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Nîmes - Wikipédia

Nîmes

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Nîmes[1] est une ville du sud-est de la France. Elle est la préfecture du département du Gard, situé dans la région Languedoc-Roussillon. Située sur un axe Avignon/Arles/Marseille - Montpellier/Perpignan, à environ 715 km de Paris, Nîmes a une population permanente d'environ 145 000 habitants, à laquelle s'ajoutent de très nombreux touristes en période estivale. Ses habitants sont appellés Nîmois, Nîmoises.

Son nom dérive du latin Nemausus qui devint en occitan médiéval Nimes ou Nemze.

"Posée au carrefour de l'Histoire et des relations humaines" (Christian Liger), la ville de Nîmes a une origine antique. Romaine et hispanique, camarguaise et cévenole, languedocienne et provençale, elle a une culture et une histoire particulièrement riches et reste une ville à forte identité. L'engouement pour le sud-est de la France et l'arrivée en 2001 de la Ligne à grande vitesse Méditerranée, mettant Nîmes à 2h52 de Paris en TGV, donnent un dynamisme nouveau à la commune et contribuent pour une bonne part à son essor démographique et économique. Nîmes a été promu Ville d'Art et d'Histoire.

Centre ville de Nîmes vu du ciel
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Centre ville de Nîmes vu du ciel

Sommaire

[modifier] Géographie

Situation géographique de Nîmes
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Situation géographique de Nîmes
Carte du territoire des Volques
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Carte du territoire des Volques

Altitude maximum : 215 mètres (116 m. en zone urbaine).

Altitude minimum : 21 mètres (45 m. en zone urbaine).

Nîmes est située dans une « cuvette » — d'où les importantes chaleurs estivales et les possibles inondations — entre sept collines (en réalité, seulement trois grandes topographiquement), comme Rome. Cette particularité, ainsi qu'une histoire romaine très marquée, lui valurent l'appellation de « Rome française ».

En pleine garrigue, elle se trouve à 35 km de la mer Méditerranée, à 20 km de la Camargue, à 35 km des Cévennes et à 20 km du Rhône. Elle marque la frontière entre la Provence (son extrémité ouest), et le Languedoc (son extrémité est).

Nîmes est, en outre, proche d'autres grandes villes : Arles (27 km), Avignon (44 km), Alès (46 km), Montpellier (54 km), ou encore Orange (65 km), Sète (84 km), Aix-en-Provence (95 km) et Marseille (100 km).

Nîmes est la 28e ville la plus étendue de France métropolitaine (161,85 km² ; Arles étant 1re et Paris n'étant que 50e) [6].

Voies de communication :

La ville jouxte les routes nationales 113 (Bordeaux - Marseille) et 86 (vers Avignon). Elle est desservie par les autoroutes A9 (la languedocienne : Orange - Espagne) et A54 (Nîmes - Salon-de-Provence).

Plans et vues satellite : 43° 49’ 59’’ N, 4° 21’ 00’’ E.

[modifier] Données climatiques

La cité gardoise bénéficie d'un climat privilégié avec une température soutenue toute l'année et un ensoleillement exceptionnel. Cependant le mistral tend à relativiser les hivers doux. L'été, sa position topographique (au creux des collines de garrigues) retient parfois de fortes chaleurs.

Ensoleillement : 2 670 heures/an (moyenne nationale : 1973 h/an)

Pluie : 760 mm/an (moyenne nationale : 770 mm/an)

Neige : 3 jours/an (moyenne nationale : 14 j/an)

Orage : 24 j/an (moyenne nationale : 22 j/an)

Brouillard : 11 j/an (moyenne nationale : 40 j/an)

La moyenne des températures est de 6,5° en hiver et de 23,5° (une des plus élevées de France) en été avec en journée des pics réguliers à plus de 35°.

[modifier] Histoire

[modifier] Préhistoire

À Nîmes, l’habitat humain le plus ancien que l’on ait découvert, se situe au Mas de Mayan et date du néolithique, période durant laquelle les hommes sont devenus sédentaires.

La fin du néolithique voit l’apparition des sépultures collectives ; la région nîmoise est l’une des plus riches en mégalithes.

On peut ainsi retrouver de nombreux dolmens et menhirs spectaculaires dans les garrigues gardoises et également à Nîmes même.

Également, un habitat remontant à 1 100 avant JC (âge du cuivre) a été découvert sur la route de Sauve dans Nîmes.

[modifier] Antiquité et romanité

Statue d'Antonin
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Statue d'Antonin

VIe siècle av. J.-C.

L'origine de la véritable création de Nîmes remonte au VIe siècle av. J.-C. :

Une tribu celte, les Volques Arécomiques, s'installe autour d'une source généreuse, au pied du mont Cavalier, au centre de la ville actuelle.

Plusieurs peuples s’installent sur des oppidums non loin de là.

Les sites ne manquent pas autour de Nîmes. Les hauteurs des bords du Rhône, les gorges du Gardon ou encore les plateaux de la Vaunage sont investis par des peuplades agro-pastorales.

Le mont Cavalier commence à être occupé de façon permanente, il devient l’oppidum primitif à l’origine de Nîmes.

La plaine est, elle aussi, habitée. Le célèbre buste du guerrier de Grézan (IVe siècle av. J.-C.), exposé au musée archéologique de la cité romaine, en atteste.

Les tombes à incinérations, les céramiques indigènes sont accompagnées par des poteries étrusques puis grecques qui marquent les premiers signes d’un commerce méditerranéen (notamment avec les Phocéens). Une douzaine de tombes a été trouvée à Nîmes.

Les oppidums de Nages et d’Ensérune deviennent organisés, l’espace urbain se précise aux IIIe et IIe siècles av. J.-C..

Le dieu Nemausos est adoré à la fontaine située au pied du mont Cavalier. Les Volques Arécomiques divinisent la Source, lui consacrent un sanctuaire.

Petit à petit, les constructions primitives font place à des édifices en pierre sèche. Parmi eux, une tour haut perchée sur la colline, la Tour Magne, sera plus tard transformée pour être intégrée aux remparts romains.

En 218 avant JC, les Volques sont terrorisés par le passage d’Hannibal et de ses éléphants.

120 avant JC

En 120 avant JC, les Volques, désormais à la tête d'un vaste territoire de 24 oppidums accueillent sans résistance les légions de Rome. La Colonia Nemausa, la ville gallo-romaine est sur le point de naître.

À partir de 118 avant JC, la Via Domitia reliant l'Italie à l'Espagne est construite et traverse la ville.

100 avant JC

La romanisation de Nîmes commence véritablement au cours du premier siècle avant JC. Nîmes devient colonie de droit latin et se couvre de somptueux monuments. L'empereur Auguste (Octave) et ses successeurs en font une ville de promotion de la romanité en Gaule. Nîmes s'agrandit.

La monnaie, frappée à Nîmes, célébrait une victoire en Égypte de légionnaires ayant obtenu des terres de la colonie nîmoise : en 31 avant J-C, Octave défait à Actium la flotte d’Antoine et Cléopâtre et s’assure la mainmise sur l’empire, César Auguste est né. Cette monnaie (As de Nîmes), une des plus célèbres de l'Empire romain) est à l’origine des armoiries de la ville : un crocodile enchaîné à un palmier couronné de lauriers qui symbolise l’Égypte vaincue.

IIe siècle

Au IIe siècle, Nîmes, étape idéalement située sur la Via Domitia qui relie Rome à l'Espagne, est à son apogée. On estime la population à près de 25 000 habitants. L'enceinte nîmoise est alors longue de 7 km et englobe 220 ha. Nîmes devient donc une importante ville de l'Empire romain et une des plus brillantes de la Gaule romaine et narbonnaise. L'empereur Antonin le Pieux, originaire de Nîmes y contribue encore. Cette période très prospère est illustrée aujourd'hui par de splendides monuments pour certains dans un état de conservation exceptionnel (parmi les plus beaux et les mieux conservés du monde romain) : l'amphithéâtre ou « arènes » d'une capacité de 25 000 places, la Maison Carrée, la tour Magne (ancienne tour gauloise réhabilitée par les Romains), le « temple de Diane » et les aménagements culturels autour de la source sacrée de la Fontaine, l'arrivée de l'eau au Castellum grâce à la construction d'un aqueduc depuis Uzès sur 50 km dont le pont du Gard constitue l'élément le plus remarquable, etc. Deux portes romaines sont encore conservées : la porte d'Auguste et la porte de France.

IIIe siècle

Au IIIe siècle, Nîmes est évangélisée par saint Baudile et subit des invasions barbares successives qui ralentissent l'essor de la cité antique.

Ve siècle

Au Ve siècle, l'arrivée et l'installation des Wisigoths met fin à la prospérité de la cité antique.

[modifier] Moyen Âge

Façade dans le Vieux Nîmes médiéval
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Façade dans le Vieux Nîmes médiéval

Les Wisigoths effectuent un premier raid sur Narbonne en 413, ils s’allient avec Rome puis s’installent à Toulouse et enfin deviennent maîtres du sud de la France en 462. Les sept cités du Languedoc donnent une nouvelle appellation à la contrée à l'ouest du Rhône : La Septimanie.

Les Wisigoths transforment l’amphithéâtre romain en forteresse dans laquelle ils construisent un château. Aux VIe et VIIe siècles, la région est disputée par les Francs et les Wisigoths. Nîmes est sous tutelle wisigothe tandis qu’Uzès fait partie du royaume franc.

En 672, Nîmes soutenue par les Francs, se révolte contre Wamba, roi des Wisigoths qui assiège et reprend la cité l’année suivante.

En 719, les musulmans dominent la ville et sa région. Mais leur passage est plutôt pacifique : ils respectent les lois, l’administration et l’église représentées par les comtes et les évêques.

La Gaule est alors aux mains des Francs et les Mérovingiens ne s’occupent guère de la région. La France est ravagée par la famine et les épidémies et les rois fainéants ne contribuent guère à redresser la situation. Le pouvoir est détenu par les Maires du palais dont le plus illustre est Charles Martel.

Ce dernier écrase les Sarrasins en 732 à Poitiers et ses troupes déferlent sur la Septimanie qui est mise à sac en 738. Nîmes est incendié et tombe en 754. Radulf, un roi franc s’installe dans le château des arènes de Nîmes qui ne possèdent plus l’opulence de l’époque romaine. La porte d’Auguste devient une forteresse, le site de la Fontaine est tout à fait abandonné. La ville connaît un important déclin.

A la suite de la dislocation de l’Empire de Charlemagne en 833, le Languedoc voit la création de nombreuses abbayes. Tandis que le pouvoir religieux assied son autorité, les seigneurs laïcs deviennent de plus en plus puissants.

Nîmes passe sous l’autorité des Comtes de Toulouse en 892.

Les invasions sont toujours menaçantes, les Hongrois prennent Nîmes en 924.

En juillet 987, Hugues Capet est couronné roi. Les Capétiens s’installent dans un pouvoir tout théorique. La France est morcelée en douze principautés, elles mêmes divisées en territoires dans lesquels les châtelains sont les maîtres absolus. La féodalité est même reconnue héréditaire au XIe siècle. En 1096, le pape demande non pas au roi mais au comte de Toulouse de conduire la première croisade en Terre Sainte.

A Nîmes, après de nombreuses luttes de pouvoir, les chevaliers des arènes prêtent serment au croisé.

En 1194, la ville se dote d’une nouvelle enceinte défensive.

En 1198, le pouvoir est exercé par les quatre Consuls qui siègent alors dans la Maison Carrée.

