1794
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Années : 1791 1792 1793 - 1794 - 1795 1796 1797 |
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Décennies : 1770 1780 - Années 1790 - 1800 1810 |
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Siècles : XVIIe siècle - XVIIIe siècle - XIXe siècle |
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Millénaires : Ier millénaire - IIe millénaire - IIIe millénaire Chronologie mensuelle : Chronologies thématiques : |
Cette page concerne l'année 1794 du calendrier grégorien.
[modifier] Événements
[modifier] Amérique
- Les Britanniques occupent la Martinique (fin en 1802).
- 4 février : Décret de la Convention abolissant l’esclavage. La Martinique occupée ne peut en bénéficier, à la différence de la Guadeloupe.
[modifier] Amérique du Nord
- Juin : Formation de l’Association pour le maintien des lois, de la constitution et du gouvernement de la province du Bas-Canada « dont l’objet est de dépister des foyers révolutionnaires ».
- Août : Le général Anthony Wayne écrase la tribu des Miamis dans l’ancien Nord-Ouest, à la bataille de Fallen Timbers (Michigan), ce qui ouvre la vallée de l’Ohio à la colonisation.
- Les fermiers de l’ouest de la Pennsylvanie, producteurs de grains, prennent les armes et s’insurgent contre la collecte de l’impôt sur le whisky. Le secrétaire au Trésor Hamilton conduit lui-même les troupes qui répriment la rébellion.
- Traité entre les États-Unis et les Britanniques résolvant les différents à la frontière du nord ouest des États-Unis.
[modifier] Afrique
- Les Britanniques s’installent à Freetown.
[modifier] Océanie & Pacifique
- Dates non renseignées ou inconnues :
- Hawaii est placé sous protectorat de la Grande-Bretagne par George Vancouver.
[modifier] Asie
- Banqueroute de la Compagnie hollandaise des Indes orientales (VOC).
- Le Siam enlève les provinces cambodgiennes de Battambang et d’Angkor (fin en 1907).
[modifier] Proche-Orient
- L’eunuque Kadjar Agha Muhammad se fait proclamer Chah à Téhéran et fonde la dynastie des Kadjars (fin en 1925). Il soumet tout l’Iran auquel il impose sa tyrannie (fin en 1797). Il reprend la Géorgie aux Russes, vainc l’Afchar Chah Rukh.
[modifier] Europe
- 26 juin : L'armée française de Jourdan emporte la victoire sur les troupes britanno-hollandaises à Fleurus. L’armée de la Convention occupe la Belgique au cours de l’été, puis envahit les Pays-Bas (1794-1795).
- Dates non renseignées ou inconnues :
- La Flandre belge est divisée en deux départements français.
- Les Français occupent le Guipúzcoa et la Catalogne. Figueras tombe à la fin de l’année, dans la panique qui suit la mort du comte de La Unión. Les Français ne réussissent pas à réveiller le sentiment indépendantiste de ses régions, en raison des pillages et des mesures déchristianisatrice des armées d’occupation.
- Prise de Maastricht par la France. Pichegru conquiert les Pays-Bas durant l'hiver 1794-1795.
- Découverte d’un complot jacobin à Vienne.
- Ignace Martinovics et Joseph Hajnoczy organisent le complot des jacobins hongrois. Il est bientôt liquidé de manière brutale. 18 des 49 accusés sont condamnés à mort pour haute trahison.
- Suspension de l’habeas corpus pour lutter contre les radicaux en Grande-Bretagne.
[modifier] Pologne
- 23 mars : Insurrection des patriotes polonais contre la Russie à Cracovie. Tadeusz Kościuszko est investi d’un « pouvoir dictatorial » par les patriotes immigrés de Dresde.
- 24 mars : Tadeusz Kościuszko promulgue à Cracovie une nouvelle constitution et désigne un gouvernement insurrectionnel, appelé Conseil national suprême ; des cours martiales sont instituées pour poursuivre les traîtres, des commissions locales formées pour moitié de nobles et pour moitié de bourgeois doivent administrer le pays. Une armée est formée par recrutement obligatoire d’un fantassin par ferme et d’un cavalier pour cinquante, soit 100 000 fantassins et 10 000 cavaliers. Kosciuszko obtient l’appui des paysans (il adoucit le régime du servage) mais ne réunira pas plus 70 000 hommes.
