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Parti communiste français - Wikipédia

Parti communiste français

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Pour les articles homonymes, voir PCF (homonymie). 

Parti communiste français
Logo du PCF 
Secrétaire nationale Marie-George Buffet
Fondation 1920 (SFIC)
1921 (PCF)
Siège 2, place du Colonel-Fabien
75019 Paris
Porte-parole Olivier Dartigolles, Éliane Assassi, Stéphane Coloneaux et Patrice Bessac
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Présidents du groupe
au Sénat Nicole Borvo
à l'Assemblée Alain Bocquet
au Parlement européen Francis Wurtz
Idéologie communisme, marxisme, eurocommunisme, gauche
Affiliation européenne Parti de la gauche européenne
Affiliation internationale {{{internationale}}}
Couleurs* rouge
Site Web www.pcf.fr/
voir aussi

Constitution française
Politique de la France
Gouvernement français
Président français
Partis politiques français
Élections en France

Le Parti communiste français (PCF) est un parti politique français de gauche, fondé en 1920 au Congrès de Tours, lors de la scission de la SFIO. L'organe officiel du Parti a longtemps été le journal L'Humanité qui lui est désormais structurellement indépendant. Son siège est situé place du Colonel-Fabien à Paris, dans un bâtiment de béton du célèbre architecte brésilien Oscar Niemeyer.

Sommaire

[modifier] Histoire du PCF

[modifier] Le Congrès de Tours

Le 30 décembre 1920, une majorité des militants socialistes de la SFIO réunis en congrès à Tours décident de s'affilier à la troisième internationale, fondée en 1919 par Lénine à la suite de la Révolution d'Octobre. La Troisième Internationale (IC) est également connue sous son nom allemand de Komintern. Le Parti communiste français, qu'on appelle alors Section Française de l'Internationale communiste (SFIC), qui est ainsi créé accepte par conséquent de se soumettre aux conditions explicitement formulées par l'IC. Il s'engage à construire un parti révolutionnaire, qui peut utiliser des moyens légaux, mais qui aussi doit se doter d'un appareil clandestin et ne doit pas exclure l'action illégale. Le parti constitué doit être discipliné, suivant les règles du centralisme démocratique : les minoritaires doivent suivre la ligne décidée majoritairement, et n'ont pas le droit de s'organiser pour défendre leur tendance. Internationaliste, enfin, un parti national, comme le Parti Communiste français (PC) est d'abord une section de la troisième internationale. Le PC français ne s'appelle pas PCF mais SFIC (Section Française de l'Internationale Communiste). Ces principes de base vont sous-tendre toute la vie du PCF jusqu'à la dissolution officielle de l'IC en 1943, et même bien au-delà.

[modifier] Les premières années (1921-1933)

Les premières années du jeune parti sont marquées à la fois par de nombreuses exclusions de membres fondateurs du parti (comme Boris Souvarine, Alfred Rosmer, Pierre Monatte, Albert Treint), ainsi que par un activisme militant illustré, par exemple par des manifestations contre la guerre du Rif, en 1925, et plus généralement par l'antimilitarisme. L'arrestation et l'incarcération de courte durée est très fréquente, tant pour les militants que les dirigeants. En 1927, sous l'impulsion du Komintern, la politique du parti se sectarise. On appelle cette politique "Classe contre Classe", elle exclut toute entente avec les partis « bourgeois », SFIO comprise. Le Parti qui avait obtenu 26 sièges aux élections de 1924 en perd la moitié aux élections de 1928.

[modifier] L'antifascisme, le Front Populaire et la guerre d'Espagne (1934-1939)

Après la prise du pouvoir par Hitler, et les évènements de 1934 en France, l’Internationale communiste recommande une nouvelle ligne, moins sectaire. La lutte pour la direction du parti entre un jeune challenger, Maurice Thorez, et Jacques Doriot, aboutit en 1934 à l'éviction de ce dernier qui crée son propre parti. Maurice Thorez, qui avait accédé à la direction dans la période précédente mettra en œuvre cette nouvelle ligne. Thorez est entouré d'une équipe constituée de Jacques Duclos, Benoit Frachon et du délégué du Komintern, Eugen Fried. L'équipe Thorez-Duclos-Frachon connaîtra une longévité exceptionnelle et dirigera pratiquement le parti français pendant une trentaine d'année.