Grâce à la vigne, à l'olivier et à l'élevage du mouton, les échanges commerciaux redémarrent. Et là encore, la Source intervient. Ses eaux qui courent à travers la ville vont au cours des prochains siècles amener la prospérité aux tanneurs, teinturiers et marchands d'étoffes.

Après la conquête capétienne qui suivit la croisade des Albigeois de 1209, Nîmes fut incorporée à la France et incluse dans la sénéchaussée de Beaucaire, qui se composait des vigueries suivantes : Aigues-Mortes, Alais, Anduze, Bagnols-sur-Cèze, Beaucaire, Lunel, Nîmes, Roquemaure, Saint-André (Villeneuve-les-Avignon), Saint-Saturnin-du-Port, (Pont-Saint-Esprit), Sommières, Uzès, Le Vigan et Meyrueis, Montpellier, et les bailliages du Gévaudan, du Velay et du Vivarais.

En 1215, Simon de Montfort, chef d’une alliance de seigneurs du nord de la France, se rend maître de Nîmes.

En 1226, Louis IX est couronné, il n’a que douze ans, c’est donc sa mère Blanche de Castille qui exercera le pouvoir jusqu’à la majorité du roi. C’est finalement Saint Louis qui parviendra à affirmer le pouvoir royal dans la région devenant ainsi le Languedoc.

En 1248, le roi s’embarque à Aigues-Mortes non loin de Nîmes, pour la Terre Sainte.

En 1263, les dominicains puis, en 1278, les marchands lombards s’établissent à Nîmes. La fin du XIIe siècle voit les persécutions des juifs qui sont finalement largement expulsés de Nîmes en 1306.

En 1309, le pape gardois Clément V s’installe à Avignon (cité proche de Nîmes) tandis qu’en 1348, la terrible épidémie de peste noire fait périr le tiers de la population du Languedoc.

Alors que la France est en guerre contre les Anglais (guerre de Cent Ans), la région tente de panser les plaies des calamités naturelles : épidémies et conditions climatiques désastreuses.

La guerre de Cent Ans ne concerne guère le Languedoc sauf peut-être par la levée des taxes imposées par la rançon phénoménale exigée par les Anglais pour libérer le roi Jean le Bon (1360).

À la fin du XIVe siècle, le château royal est construit sur les ruines de la Porte d’Auguste. Puis, les Lombards surchargés d’impôts décident de partir. De nombreuses épidémies de peste ravagent les villes. Les rats envahissent Nîmes en 1480.

La fin du siècle annonce la Renaissance avec la création des premières industries textiles nîmoises.

[modifier] Renaissance

La tour de Constance à Aigues-Mortes où étaient emprisonnées les protestantes
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La tour de Constance à Aigues-Mortes où étaient emprisonnées les protestantes

XVIe siècle

Durant la Réforme, les conflits religieux font de Nîmes l’une des plus importantes communautés protestantes de France. Au début du XVIe siècle, les idées de la Réforme se sont ici répandues très rapidement : dans cette région de droit romain écrit, l’accès direct en français à la Bible, le livre référent, prôné par la Réforme est immédiat.

En 1537, deux réformés nîmois sont suppliciés. François Ier ordonne « d’extirper cette malheureuse secte luthérienne », mais sa sœur, Marguerite de Navarre, amie de Calvin, intercède pour donner à Nîmes une université dirigée par des érudits protestants. Sous le règne du nouveau roi, Henri II, Nîmes s’affirme comme la « petite Genève ».

Les guerres de Religion sont très violentes dans cette Nîmes devenue en majorité huguenote. Le protestantisme a en effet eu ici un succès et une influence considérables sur la ville (aujourd'hui dans une bien moindre mesure : les protestants ne représentent plus que 12% de la population mais l'histoire et la culture protestante restent logiquement importantes).

Au cours des guerres de religion, de nombreux protestants périrent, furent exécutés (le plus souvent brûlés sur la place de la Salamandre), condamnés aux galères, ou emprisonnés, notamment dans la fameuse « tour de Constance » à Aigues-Mortes. En représailles et suite à une nomination faussée des Consuls de la ville, la tour de droite de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor fut endommagée à deux reprises, en 1567 (drame de la « Michelade » visant les catholiques - 90 morts -, malgré l'intervention de quatre pasteurs pour s'y opposer) et 1621 (destruction de la tour). A leur tour, en 1568 les catholiques incendient le grand Temple de la Calade (5 000 places) construit seulement deux ans auparavant avec l'autorisation du roi Charles IX (il fut reconstruit en 1595 et à nouveau détruit en 1686), et le clergé soutenu par le roi redouble de violence envers les huguenots.

Dès 1572, le « parti protestant » devient pratiquement maître de la ville. Notons que le massacre de la Saint-Barthélémy cette même année n'eut à Nîmes, aucune répercussion, malgré les ordres reçus. Les deux communautés firent le serment de « vivre en amis et frères ».

Cependant, les réformés restent écartés de la vie publique et se tournent donc vers le commerce et la production manufacturière, domaines dans lesquels ils connaissent souvent le succès, notamment grâce à leurs réseaux européens constitués au fur et à mesure des exiles forcés.

XVIIe siècle

A partir de 1598, l’édit de Nantes assure la coexistence religieuse alors que les marchands les plus aisés sont principalement des huguenots. A cette époque, certains évêques cherchent à développer une forte activité catholique pour s'opposer à cette coexistence dominée en nombre par le parti réformé. En effet, en 1665, Nîmes compte (selon les données des paroisses) 20 000 habitants dont une large majorité de protestants : 8 000 catholiques et 12 000 huguenots (certains chiffres retrouvés dans divers écrits privés avancent même 5 000 catholiques et 15 000 huguenots). Malgré cette majorité dont les Consuls de la ville font partie (jusqu'en 1631, date à laquelle le premier Consul ne peut plus être protestant), la vie reste très difficile pour les réformés : ils doivent financer la rénovation de la cathédrale en 1636, leurs inhumations sont interdites dans les cimetières, leurs cultes sont encadrés et limités, le collège protestant est supprimé en 1664, le Temple de la Calade est démoli en 1686.

La révocation de l’édit de Nantes par Louis XIV en 1685 et la démolition de tous les temples de l'Église Réformée replonge pour plus d'un siècle les huguenots dans une véritable clandestinité. Les assemblées de prières se tiennent dans la plus grande discrétion hors de la ville désormais « contrôlée » par une place forte royale (le fort Vauban) ; c'est la période dite du « Désert ». D'autres protestants français prennent le chemin de l’exil, les persécutions redoublent.

[modifier] XVIIIe siècle et période révolutionnaire

Le nymphée aux Jardins de la Fontaine
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Le nymphée aux Jardins de la Fontaine

En 1702, la guerre des Camisards éclate. Pendant deux à trois ans, environ 2 000 paysans cévenols tiennent tête aux soldats du roi (les dragons). Cette « guérilla » est soutenue par la majorité des protestants de Nîmes (d'une façon moins franche chez les classes les plus aisées, qui parfois même s'en démarquent), surtout suite au « Massacre du moulin de l'Agau » en 1703, où sous l'ordre du maréchal de Montravel, de nombreux vieillards, femmes et enfants protestants sont enfermés dans le moulin en bois auquel est mis le feu et dont les sorties sont bloquées par les armes : 300 personnes périssent carbonisées ; une femme survit mais est exécutée le lendemain.

Finalement, suite à la résistance acharnée des Camisards, le roi négocie la reddition des insurgés en 1704. Cependant, les prétentions des réformés ne plaisent pas au roi, et la répression reprend jusqu'à l'extinction des foyers d'agitation. Cette guerre laisse les protestants plus misérables qu'avant.

Le pasteur Paul Rabaut parvient cependant à réorganiser l'église réformée à Nîmes et redonne confiance à ses fidèles. En outre, le peuple catholique lui-même semble extrêmement fatigué et révolté de l'oppression que subissent les huguenots. L'action pour la paix de l'évêque de Nîmes Becdelièvre l'illustre. À ses obsèques, le pasteur Rabaut Saint-Etienne lui rend même hommage en disant de lui que ce fut « un homme de bien par excellence ».

La politique menée par Louis XVI diffère des précédentes - notamment via l'influence de son secrétaire d'Etat à la guerre, le Maréchal de Muy ; du marquis de La Fayette et de son ministre Malesherbes - et s’ouvre alors une période de tolérance (dont les prémices se devinaient sous le règne du gouverneur du Languedoc le Prince de Beauvau) sanctionnée par un édit en 1787.

Mais la Révolution française met fin à une paix civile encore instable et voit s'affronter la bourgeoisie protestante de la ville, favorable aux idées révolutionnaires et les classes moyennes catholiques, majoritairement royalistes (cf. la « Bagarre de Nîmes »). L'intervention armée des paysans protestants cévenols assure la victoire de la bourgeoisie. Le pasteur Rabaut Saint-Etienne devient d'ailleurs un des députés de Nîmes aux assemblées politiques révolutionnaires.

Blue-jean "Denim" ("De Nîmes")
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Blue-jean "Denim" ("De Nîmes")

Dans le domaine économique, c'est à la Renaissance, et surtout aux XVIIIe siècle et XIXe siècle que Nîmes connaît un impressionnant essor. Notamment, de grandes manufactures de tissus se développent — ainsi, et ce n'est pas une légende, les premiers jeans furent réalisés à Nîmes avec une toile résistante, d'abord conçus pour les bergers cévenols et pour les marins Génois, ensuite pour les colons de l'ouest américain, chercheurs d'or et « cow-boys ». D'où les termes « Jean (Gênes) Denim (De Nîmes)». Des métiers à tisser cette toile sont visibles au Musée du Vieux-Nîmes. Ce sont les négociants protestants et notamment la Famille André qui commercent en premier avec l'Amérique du Nord et avec entre autre Oscar Levi Strauss[2].

La production d'étoffes et du bas de soie s'exporte essentiellement en Europe et aux Indes espagnoles (Amériques). Les deux tiers de la population active de Nîmes sont employés dans le textile.

Voilà qu'apparaissent de superbes hôtels particuliers, voilà que se dessine un renouveau urbain. La vieille citée sort enfin de ses remparts abattus. Par hasard, au siècle des Lumières, on redécouvre le sanctuaire romain de la Source. On en fait un grand projet d'urbanisme, qui donne naissance aux somptueux Jardins de la Fontaine.

L'industrie de la soie se reconvertit dans la confection de châles grâce aux premiers métiers Jacquard initiés par Turion, un ouvrier nîmois. L'industrie textile nîmoise vit alors son âge d'or.

[modifier] Histoire récente

XIXe siècle

Nîmes, cité manufacturière vouée au textile et place commerciale importante, devient de plus une plaque tournante ferroviaire essentielle lors de la mise en place du réseau de chemin de fer dans les années 1830-1840.

Mais la concurrence lyonnaise est rude durant la deuxième moitié du XIXe siècle et la bourgeoisie nîmoise réinvestit les capitaux du textile dans le vignoble.

La culture de la vigne est facilitée par la construction du Canal du Midi et surtout sa liaison au Rhône par Sète.

Le transport du vin est grandement favorisé par la construction d'un chemin de fer à Nîmes dès 1839 (développé rapidement grâce à l'industriel Paulin Talabot et notamment l'ingénieur Charles Dombre).

C'est une nouvelle ère de prospérité, au prix d'une sérieuse paupérisation de la classe ouvrière de la ville.

Dès que la décision de faire passer la ligne au sud de la ville est connue, un ingénieur des ponts et chaussées, Didion, est chargé de dessiner un nouveau quartier entre la gare, dont il détermine l'emplacement, et la vieille ville.

