : ce qui lui a coûté de vigoureuses dénonciations aux États-Unis. Il était d'ailleurs bon vivant.

Il se déclarait philosophiquement agnostique et en pratique athée. Il considérait le dieu chrétien comme les dieux grecs : il ne peut pas prouver leur existence mais il est fortement convaincu de leur inexistence.

Cependant, il a écrit: "Si vous ne partez pas du principe qu'il y a un Dieu, la vie n'a aucun sens"

[modifier] Citations

  • « Si je recevais la toute-puissance, avec des millions d'années pour expérimenter, je ne penserais pas à me vanter de l'Homme comme résultat de mes efforts. » Science et religion
  • « N'y a t-il pas quelque chose d'un peu grotesque dans le spectacle d'êtres humains tenant un miroir devant eux, et trouvant ce qu'ils y voient assez parfait pour démontrer qu'un Dessein Cosmique y tendait dès l'origine? » Science et religion, à la fin du chapitre sur le Dessein Cosmique
  • « J'ai un jour reçu une lettre d'une éminente logicienne, Mme Christine Ladd Franklin, disant qu'elle était solipsiste et qu'elle était surprise qu'il y en eût si peu d'autres. » Human knowledge: its scope and limits
  • « Les mathématiques sont la science dans laquelle on ne sait jamais de quoi on parle ni si ce que l'on dit est vrai. »réf. nécessaire
  • « La religion chrétienne a été et est encore le plus grand ennemi du progrès moral dans le monde. »réf. nécessaire
  • « Actuellement, la technique scientifique progresse à la façon d'une vague de chars d'assaut qui auraient perdu leurs conducteurs : aveuglément, impitoyablement, sans idée ni objectif. »réf. nécessaire
  • « Parmi les religions, l'islam doit être comparé au bolchevisme plutôt qu'au christianisme ou au bouddhisme. Le christianisme et le bouddhisme sont avant tout des religions personnelles, avec des doctrines mystiques et un amour de la contemplation. L'islam et le bolchevisme ont une finalité pratique, sociale, matérielle dont le seul but est d'étendre leur domination sur le monde. »réf. nécessaire
  • « Il existe deux types de travail : le premier consiste à déplacer une certaine quantité de matière. Le second, à dire à quelqu'un d'autre de le faire. » Eloge de l'oisiveté
  • « Le problème du monde, c'est que les imbéciles sont présomptueux et les gens intelligents bourrés de doutes. »réf. nécessaire
  • « War does not determine who is right -- only who is left. »réf. nécessaire
    (Mot à mot : « La guerre ne détermine pas qui a raison, seulement qui survit. » Jeu de mot intraduisible en français portant sur les doubles sens de right (raison/droite) et left (qui reste/gauche). Un équivalent en français, et non une traduction, pourrait être une phrase du genre : « La guerre ne confirme pas des arguments ; elle infirme des argumentateurs. »)

