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Jean Moulin - Wikipédia

Jean Moulin

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Jean Moulin
Naissance : 20 juin 1899
Béziers, Languedoc-Roussillon, France
Décès : 8 juillet 1943 (à l'âge de 44 ans)
Lorraine, France
Nationalité : Française
Profession : Préfet de la République Française
Occupation : Résistant français
Chef emblématique du CNR
Distinctions : Chevalier de la Légion d'Honneur
Compagnon de la Libération
Médaille militaire
Croix de Guerre 1939-1945
Remarques : Ses cendres ont été transférées au Panthéon
Famille : Antoine-Émile Moulin, son père
Photo : Jean Moulin

Jean Moulin (né à Béziers dans le Languedoc-Roussillon le 20 juin 1899 et mort dans un train aux environs de Metz le 8 juillet 1943) est un résistant français qui dirigea le Conseil National de la Résistance durant la seconde guerre mondiale. Souvent considéré comme un des principaux héros de la Résistance, il est inhumé au Panthéon des grands hommes de la République Française .

Sommaire

[modifier] Biographie

[modifier] Avant la guerre

Né à Béziers le 20 juin 1899, de Blanche et d'Antoine-Émile Moulin. Il est né au no 6 de la rue d'Alsace, en face du Champ-de-Mars. D'un père professeur d'histoire-géographie, Conseiller Général radical-socialiste, humaniste qui aura une très grande influence sur lui. Durant son enfance heureuse, aux côtés de son frère Joseph et de sa soeur Laure, il développe son talent pour le dessin, qui lui sera utile plus tard.

Bachelier en 1917, il s'inscrit à la faculté de droit de Montpellier et entre parallèlement comme attaché au cabinet du Préfet de l'Hérault, sous la présidence de Raymond Poincaré.

Mobilisé le 17 avril 1918, il est affecté au régiment de 2e génie basé à Montpellier. Après une formation accélérée il arrive dans les Vosges à Charmes le 25 septembre et s'apprête à monter en ligne quand l'armistice est proclamé. Il est envoyé successivement en Seine-et-Oise, à Verdun, puis à Chalon-sur-Saône; il sera tour à tour menuisier, terrassier, téléphoniste, affecté au dépôt démobilisateur, etc. Il est démobilisé début novembre 1919 et se présente de suite à la préfecture de Montpellier, où il reprend ses fonctions le 4 novembre.

La qualité de son travail le fait nommer chef-adjoint de cabinet fin 1920. Il obtient sa licence de droit en 1921. Parallèlement, il devient vice-président de l'Union générale des étudiants de Montpellier et membre des Jeunesses laïques et républicaines.

En 1922, il entre dans l'administration préfectorale, comme chef de cabinet du préfet de la Savoie, poste très important pour son âge, sous la présidence d'Alexandre Millerand.

De 1925 à 1930 il est sous-préfet d'Albertville. Il est à l'époque le plus jeune sous-préfet de France, sous le présidence de Gaston Doumergue.

En septembre 1926, il se marie avec Marguerite Cerruti, dont il divorcera deux ans plus tard, en 1928.

En 1930, il est sous-Préfet de Châteaulin dans le Finistère. IL y fréquentera des poètes locaux comme Saint Pol Roux à Camaret et Max Jacob à Quimper. il fut également illustrateur du morlaisien Tristan Corbière. Parallèlement, il publie des caricatures et des dessins humoristiques dans la revue Le Rire sous le pseudonyme de Romanin.

En 1932, Pierre Cot homme politique radical-socialiste, le nomme chef adjoint de son cabinet aux Affaires Etrangères en décembre 1932 sous la présidence de Paul Doumer.

En 1933, il est sous-préfet de Thonon-les-Bains et occupe parallèlement la fonction de chef de cabinet de Pierre Cot au Ministère de l'Air sous la présidence d' Albert Lebrun.

En 1934 il est sous-préfet de Montargis et secrétaire général de la préfecture de la Somme à Amiens.

En 1936, il est à nouveau nommé chef de cabinet au Ministère de l'Air du Front Populaire d'où il aide les résistants Républicains Espagnols anti-franquistes en leur envoyant des avions et des pilotes.

En janvier 1937 il devient le plus jeune préfet de France d'Aveyron, à Rodez à l'âge de 38 ans.

En 1938, il est préfet de Charente.