Le 10 janvier 1936, socialistes, communistes et radicaux se mettent d'accord sur un « programme commun ». Au printemps, le Front populaire gagne les élections et le PC remporte 72 sièges avec 15% des voix. Le PC soutient le gouvernement Blum sans y participer. Début juin 1936, la direction du PC appelle à l’arrêt de la grève générale spontanée qui s’est déclenchée peu avant, et qui permettra l’obtention des congés payés. Sur le plan syndical, la CGTU, communiste, et la CGT dont elle avait fait scission après le congrès de Tours, fusionnent à nouveau.

Les instances dirigeantes sont totalement subordonnées à l'IC, elle même complètement dominée par Staline et les autres dirigeants de l’État soviétique, mais cette subordination ne pose guère de problèmes à l'intérieur du parti français, tant est grand le prestige de l'URSS. De 1936 à 1939, le soutien aux républicains et aux staliniens espagnols représente une composante majeure du parti communiste français, tant par l'envoi de volontaires dans les Brigades Internationales que par la mise sur pied de puissants moyens matériels.

[modifier] La Seconde Guerre mondiale (1939-44)

En septembre 1939, après la déclaration de guerre et l'approbation par le Parti français de la signature du pacte germano-soviétique, Daladier imposera la mise hors la loi du PC. Il s'en suivra une scission au sein des élus du parti et une période de clandestinité : l'essentiel de la direction du parti est alors regroupée en Belgique, et, sur un ordre de Dimitrov, Maurice Thorez déserte et rejoint Moscou. Suivant les consignes du Parti, certains militants commettent des sabotages dans les usines d'armements françaises pendant la Drôle de guerre[1].

La clandestinité, sera brièvement interrompue durant l'été 1940, pour demander en vain, via l'avocat communiste Robert Foissin, l'autorisation de faire reparaître L'Humanité aux autorités allemandes, puis se prolongera jusqu'à la Libération, en été 1944. Une partie des élus communistes fonde le Parti ouvrier et paysan français (POPF) qui regroupait les communistes partisans de la collaboration (apparemment plus d'élus et de maires que de militants).

Bien préparé à la résistance par la pratique de la clandestinité, le PC français s'engagera plus officiellement dans la lutte contre l'occupant à partir de juin 1941 lorsque les troupes d'Hitler envahiront l'URSS. Cependant, bien des militants ou des groupes locaux communistes, qui n'avaient pas tous cessé subitement en 1939 ou 1940 d'être antifascistes, s'étaient spontanément engagés dans la résistance, sans demander la permission du parti. On citera par exemple Auguste Havez et Marcel Paul dans l'ouest de la France, la grève des mines du Nord, en mai 1941, cf. Auguste Lecœur), et d'innombrables exemples locaux.

À partir de juin 1941, les différentes organisations rattachées de près ou de loin au mouvement communiste sont alors à même d'attirer un nombre important d'hommes et de femmes désireux de participer à la lutte contre l'occupant (en particulier le Front national et sa branche armée des Francs-tireurs et partisans (FTP)). La mouvance communiste devient importante au sein du Conseil national de la Résistance (CNR).

À noter qu'en 1943, le Komintern est dissout et le parti français est désormais appelé PCF.

[modifier] L'après-guerre (1944-70)

À la Libération, celui-ci est devenu une des principales forces politiques françaises qui recueillera jusqu'à 29% des suffrages et qui a largement débordé ses bastions ouvriers pour être présent dans pratiquement tous les départements. De 1944 à 1947, des ministres communistes participent aux différents gouvernements.

C'est en 1947 que sur un fond de guerre froide entre les deux blocs et de guerres coloniales dans l'empire français, les communistes français retourneront dans une opposition que certains qualifieront de ghetto, puisqu'au cours des dix années qui suivent, le PCF est le seul parti à rester à l'écart du pouvoir. Maurice Thorez, atteint d'hémiplégie, passe, entre 1950 et 1953 de longs séjours en URSS pour se faire soigner. Pendant ce temps, les exclusions sont nombreuses, menées principalement par Jacques Duclos (Tillon, Lecoeur, Marty…). Après la mort de Staline, en 1953, les dirigeants français renâclent à s'engager à la suite du parti soviétique dans la dénonciation des crimes de Staline. Le PCF reste néanmoins fidèle à l'URSS dont il soutiendra en 1956 l'intervention militaire contre la révolte populaire en Hongrie.