Jusqu'alors, l'Esplanade marquait la limite de la ville, dominant les jardins de la plaine du Vistre. C'est à travers eux que sera tracée en 1845, l'avenue Feuchères, ainsi nommée en hommage au baron d'Empire Jean Adrien Victor Feuchères qui venait de faire un important don financier à la commune.

Cette avenue apparaît d'emblée comme le trait d'union entre le passé et la modernité, concrétisée par la gare. Elle va de ce fait bénéficier d'un traitement privilégié : dimensions imposantes (60 m de largeur, 300 m de longueur), normes constructives strictes pour les bâtiments qui la bordent (hauteur minimale, grille en ferronnerie, etc.), nouvelle vaste Esplanade et fontaine monumentale de James Pradier 1851 mise en perspective sur les arènes, nouveau palais de justice par Bourdon (1836-1846), afin d'affirmer l'élégance du nouveau quartier. La volonté de construire l'hôtel de la préfecture sur cette avenue va consacrer le caractère prestigieux et résidentiel du quartier.

La gare de Nîmes et sa gare des marchandises deviennent le centre de transit du charbon cévenol (Alès, La Grand'Combe) vers Beaucaire et le Rhône.

Le boulevard Victor Hugo vu des arènes
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Le boulevard Victor Hugo vu des arènes

Les grands boulevards entourant « l'écusson médiéval » font également l'objet d'importants aménagements dès le début du XIXe siècle : grand théâtre néo-classique et remaniements urbanistiques autour de la Maison Carrée (1798-1822) ; église Saint-Paul de style néo-roman par Questel et Flandrin (1849), église Sainte-Perpétue(1855-1865) dont le haut clocher domine l'esplanade, église néo-gothique Saint-Baudille (1867-1877), nombreux immeubles bourgeois, etc.

Les références architecturales à la romanité de la ville sont évidemment très nombreuses depuis la Renaissance.

A la fin du XIXe siècle, l’empereur Napoléon III, amateur d’antiquité entreprend une vaste campagne de rénovation dont profiteront les monuments de Nîmes et de sa région gardoise.

Il est à souligner que la ville a toujours été inspirée et influencée par de multiples cultures, ceci étant notamment dû à sa situation géographique exceptionnelle permettant également la rencontre de nombreuses populations d'origines variées : les cultures latine, occitane, provençale, protestante, cévenole, camarguaise, tauromachique et l'influence espagnole.

En 1871, suite à la Commune de Paris (à laquelle participe activement le nîmois Louis-Nathaniel Rossel), Nîmes est secouée un temps par les manifestations et les troubles, mais la nouvelle constitution apaise les tensions. Catholiques, protestants, royalistes ou républicains se tournent vers les urnes.

Puis la France vit de nouvelles crises : scandale du Panama, problèmes économiques et affaire Dreyfus. Cette dernière divise Nîmes dont la majorité protestante et la communauté juive (Bernard Lazare) soutiennent le capitaine.

A partir de 1873, les vignobles de la vallée du Rhône et de la Vaunage (essentiellement à Langlade), autour de Nîmes sont attaqués par le phylloxéra.


XXe siècle et début XXIe siècle

Le début du XXe siècle est marqué par la crise de la viticulture. De nombreuses manifestations rassemblent une foule considérable (300 000 personnes autour des arènes en 1907). Georges Clemenceau envoie alors la troupe, fusillades et arrestations plongent les paysans dans la consternation et la révolte.

Jean Jaurès qui visite Nîmes en 1912, incarne l’espoir mais il est assassiné en juillet 1914 peu de temps avant la première guerre mondiale. Les Nîmois manifestent leur sympathie aux 3 000 soldats qui partent la fleur au fusil pour le front. Plus de la moitié ne reviendront jamais.

Le vingtième siècle nîmois est marqué par les événements internationaux : grèves en 1936, entrée de l’armée allemande en 1942, exécutions sommaires durant l’occupation, bombardements en avril et juillet 1944 par l'armée de l'air américaine.

Le premier bombardement se déroule le 27 mai 1944 et prend pour cible la gare de triage de Courbessac. C'est le 55th Bomb Wing de la 15th USAAF qui est chargé de l'opération, avec ses B-24. Les bombardiers larguent près de 1 000 bombes, mais touchent surtout la ville. Le bilan est très lourd : 271 morts, 289 blessés et plus de 5 000 sinistrés.

Le 12 juillet 1944, les bombardiers américains effectuent une nouvelle mission sur le triage de Courbessac. Ce sont toujours les B-24 de la 15th USAAF qui opèrent sur la ville avec les 55th (déjà présent le 27) et 49th Bomb WIng. Cette fois, le triage est bien touché et on ne relève que 20 blessés.

La ville est libérée en août 1944.

En 1951, les tramways sont retirés pour faire place à des véhicules plus souples et moins bruyants.

Un an plus tard, le grand théâtre de Nîmes est ravagé par un incendie criminel. Les représentations reprennent au foyer communal, mais ne résistent pas à la concurrence d'Avignon.

En revanche, l'amphithéâtre retrouve les vedettes de la tauromachie après la réouverture de la frontière espagnole. La loi du 24 avril 1951 qui autorise formellement la corrida dans les villes de tradition est très bien accueillie et dissipe définitivement le flou juridique. La première "feria" officielle avec l'ouverture des "bodegas" est organisée en 1952.

Pour favoriser la fréquentation touristique, d'importants travaux d'assainissement sont réalisés. En parallèle, sont construits de nombreux établissements scolaires pour répondre à la reprise de la natalité et à la prolongation des études.

En 1961 sont inaugurés la base aéronavale et l'aéroport commercial.

C'est l'arrêté ministériel du 2 mars 1961 qui délimite la première zone à urbaniser en priorité de la région, pour accroître les capacités d'accueil de la ville, suite à la concentration de 9 000 rapatriés d'Algérie.

A la fin des années 1970 et au début des années 1980, la crise et la montée du chômage appauvrit la population des logements sociaux et exacerbe les tensions antérieurement apparues dans de grands immeubles où s'additionnent les conséquences de la promiscuité dans les parties communes, de l'insuffisante isolation et de l'anonymat. Pour fuir un milieu devenu répulsif, les moins défavorisés profitent des aides à l'accession à la propriété ou à la location dans le secteur privé.

La diversité idéologique des partenaires institutionnels de l'époque (Etat, Conseil général, Mairie, Chambre de commerce) n'aide pas à une relance efficace de l'économie nîmoise et à une bonne mixité sociale.

Cependant, c'est durant ces années que sont construits de nouveaux complexes sportifs et de nouveaux lieux de rencontres et marchés par les maires Edgar Tailhades et Emile Jourdan.

Dans les années 1980 et 1990, le maire Jean Bousquet tente de promouvoir le tourisme, l'art et le spectacle. Il lance de grands projets urbains qui sont souvent bien reçus mais qui creusent le déficit de la ville.

Le 3 octobre 1988 fut un « jour noir » pour Nîmes et ses environs. En effet, dans la nuit du 2 au 3 et en matinée du 3, un orage d’une très grande intensité est venu s’immobiliser sur les hauteurs de la ville. Ainsi, plus de 90 millions de m³ d’eau se sont déversés en quelques heures sur les gorges du Gardon et les bassins du Rhony. Suite à ces terribles inondations, certaines rues se retrouvèrent sous plus de 400 mm d'eaux, de nombreuses voitures furent noyées, des maisons détruites, des commerces ravagés et 10 personnes décédèrent. Depuis d'importants travaux d'aménagement ont été réalisés.

Aujourd'hui, Nîmes se remodèle. Depuis plus d'une vingtaine d'années, la ville mène une politique délibérée de constructions contemporaines dans le cœur ancien.

Elle réhabilite ses quartiers anciens et s'étend vers le sud.

Elle confie ses projets d'urbanisme et d'architecture aux plus grands créateurs internationaux : Norman Foster, Vittorio Gregotti, Kisho Kurokawa, Jean Nouvel, Martial Raysse, Philippe Starck, Jean-Michel Wilmotte. Ces réalisations, dont la plus connue est le Carré d'Art, réalisé par Norman Foster juste en face de la Maison carrée, ont suscité des oppositions.

Prouesse technique entre toutes, Finn Geipel et Nicolas Michelin offrent aux arènes une couverture de toile gonflable, amovible aux beaux jours. Hiver comme été, Nîmes organise des spectacles dans les arènes. Cette couverture a cependant été retirée en 2005 après de nombreuses années de bons et loyaux services pour des raisons de mise aux normes de sécurité.

[modifier] Blasons

L'emblème de Nîmes (un crocodile attaché à un palmier) redessiné par Philippe Starck en 1985
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L'emblème de Nîmes (un crocodile attaché à un palmier) redessiné par Philippe Starck en 1985

Le sceau de Nîmes au XIIIe siècle représentait les quatre Consuls, maîtres de la ville.

Les armoiries de Nîmes étaient, au Moyen Âge « un simple champ de gueules ».

En 1516, François Ier accorda aux consuls les armoiries suivantes : « de gueules, à un taureau d'or passant à dextre ».

En 1535, les consuls obtinrent de François Ier de prendre pour blason de la communauté les insignes de la médaille de la colonie romaine : « de gueules, à un palmier de sinople, au tronc duquel est attaché, avec une chaîne d'or, un crocodile passant, aussi de sinople, et une couronne d'or liée d'un ruban de même, posée au premier canton du chef de l'écu. »

Gastelier de La Tour les blasonne ainsi : « de gueules, au palmier de sinople, au crocodile enchaîné et contourné, d'azur, la chaîne d'or en bande, une couronne de laurier, aussi de sinople, attachée à dextre du palmier, avec ces mots, d'or, en abrégé : COL NEM ».

L’emblème nîmois est un crocodile attaché à un palmier, étrange relation entre l’Orient et cette cité réformée.

L’explication est liée à la bataille d’Actium, où Octave, pas encore César Auguste, battit la flotte d’Antoine et de Cléopâtre, et assure définitivement son pouvoir sur le bassin méditerranéen et l’Empire. Or, Nîmes ou plutôt Nemausus, eut très rapidement la fabrique d’une monnaie importante (l'As de Nîmes) représentant sur une face l’empereur Auguste et son gendre Agrippa, et sur l’autre, un crocodile attaché à un palmier couronné de laurier : symbole de l’Égypte vaincue et des deux chefs de guerre vainqueurs. La face du crocodile portait également l’inscription « Col Nem : Colonia Nemausenssis », colonie nîmoise.

Il y eu trois tirages successifs de cette monnaie, qui fut largement répandue dans tout l’Empire. Alors, pourquoi associer Nîmes à cette lointaine victoire d’Actium ? Pendant longtemps, l’explication fut que l’empereur Auguste, pour récompenser ses capitaines fidèles de l’avoir aidé à prendre le pouvoir, leur avait distribué les terres nîmoises : Nîmes aurait été un territoire consacré aux anciens légionnaires du Moyen-Orient, d’où sa richesse et l’opulence de ses villas et de ses lieux publics. D’ailleurs, les inscriptions lapidaires font souvent allusion à de tels soldats. Cependant, les archéologues contemporains considèrent souvent que Nîmes n’aurait été qu’une fabrique de monnaie, sans que sa population ait eu des liens directs avec les batailles d’Égypte.

Reste que la pièce de bronze était bien connue des Nîmois, qui, au fil des siècles, la retrouvaient un peu partout dans leur terre. Les armes de Nîmes, pendant longtemps représentèrent trois consuls en robe. Puis ce fut un taureau d’or. C’est la visite de François Ier qui déclencha le processus. Les consuls nîmois eurent l’idée de lui demander l’autorisation de prendre pour emblème de leur ville le crocodile et le palmier de la monnaie romaine. Le roi accorda l’autorisation officielle en 1536.