- Vainqueur des Russes à Raclawice (24 mars), Tadeusz Kościuszko parvient à chasser les Prussiens et les Russes de Varsovie grâce au soulèvement du peuple de la capitale (avril). * 23 avril (11 avril du calendrier julien) : Vilno se soulève à son tour. Les « Jacobins » y prennent le pouvoir et se livrent à des exécutions. A Varsovie, le conseil est modéré, mais un « club des Jacobins » l’oblige à faire pendre les chefs de la confédération conservatrice de Targowica. Un climat révolutionnaire se développe à Cracovie comme à Varsovie, où des potences sont placées aux carrefours, mais les jacobins et les modérés s’opposent sur le problème de la terreur.
- Pendant l’été, de grandes portions de la Pologne occupées par les Russes sont libérées.
- La Prusse intervient (mars), bât Kosciuszko à Szczekonicy et occupe Cracovie le 15 juin.
- A Varsovie, le 28 juin, un massacre est perpétré dans les prisons, par peur des Russes et des Prussiens qui encerclent la capitale : 20 000 soldats polonais s’opposent à 40 000 ennemis. Kosciuszko intervient, livre des batailles dans la banlieue et réalise d’important travaux de fortification. Le siège est levé en août par le soulèvement de la Grande Pologne, alors prussienne, qui provoque la retraite des troupes de Frédéric-Guillaume II de Prusse.
- Mais les Polonais doivent s’incliner devant la supériorité numérique des Russes. Kosciuszko est battu et fait prisonnier lors de la bataille de Majociewice par l’armée d’Aleksandr Souvorov (10 octobre).
- 4 novembre : Varsovie capitule après le massacre de la population du faubourg de Praga par les troupes de Souvorov. 20 000 civils sont tués par les soldats russes.
- Le gouvernement insurrectionnel de Kosciuszko prend des mesures importantes concernant les paysans : abolition du servage personnel, liberté de déplacement, garantie de la possession de la terre, diminution des corvées. Elles seront aussitôt abrogées par les puissances partageantes.
[modifier] France
[modifier] Révolution française
An II et an III du calendrier républicain.
- Janvier :
- 12 janvier : Scandale de la Compagnie des Indes.
- 21 janvier : Les « colonnes infernales » de Turreau pendant la guerre de Vendée.
- Février :
- Saint-Just préside la Convention. Début de la Grande Terreur.
- La Terreur fait 16 594 victimes de mars 1793 à août 1794, pour 500 000 arrestations. Les trois quart sont exécutés au terme de la loi martiale applicable dans les départements insurgés, 15% pour crime de contre-révolution (conspiration, émigration, trahison, intelligence avec l’ennemi). 2% sont des prêtres réfractaires, 1,5% des accapareurs. 28% des victimes sont des paysans, 31,25% sont des « travailleurs ».
- 4 février (16 pluviôse) : La Convention abolit l'esclavage en métropole et dans les colonies.
- 21 février : Généralisation du maximum des prix et des salaires à toute la France.
- 26 février et 2 mars : Confiscation et distribution des biens des émigrés.
- 28 février : Massacre des Lucs-sur-Boulogne par les Colonnes infernales. Plus de 500 femmes et enfants sont brûlés vifs dans l'église.
- Mars :
- Élimination des « factions » Hébertistes les 13-14 mars (Hébert, Ronsin, Manuel, Momoro, Leclerc, Cloots, Proli) et dantonistes (ou Indulgents) le 31 mars par le Comité de salut public.
- Début de la Chouannerie.
- 11 mars : Création d'une commission comprenant Gaspard Monge et Lazare Carnot, chargée de créer une école centrale des travaux publics qui deviendra l'École polytechnique.
- Le Comité peut épurer la Commune, faire disparaître les sociétés populaires (mai) et institutionnaliser le fonctionnement des sections en réduisant les séances à deux par décades. Il renforce encore la centralisation du pouvoir en obtenant de la Convention la suppression des ministres, remplacés par douze commissions exécutives élues par la Convention. L'opinion publique commence à dénoncer la dictature de Robespierre.
- 24 mars : Exécution des Hébertistes.
- 30 mars (10 germinal) : Arrestation nocturne de Danton.
- Avril :
- 1er avril : Suppression des commissions à l'accaparement.
- 2 avril (13 germinal) : Ouverture du procès de Danton et des dantonistes devant le Tribunal révolutionnaire.
- 3 avril (14 germinal) : Deuxième audience du procès de Danton et des dantonistes devant le Tribunal révolutionnaire.
- 5 avril (16 germinal) : Exécution de Danton et de ses partisans.