[modifier] Bibliographie

[modifier] Textes de Russell

  • 1896, German Social Democracy, London: Longmans, Green.
  • 1897, An Essay on the Foundations of Geometry, Cambridge: At the University Press.
  • 1900, A Critical Exposition of the Philosophy of Leibniz, Cambridge: At the University Press.
  • 1903, The Principles of Mathematics, Cambridge: At the University Press.
  • 1910, Philosophical Essays, London: Longmans, Green.
  • 1910–1913, Principia Mathematica (with Alfred North Whitehead), 3 vols., Cambridge: At the University Press.
  • 1912, The Problems of Philosophy, London: Williams and Norgate.
  • 1914, Our Knowledge of the External World as a Field for Scientific Method in Philosophy, Chicago and London: Open Court Publishing.
  • 1916, Principles of Social Reconstruction, London: George Allen & Unwin.
  • 1916, Justice in War-time, Chicago: Open Court.
  • 1917, Political Ideals, New York: The Century Co.
  • 1918, Mysticism and Logic and Other Essays, London: Longmans, Green.
  • 1918, Roads to Freedom: Socialism, Anarchism, and Syndicalism, London: George Allen & Unwin.
  • 1919, Introduction to Mathematical Philosophy, London: George Allen & Unwin.
  • 1920, The Practice and Theory of Bolshevism, London: George Allen & Unwin.
  • 1921, The Analysis of Mind, London: George Allen & Unwin.
  • 1922, The Problem of China, London: George Allen & Unwin.
  • 1923, The Prospects of Industrial Civilization (in collaboration with Dora Russell), London: George Allen & Unwin.
  • 1923, The ABC of Atoms, London: Kegan Paul, Trench, Trubner.
  • 1924, Icarus, or the Future of Science, London: Kegan Paul, Trench, Trubner.
  • 1925, The ABC of Relativity, London: Kegan Paul, Trench, Trubner.
  • 1925, What I Believe, London: Kegan Paul, Trench, Trubner.
  • 1926, On Education, Especially in Early Childhood, London: George Allen & Unwin.
  • 1927, The Analysis of Matter, London: Kegan Paul, Trench, Trubner.
  • 1927, An Outline of Philosophy, London: George Allen & Unwin.
  • 1927, Why I Am Not a Christian, London: Watts.
  • 1927, Selected Papers of Bertrand Russell, New York: Modern Library.
  • 1928, Sceptical Essays, London: George Allen & Unwin.
  • 1929, Marriage and Morals, London: George Allen & Unwin.
  • 1930, The Conquest of Happiness, London: George Allen & Unwin.
  • 1931, The Scientific Outlook, London: George Allen & Unwin.
  • 1932, Education and the Social Order, London: George Allen & Unwin.
  • 1932, Éloge de l'oisiveté (première édition).
  • 1934, Freedom and Organization, 1814–1914, London: George Allen & Unwin.
  • 1935, Éloge de l'oisiveté, Londre: George Allen & Unwin (seconde édition).
  • 1935, Religion and Science, London: Thornton Butterworth.
  • 1936, Which Way to Peace?, London: Jonathan Cape.
  • 1937, The Amberley Papers: The Letters and Diaries of Lord and Lady Amberley (with Patricia Russell), 2 vols., London: Leonard & Virginia Woolf at the Hogarth Press.
  • 1938, Power: A New Social Analysis, London: George Allen & Unwin.
  • 1940, An Inquiry into Meaning and Truth, New York: W. W. Norton & Company.
  • 1945, A History of Western Philosophy and Its Connection with Political and Social Circumstances from the Earliest Times to the Present Day, New York: Simon and Schuster.
  • 1948, Human Knowledge: Its Scope and Limits, London: George Allen & Unwin.
  • 1949, Authority and the Individual, London: George Allen & Unwin.
  • 1950, Unpopular Essays, London: George Allen & Unwin.
  • 1951, New Hopes for a Changing World, London: George Allen & Unwin.
  • 1952, The Impact of Science on Society, London: George Allen & Unwin.
  • 1953, Satan in the Suburbs and Other Stories, London: George Allen & Unwin.
  • 1954, Human Society in Ethics and Politics, London: George Allen & Unwin.
  • 1954, Nightmares of Eminent Persons and Other Stories, London: George Allen & Unwin.
  • 1956, Portraits from Memory and Other Essays, London: George Allen & Unwin.
  • 1956, Logic and Knowledge: Essays 1901–1950 (edited by Robert C. Marsh), London: George Allen & Unwin.