Conçu en 1985, le logo actuel de la ville a gardé la symbolique romaine, tout en modernisant le trait de manière plus lisible.

Quant au drapeau nîmois, il est composé de deux couleurs disposées côte à côte à la verticale : le rouge et le vert.

[modifier] Urbanisme

La gare de Nîmes
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La gare de Nîmes

A.E.F. (Arènes-Esplanade-Feuchères), est le projet phare de la Ville, initié sous Jean Bousquet (UDF-UMP), choisi et lancé par l'équipe d'Alain Clary (PS-PC) et repris par celle de Jean-Paul Fournier (UMP-UDF). Il part des Arènes pour aller jusqu'à la gare de Nîmes, pour constituer à terme une des plus grandes places d'Europe.

Nîmes connaît d'importants chantiers, ici la Piscine Olympique
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Nîmes connaît d'importants chantiers, ici la Piscine Olympique

La Ville entend aussi se pencher sur d'autres quartiers pour rééquilibrer vers l'est une ville qui s'est surtout développée à l'ouest, mais également pour étoffer l'offre de logements, car l'agglomération devrait compter 300 000 habitants dans moins de 10 ans, soit une hausse de sa population de près de 25%.

Dans ce but, la Ville a ouvert 200 hectares à la construction. Ce qui semble pour le moment être un maximum : Nîmes ne peut s'étendre indéfiniment. Il faut donc semble-t-il redensifier l’habitat, les constructions éparses dans la garrigue augmentant les déplacements, donc les bouchons et la pollution. De plus, le coût des terrains est désormais trop élevé.

La rue de la Trésorerie dans l'Écusson, quartier qui se densifie
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La rue de la Trésorerie dans l'Écusson, quartier qui se densifie

La ville doit donc se replier un peu plus sur elle-même.

Pour loger plus de monde sur une surface guère plus grande, le dernier plan local d'urbanisme a autorisé l'ajout d'un étage dans certains quartiers, comme sur l’avenue Jean Jaurès (la plus longue et la plus large du centre-ville).

L’écusson (le vieux centre) est lui aussi densifié, grâce au bénéfice de la loi Malraux : les travaux dans les appartements pourront être défiscalisés, ce qui alimentera le marché en logements refaits à neuf. En revanche, concernant les quartiers sensibles, pour la Ville, il s'agit non pas de densifier, mais de diminuer largement la concentration de logements sociaux et d'améliorer le cadre de vie.

Nîmes atteint aujourd'hui 24 à 25% de logements sociaux, mais de façon concentrée.

Pour donner un peu d'air à Pissevin ou à Valdegour, de nouveaux lieux comme la Z.A.C. du Saut-du-Lièvre devraient accueillir de 10 à 20% de logements sociaux. Ce qui, pour certains, n’est pas suffisant.

Également, la Ville entend soutenir la vie culturelle, le développement universitaire et l'économie locale, donc l'essor de Nîmes.

C’est pourquoi un important projet de campus universitaire au quartier Hoche-Sernam, ainsi que ses alentours (caserne, ancien hôpital...) voit le jour.

Finalement, la Ville tend à raccommoder les différentes interventions historiques de la ville, de la Tour Magne à la plaine du Vistre.

Nîmes s'est étendue, après la période romaine, en deux grandes étapes, au XVIIIe siècle, puis au XIXe siècle. D'abord, les Jardins de la Fontaine, l'avenue Jean-Jaurès ou encore les canaux ; ensuite, la zone de la gare et de la préfecture.

Vers 1850, l'avenue Feuchères a été construite pour relier le centre-ville à la gare, elle-même bâtie sur des arcades pour être "traversable".

Travaux du projet A.E.F., devant les Arènes en 2006
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Travaux du projet A.E.F., devant les Arènes en 2006

Le projet principal actuel (« AEF ») n'est pour certains qu'une concrétisation des volontés du XIXe siècle.

Il renoue avec l'idée d'une grande liaison entre la gare et le centre-ville, en conformité avec l'histoire de Nîmes.

Ce quartier réaménagé devra être actif, la Ville compte y insérer des pavillons et des kiosques qui accueilleront, entre autres, des commerces.

Pour la Ville, l'essor de la cité passe par la mise en réseau des espaces publics, c'est-à-dire des endroits où l'on circule.

Une hiérarchie est donc mise en place : d'abord les piétons, qui devraient pouvoir aller de la gare aux arènes sans traverser une rue, ensuite les transports publics, puis les voitures.

Mais ces ambitieuses politiques en matière d'urbanisme souffrent depuis trois années de critiques quant à leurs gestions financières, qui à l'image de nombreuses villes du sud-est, ne sont pas toujours transparentes.

Les principaux projets de la Ville :

Champ avec la Z.U.P. en arrière plan
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Champ avec la Z.U.P. en arrière plan
  • Quartiers Valdegour et Pissevin (Z.U.P.) : Environ 2 500 logements, dont les trois quarts à reconstruire dans le cadre du dispositif Borloo.

Budget : près de 55 millions d'euros, financés majoritairement par l'État.

Plus à l'Ouest : ZAC du Saut-du-Lièvre (220 nouveaux logements. Travaux : de mi-2005 à mi-2006.

  • AEF : Travaux de la première tranche en cours. Coût prévisionnel : 30 millions d'euros HT.
  • Hoche-Sernam : Les travaux sont en cours.
  • Le triangle de la gare : il porte sur 5 hectares. Il vise à implanter des immeubles destinés à accueillir des services, des hôtels, un palais des congrès et des logements.
  • Le forum des arènes : confié à l'architecte Jean-Paul Viguier, il compte transformer en profondeur tout le quartier situé entre les arènes et la place Montcalm, avec la rue de la République pour axe central. Rendue piétonne, l'artère pourrait accueillir divers commerces et des logements. Des pourparlers ont été engagés avec Virgin. Le maire souhaiterait également voir s'installer un restaurant étoilé et, si possible, panoramique.
  • Chemin bas d'Avignon. 2 000 logements, dont 1 500 à reconstruire (dispositif Borloo). Budget : environ 55 millions d'euros.
  • Mas Lombard : 300 à 350 nouveaux logements.
  • Autres projets immobiliers : mas d'Escattes (150 "villas"), bois des Espeisses et une centaine d'hectares au nord-ouest du pôle hospitalier.

[modifier] Démographie

Nîmes est la vingtième ville de France par sa population intra-muros : 144 600 habitants.

La communauté d'agglomération Nîmes Métropole (23 communes) compte 206 616 habitants.

Evolution de la population[3][4]:

Évolution démographique
1881 1891 1901 1911 1921 1931 1936 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
63552 71623 80605 80437 82774 89213 93736 89107 99775 123292 127933 124220 128471 133406 144600
Nombre retenu à partir de 1881 : Population sans doubles comptes


  • Variation de population entre 1990 et 1999 : + 4 935 habitants
  • Solde naturel entre 1990 et 1999 : + 4 365 habitants
  • Solde migratoire entre 1990 et 1999 : + 588 habitants
  • Taux annuel moyen de variation de la population entre 1990 et 1999 : + 0,4%
  • Superficie : 161,85 km²
  • Densité : 824 hab/km²
  • Population en Z.U.S. : 24 892 habitants

[modifier] Économie

Cette section est à délister. Sa qualité peut être largement améliorée en la remplaçant ou en lui ajoutant un texte rédigé synthétisant les informations de manière encyclopédique.

Nîmes est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Nîmes-Bagnols-Uzès-Le Vigan . Elle gère l’Aéroport de Nîmes Arles Camargue et le port Ardoise.

[modifier] Données économiques

La Chambre de commerce et d'industrie
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La Chambre de commerce et d'industrie
Rue du centre-ville
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Rue du centre-ville

Emplois[5]:

Taux de chômage : environ 22% (estimation 2006). Le taux de chômage au niveau départemental est de 13,5%. Au niveau national, il est d'environ 9%.

Population active : 57 000 (42,5%, moyenne nationale : 45,5%).

Chômeurs : 12 000.

Taux d'activité entre 20 et 59 ans : 78% (moyenne nationale : 82,5%).

Retraités : 18,5% (moyenne nationale : 18,5%).

Jeunes scolarisés : 25,5% (moyenne nationale : 25%).

Autres personnes sans activité : 13,5% (moyenne nationale : 11,5%).

Agriculteurs : 0,5% (moyenne nationale : 2,4%).

Artisans, commerçants, chefs d'entreprise : 6,6% (moyenne nationale : 6,4%).

Cadres et professions intellectuelles : 12,5% (moyenne nationale : 12,2%).

Professions intermédiaires : 22,4% (moyenne nationale : 22,1%).

Employés : 36,4% (moyenne nationale : 29,9%).

Ouvriers : 21,6% (moyenne nationale : 27,1%).

Revenus[6]:

Revenu moyen par ménage : environ 16 500 €/an. Au niveau national, ce revenu moyen est d'environ 21 000 €/an.

Nombre de redevables d'impôts sur la fortune (I.S.F.) : 680, soit 0,45% de la population totale.

Impôt moyen sur la fortune : 5 590 € (moyenne nationale : 5 685 €).

Patrimoine moyen des redevables de l'ISF : 1 482 000 € (moyenne nationale : 1 495 000 €).

Nombre de bénéficiaires du revenu minimum d'insertion (RMI) : 20 995, soit 14% de la population totale (contre 4% au niveau régional et 2% au niveau national)[7].

[modifier] Situation économique

Le parc scientifique et technique Georges-Besse
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Le parc scientifique et technique Georges-Besse

Sans doute dopée par le succès de son pôle de biotechnologies (un des premiers de France), rajeunie par la création d'un centre universitaire autonome (qui est encore trop concurrencé par celui de Montpellier), et soutenue par la communauté d'agglomération, Nîmes entend afficher un visage neuf et dynamique depuis l’an 2000.

  • Haute technologie :

A travers la reconfiguration urbaine (voir plus haut) et par l'amélioration du cadre de vie, la Ville cherche à attirer des entrepreneurs, et notamment ceux du secteur de la haute technologie. Avec, à ce jour, une vingtaine d'entreprises spécialisées dans les biotechnologies et 450 emplois directs créés, Nîmes a effectivement d'ores et déjà pris un virage high-tech assez inattendu.

Vignes en bordure de Nîmes
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Vignes en bordure de Nîmes

Des moyens supplémentaires ont ainsi été récemment déployés : nouvel incubateur à la faculté des Carmes, installation sur la technopole d'un cyclotron fabriquant le fluor 18 capable de détecter les tumeurs cancéreuses, création d'autres filières spécialisées à l'université et à l'École des mines.

L'agglomération a pour sa part décidé de doubler la surface du parc technologique Georges-Besse (+ 25 hectares), où sont situées ces entreprises, pour l'étendre au-delà de l'autoroute d'ici quinze ans. Objectif : doubler, d'ici deux à trois ans, le nombre d'entreprises dédiées aux biotechs.

  • Argument du foncier :

Hormis sa localisation géographique qui peut apparaître comme des plus enviables (au carrefour des autoroutes et du réseau ferroviaire, au centre de l’arc méditerranéen au sud de la vallée du Rhône), Nîmes semble disposer, en raison du manque cruel de foncier dont souffre Montpellier, d'un argument supplémentaire pour attirer de nouveaux établissements sur des zones d'activité élargies (Grézan, Bouillargues et Mitra, notamment). Domaine le plus convoité : l'agroalimentaire, qui compte pour 25 à 30% de l'économie locale.