[modifier] La Résistance

Monument Jean Moulin à Chartres
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Monument Jean Moulin à Chartres

En 1939, il est nommé préfet d'Eure-et-Loir à Chartres. Sergent de réserve, il veut s'engager, mais l'administration l'oblige à conserver son poste de préfet d'où il s'emploie à assurer la sécurité de la population.

Il est arrêté en juin 1940 sous le Régime de Vichy par les Allemands parce qu'il refuse d'accuser une troupe de tirailleurs africains de l'Armée Française d'avoir commis des atrocités envers des civils à La Taye, un hameau près de Saint-Georges-sur-Eure, en réalité victimes de bombardements Allemands. Maltraité et enfermé pour refus de complicité avec les Allemands, il tente de se suicider en se tranchant la gorge avec un débris de verre. Il évite la mort de peu et gardera à vie une cicatrice qu'il cachera sous une écharpe.

À cause de ses idées républicaines, fortement marqué à gauche comme radical-socialiste, il est révoqué par le Régime de Vichy du Maréchal Philippe Pétain le 2 novembre 1940 et placé en disponibilité.

Il s'installe dans sa maison familiale de Saint-Andiol (Bouches-du-Rhône) d'où, suite à l'appel du 18 juin 1940 par le Général de Gaulle depuis Londres, il prend contact et entre dans la Résistance Francaise.

En septembre 1941, il rejoint Londres en passant par l'Espagne et le Portugal, par ses propres moyens, sous le nom de Joseph Jean Mercier et est reçu par le général de Gaulle à qui il fait un compte-rendu de l'état de la Résistance en France et de ses besoins. Rapidement convaincu par l'intelligence et les capacités de Jean Moulin, le général de Gaulle le charge d'unifier les mouvements de résistance, disparates sur le territoire francais, afin d'en faire une armée secrète des forces françaises libres sous ses ordres. Avec des ordres de mission, des moyens financiers et de communication avec le général de Gaulle à Londres, il est parachuté dans les Alpilles dans la nuit du 1er janvier 1942 sous le pseudonyme de Rex.

Il utilise ses dons artistiques pour sa couverture de marchand d'art. En février 1943, il retourne rendre compte de sa mission à Londres avec général Delestraint, le chef de l'Armée Secrète.

Il retourne en France le 21 mars 1943, chargé de créer le CNR (Conseil National de la Résistance), tâche complexe, car chaque mouvement de résistance cherche à conserver son indépendance. La première réunion du CNR se tient à Paris, au domicile personnel de Jean Moulin le 27 mai 1943. Il travaille entre autres avec les chefs des groupes résistants tels que Henri Frenay, Emmanuel d'Astier et Jean-Pierre Lévy.

Il ouvre une galerie d'art à Nice, la galerie Romanin, qui lui sert de couverture.

En février 1943, Jean Moulin retourne à Londres rendre compte de sa mission au général de Gaulle qui le décore de la Croix de la Libération.

Fin mars 1943 il revient en France sous le pseudonyme de Max comme grand chef de la Résistance Française, seul interlocuteur du général de Gaulle. Il parvient au prix d'un remarquable travail à la constitution du CNR (Conseil National de la Résistance) qui réunit les chefs de tous les groupes de résistance francaise. Le CNR représente alors l'unité des forces militaires secrètes françaises reconstituées aux yeux des alliés et la légitimité de la France et du général de Gaulle comme seul chef de cette armée et chef politique de la France.

Il est arrêté suite à dénonciation le 21 juin 1943 à Caluire-et-Cuire (Rhône), dans la banlieue de Lyon dans la maison du docteur Dugoujon, où se tenait une réunion avec les principaux chefs de la Résistance. Après avoir été identifié et interrogé par le chef de la Gestapo Klaus Barbie au Fort Montluc de Lyon, il est transféré à la Gestapo de Paris où il est torturé, il meurt dans le train Paris-Berlin qui le conduit vers les camps de concentration.

[modifier] La légende

Il a d'abord été inhumé le 11 février au cimetière Parisien du Père Lachaise, puis ses cendres ont été transférées au Panthéon, vingt ans plus tard pour commémorer le vingtième anniversaire de la Libération, le 19 décembre 1964 sous la présidence du général de Gaulle.