Dans les années 1960, le PCF est marqué par le départ d'une partie de ses militants qui rejoignent les thèses maoïstes. En 1963, les maoïstes français se regroupent dans l'Association des amitiés franco-chinoises (AAFC) puis l'année suivante dans la Fédération des cercles marxistes-léninistes de France (FCMLF).

Maurice Thorez décède en 1964, mais 3 ans auparavant, il avait fait rentrer au Bureau Politique Georges Marchais qui devait devenir l'homme fort du Parti à partir de 1970. La période entre 1964 et 1970 peut être qualifiée de transition, avec un nouveau secrétaire Waldeck Rochet affaibli par la maladie. Les évènements de Mai 68 le prennent à contre-pied et le PCF commence par dénoncer le mouvement étudiant, notamment en refusant de participer au meeting de Charlety du 27 mai. Il rejoindra tardivement le mouvement lorsqu'il se déplacera sur un terrain plus connu pour le PCF : la grève générale, soutenue par la CGT.

Aux élections présidentielles de 1969, Jacques Duclos, que l'on croyait à la retraite, récolte 21,5% des voix, score considéré comme excellent.

[modifier] Programme commun et abandon du modèle soviétique (1970-1981)

Siège du PCF, place du Colonel-Fabien, Paris
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Siège du PCF, place du Colonel-Fabien, Paris

Les communistes pensaient bien que la signature d'un programme commun de gouvernement avec le Parti socialiste (1972) allait accroître leur audience dans l'opinion, mais il n'en est rien : l'alliance profite aux socialistes, tandis que l'érosion du vote communiste devient inquiétante. Le programme commun sera abandonné en 1978.

En 1974 la parution en France de L'Archipel du Goulag d'Alexandre Soljénitsyne, qui provoque un véritable séisme dans l'opinion publique, participe fortement à la dégradation de l'image du Parti.

En 1976, le PCF abandonne la référence au modèle soviétique pour s'orienter vers une ligne de type eurocommuniste. Il abandonne toute référence à la doctrine marxiste-léniniste de la dictature du prolétariat, affirme son indépendance vis à vis de Moscou et son attachement aux libertés publiques : « C’est la voie démocratique et révolutionnaire que nous proposons à notre peuple pour aller au socialisme tenant compte des conditions de notre époque en faveur des forces de progrès, de liberté, de paix ». Le but du P.C.F., « parti national et internationaliste », est « la transformation de la société capitaliste en une société collectiviste ou communiste, société fraternelle sans exploiteurs ni exploités » (L’Humanité, 20 janvier 1976).


Cela n'empêche pas, en 1979, Georges Marchais, alors premier secrétaire du Parti, de soutenir l'invasion soviétique en Afghanistan, en direct depuis un studio de la télévision russe. Le divorce avec les artistes et les intellectuels est désormais consommé.

[modifier] L'incompatibilité avec la participation gouvernementale (1981-1989)

À partir de 1981, le PCF participe au gouvernement de Pierre Mauroy avec les ministres Charles Fiterman (transports), Anicet Le Pors (fonction publique), Jack Ralite (santé) et Marcel Rigout (formation professionnelle). De juin 1982 à mars 1983, Jacques Delors, alors ministre de l'économie, pilote une transition vers une politique de « rigueur économique ». En effet, après trois dévaluations successives, des milliards de francs de pertes de capitaux et une explosion du chômage, les socialistes choisissent de renoncer à leur projet économique et social, de peur de condamner l'économie française à l'isolement dans une Europe où l'austérité est de rigueur. En 1984, les communistes décident de quitter le gouvernement pour protester contre la nouvelle orientation libérale du Parti socialiste. Confronté à de profondes divisions internes, il connaît alors une nouvelle phase de déclin.

En 1981, au premier tour de l'élection présidentielle, Georges Marchais, secrétaire général, obtient 15%, alors que Jacques Duclos en obtenait 22 en 1969. Considéré par certains comme le début du déclin, il n'en est que l'apparition dans les urnes. En effet, dans un monde changeant, avec la disparition progressive des grandes concentrations ouvrières où il avait la mainmise sur tout (des votes de type "à main levée"), le parti communiste ne changea pas ses positions. François Mitterrand l'utilisa à son profit tout en le détruisant.