  • Possibilités offertes par la communauté d'agglomération :

La création en décembre 2001 de la communauté d'agglomération "Nîmes Métropole", son élargissement (de 14 à 23 communes aujourd'hui) offrent de grandes possibilités de développement. Pour certains, Nîmes a ainsi un grand potentiel à faire valoir, entre Montpellier et Marseille. Cela permet à la ville de bien se placer sur le plan économique et d'obtenir un meilleur aménagement du territoire.

La nouvelle structure permet également d'alléger la fiscalité des entreprises nîmoises. Priorité est aussi donnée au tourisme d'affaires. Un palais des congrès devrait voir le jour pour 2007 dans le secteur de la gare. La mairie espère voir s'y installer de nouveaux hôtels 3 et 4 étoiles.

  • Tourisme :

Même effort pour le tourisme de loisirs. La Ville considère qu’il faut revaloriser son patrimoine, qui aux yeux de tous, est exceptionnel.

C'est sur le label de la Provence, si chère aux Anglo-Saxons, que Nîmes mise notamment. Une façon comme une autre de se démarquer de l'image trop peu payante du Languedoc-Roussillon. Région à laquelle la « cité romaine » ne s’est d’ailleurs jamais sentie très proche.

Historiquement et culturellement, le Gard est un département à part, entre Languedoc et Provence, entre Cévennes et Camargue, avec un esprit de résistance (dû à la culture protestante) très fort. Nîmes est le lieu de toutes ces rencontres.

Tout en misant sur le renouveau des arènes et de la Feria, la Ville souhaite instaurer un « pass monuments » commun avec Arles et Avignon, deux villes ayant également un important patrimoine et se situant très près.

  • Précarité :

Il est enfin important de constater que, comme au niveau national, le nombre ici très important de bénéficiaires du RMI augmente sensiblement depuis 2002. [7]

[modifier] Administration

La mairie
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La mairie

Maires de Nîmes de l'après guerre (deuxième guerre mondiale) à aujourd'hui (pour la liste exhaustive des Maires de 1790 à 1945, voir plus bas) :

Le Palais de Justice
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Le Palais de Justice

Nîmes est divisée en sept cantons. Six d'entre eux ont Nîmes pour chef-lieu et sont formés d'une partie de la commune :

[modifier] Gastronomie

Il existe pour certains produits locaux l'appellation d'origine contrôlée « de Nîmes ».

  • La brandade de Nîmes

Plat typiquement nîmois, la brandade de morue est signalé dès 1786. Ce mets a acquis son titre de noblesse en 1830, grâce au célèbre cuisinier Durand. La brandade de Nîmes est faite de morue dessalée que l'on monte avec de l'huile d'olive et un peu de lait. Servie de préférence chaude, la brandade se mange également en feuilleté.

  • L'olive et l’huile d’olive de Nîmes
Olives de Nîmes
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Olives de Nîmes

L'olive de Nîmes est une picholine. Sa chair abondante, ferme et douce se croque verte. Son huile au goût très fruité provient de fruits murs récoltés en décembre et janvier.

  • La tapenade

C'est une pâte d'olives noires ou vertes que l'on pile avec des anchois, des herbes de Provence et de l'huile d'olive. On la déguste froide, tartinée sur du pain grillé.

  • L'agneau de Nîmes

L'agneau de Nîmes est élevé sous la mère. Son âge ne doit pas dépasser trois mois. Ainsi, sa viande très blanche reste particulièrement goûteuse et appréciée des gourmets.

  • Le croquant Villaret

Sa recette tenue secrète par la famille Villaret et ses successeurs n'a pas changé depuis 1775. C'est un biscuit mince et doré fait à base de farine, de sucre, d’eau, de fleur d’oranger, d’extrait de citron et d’amandes, et particulièrement dur.

  • Le petit pâté nîmois

C'est une croûte blonde, petite boîte ronde qui cache sous son couvercle un pâté réputé. On le trouve aux halles de Nîmes, dans quelques charcuteries et pâtisseries et on le déguste chaud.

  • La fraise de Nîmes
Gariguettes
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Gariguettes

Disponible dès le 15 mars, la "fraise de Nîmes" est la première fraise printanière de France. De forme allongée et élégante, les deux variétés "Gariguette" (qui n'est pas strictement une spécialité nîmoise) et "Ciflorette" sont précoces, cultivées en pleine terre, et particulièrement parfumées.

  • Les Costières de Nîmes et les Coteaux du Languedoc

Le vignoble des Costières de Nîmes s'étend au sud de la Ville sur 12 000 hectares. Celui des Coteaux du Languedoc s’étend plus à l’ouest de la ville. Rouge rosé ou blanc, la qualité de ces vins AOC n'ont cessé de s'améliorer ces vingt dernières années, permettant à certains Costières de Nîmes et Coteaux du Languedoc de figurer parmis les meilleurs vins français. Les vins de Nîmes, plus particulièrement de Langlade (village en bordure de Nîmes), sont loués par des chants provençaux.

  • La zarzuela

Spécialité espagnole adaptée à Nîmes, la zarzuela est une sorte de ragoût espagnol importé par les immigrants ibériques venus s’installer en masse dans la ville, fuyant le franquisme ou la misère. La colonie espagnole est importante à Nîmes et a amené avec elle de nombreuses traditions et coutumes adoptées et adaptées par une ville que les traditions taurines rapprochent de ce qui vient de la péninsule.

  • La gardianne de Taureau

En Camargue, la viande de taureau, viande corsée, se déguste en "gardianne", c'est à dire, marinée dans du vin. Elle peut également se déguster en grillade, notamment lors des ferrades et fêtes champêtres en Camargue.

  • La minerve

Cette spécialité n'est pas strictement de Nîmes mais plutôt du sud (Gard et Hérault essentiellement). C'est un gâteau qui serait né à l’occasion de l’épiphanie. Les gâteaux des rois invendus par les boulangers auraient été découpés en tranche et recouverts d’une croûte sucrée donnant ainsi la minerve.

  • L'oreillette

Fameux beignet gardois, l’oreillette demeure une fabrication très artisanale. Sa forme évoque pour certains le pavillon d’une oreille. Ce beignet est traditionnellement préparé dans les familles et consommé pendant toute la période du carnaval.

Fougasse de la cité médiévale d'Aigues-Mortes, non loin de Nîmes et que l'on peut également trouver dans cette ville. Une brioche glacée au sucre et levée à la fleur d'oranger. La recette reste secrète car cette fougasse est unique dans la région. De nombreuses boulangeries en préparent dans le Gard.

Rouille de la même cité gardoise avec du poulpe, de la pomme de terre et de l'aïoli, et que l'on retrouve également dans les restaurants nîmois.

  • L'asperge des sables

Elle est produite en Petite Camargue, dans la vallée du Rhône et dans la plaine de Beaucaire, près de Nîmes.

[modifier] Quartiers (liste non exhaustive)

Boulistes à la Placette (ici devant le Temple de l'Oratoire)
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Boulistes à la Placette (ici devant le Temple de l'Oratoire)
Quartier des Halles de Nîmes dans l'écusson
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Quartier des Halles de Nîmes dans l'écusson
La Préfecture sur l'Avenue Feuchères
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La Préfecture sur l'Avenue Feuchères
Les Quais de la Fontaine
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Les Quais de la Fontaine

Comme toutes les villes, Nîmes se décline dans ses quartiers, véritables repères géographiques, économiques, sociologiques et politiques à l’influence certaine par l’intermédiaire des Comités de Quartier, qui en comptent 50 à ce jour, regroupés en une active Union réussissant apparemment le tour de force de réunir quartiers chics et populaires sous une même bannière.

Voici une énumération des quartiers les plus connus de la ville :

  • Les Amoureux : Situé au sud du viaduc SNCF, ce quartier est composé de nombreuses maisons individuelles et villas. L’appellation fut contestée au siècle dernier, on rebaptisa même la rue des Amoureux, rue Sainte-Félicité.
  • Camplanier : Au nord-ouest de la ville, le terme est très ancien et signifie champ plat.
  • Castanet : Ce quartier situé vers la route de Sauve à l’ouest de Nîmes, porte le nom du propriétaire d’une guinguette très fréquentée au début du siècle.
  • Courbessac : À l’extrémité est de la ville, le quartier est marqué par la base aérienne. Le terme Courbessac est très ancien. Près de la route d’Avignon en bordure du terrain d’aviation, un menhir oublié se dresse dans un terrain vague.
  • La Placette : Historiquement, quartier populaire protestant, la « Placette » est aujourd'hui le quartier où vivent des Gitans sédentaires, des commerçants, des boulistes. Un village au cœur de Nîmes.
  • L’eau Bouillie : Situé sur la route d’Alès, ce quartier porte le nom de la fameuse soupe provençale faite d’ail et d’huile d’olive. Un mas est à l’origine du nom. C’est vers ce quartier que les protestants se réunissaient au temps du désert. Ils eurent de nombreuses cachettes au cours des âges; la grotte des Fées, les carrières de Barutel puis de Lecques, le Creux de l’Assemblée, etc.
  • Le Vieux Nîmes (l'écusson) : centre-ville historique, où se trouvent de splendides demeures médiévales et hôtels particuliers du 17, 18 et 19e siècle. Il est encadré par les boulevards Victor Hugo, Alphonse Daudet, Gambetta, Amiral Courbet, de Prague.
  • Grézan : Ce quartier situé au sud-est de Nîmes près de la route de Beaucaire, porte le nom d’une ancienne ferme. Le terme vient de la nature gréseuse du terrain. C’est ici que fut retrouvée une magnifique statue-menhir exposée maintenant au musée archéologique.
  • L'Îlot Littré : La restauration récente de ce quartier de l'écusson, habité par artisans teinturiers à partir du Moyen Âge est une réussite. Fer forgé, façades colorées, patios et terrasses l’ont patiné du charme d’un village provençal.
  • Mas de Mingue : Avant Courbessac vers l’est, le quartier porte le nom de l’un des mas situés autrefois à la périphérie de Nîmes. Le sanctuaire Notre-Dame-de-Santa-Cruz attire un grand nombre de Pieds-noirs lors du pèlerinage, le jeudi de l’Ascension. Le quartier connaît un fort taux de chômage (environ 25%). Actuellement, les résidents reprochent largement à la municipalité d'"abondonner le quartier".
  • Montaury : C’est une des sept collines nîmoises, elle culmine à 105 mètres. L’appellation viendrait de la couleur dorée qu’elle prenait au soleil levant autrefois.
  • La Planète : C’est le quartier nord de Nîmes. Le nom vient de la topographie des lieux; un vaste terrain plat (planet).
  • Pissevin : Le terme vient de la viticulture. Un pissevin est un sarment taillé plus long. C'est notamment ici que s'est construit la Z.U.P. (zone à urbaniser en priorité), caractérisée par des tours de béton difficiles à vivre pour environ 9 600 habitants (le taux de chômage y est de 20%).
  • Préfecture : Au XIXe siècle, dès que la décision de faire passer la ligne au sud de la ville fut connue, un ingénieur des ponts et chaussées, Didion, fut chargé de dessiner un nouveau quartier entre la gare, dont il détermina l'emplacement, et la vieille ville. Les normes constructives furent strictes pour les hôtels particuliers et bâtiments (hauteur minimale, grille en ferronnerie, etc.) afin d'affirmer l'élégance du quartier. La volonté de construire l'hôtel de la préfecture sur l'avenue centrale du quartier (avenue Feuchères) consacra le caractère prestigieux et résidentiel du quartier. Aujourd'hui encore, ce quartier est un des plus prestigieux de Nîmes.
  • Puech du Teil : Ce sommet culminant à 98 mètres est situé à l’ouest de la ville entre l’avenue Jean-Jaurès et la ZUP Le Teil c’est le tilleul. Une magnifique source, blottie au fond d’une grotte, a été réaménagée en 1995.
  • Quais de la Fontaine : Quartier prestigieux situé entre le centre-ville et les Jardins de la Fontaine (un des plus beaux parcs publics français) et longeant le canal de la Fontaine.
  • Quartier d’Espagne : Situé sur la route d’Alès, ce quartier porte le nom d’une fontaine. C’est là bas que se trouvait la carrière de Lecques dans laquelle les protestants célébraient le culte au temps du Désert.
  • Saint-Césaire : Ce village rattaché à Nîmes, forme l’extrémité ouest de la ville. Le hameau est partiellement occulté par les zones industrielles et le marché.
  • Serre Paradis : Ce petit coin de paradis culmine à 106 mètres. L’origine du terme vient peut-être de la qualité de la vie sur cette colline.
  • Valdegour : Ce vallon caractérisé par des gours a vu émerger les tours de la Z.U.P. Aujourd'hui, il n'existe plus de gours, ces trous d’eau du torrent dans lesquels il devait faire bon se baigner. Il reste le Gardon mais il est malheureusement bien loin de ces masses verticales où la vie est difficile pour environ 6 000 habitants (le taux de chômage y est de 37%).