- 10 avril (21 germinal) : Procès de la « conspiration de la prison de Luxembourg ».
- 16 et 24 avril : Les lois des 27 germinal et 5 floréal aggravent les peines et centralisent l'instruction des dossiers judiciaires à Paris.
- 22 avril : Création du grand livre de la bienfaisance publique où sont inscrits les indigents secourus.
- Mai :
- 4 mai : Répression des mouvements de grèves ; les ouvriers travaillant dans les branches d'intérêt général peuvent être réquisitionnés.
- 7 mai : Culte de l'Être suprême.
- 8 mai : À la suite de leur procès, vingt-sept fermiers généraux sont guillotinés, dont le chimiste Antoine Lavoisier.
- 10 mai : Jugement du Tribunal révolutionnaire établi à Arras qui condamne Eugénie Lochtembergh, ci-devant noble, demeurant à Racquinghem, district de Saint-Omer, convaincue, d’après la déclaration du jury, d’être traître à la patrie, auteur ou complice de la conspiration ourdie et continuée depuis l’origine de la Révolution contre le peuple français et sa liberté, ayant méchamment et à dessein conservé soigneusement des lettres fanatiques propres à opérer la corruption des citoyens et ébranler leur fidélité à la Nation française, à la peine de mort.
- 18 mai : Suppression des tribunaux révolutionnaires de province.
- 31 mai (12 prairial an II) : Exécution d' Eugénie Lochtenbergh, veuve de M. de la Forge, mère de quatre enfants, condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire d' Arras, pour s'être montrée traître à la patrie en conservant des lettres.
- Juin :
- 4 juin : Efforts budgétaires pour appliquer le décret du 5 nivôse (24 décembre) rendant l'éducation élémentaire gratuite et obligatoire.
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- 8 juin (20 prairial) : Fête de l'Être suprême.
- 10 juin : La loi du 22 prairial an II réorganise le tribunal révolutionnaire, supprime les défenseurs, les témoins et l'instruction préalable dans les procès des suspects (1376 personnes sont guillotinées à Paris jusqu'au 9 Thermidor).
- Crise politique à la fin du printemps. Le Comité de salut public perd le soutient de l'opinion, excédée par la politique de terreur. Des dissensions apparaissent dans le personnel politique. Les députés de la Plaine pensent que la rigueur n'est plus de mise avec l'éloignement du péril extérieur et l'affaiblissement de la contre-révolution. Arrestation de la maîtresse de Tallien, un des “ fripons ” notoires dénoncé par Robespierre. Tentative d'assassinat contre Robespierre d'Amiral et de Cécile Renault. En prairial, Fouché, représentant en mission menacé par Robespierre, est élu président des Jacobins.
- 14 juin : Affaire Catherine Théot ; le Comité de sûreté générale rend publique une affaire de mystiques qui voyait en Robespierre le Messie.
- 26 juin (8 messidor) : L'armée française de Jourdan emporte la victoire sur les troupes britanno-hollandaises à Fleurus.
- Juillet :
- 3-23 juillet : Robespierre, malade, n'apparaît plus aux séances du Comité de salut public ni à celle de la Convention du 15 messidor au 5 thermidor.
- 25 juillet : Exécution du poète André Chénier.
- 26 juillet : Le 8 thermidor, Robespierre monte à la tribune de la Convention et expose son programme : maintient de la Terreur, renouvellement du Comité de sûreté générale et subordination totale au Comité de salut public. Il annonce des sanctions contre les « fripons » et dénonce les députés modérés. Il ne nomme personne et tous se sentent menacés. Il n'obtient aucun vote de la Convention. Le soir, il rallie à son programme la majorité du club des Jacobins.
- 27 juillet (9 thermidor an II) : chute et arrestation de Maximilien de Robespierre ; à la Convention, Robespierre ne peut se faire entendre et la majorité décide de mettre « hors la loi » les Robespierristes. La Commune et quelques sections tentent une insurrection pour sauver Robespierre, mais personne ne suit.
- Début de la Convention thermidorienne (fin le 26 octobre 1795) présidée par Boissy d'Anglas.
- 28 juillet (10 thermidor) : Exécution de Maximilien de Robespierre, Louis Saint-Just, Georges Couthon et d'autres Robespierristes (22 personnes). L'exécution de Robespierre met fin à la Terreur. C'est le début de la réaction thermidorienne.
- 29 juillet (11 thermidor) : Exécution de 71 membres de la Commune de Paris.