En 1984, aux élections européennes, la liste Marchais obtient 11% et ne devance que d'un point la liste du Front national de Jean-Marie Le Pen.

En 1988, au premier tour de l'élection présidentielle, M. André Lajoinie obtient 6,75%, et M. Pierre Juquin, candidat dissident, 2%.

En 1989, aux élections européennes, la liste de M. Philippe Herzog, professeur agrégé d'économie à l'Université de Paris X à Nanterre, obtient 7%.

[modifier] Le déclin (1989-2002)

De 27 députés élus en 1988, le Parti n'en a plus que 20 en 1993. Si Georges Marchais est réélu dans le Val-de-Marne, M. André Lajoinie, le Président sortant du groupe à l'Assemblée est battu dans l'Allier. M. Alain Bocquet, député-maire de Saint-Amand-les-Eaux, lui succède, et occupe toujours aujourd'hui cette fonction.

En 1994, Robert Hue remplace Georges Marchais à la tête du parti. À la chute du mur de Berlin, le PCF n'a déjà plus obtenu que 6% à la présidentielle de 1988… En juin 1994, aux élections européennes, la liste de M. Francis Wurtz obtient 6,5%, malgré les 8-10% obtenus aux cantonales.

En avril 1995, au premier tour de l'élection présidentielle, M. Robert Hue, secrétaire national, obtient 8,75%.

En juin 1995, le Havre (Seine-Maritime) et Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise), jusqu'ici communistes, basculent à droite.

En 1997, le Parti remonte à trente-six sièges à l'Assemblée nationale. M. André Lajoinie retrouve son siège de député de l'Allier et se fait élire Président de la Commission de la Production. Georges Marchais, qui ne s'était pas représenté, décède au début de l'hiver.

Malgré l'échec du socialisme réel (que beaucoup considèrent comme un capitalisme d'État), l'influence du Parti reste pourtant loin d'être négligeable. Il tente alors, par une stratégie d'alliance dans la gauche plurielle, une mutation plus profonde vers la social-démocratie. Malgré de fortes dissensions internes, dues aux remises en cause du passé, cette stratégie voulue par Robert Hue a d'abord semblé positive, puisqu'il maintient son électorat et que plusieurs ministres entrent au gouvernement en 1997 : au ministère des transports et du logement (Jean-Claude Gayssot), au ministère des sports (Marie-George Buffet), ainsi qu'au secrétariat d'État au tourisme (Michelle Demessine). La politique de ces ministres sera un déchirement pour certains militants qui accusent notamment Jean-Claude Gayssot de préparer la privatisation de la SNCF avec la création du Réseau ferré de France ou de mener une politique répressive.

Aux élections européennes de juin 1999, M. Robert Hue, secrétaire national et député-maire de Montigny-lès-Cormeilles, présente une liste à double parité, entre femmes et hommes, et entre communistes et membres de la société civile. Il n'obtient que 6,5% et six élus sur 87.

En mars 2001, beaucoup de communes communistes basculent à droite, comme Argenteuil, Fos-sur-Mer et la Seyne-sur-Mer.

Suite au 31e congrès, en octobre 2001, Robert Hue est remplacé au secrétariat national par Marie-George Buffet. Les résultats désastreux des élections présidentielles et législatives de 2002 (moins de 4%, le plus bas score de son histoire) mettent les finances du parti gravement en péril. Mais une souscription nationale couvre rapidement le déficit. De plus, aux élections suivantes, il semble localement retrouver son score d'avant 2002. M. Robert Hue, battu aux législatives de 2002, se fait élire Sénateur du Val-d'Oise en septembre 2004.

En juin 2004, aux élections européennes, le PCF obtient trois élus, et redépasse les 5% des suffrages dans les régions Ile-de-France, Picardie et Nord-Pas-de-Calais. La liste de Mme Marie-George Buffet, députée de la Seine-Saint-Denis et Maire-adjoint du Blanc-Mesnil, obtient 7%.

À l'extrême gauche du spectre politique, le Parti communiste est aujourd'hui concurrencé par des partis comme Lutte ouvrière (depuis les années 80, en réalité) et la Ligue communiste révolutionnaire, sans qu'il semble en mesure de prendre dans la gauche gouvernementale la place du Parti socialiste. Il doit enfin faire face à un nouvel adversaire inattendu, à l'autre bout de l'échiquier politique : le Front national qui trouve, selon ses dires, une partie de ses électeurs dans la classe ouvrière et parmi d'anciens communistes, ce que nie le PCF.