Les sept collines de Nîmes sont les suivantes : Puech du Teil, Montaury, Mont Duplan, Mont Cavalier, Canteduc, La Croix de Fer, Mont Margarot.

[modifier] Monuments et lieux touristiques (liste non exhaustive)

Les arènes vu du Cheval Blanc
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Les arènes vu du Cheval Blanc
Le Carré d'Art
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Le Carré d'Art
Le Castellum
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Le Castellum
La Porte de France, dite aussi Porte d'Espagne
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La Porte de France, dite aussi Porte d'Espagne
La fontaine Pradier
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La fontaine Pradier
La Place d'Assas, imaginée par Martial Raysse
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La Place d'Assas, imaginée par Martial Raysse
Le crocodile de la Place du Marché par Martial Raysse
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Le crocodile de la Place du Marché par Martial Raysse
Le Petit Temple (offert aux réformés par la famille Valz)
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Le Petit Temple (offert aux réformés par la famille Valz)
Le Grand Temple
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Le Grand Temple

Nîmes est classée ville d'art et d'histoire.

Connue sous le nom de Colonia Nemausa à l'époque romaine, Nîmes possède de nombreux monuments romains : portes, temples — comme la célèbre « Maison Carrée » —, amphithéâtre, tours et remparts. L'aqueduc du pont du Gard a été construit au premier siècle de l'ère chrétienne pour alimenter la ville en eau depuis une source près d'Uzès. La ville possède également des édifices religieux, hôtels particuliers, places et musées prestigieux.

L'amphithéâtre romain : « Les Arènes »

Construit à la fin du premier siècle après J-C, l’amphithéâtre de Nîmes mesure 133 mètres de long et 101 mètres de large. La façade, haute de 21 mètres, est composée de deux niveaux de 60 arcades chacun. À l’intérieur, près de 25 000 spectateurs pouvaient assister aux combats d’animaux et de gladiateurs. Aujourd’hui, les arènes, lieu de prestige, se transforment régulièrement en une grande salle de spectacle où artistes nationaux et internationaux viennent se produire. Elles constituent de même le cœur des ferias de Nîmes, où des corridas réunissent des milliers de spectateurs venus du monde entier.

Une légende affirme qu'un tunnel relierait les arènes de Nîmes à celles d'Arles (à 25 km). Ce tunnel traverserait ainsi le Rhône. En réalité, de nombreux tunnels existent sous les arènes, correspondant à un système très perfectionné d'égouts romains.

La Maison Carrée

Construit au Ier siècle après J.-C., ce temple romain dominait le forum de la ville antique. Dédié à Caius et Lucius César, petits-fils et fils adoptifs de l’empereur Auguste, la Maison Carrée est le seul temple du monde antique entièrement conservé. La Maison Carrée est entourée d'une colonnade, élevée sur un podium et marquée dans son architecture classique par une influence grecque. Elle appartenait autrefois à un important ensemble immobilier.

Le Carré d’Art

Face à la Maison Carrée, conçu par l'architecte lord Foster, le Carré d’Art regroupe une bibliothèque de plusieurs milliers d’ouvrages, une audiothèque, une médiathèque et un musée d’art contemporain. La collection réunie comprend près de 370 œuvres et offre un panorama de la création contemporaine des années 1960 à nos jours[8].

Les Jardins de la Fontaine

Aménagés au XVIIIe siècle, les Jardins de la Fontaine constituent l’un des premiers jardins publics d’Europe. Respectant le plan du sanctuaire antique autour de la source fondatrice de la ville (Nemausus), J-Ph. Mareschal et Gabriel Dardailhon ont dessiné (sous l'influence de Le Nôtre) un jardin à la française où sont actuellement rassemblées de nombreuses espèces végétales méditerranéennes. Dans sa partie basse, se dresse le temple de Diane. Certainement associé au sanctuaire impérial, sa fonction exacte reste encore inconnue.

La tour Magne

La tour Magne domine les jardins de la Fontaine sur le mont Cavalier. Octogonale, la plus haute et la plus prestigieuse des tours de l’enceinte romaine se composait de trois niveaux au-dessus d’un soubassement. Aujourd’hui, le dernier étage a disparu et elle s’élève à 32 mètres au-dessus de son écrin de verdure. Par beau temps, elle constitue un point de vue permettant d’apercevoir le mont Ventoux, les Alpilles, les Cévennes, le mont Aigoual, le pic Saint-Loup et la plaine du Vistre, sans oublier la garrigue avoisinante.

Le Castellum divisorium

Ce bassin de distribution d’eau arrivant d’Uzès via le Pont du Gard est unique. De ce bassin circulaire (5,90 mètres de diamètre – 1,40 mètre de profondeur) taillé dans le roc, des canalisations en plomb acheminaient l’eau vers les monuments, les fontaines et les différents quartiers de la cité antique.

La porte d'Auguste

Dite également « porte d'Arles », la Porte Auguste est une porte romaine de la ville, sur la Voie Domitienne qui fut une de ses portes principales et faisait partie des remparts. Sa borne militaire était le point de départ de la Via Domitia de Nîmes à Beaucaire.

Le Musée des Beaux-Arts

Construit en 1907 sur les plans de l'architecte nîmois Maximilien Raphel, il a été réaménagé en 1986-1987 par l’architecte Jean-Michel Wilmotte. Le musée abrite, outre de nombreuses peintures françaises, flamandes et hollandaises, des œuvres italiennes des XVIe siècle et XVIIe siècles, et une collection de peintures françaises des XVIIIe siècle et XIXe siècles.

Le musée du Vieux Nîmes

Il est installé dans l’ancien palais épiscopal qui date de la fin du XVIIe siècle. Les collections présentent la vie à Nîmes depuis la fin du Moyen Âge.

Le musée des Cultures taurines

Inauguré en mai 2002 dans l'ancien bâtiment du Crédit municipal (anciennement « Le Mont de Piété »), ce lieu unique en France permet de découvrir une culture vivante qui perdure depuis l’Antiquité autour du culte du taureau et offre un véritable panel des traditions régionales (très présentes) et internationales.

Le Musée archéologique

Installé dans l'ancien collège des Jésuites (17e), il présente des collections de l’âge du fer à l’époque gallo-romaine : céramiques sigillées, vaisselles en bronze, parures, objets artisanaux, collections d’inscriptions latines et verreries romaines.

Le muséum d’histoire naturelle

Également installé dans l'enceinte du collège des Jésuites, ce musée fut aménagé en 1892. Il abrite de très riches collections relevant des domaines des sciences de la nature, et des sciences de l’homme (il se classe au septième rang national pour la richesse de ses collections).

La chapelle des Jésuites

Datant du XVIIe siècle et classée au titre des monuments historiques, elle accueille aujourd’hui des expositions temporaires et des manifestations culturelles.

La fontaine de Pradier

Monumentale fontaine œuvre du sculpteur J. Pradier. La figure féminine représente la ville de Nîmes. Elle est entourée de personnages allégoriques symbolisant le Gardon, le Rhône, la fontaine d'Eure et la fontaine de Nîmes.

La place d'Assas

Place du centre ville avec une importante fontaine. Elle fut imaginée par l'artiste Martial Raysse.

La place du Marché

Place au palmier magistral, animée par la fontaine au crocodile, créée par les artistes Martial Raysse, Silvio et Vito Tongiani. Le crocodile qui se rafraîchit dans l'eau du bassin en marbre et le palmier rappellent les armoiries de la ville. Il s'agit du seul endroit de Nîmes où figure une plaquette de nom écrite en occitan (Plan dau mercat)

La porte de France

Dite porte d'Espagne, elle compte une seule arcade en plein cintre surmontée d'une galerie aveugle décorée de pilastres toscans. Durant l'Antiquité, elle était flanquée de deux tours semi-circulaires. Visible de loin, elle signalait la présence de la Cité et du sanctuaire impérial située au pied de la colline autour de la Source.

L'avenue Carnot

Philippe Starck y a aménagé en 1987 un abribus, monumental cube en marbre vert, au dessus duquel on retrouve la figure emblématique du crocodile.

Hôtels particuliers notoires

  • Hôtel de la Baume
  • Hôtel de l'Académie
  • Hôtel Boudon
  • Hôtel Colomb de Daunant, anciennement Hôtel Foulc
  • Hôtel Fontfroide
  • Hôtel Meynier de Salinelles
  • Hôtel Novy de Caveirac, dit Chouleur
  • Hôtel Rivet
  • Hôtel Régis
  • Hôtel de Bernis
  • Hôtel de Rozel

Édifices religieux notoires

  • Le Petit Temple
  • Le Grand Temple
  • L'Oratoire
  • La cathédrale Saint Castor
  • L'église Saint-Paul

[modifier] Événements culturels et festifs

La ville, depuis quelques années, entreprend la création de nouvelles animations et festivités. En effet, Nîmes a depuis longtemps le surnom de « belle endormie ». Cependant, il est manifeste que les fonds alloués aux associations, autrefois très importants pour une ville de cette taille, sont depuis 2002 en forte baisse.

  • La ville est connue pour ses feria (qui existent officiellement depuis 1952) :
    • la feria de Pentecôte, dite Feria de Nîmes, du mardi au lundi qui suit (fin mai - juin)
    • la feria des Vendanges en septembre (second week-end, trois jours)
    • la feria de Primavera, en février (deux jours).

À cette occasion, des corridas, qui se pratiquent officiellement à Nîmes depuis 1853 (il y avait des courses de taureaux depuis bien plus longtemps) sont organisées, avec ou sans mises à mort, dans les arènes romaines. Les rues sont envahies par des peñas (orchestres de rue d'origine espagnole), et des bodegas (bars souvent temporaires) ouvrent au centre ville en caves ou en extérieurs.