- 31 juillet : Démantèlement de l'appareil de Terreur : les Comités de salut public et de sûreté générale sont replacés sous la règle du renouvellement mensuel des membres, et pour éviter les membres permanents, un député ne peut y être réélu qu'après un délai d'un mois.
- Août :
- Récolte de blé médiocre du fait de l’échaudage.
- 1er août : La loi du 22 prairial est abrogée.
- 5 août : Début de l'occupation britannique de la Corse (fin en 1796).
- 10 août : Le personnel du Tribunal révolutionnaire est renouvelé.
- 24 août : Réorganisation du gouvernement révolutionnaire. Les Commissions exécutives sont mises chacune sous l'autorité d'un des Comités de la Convention.
- Septembre :
- 1er septembre : Le télégraphe optique de Claude Chappe permet de transmettre la nouvelle de la victoire française de Condé-sur-l’Escaut : il a mis quinze minutes pour parvenir de Lille à Paris.
- 14 septembre : Les missions des députés sont réduites à trois mois.
- Vendanges précoces dans le Nord de la France.
- 18 septembre : Loi sur la séparation des Églises et de l'État.
- 28 septembre : création officielle de l'école centrale des travaux publics, future École polytechnique.
- Octobre :
- 9 octobre : Adresse de la Convention au peuple français, adopté le 18 vendémiaire, sur rapport de Cambacérès au nom de trois comités (législation, salut public, sûreté générale). Un régime fixe est rétablit.
- 10 octobre : Création du Conservatoire national des arts et métiers par l'abbé Grégoire.
- 11 octobre : Seize ans après sa mort la dépouille de Jean-Jacques Rousseau est transférée d'Ermenonville au Panthéon, au cours d'une célébration qui a duré trois jours (du 9 au 11 octobre).
- 12 octobre : La Convention prend prétexte de bagarres au club des Jacobins pour prononcer la fermeture des clubs . Le mouvement sans-culotte est affaiblit et noyauté par la jeunesse dorée.
- 24 octobre : Création de l'école normale supérieure.
- Novembre :
- 9 novembre : La loi sur l'accaparement est amendée. La confiscation des denrées remplace la peine de mort. La fixation du maximum des prix passe de la Conventions aux autorités de district.
- 11 novembre : Fermeture du club des Jacobins.
- 16 novembre : Les lois contre les émigrés et les prêtres réfractaires sont maintenues.
- 18 novembre : Décrets Lakanal sur l’instruction publique.
- 27 novembre : Organisation des écoles de santé à Paris, Montpellier et Strasbourg. Elles délivrent des doctorats en médecine et en chirurgie après 4 ans d’études.
- Décembre :
- 8 décembre : Retour des Girondins à la Convention.
- 24 décembre : Abolition de la loi du Maximum.
- Décembre : En frimaire, le procès des terroristes nantais fait le procès de la Terreur : Carrier, représentant en mission, et les membres du Comité de surveillance nantais sont condamnés à mort.
- Amnistie en Vendée pour les Chouans.
[modifier] Religion
- 7 mai : Institution du culte de l'Être suprême en France.
- 28 août : L’évêque de Pistoia, Scipione de Ricci, est condamné par le pape pour sa doctrine par la bulle Auctorem Fidei.
[modifier] Art & Culture
- Rencontre de Schiller et de Goethe.
- Wallenstein, trilogie en vers de Schiller (1794-1799).
- Urania, revue éditée en hongrois par Jósef Kármán.
- Principes de la Doctrine de la science de Fichte.
- Les Mystères d’Udolphe, roman noir d’Ann Radcliffe.
- Chants d’expérience, poèmes, Europe, une prophétie et le Livre d’Urizen, Livres prophétiques de William Blake.
- Les Aventures de Caleb Williams, roman de William Godwin.
- The Age of Reason, de Thomas Paine.
- Benjamin Constant fait la connaissance de Madame de Staël en Suisse.
- La Jeune Captive, élégie et les Iambes satiriques, d’André Chénier (1762-1794), qui meurt guillotiné le 25 juillet.
[modifier] Sciences et techniques
- Le maître de forge du Shropshire John Wilkinson (1728-1808) trouve le procédé industriel de la fonte moulée.
- Invention du tour à fileter de Maudelay.
- 1er septembre : la ligne de sémaphore de Chappe informe les Parisiens de la victoire de Condé-sur-l'Escaut sur les Autrichiens moins d’une heure après l'évènement.