Sur le plan interne, le parti s'enrichit d'une diversité d'opinions et comprend plusieurs courants, même si les tendances ne sont pas reconnues par les statuts. Un courant conservateur (les orthodoxes), surtout implanté dans le Nord de la France (Pas-de-Calais), revendiquant le marxisme-léninisme comme doctrine, un courant refondateur (avec notamment Patrick Braouezec ou Lucien Sève) qui prône une réorganisation totale du parti et le courant majoritaire, derrière Marie-George Buffet qui prône l'ouverture aux mouvements sociaux et aux autres organisations de gauche, tout en n'excluant pas une participation gouvernementale.

[modifier] Le PCF aujourd'hui (2002-2006)

Marie-George Buffet réélue lors du 33e congrès le 26 mars 2006
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Marie-George Buffet réélue lors du 33e congrès le 26 mars 2006

Les résultats catastrophiques du PCF enregistrés lors de l'élection présidentielle (3,37 %, contre 8,64% en 1995 et 6,76 % en 1988) et aux élections législatives (4,82 %, son pire score auparavant étant de 9,1 % en 1993) et la chute subséquente du nombre de militants entraînent de nombreuses remises en cause au sein du PCF, notamment sur la stratégie d'alliance avec le Parti socialiste et de participation gouvernementale prônée par Robert Hue. Ce dernier quitte sa fonction de président au 32e congrès[2], et le parti s'engage sur un retour critique sur l'expérience de la gauche plurielle.

Si le constat de la nécessité d'une nouvelle stratégie d'alliance est partagé par la plupart des courants, la définition de la stratégie est loin de faire l'unanimité : ainsi, les orthodoxes voient là une justification de pousser vers une stratégie d'autonomie du parti, les refondateurs pour avancer l'ouverture du PCF sur le mouvement social. Les élections régionales de 2004 voient ainsi trois stratégies s'affirmer sur le territoire : dans le Nord-Pas-de-Calais et en Picardie, les communistes présentent des listes seuls au premier tour, respectivement menées par Alain Bocquet et Maxime Gremetz ; en Île-de-France, Marie-George Buffet et Claire Villiers mènent une liste d'ouverture, sur la base de contenus adoptés en commun par le PCF et ses partenaires (Alternative citoyenne, Les Alternatifs, le MARS…) et regroupant de nombreuses personnalités du mouvement social, tandis qu'André Chassaigne adopte une stratégie similaire en Auvergne ; dans 14 autres régions en revanche, le PCF fait liste commune avec le PS dès le premier tour.

Les résultats des régionales marquent un net redressement : en Île-de-France et en Auvergne, les listes d'union obtiennent respectivement 7,2 et 9,2 % (Robert Hue, en 2002, avait obtenu 3,6 et 4,5 % dans ces régions) ; dans le Nord-Pas-de-Calais et en Picardie, les listes « autonomes » obtiennent 10,7 et 10,9% (contre 5,1 et 3,9%)[3]. Les cantonales marquent elles aussi un redressement, mais il ne s'agit là que d'une chute ralentie : les cantons des villes conquises par la droite en 2001 passent, pour la plupart, à leur tour en droite tandis que les passages de relai échouent dans un nombre important de cantons.

La direction du PCF tente d'impulser la logique d'ouverture illustrée par les régionales en Île-de-France lors des élections européennes, mais s'oppose souvent aux résistances des fédérations locales : ainsi, deux des six listes sont conduites par des syndicalistes par ailleurs proches du PCF. Le résultat est en demi-teinte, puisqu'il est largement au dessus des résultats de 2002 mais ne parvient pas au niveau des élections européennes de 1999 avec 5,24 contre 6,78 %. Du fait du nouveau mode de scrutin, le PCF n'obtient que trois élus (dont un PCR : Paul Vergès) contre six précédemment.

En 2004, le PCF participe à la fondation du Parti de la gauche européenne, parti politique européen créé afin de coordonner les actions de partis anticapitalistes (mais pas automatiquement « communistes »). Le PCF avait participé en tant qu'observateur à son congrès constitutif, tenu à Rome en mai 2004, et qui avait élu Fausto Bertinotti à sa tête. L'adhésion du PCF au nouveau parti est confirmée par une consultation interne, où 75 % des militants s'y déclarent favorables[4] : l'aile gauche du PCF avait mené campagne contre cette adhésion, estimant d'une part que le PGE regroupait des partis trop éloignés du PCF, et d'autre part que la création d'un parti européen entraînait le PCF vers la participation, et l'acceptation de l'« Europe libérale ».