La feria de Pentecôte constitue la première fête populaire d'Europe (en terme de fréquentation : entre 700 000 et 1 200 000 personnes) sur trois jours. [8]

Agenda annuel des principales manifestations culturelles et festives :

  • Festival de la biographie : chaque année en janvier. [9]
  • Tournoi européen de tir à l'arc : chaque année en fin janvier. [10]
  • Épreuves de la Coupe du monde d'escrime : chaque année. [11]
  • Différentes épreuves sportives nationales ou internationales : chaque année en février.
  • Festival des auteurs psy : chaque année en mars. [12]
  • Salon européen de la BD : chaque année en mai. [13]
  • Les journées méditerranéennes de l'olivier en mai (dates et le programme ici)
  • Les journées de l'environnement et du développement durable : chaque année en mai.
  • Le Temps des Jardins : festival culturel et musical chaque année en juin.
  • Salon du livre d'artiste : chaque année en juin.
  • Les jeudis de Nîmes : tout l'été de chaque année, marchés ouverts en plein air durant la soirée. [14]
  • L'Université Occitane d'Eté : chaque année au mois de juillet, les associations M.A.R.P.OC. (Maison pour l'Animation et la Recherche Populaire OCcitane) et I.E.O. 30 (Institut d'Estudis Occitans) organisent une semaine de conférences, de colloques et de spectacles dont le thème central est l'Occitanie. [15]
  • Festival de Nîmes : festival de musique où se retrouvent de nombreux groupes et artistes d'envergure internationale, en juillet de chaque année. [16]
  • Festival Flamenco : chaque année. [17]
  • L'exposition annuelle du musée archéologique de Nîmes. [18]
  • ARTéNIM : Foire d'Art contemporain, chaque année en fin septembre. [19]
  • Nimagine : salon de l'artisanat, pendant huit jours à la mi-novembre de chaque année.
  • Salon des Antiquaires : première quinzaine de décembre, chaque année. [20]
  • Théâtre : riche programmation tout au long de l'année. [21]
  • Le Carré d'Art : musée d'art contemporain ayant une des plus importantes collections de France. [22]
  • De nombreuses autres manifestations et festivals ponctuels, se renseigner auprès de l'office de tourisme

[modifier] Culture et Loisirs

Porte de l'Académie de Nîmes
La Maison du Protestantisme
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La Maison du Protestantisme

Cette liste tend à énumérer les lieux culturels fréquemment visités, importants et/ou ayant une certaine influence sur les résidants et/ou les "élites" de la ville :

Sociétés savantes, culturelles, religieuses :

  • Académie de Nîmes (société savante) : une des plus anciennes de France. Officiellement reconnue par Louis XIV, l'Académie royale de Nîmes s'est vue conférer, par lettres patentes d'août 1682 « les honneurs, privilèges, facultés, franchises et libertés » dont jouissait depuis 1635 l'Académie française. Fidèle à ses traditions, elle travaille à l'enrichissement du patrimoine culturel, local (Nîmes, Gard), régional (Languedoc-Provence) et national. Sans jamais oublier la devise inscrite au fronton de son hôtel du 16 de la rue Dorée : NE QUID NIMIS (Rien de trop). [23]
  • Maison du Protestantisme : Centre de rencontres, d’accueil et d’échanges, la Maison du Protestantisme se veut la vitrine nîmoise des Réformés et de leur histoire, très liée à la cité. Située à deux pas de la Maison Carrée et du Carré d’Art, elle a vocation à recevoir les visiteurs en organisant des circuits touristiques protestants. Quelques vitrines donnent un aperçu des collections du patrimoine réformé, qui manquent d’un espace permanent d’exposition au Musée du Vieux-Nîmes. La Maison du Protestantisme (qui n’est pas un temple) est selon ses responsables, une « expérience de médiation entre une confession religieuse et son environnement urbain ». À l’échelle du département, elle met en place des itinéraires : « Sur les traces des huguenots, des Cévennes à la Méditerranée ». [24]

Bibliothèques et médiathèques :

Musées :

  • Museum de Nîmes d'histoire naturelle : collections relevant de tous les domaines des sciences de la nature et de certains secteurs des sciences de l'Homme [28]
  • Musée Archéologique : Un des plus importants de France avec une très riche collection antique [29]
  • Musée d'Art Contemporain du Carré d'Art : panorama de la création des années 1960 à nos jours [30]
  • Musée des Beaux-Arts : collection remarquable de peintures françaises (18e et 19e siècle), flamandes et hollandaises, œuvres italiennes du 16e et 17e siècle [31]
  • Musée des cultures taurines : collections autour du « culte » du taureau. A Nîmes, la culture taurine et plus spécifiquement la tauromachie, est extrêmement marquée. On peut constater l'ancienneté de ce rite en observant attentivement l'amphithéâtre romain : deux avant-corps de taureaux, émergeant d’un frontispice, rappellent l’univers des jeux taurins de l'époque. Leur présence s’expliquerait par le goût de l’empereur Auguste pour cet animal, car ses ancêtres venaient de la ville qui l’honorait, Thurium. Aujourd'hui, si la corrida est le spectacle le plus prisé des arènes et le plus présent, il en est d’autres très appréciés : outre certains combats sans « mise à mort », les courses à la cocarde, ou courses camarguaises, connaissent un grand succès. Ce jeu réunit dans l’arène taureau ou vachette d’une part, et razetteurs d’autre part ; il s’agit pour ces derniers de décrocher, à l’aide d’un peigne, la cocarde fixée entre les cordes de l’animal. Ce jeu demande beaucoup de souplesse et de vivacité pour les razetteurs qui doivent éviter les charges et les cornes de l’adversaire en sautant sur les barricades qui entourent la piste. [32]
  • Musée du Vieux Nîmes : présente la vie de Nîmes depuis la fin du Moyen Âge [33]
  • Musée des Antiques : à l'intérieur de la Maison Carrée, archéologie gallo-romaine
  • Musée du Chemin de fer : exposition, locomotive électrique, documentation [34]

Galeries, salles d'expositions :

  • Chapelle des Jésuites : expositions temporaires [35]
  • Galerie 4 : galerie d'Art
  • Galerie Anne Paulin : Galerie d'Art
  • Galerie Jules Salles : Galerie d'Art
  • Galerie des Arènes : Galerie d'Art

Théâtres et salles de spectacles :

  • Théâtre ATP
  • Opéra La Calade [36]
  • Théâtre Mobile Homme
  • Théâtre Beau Parleur
  • Théâtre l'Armature
  • Théâtre Télémac
  • Théâtre de l'Odéon
  • Théâtre du Périscope
  • L'Odéon : salle de spectacle
  • Comédia 7 : salle de spectacle

Cinémas :

  • Cinéma complexe Forum
  • Cinéma d'Art et d'Essai Le Sémaphore
  • Cinéma multiplexe Forum Kinépolis

Divers :

  • Centre culturel et sportif Pablo Neruda
  • Planetarium du Mont Duplan : reproduction et simulation de phénomènes astronomiques [37]
  • Palais des Expositions [38]

[modifier] Nîmes dans la littérature

[modifier] Marchés

Les marchés de Nîmes participent incontestablement à l'animation de la ville. Lieu de vie, lieu de rencontre, lieu d'échange, le marché est considéré ici comme étant indispensable à la cohésion sociale et au développement économique des quartiers.

Ainsi, chaque jour un marché est installé dans un quartier différent de la ville. Marché à thème (fleurs, puces, arts...) ou tout simplement marché pour profiter des produits de saison.

Le principal marché, celui du vieux Nîmes, reste celui des Halles. Ouvert 7 jours sur 7 et 364 jours par an, ses étals exposent effectivement les meilleurs produits régionaux.

Voici donc une liste de ces importants marchés :

  • Les Halles de Nîmes : Marché alimentaire couvert (poisson, volaille, fromage, olives, charcuterie, fruits et légumes, pain...) avec de nombreuses spécialités nîmoises et provençales, sans doute un des meilleurs marchés de tout le sud de la France
  • Stade des Costières : Articles de marché, habillement, bonbons, textiles, fleurs ; pépiniéristes, arboriculture ; Marché aux puces et aux véhicules d'occasion
  • Boulevard Jean-Jaurès Sud : Brocante, expo-vente matériel agricole, loisirs, aménagements de la maison ; producteurs agricoles.
  • Chemin Bas d'Avignon : producteurs agricoles, articles de marché, démonstration, postiches
  • Place Pierre de Fermat : tous commerces
  • Debussy : tous commerces
  • Mas de Mingue - Jean Paulhan : tous commerces
  • Place du Griffe - Saint-Cézaire : alimentaire (coquillages, poisson, volaille, fromage, huile, olives, fruits secs, vins, charcuterie, fruits et légumes, miel, pain)
  • Esplanade : livres et disques
  • Boulevard Gambetta : marché de la création, Artisanat d'Art.

[modifier] Sport

[modifier] Infrastructures

Nîmes a construit d'assez importantes infrastructures. En voici la liste :

  • 31 complexes, stades ou gymnases
  • 3 salles omnisports et spécialisées (dont un boulodrome couvert ultra moderne)
  • 4 piscines couvertes
  • 1 piscine olympique (en construction)
  • 1 hippodrome (Hippodrome des Courbiers)
  • 1 circuit automobile (Circuit de Lédenon)
  • 1 aérodrome (aérodrome de Courbessac)

[modifier] Principaux clubs (liste non exhaustive)

Il existe de très nombreux clubs sportifs, ci-dessous sont énumérés ceux ayant le plus d'adhérents (ou de supporters) dans chaque discipline et étant assez présents sur la scène locale :

  • Nîmes Olympique (football)
  • USAM (handball) plusieurs fois champions de France
  • Handball Cercle Nîmes [39]
  • RCN (Rugby Club de Nîmes) [40]
  • Arc Club de Nîmes [41]
  • Sun omnisports de Nîmes (Club universitaire de sports) [42]
  • Société d'escrime du Stade des Costières [43]
  • Rythmique Club de Nîmes (Gymnastique) [44]
  • École taurine de Nîmes
  • JSCBA (Basket)
  • Fédération française de pétanque et jeu provençal
  • Joutes du Gard
  • Fédération française de courses camarguaises
  • FFJDA (Judo)
  • Centre de karaté nîmois
  • Club nîmois de water-polo
  • Club nîmois de bowling
  • Équipe de Base Ball de Nîmes
  • Club de rollers de Nîmes
  • Nautic Club Nîmois (Natation)
  • CPAL (Parachutisme)
  • ASN (Club de spéléologie)
  • 3 Golfs Clubs (Club de Nîmes Campagne, Golf Club de Nîmes Vacquerolles, Ligue du Languedoc-Roussillon de Golf)
  • Fédération Gardoise de Pêche
  • Ski Club de Nîmes
  • Boxing Club Nîmois
  • Association de chasse
  • Aéro Club de Nîmes Courbessac
  • Squash Club des Arènes
  • 5 Tennis Clubs (Club des Hauts de Nîmes, Club du Mas de Galoffre, Club de la Cigale, Club du Bas Rhône, Club de Ventabren)
  • Tennis de table gardois
  • Amicale Nîmes Volley Club
  • Club Tour Magno Gardiano, équitation
  • Club d'Athlétisme du CACG30
  • SSN (Soleil Sport Nature, canyoning)
  • Club Nîmois de Hockey sur glace
  • Nîmes Métropole Sports de glace
  • Black Bunny Scuba Dive (Plongée)
  • SPB (Snooker, Pool et Billards)
  • Comité Départementale de Randonnée pédestre
  • Sport Moteur Association (sport auto)
  • Moto Club des Costières
  • Centurions Nîmes (football américain)
  • SNT (Société nîmoise de tir)

[modifier] Éducation

Nîmes devient une vraie ville universitaire autour des sites de Vauban, des Carmes et du nouveau site Hoche, où 10 000 à 12 000 étudiants sont prévus d'ici 2010.