[modifier] Economie & Société
- Création de l’Institut asturien consacré à l’exploitation du charbon.
- Première filature de coton en Allemagne.
- Russie : Les « Fonds de la Chambre », biens privés de la famille impériale (1,5 million de roubles) sont remis au Trésor pour combler le déficit.
[modifier] Naissances en 1794
- 29 janvier : François-Vincent Raspail, chimiste, médecin et homme politique français († 1878)
- 13 mai : Léopold Robert, graveur et peintre d'origine suisse.
- 16 mars : Ami Boué, géologue autrichien († 1881).
- 17 avril : Carl Friedrich Philipp von Martius, botaniste et un explorateur allemand († 1868).
- 26 avril : Jean-Pierre Falret, psychiatre français
- 3 juin : Wilhelm Ludwig Rapp, médecin et naturaliste allemand († 1868).
- août : Bernhard Studer, géologue suisse († 1887).
- 9 septembre : William Lonsdale, géologue et paléontologue britannique († 1871).
- 20 novembre : Eduard Rüppell, naturaliste et explorateur allemand († 1884).
- 30 décembre : John Edwards Holbrook, zoologiste américain († 1871).
[modifier] Décès en 1794
Contrairement à un amalgame courant, tous les décès de cette période ne sont pas dus à la Révolution. Un distinguo doit être établi, fort logiquement, certains mourant, également, comme en d'autres époques moins troublées, de maladies au d'accidents banaux:
[modifier] Décès non liés à la Révolution française
- 8 janvier : Justus Möser, écrivain & homme d'Etat allemand (1720-1794).
- 16 janvier : Edward Gibbon, historien britannique.
- 20 juin : Félix Vicq d'Azir, médecin et anatomiste français (° 1748). Paradoxalement, pour un si grand médecin, il décèdera de tuberculose.
- 28 juin : René Madec, marin et aventurier breton, nabab du Grand Moghol (° 1736). Il décède d'une chute de cheval.
- 20 octobre James Adam, architecte écossais (1730-1794), frère du célèbre Robert Adam, qui fut architecte du Roi (1758-1792).
[modifier] Liés à la Révolution française
- 28 mars : Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet (1743-1794), philosophe, mathématicien et homme politique. Allié aux Girondins, opposé à la Terreur, il est proscrit puis arrêté à Clamart et emprisonné et trouve la mort dans sa prison de Bourg-l’Égalité (Bourg-la-Reine).
- 5 avril :
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- Fabre d'Églantine, poète français(guillotiné).
- Georges Jacques Danton, homme politique français (guillotiné).
- Hérault de Séchelles, homme d'État (guillotiné).
- Camille Desmoulins, révolutionnaire français (guillotiné).
- Claude Basire (guillotiné).
- 13 avril :
- Sébastien Roch Nicolas Chamfort écrivain moraliste français (° 1741) Académicien français.
- Lucile Desmoulins, femme de Camille (° 1771)
- 23 avril : Guillaume-Chrétien de Lamoignon de Malesherbes, homme d'État (guillotiné).
- 8 mai : Antoine Laurent de Lavoisier, chimiste français (guillotiné).
- 17 juin : Henri Admirat (guillotiné).
- 24 juin : Jean-Baptiste Cloots, révolutionnaire français d'origine hollandaise (guillotiné) (° 24 juin 1755)
- 25 juin : Charles Barbaroux (guillotiné).
- 23 juillet : Alexandre François Marie de Beauharnais (guillotiné).
- 25 juillet : André Chénier, poète français (guillotiné).
- 28 juillet :
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- Maximilien de Robespierre, avocat et homme politique français (guillotiné).
- Augustin de Robespierre, son frère cadet, député à la Convention (guillotiné).
- Louis Antoine Léon de Saint-Just, poète et homme politique français (guillotiné).
- Georges Couthon, avocat (guillotiné).
- Philippe-François-Joseph Le Bas, homme politique (guillotiné).
- Jacques-Claude Bernard (guillotiné).
30 juillet : Robert Jean-Jacques Arthur (guillotiné).
- 19 septembre : Jean-Pierre Claris de Florian, fabuliste (1755-1794) des suites d'une précédente détention.
- 18 novembre : Jacques François Dugommier, général français (° 1er août 1738), tué à la bataille de la Sierra Negra, près de Figueras en Catalogne espagnole.
- 16 décembre : Jean-Baptiste Carrier, homme politique français, « missionnaire de la Terreur », selon Jules Michelet.