Le Parti communiste a joué, lors du premier semestre de l'année 2005, un rôle de coordination dans la campagne de la gauche pour le « non » au référendum sur le Traité établissant une Constitution pour l'Europe, notamment en poussant et aidant à la création de collectifs unitaires locaux pour le « non », et en organisation au niveau national réunions et rassemblements unitaires, allant de la LCR aux « socialistes du non ». La stratégie de la direction du PCF sort considérablement renforcée par la victoire du « non », et le PCF s'attache alors à la constitution d'un rassemblement de la gauche antilibérale, à la gauche du PS, formé notamment de socialistes, des trotskistes de la LCR et de personnalités et forces issues du mouvement social (altermondialistes, syndicalistes, associatifs, …).

Le 33e congrès du PCF a approuvé à plus de 70 % la stratégie du PCF de rassemblement antilibéral, qui s'incarne par le « collectif national d’initiative pour un rassemblement anti-libéral de gauche et des candidatures communes », continuation des « collectifs du non » dans lesquels la LCR ne s'est engagée que prudemment. Le congrès du PCF a toutefois souhaité que le candidat de rassemblement pour l'élection présidentielle de 2007 soit Marie-George Buffet, et sa direction propose qu'elle soit entourée d'un collectif unitaire de porte-paroles, tandis que la LCR a décidé de présenter Olivier Besancenot tant que ses points de désaccord avec les collectifs ne seraient pas réglés (voir le paragraphe détaillé sur l'article Élection présidentielle française de 2007).

Au sein du PCF, la candidature en 2007 a suscité de nouvelles divisions à l'automne 2006 : outre l'aile gauche du parti, qui souhaite toujours une candidature communiste, les refondateurs souhaitent que le PCF soutienne le candidat de rassemblement qui sera décidé par les collectifs, même s'il ne s'agit pas de Marie-George Buffet, voire ne soutiennent pas sa candidature (Patrick Braouzec, refondateur, a également présenté sa candidature à l'investiture par les collectifs).

En 2006, le PCF est le troisième parti de France par le nombre de ses militants (134 000 en février 2006, dont 99 281 cotisants - les statuts adoptés en 2001 prévoient que l’exercice des droits attachés à la qualité d’adhérent-e est ouvert par le paiement de la cotisation fixée par le Congrès, dont le droit de vote et d'être élu) et le quatrième en nombre de députés ou de sénateur. Notons que la victoire du « non » au référendum a entraîné un certain regain d'adhésions (environ 7 000 selon le PCF).

[modifier] Financement et aide matérielle par l'URSS

L'URSS avait, depuis les années 1920, aidé financiérement et matériellememt, les divers partis communistes à travers le monde.

Durant la guerre froide, par années fiscale, environ 2 millions de dollars US étaient transférés à la demande du Politburo de la Gosbank (banque d'État soviétique) au PCF, ce sont des agents du KGB qui livraient les sommes demandées aux dirigeants des partis concernés.

Le 13 novembre 1979, alors que la guerre d'Afghanistan vas s'engager, le Politburo à la demande de Ponoravev, dégage, " étant donné la situation extrêmement difficile du Parti ", six millions de dollars pour le PCF pour lui permettre de payer ses dettes.

Ainsi cette note des archives du PCUS du 13 octobre 1983, sous l'en-tête " Très secret. Du KGB au Comité central du Parti communiste de l'Union soviétique " : "Au camarade Ponomarev, directeur du Département international; Compte-rendu de la rencontre avec le camarade Gaston Plissonier (PCF) : conformement à vos instructions du 23 septembre dernier, la rencontre à eu lieu à Berlin avec le camarade Plissonier et son homme de confiance, lors de laquelle nous avons remis aux amis français la somme d'un million de dollars qui leur a été assignée. Pour des raisons de sécurité, le camarade Plissonier a refusé de signer sur place le reçu avec l'argent livré, se référant à un accord avec Moscou. Néanmoins, il a ordonné à son homme de confiance de signer le reçu de livraison sans indiquer le montant de la somme."