Derrière la fidélisation des jeunes à Nîmes, l'objectif avoué était d'y obtenir la création d'une véritable université de plein exercice. Ce qui a été obtenu en 2006, pour la rentrée universitaire 2007.

[modifier] Enseignement supérieur (liste non exhaustive)

L'enseignement supérieur à Nîmes tend à se développer rapidement, suite à une forte volonté politique et à une demande croissante de la part d'une population locale qui ne cesse d'augmenter. A l'heure actuelle, la population étudiante de Nîmes est d'environ 8 000 étudiants, dont près de 5000 au Centre universitaire de formation et de recherche de Nîmes

Le collège Feuchères
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Le collège Feuchères
Enseignement supérieur public
Enseignement supérieur privé
  • Institut Vatel [53]
  • IFCE Nîmes (baccalauréat professionnel, BTS et formations supérieures) [54]
  • IFAG Nîmes (Ecole supérieure de commerce) [55]
  • IFSI Croix rouge
  • BTS (Institut Emmanuel d'Alzon)
  • Management industrielle QSE
  • IPESUD
  • Pigier (formation initiale/formation en alternance) [56]
  • Soforma (BTS) [57]
  • Maison des Compagnons [58]
  • École de l'ADN [59]
  • Formatic Santé [60]

[modifier] Autres

  • 42 écoles maternelles publiques
  • 43 écoles primaires publiques
  • 12 écoles élémentaires privées
  • 12 collèges publics
  • 6 lycées publics
  • 4 lycées et collèges privés
  • 4 lycées d'enseignement professionnel publics

[modifier] Principales personnalités (ordre chronologique)

Voici une liste non exhaustive des personnalités locales qui sont nés à Nîmes, ou d'origine nîmoise, ou qui ont joué un rôle important au sein de la commune.

Aucune de ces personnalités n'est une simple personnalité "de passage" dans la cité "romaine".

Portrait de Charles-Joseph Natoire, attribué à Gustaf Lundberg. Paris, musée du Louvre.
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Portrait de Charles-Joseph Natoire, attribué à Gustaf Lundberg. Paris, musée du Louvre.

[modifier] Autres personnalités (par catégorie)

Voici une liste non exhaustive des personnalités locales qui sont nés à Nîmes ou dont la famille est tout à fait nîmoise ou qui ont joué un rôle important au sein de la commune.

Aucune de ces personnalités n'est une simple personnalité "de passage" dans la cité "romaine".

Artistes divers

Statue de Nimeño II devant les arènes de Nîmes
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Statue de Nimeño II devant les arènes de Nîmes

Écrivains

Entrepreneurs

  • Famille André, grands industriels du textile et de la soie puis banquiers
  • Jean Bousquet, fondateur de la marque de vêtements de prêt à porter Cacharel, couturier
  • Famille Colomb de Daunant, grands industriels de la soie
  • Edmond Foulc, entrepreneur textile, collectionneur et mécène
  • Paulin Talabot, créateur de la société "PLM" (Société des chemins de fer Paris-Lyon-Méditerranée)

Juristes

Militaires

Musiciens

Peintres

Personnalités politiques

Poètes

Théologiens et religieux

Scientifiques et Philosophes

Sportifs

[modifier] Les Maires de Nîmes de 1790 à 1945

Source : archives Municipales de Nîmes.

  • Jean-Antoine Teissier, baron de Marguerittes : 3 février 1790
  • Murjas, Duroure, Ferrand de Missols, Perrin, présidents dès juillet 1790 de l'administration municipale
  • Jean-Scipion Lagarde : 2 avril 1791
  • Etienne-David Meynier de Salinelles : 6 janvier 1793
  • Joseph-Antoine Courbis : 7 septembre 1793
  • Léon Teissier, faisant fonction de maire : 15 septembre 1794
  • Montaud, faisant fonction de maire : 24 octobre 1794
  • Pépin, faisant fonction de maire : 21 novembre 1794
  • Archinard, faisant fonction de maire : 19 février 1795
  • Alison : 23 mars 1795
  • Vincent Valz, premier officier municipal : 14 mai 1795
  • Vincent Valz : 27 mai 1795
  • Antoine Allut, président de l'administration municipale : 3 mai 1796
  • Paris, président de l'administration municipale : 2 mars 1798
  • Aurivel, président de l'administration municipale : 1799
  • Blachier, président de l'administration municipale : 9 janvier 1800
  • Dominique-Casimir Fornier de Valaurie : 8 mars 1800
  • Perrin de Vertz, adjoint faisant fonction de maire : septembre 1811
  • Scipion-Charles Barnabé Boileau de Castelnau : mai 1812
  • Scipion-Charles Barnabé Boileau de Castelnau : 25 mai 1813
  • Paul-Guillaume de Daunand : 19 juillet 1814
  • Louis-Marie-Casimir de Vallongue : juillet 1815
  • Charles de la Boissière : décembre 1817
  • Augustin-Antoine Cavalier : 15 mars 1819
  • Louis-Marie-Casimir de Vallongue : 21 août 1824
  • Eugène de Cabrières, adjoint faisant fonction de maire : avril 1825
  • Marie-Joachim-Isidore de Chastellier : 19 mai 1825
  • Ferdinand Girard : 19 janvier 1832
  • Ferdinand Girard : 12 février 1835
  • Ferdinand Girard : 21 février 1838
  • Ferdinand Girard : octobre 1840
  • Ferdinand Girard : 30 octobre 1843
  • Ferdinand Girard : 22 novembre 1846
  • Émile Causse, président de la commission municipale : 26 février 1848
  • Octavien Troupel, président de la commission municipale : 8 avril 1848
  • Frédéric Fargeon, adjoint faisant fonction de maire : juin 1848
  • Philippe Eyssette : 23 août 1848
  • Frédéric Vidal, adjoint faisant fonction de maire : février 1851
  • Frédéric Vidal : 24 juillet 1852
  • Jacques-Philippe Pérouse : 29 décembre 1854
  • Jacques-Philippe Pérouse : juin 1855
  • Jean Duplan, adjoint faisant fonction de maire : 21 août 1856
  • Jean Duplan : 12 août 1857
  • Jean Duplan : 14 juillet 1860
  • Fortuné Paradan, adjoint faisant fonction de maire : janvier 1861
  • Fortuné Paradan : 28 décembre 1861
  • Auguste Fabre : 26 août 1865
  • Gaston Balmelle, adjoint faisant fonction de maire : décembre 1867
  • Gaston Balmelle : 20 février 1869
  • Auguste Demians : 6 septembre 1870
  • Perrier, faisant fonction de maire : 24 janvier 1871
  • Irénée Ginoux, adjoint faisant fonction de maire : mars 1871
  • Hyacinthe Lamarque, cons munic fonction de maire : avril 1871
  • Adolphe Blanchard : 28 mai 1871
  • Adolphe Blanchard : 31 janvier 1874
  • Adolphe Blanchard : 28 janvier 1878
  • Louis Monteils-Nougarède, premier conseiller municipal, maire : 10 juillet 1880
  • Ali Margarot, président de la délégation municipale : 5 novembre 1880
  • Ali Margarot : 6 février 1881
  • Ali Margarot : 1er mai 1882 (Premier maire élu par le conseil municipal)
  • Ali Margarot : 18 mai 1884
  • Henri Bertrand, adjoint faisant fonction de maire : avril 1885
  • Gaston Maruejol : 5 juin 1885
  • Numa Gilly : 20 mai 1888
  • Alexandre Bouchet, président de la délégation municipale : 15 décembre 1888
  • Numa Gilly : 24 janvier 1889
  • Lucien Pascal, adjoint faisant fonction de maire : février 1889
  • Lucien Pascal : 6 avril 1889
  • Jules Delon-Soubeyran, président de la délégation municipale : 6 septembre 1890
  • Numa Gilly : 24 octobre 1890
  • Antoine Allemand : 21 décembre 1890
  • Jules Delon-Soubeyran, président de la délégation municipale : 26 février 1891
  • Alexandre Bouchet : 22 mars 1891
  • Émile Reinaud : 15 mai 1892
  • Émile Reinaud : 17 mai 1896
  • Gaston Crouzet : 20 mai 1900
  • Gaston Crouzet : 15 mai 1904
  • Jules Pieyre : 17 mai 1908
  • Marius Valette : 6 juin 1909
  • Hubert Rouger, adjoint faisant fonction de maire : juillet 1909
  • Hubert Rouger : 9 août 1909
  • Charles Vauriot, adjoint fonction de maire : août 1910
  • Marius Valette : 30 octobre 1910
  • Marius Valette : 18 mai 1912
  • Élie Castan : 27 mai 1914
  • Gustave Domjean, adjoint faisant fonction de maire : 20 septembre 1919
  • Josias Paut : 10 décembre 1919
  • Hubert Rouger : 17 mai 1925
  • Hubert Rouger : 19 mai 1929
  • Hubert Rouger : 19 mai 1935
  • Étienne Velay, président de la délégation spéciale : 14 novembre 1940
  • Étienne Velay, nommé maire : 10 mars 1941
  • Paul Cabouat, président du comité local de Libération : 24 août 1944
  • Georges Bruguier, président de la délégation spéciale : 5 janvier 1945

[modifier] Jumelages

Une convention de parrainage lie la municipalité à la frégate anti-sous-marine Montcalm (Marine nationale française)

[modifier] Transport

[modifier] Sources

[modifier] Bibliographie et références (liste non exhaustive)

  • Nouvelle histoire de Nîmes, Roland Andreani, Collectif, Privat (fin 2005)
  • Nîmes Antique, Dominique Darde, Patrimoine (2005)
  • Il était une fois...Nîmes, Dominique Balaÿ, Livre Jeunesse, Editions des Falaises(2005)[61]
  • Nîmes, Pays Gardois, Collectif, Déclic (2002)
  • Nîmes sans visa, portrait d’une ville, Christian Liger, Robert Laffont (1987 - 2001)
  • Nîmes et le rail, de la « bricole » au TGV, Mazier et Pignède, Du cabri (2001)
  • Nîmes, le choc de la modernité, Bernie-Boissard, L’Harmattan (2000)
  • L’enceinte gallo-romaine de Nîmes : les murs et les tours, Pierre Varène, CNRS Editions (1999)
  • La rumeur de Nîmes, dix ans après l’inondation, Domergue, Edisud (1998)
  • Recherches sur Nîmes préromaine : habitats et sépultures, Py, CNRS Editions (1998)
  • Journées révolutionnaires à Nîmes, Anne-Marie Duport, Chambon (1998)
  • Nîmes, Jean-Luc Fiches, Académie des belles lettres (1997)
  • L’Arène de Nîmes, Fraigneau, (1997)
  • Le guide de Nîmes, Christian Liger et Claudette Déom, La Manufacture (1989)
  • Nîmes, Arles et la Camargue, Benoît, Alpina (1946)
  • Nîmes, vingt siècles d’histoire, Jean Vieilleville (1941)
  • Nîmes, son histoire, ses monuments, Igolen, Louis Salles (1939)
  • Frédéric Mistral et l'Académie de Nîmes, Charles Terrin, (1930)

[modifier] Notes

  1. En occitan provençal selon la norme classique Nimes ; selon la norme mistralienne Nime(s)
  2. http://www.levi.com Levi's
  3. [1] Recensement Insee
  4. [2]Recensement Insee
  5. [3] Insee - données économiques
  6. [4] Insee - Revenus
  7. CNAF cnaf.fr
  8. La liste des œuvres est disponible sur un site externe : [5]

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes



vue satellite de Nîmes


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