Un discours solennel et émouvant fut prononcé lors de la grande cérémonie officielle où le Ministre de la Culture, grand homme de lettre, intellectuel et philosophe de la République Francaise, héros de la Résistance et compagnon de Résistance de Jean Moulin, André Malraux fait entrer Jean Moulin au Panthéon des grands Hommes de la République Francaise. Il fait de lui à cette occasion « le symbole » de l'héroïsme francais, de toute la Résistance à lui seul en l'associant à tous les Résistants francais, héros de l'ombre, connus et inconnus, qui ont permis de libérer la France au prix de leur souffrance, de leur vie, et de leur idéologie de Liberté. Ce discours composé et dit par André Malraux fait partie des plus grands discours de la République Francaise et de l'Humanisme : (Le discours prononcé par André Malraux lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon)).

« Comme Leclerc entra aux Invalides, avec son cortège d'exaltation dans le soleil d'Afrique et les combats d'Alsace, entre ici, Jean Moulin, avec ton terrible cortège. Avec ceux qui sont morts dans les caves sans avoir parlé, comme toi ; et même, ce qui est peut-être plus atroce, en ayant parlé ; avec tous les rayés et tous les tondus des camps de concentration, avec le dernier corps trébuchant des affreuses files de Nuit et Brouillard, enfin tombé sous les crosses ; avec les huit mille Françaises qui ne sont pas revenues des bagnes, avec la dernière femme morte à Ravensbrück pour avoir donné asile à l'un des nôtres. Entre, avec le peuple né de l'ombre et disparu avec elle - nos frères dans l'ordre de la Nuit... »

...

« C'est la marche funèbre des cendres que voici. À côté de celles de Carnot avec les soldats de l'an II, de celles de Victor Hugo avec les Misérables, de celles de Jaurès veillées par la Justice, qu'elles reposent avec leur long cortège d'ombres défigurées. Aujourd'hui, jeunesse, puisses-tu penser à cet homme comme tu aurais approché tes mains de sa pauvre face informe du dernier jour, de ses lèvres qui n'avaient pas parlé ; ce jour-là, elle était le visage de la France... »

Ce discours légendaire fut suivi de facon magistrale et grandiose par le chant des Partisans interprété par une grande chorale devant le Panthéon.

Il fut prononcé dans des conditions rendant difficile la prise de son et fut notamment retransmis en direct dans de nombreux lycées. Des enregistrements ont été réalisés, on peut notamment l'écouter à l'audiothèque du centre Georges-Pompidou.

Plusieurs écoles, collèges, lycées, et une université (Lyon III) portent le nom de Jean Moulin, notamment le lycée de Béziers, sa ville natale. Son nom figure dans les premiers rangs des appellations de rues dans le pays.

Jean Moulin est donc de loin le résistant le plus célèbre et le plus honoré de France. Comme l'explique son biographe Jean-Pierre Azéma, c'est le seul dont pratiquement tous les Français connaissent le nom et le visage, en particulier grâce à sa célèbre photo en noir et blanc, celle à l'écharpe et au chapeau mou. Cela au risque de faire parfois oublier d'autres grands organisateurs de l'armée souterraine, et de reléguer dans l'ombre d'autres martyrs héroïques de la lutte clandestine tels que Pierre Brossolette, Jean Cavaillès ou Jacques Bingen. Jean Moulin est de fait devenu le symbole et le visage même de la Résistance.

[modifier] Controverses

Lorsqu'il vint à la réunion de Caluire, René Hardy, qui avait déjà été arrêté par la Gestapo, puis libéré, était suivi par la Gestapo. Certains estiment qu'il s'agissait d'une trahison, d'autres d'une imprudence fatale. Certains résistants comme Lucie Aubrac tentèrent de l'assassiner. Ayant rejoint d'autres secteurs de la Résistance, il passa deux fois en jugement après la Libération à cause de cette suspicion qui pesait sur lui, mais fut acquitté les deux fois, au bénéfice du doute.

Rappelons que l'origine de cette controverse prend ses sources dans le procès de Klaus Barbie. Son avocat, Me Jacques Vergès, insinue que les Aubrac ont trahi Jean Moulin et fait signer à Barbie un « testament ». D'autres historiens ou journalistes reprennent ce testament à leur compte ou s'appuient sur des documents du KGB pour dénoncer ce qu'ils pensent être des relations entre le Stalinisme et la résistance. Aujourd'hui, les thèses contestées de ces historiens ont été largement réfutées. [1] [2].