L'aide apportée par le PCUS étaient aussi matérielle : le 10 juillet 1987, le Politburo approuve, "suivant la demande du PCF", la livraison de 1300 tonnes de papier par an pour les années 1987 et 1988.

Pour la seule période de 1971 à 1990, le PCF encaissera cinquante millions de dollars (Parti communiste italien : 47 millions, Parti communiste des États-Unis d'Amérique : 42 millions)[5].

[modifier] Congrès du Parti communiste français

[modifier] Les courants du PCF

Les tendances n'existent pas au sein du PCF. À l'origine, ceci était lié à la conception centraliste démocratique du Parti. Cependant, cette interdiction est demeurée après le 28e congrès qui, en 1994, a officiellement rompu avec le centralisme démocratique. Les nouveaux statuts du PCF, issus du 31e congrès, stipulent : « Ainsi, nous faisons le choix de faire du pluralisme de droit un principe de notre mode de fonctionnement. Pour autant, les communistes ne veulent pas que cela se traduise par un fonctionnement en tendances. ». Cependant, on peut identifier au sein du PCF des courants ainsi que des groupes politiques, qui s'affirment notamment lors des votes internes (adhésion au Parti de la gauche européenne, constitution des listes, textes d'orientation…).

[modifier] Les courants liées à l'actuelle majorité

  • Les partisans de la ligne politique de Marie-George Buffet ou « buffistes » : ils dirigent le parti et défendent le principe d'une autonomie par rapport au Parti socialiste, tout en en faisant un allié potentiel, au même titre que les autres forces de gauche (LCR, Les Verts, alternatifs), que les altermondialistes (ATTAC…) ainsi que toutes les composantes du mouvement social.
  • Les partisans de la ligne politique de Robert Hue ou « Huistes » : ils défendent le principe d'une alliance privilégiée avec le Parti socialiste dans le cadre de la « Gauche plurielle ». Le rôle du PCF serait d'influer sur l'orientation de la « Gauche plurielle », pour une meilleure représentation du monde du travail. Il devrait mener liste commune avec le PS, au moins lors des échéances nationales et régionales.
  • Les « refondateurs » (ou « rénovateurs ») proches de Patrick Braouezec et Roger Martelli, alliés critiques de la direction Buffet, souhaitent un dépassement de la forme-parti, et une réflexion sur de nouvelles logiques d'organisation fondées sur le mouvement social. Des militants proches de ce courant éditent le bulletin Communisme en mouvement.

Ces trois premiers groupes forment la majorité du Parti.

[modifier] Les minoritaires

  • Les « novateurs », généralement anciens partisans de la ligne politique de Georges Marchais ou « Marchaisiens » comme Nicolas Marchand et Yves Dimicoli ont formé le réseau Action Novation Révolution : ils défendent le principe d'un PCF autonome par rapport au PS tout en étant en faveur d'une nouvelle Union de la Gauche avec un rééquilibrage de l'alliance en faveur du PCF. Ils s'opposent moins à la direction sur les actions politiques et les campagnes que sur les questions stratégiques et sur la visée de fond du PCF (ANR s'affirme révolutionnaire et remet en cause les orientations de la direction, qu'ils jugent évolutionnistes ou réformistes).
  • La Riposte, qui défend les idées du marxisme et de l'internationalisme. Particulièrement engagés dans une campagne internationale de solidarité avec la révolution vénézuélienne.
  • Fier(e)s d'être communiste, regroupement de l'aile gauche du PCF qui répond ainsi a un slogan de la direction « fier d'être à gauche », avec comme personnalités André Gerin, Jacky Hénin, Freddy Huck, Henri Martin, Jean-Jacques Karman ou Jean-Claude Danglot. Elle s'oppose à ce qu'elle appelle la mutation réformiste et propose de remettre le parti à l'avant-garde en revenant aux fondamentaux marxistes. Elle s'oppose fondamentalement à toute candidature de rassemblement, particulièrement non communiste, et à plusieurs campagnes de la direction actuelle, en particulier celle des forums populaires. Bien qu'elle n'ait obtenue que 13 % des voix au dernier congrès, elle propose Karman comme candidat potentiel du parti.
  • Section du PCF Paris 15e, elle s'oppose fondamentalement à la mutation réformiste qu'elle estime engagée depuis le XXVIIIe congrès (1994, qui abandonna le centralisme démocratique) et propose la rupture en remettant le PCF sur les rails de la lutte des classes.
  • Gauche communiste : groupe de l'aile gauche du parti. Il affirme travailler pour la refondation du PCF sur des bases vraiment revolutionnaires et viser le socialisme démocratique. Il rejette en bloc le stalinisme et se réfère plus volontiers au PCF d'avant la stalinisation et à Lénine et Karl Marx. Son responsable est Jean-Jacques Karman.
  • Nouvelle Gauche communiste (2003) : groupe issu de la scission de la « Gauche communiste », suite au ralliement d'une partie de cette dernière, notamment Jean-Jacques Karman à l'aile gauche du PCF. Ce groupe estime qu'il faut refonder un parti communiste révolutionnaire, sur le modèle du PCF du début des années 1920, avant la stalinisation. Il se réclame de l'héritage de Lénine, et affiche ouvertement sa proximité avec les partis trotskystes, puisqu'il a appelé à voter LO-LCR aux élections régionales de 2004[6].
  • Rouges vifs (plusieurs groupes, notamment celui de Paris et des Bouches du Rhône) : groupes issus de l'appel « Nous assumons nos responsabilités - Rouges vifs », construit à l'origine autour d'Henri Martin ou d'André Gerin : situé à l'aile gauche du Parti, il s'est démarqué par le refus de voter pour Robert Hue en 2002, du fait de la participation du PCF au gouvernement Jospin.