  • 1957, Why I Am Not A Christian and Other Essays on Religion and Related Subjects (edited by Paul Edwards), London: George Allen & Unwin.
  • 1958, Understanding History and Other Essays, New York: Philosophical Library.
  • 1959, Common Sense and Nuclear Warfare, London: George Allen & Unwin.
  • 1959, My Philosophical Development, London: George Allen & Unwin.
  • 1959, Wisdom of the West ("editor", Paul Foulkes), London: Macdonald.
  • 1960, Bertrand Russell Speaks His Mind, Cleveland and New York: World Publishing Company.
  • 1961, The Basic Writings of Bertrand Russell (edited by R.E. Egner and L.E. Denonn), London: George Allen & Unwin.
  • 1961, Fact and Fiction, London: George Allen & Unwin.
  • 1961, Has Man a Future?, London: George Allen & Unwin.
  • 1963, Essays in Skepticism, New York: Philosophical Library.
  • 1963, Unarmed Victory, London: George Allen & Unwin.
  • 1965, On the Philosophy of Science (edited by Charles A. Fritz, Jr.), Indianapolis: The Bobbs-Merrill Company.
  • 1967, Russell's Peace Appeals (edited by Tsutomu Makino and Kazuteru Hitaka), Japan: Eichosha's New Current Books.
  • 1967, War Crimes in Vietnam, London: George Allen & Unwin.
  • 1967–1969, The Autobiography of Bertrand Russell, 3 vols., London: George Allen & Unwin.
  • 1969, Dear Bertrand Russell... A Selection of his Correspondence with the General Public 1950–1968 (edited by Barry Feinberg and Ronald Kasrils), London: George Allen and Unwin.
  • A Critical Exposition of the Philosophy of Leibniz (1900)
  • Principles of Mathematics (1903)
  • Sur la dénotation (1905)
  • Principia mathematica avec Alfred North Whitehead, 3 vol. (1910, 1912, 1913) ISBN 3518281933 (allemand), ISBN 052109187X (anglais)
  • Problèmes de philosophie (1912)
  • Theory of Knowledge (1913, Manuscrit inédit, publié en 1984)
  • La méthode scientifique en philosophie (ou : Notre connaissance du monde extérieur) (Our Knowledge of the External World as a Field for Scientific Method in Philosophy)(1914) ISBN 2228895296
  • Introduction à la philosophie des mathématiques (1919)
  • Le monde qui pourrait être (Roads to Freedom: Socialism, Anarchism, and Syndicalism) (1920)
  • L'Analyse de l'esprit (The Analysis of Mind) (1921)
  • ABC de la relativité (1925)
  • Pourquoi je ne suis pas chrétien (1927)
  • L'Analyse de la matière (The Analysis of Matter) (1927)
  • Essais sceptiques (1928)
  • Le mariage et la morale (1929), ISBN 2228894524
  • La conquête du bonheur (1930)
  • L'esprit scientifique (1931)
  • Science et religion (1935)
  • La Connaissance humaine (Human Knowledge: Its Scope and Limits) (1948)
  • Philosophie de l'atomisme logique (1949)
  • An inquiry into meaning and truth (1950, conférences de 1940)
  • Satan in the Suburbs and Other Stories (1953, recueil de nouvelles)
  • Pourquoi je ne suis pas communiste (1956)
  • Histoire de la philosophie occidentale (Wisdom of the West) (1959)

[modifier] Etudes sur Russell

  • Denis Vernant, Quine & Russell, in : W.V.Quine et la méthode de l’analyse, J.-M. Monnoyer éd. (Paris, Éd. de l’Éclat, 2006), p. 89-158.
  • Denis Vernant, Bertrand Russel. Paris, Garnier-Flammarion, 2003. 470 p. ISBN 2-08-071192-X.
  • Denis Vernant, Le statut de la vérité dans le calcul implicationnel de Russell en 1903 (ou les insuffisances de la logique propositionnelle des Principles), in : Revue internationale de philosophie, n° 200-2 (Bruxelles 1997), p. 221-229.
  • Denis Vernant, La Philosophie mathématique de Russell. Paris, J. Vrin, 1993. (Mathesis). 509 p. ISBN 2-7116-1141-8.

[modifier] Disponibles en ligne

[modifier] Voir aussi

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Citations sur Wikiquote.

[modifier] Liens externes


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Précédé de :
William Faulkner
Prix Nobel de littérature
1950
Suivi de :
Pär Lagerkvist
Précédé de :
Francis Russell
comte Russell
1931–1970
Suivi de :
John Russell



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