Aucun historien n'a repris à son compte les déclarations prêtées à Vergès par Barbie. Ce qui s'approche le plus d'une telle chose est un livre controversé du journaliste et historien amateur Gérard Chauvy, paru en 1997 et le soutien d'un universitaire anticommuniste, Stéphane Courtois, apportant son soutien à Chauvy lors du procès en diffamation intenté par les Aubrac. [3] De plus, un certain nombre d'historiens de l'Institut de l'histoire du temps présent (François Bédarida, Jean-Pierre Azéma, Henry Rousso) ont longtemps hésité avant de se prononcer et prendre parti sans ambiguïté contre Chauvy et ses méthodes.

Par ailleurs, certains comme Henri Frenay, chef du réseau Combat, ou comme le journaliste à sensation Thierry Wolton, accusent Jean Moulin d'être un crypto-communiste, à défaut de radical-socialiste, en s'appuyant entre autres sur ses liens avec Pierre Cot, lui-même très proche du communisme. Ils négligent que beaucoup de proches de Moulin n'ont évolué vers le communisme qu'après la guerre, et que comme tout résistant, Moulin est entouré d'hommes venus de tous horizons. Ses deux plus proches collaborateurs, son secrétaire Daniel Cordier et son successeur Georges Bidault, sont ainsi à l'époque issus l'un de l'Action française royaliste, l'autre de la démocratie-chrétienne. En réalité, Moulin est assez méfiant envers les communistes, depuis l'épisode du Pacte germano-soviétique, et il a plutôt cherché à les contenir et à les ranger sous la discipline commune d'une Résistance unifiée.

Pour répondre aux diverses calmonies et rumeurs entourant Jean Moulin, et démentir notamment les accusations de cryptocommunisme, son ancien secrétaire Daniel Cordier a entrepris à la fin des années 1970 une monumentale biographie en six volumes. Refusant l'emploi des souvenirs personnels et des témoignages oraux facilement imprécis ou déformés par le temps, Daniel Cordier s'est appuyée sur les archives de Jean Moulin en sa possession, sur une patiente étude critique des documents écrits, et sur un effort de rétablissement de la stricte chronologie des faits. Publiée entre 1989 (Jean Moulin, L'inconnu du Panthéon, t. 1, J.Cl. Lattès) et 1999 (Jean Moulin. La République des catacombes, Gallimard), la somme de Daniel Cordier a été unanimement saluée des historiens pour son sérieux, ses informations nouvelles et ses qualités d'écriture et d'analyse. Elle a renouvellé considérablement l'histoire de l'unification de la Résistance intérieure française, dont elle ne cherche pas à gommer les aspérités et les difficultés, et marque un jalon très important de l'historicisation de cette dernière. Elle a aussi fait litière définitivement des accusations infondées ou fantaisistes cherchant ou aboutissant à salir la mémoire de Jean Moulin.

[modifier] Une source d'inspiration

Son histoire a également inspiré le scénariste Dan Franck qui a permis à Yves Boisset de réaliser le téléfilm Jean Moulin, diffusé sur France Télévisions et récompensé d'un FIPA en 2002. Charles Berling y interprète le résistant français. Le scénariste Pierre Aknine a également réalisé un film sur le combat de Jean Moulin, intitulé Jean Moulin, une Affaire Francaise. Le film est interprété par Francis Huster, Maruschka Detmers, Micheline Presle et Bernard Fresson (2003).

[modifier] Le portrait de Jean Moulin

La célèbre photographie de Jean Moulin, portant un chapeau, réalisée en noir et blanc, est l'œuvre de son voisin et ami d'enfance, Marcel Bernard qui résidait au no 4 de la rue d'Alsace, en face du Champ-de-Mars, à Béziers. Jean Moulin est né au no 6 de la même rue. La photographie a été prise en Octobre 1939. Marcel Bernard a habité cette adresse jusqu'à sa mort, survenue en 1991. Par ironie de l'histoire, des résistants du Maquis de Fontjun (venus des villages des environs, Capestang, Montady, Puisserguier, etc.) furent fusillés sur la place du Champ-de-Mars le 5 Juin 1944 par l'occupant allemand.

[modifier] Décorations

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

Jean-Pierre Azéma, Jean Moulin, Perrin, 2003

Daniel Cordier, Jean Moulin, l'inconnu du Panthéon, J.Cl. Lattès, 1989-1993, 3 vol.

Daniel Cordier, Jean Moulin. La République des catacombes, Gallimard, 1999

[modifier] Liens externes

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