[modifier] Personnalités du Parti communiste français

[modifier] Secrétaires généraux puis nationaux

La fonction de secrétaire général est créée en 1924 et supprimée en 1928, puis rétablie officiellement en 1935. Elle est remplacée par la fonction de secrétaire national au 28e congrès, en 1994.

Le 31e congrès, en 2001, a également créé la fonction de président, instaurant un exécutif à deux têtes. Elle a cessé d'exister en 2002, au 32e congrès, quand Robert Hue décide de ne pas se représenter[2].

[modifier] Candidats aux élections présidentielles

Avant 1958, le président de la République était élu par les députés et sénateurs, réunis en « Assemblée nationale » (IIIe République) ou en « Parlement » (IVe République). Le 21 décembre 1958, il a été élu par un collège de 80 000 grands électeurs. La révision de 1962 de la Constitution a instauré l'élection du président de la République au suffrage universel direct.

[modifier] Notes et références

[modifier] Bibliographie succincte

  • ROBRIEUX, Philippe. Histoire intérieure du Parti communiste (4 tomes). Paris : Fayard, 1980-1984.
  • COURTOIS, Stéphane et LAZAR, Marc. Histoire du Parti communiste français. Paris : PUF, 1995. 437 pages.
  • KONOPNICKI, Guy. 1920–2020 : vive le centenaire du PCF. Paris : Libres/Hallier, 1979.
  • Collectif. « Révolution et tragédie : le siècle communiste ». L'Histoire, 1998, n° 233 (hors-série).
  • Collectif. « Le PCF 1938-1941 ». Cahiers d'histoire, 1983, n° 14.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens génériques

[modifier] Liens spécifiques

[modifier] Presse communiste

[modifier] Liens externes

[modifier] Les sites institutionnels

[modifier] Les organisations proches du PCF

[modifier] Sur le PCF

[modifier] Les principales fédérations


Partis politiques français

Partis parlementaires de droite : Mouvement pour la France (MPF) – Rassemblement pour la France (RPF) – Union pour la démocratie française (UDF) – Union pour un mouvement populaire (UMP)
Partis parlementaires de gauche : Les Verts – Parti communiste français (PCF) – Parti radical de gauche (PRG) – Parti socialiste (PS)
Partis d'extrême gauche : Ligue communiste révolutionnaire (LCR) – Lutte ouvrière (LO) – Parti des travailleurs (PT)
Partis d'extrême droite : Front national (FN) – Mouvement national républicain (MNR)
Autres partis : Alternatifs – CAP 21 – Chasse–Pêche–Nature–Traditions (CPNT) – Génération écologie (GE) – Mouvement écologiste indépendant (MEI)
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Partis représentés à l'Assemblée Nationale
Union pour un mouvement populaire Parti socialiste (France) Union pour la démocratie française Parti communiste français
(UMP) (PS) (UDF) (PCF)
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