Limoges
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Limoges (en occitan: Lemòtges, Limòtges) est une ville du centre/sud-ouest de la France située à 290 km au nord de Toulouse, 220 km au nord-est de Bordeaux et 390 km au sud de Paris, traversée par la Vienne.
Administrativement, c'est la préfecture du département de la Haute-Vienne et la capitale régionale du Limousin. Ses habitants sont appelés les Limougeauds et Limougeaudes.
Elle est officiellement 24e ville de France avec plus de 137 000 habitants, au cœur d'une agglomération de plus de 180 000 habitants. Avec près de 248 000 habitants, elle possède la 36e aire urbaine de France.
Elle est surnommée « capitale des arts du feu » en raison de l'implantation historique dans la ville de l'industrie de porcelaine et de l'artisanat de l'émail et des vitraux.
Limoges est ville fleurie "4 fleurs", lauréat européen 2001 et prix national 2002. Limoges réclame en 2006 d'appartenir aux Villes et Pays d'Art et d'Histoire.
[modifier] Héraldique
Blason de Limoges
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Logo actuel de Limoges
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Blason de la vicomté de Limoges
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[modifier] Toponymie
Le nom de Limoges provient de celui de la tribu gauloise des Lemovices, vivant sur le territoire limousin durant l'Antiquité. Il deviendra Lemòtges (forme classique) ou Limòtges (forme locale usuelle) en occitan et Limoges en français. La toponymie limougeaude reste très marquée par la langue d'oc. Ainsi nombre de quartiers ou de rues ont un nom occitan qui n'a jamais été francisé : rue du Rajat (participe passé du verbre rajar, jaillir), Puy Las Rodas, place de la Bareyrette. Certains ont été francisés phonétiquement sans prendre garde à la signification du nom. C'est le cas de la rue de la Cruche d'or qui correspond en fait au mot cruchador (à prononcer [krytsaˈdur]) désignant un type de balance.
voir aussi :
[modifier] Géographie
Limoges est située au nord du grand sud-ouest de la France, sur la Vienne. Elle marque le point de commencement des contreforts ouest du Massif Central.
Le sous-sol limougeaud, comme la quasi-totalité du territoire limousin, est de l'époque précambriennne (granit).
[modifier] Climat
À 150 kilomètres à vol d'oiseau de l'océan Atlantique, la ville possède un climat tempéré océanique de façade ouest, à légère tendance montagnarde, dû à la proximité du Massif Central et à l'altitude (la commune culmine à plus de 400 m et les sommets de 500 m sont proches).
Les hivers sont souvent neigeux, parfois plus doux et l'été laisse sa place à un automne clément, véritable été indien.
Le total annuel des précipitations, sous l'influence de la montagne proche, est assez élevé (entre 900 et 1100 mm).
- Données climatiques*
à Limoges | moyenne nationale | |
---|---|---|
Ensoleillement | 1974 h/an | 1973 h/an |
Pluie | 1023 mm/an | 770 mm/an |
Neige | 18 j/an | 14 j/an |
Orage | 23 j/an | 22 j/an |
Brouillard | 85 j/an | 40 j/an |
- Records de températures
T° records (les plus basses) (C°) | T° records (les plus élevées) (C°) | T° moyennes (C°) | T° minimales moyennes (C°) | T° maximales moyennes (C°) | |
---|---|---|---|---|---|
Janvier | -19,2° (1985) | +17,0° (1999) | +3,6° | +0,9° | +6,3° |
Février | -21,7° (1956) | +22,0° (1998) | +4,9° | +1,9° | +8,0° |
Mars | -11,3° (1964) | +24,7° (2005) | +6,8° | +3,1° | +10,4° |
Avril | -5,6° (1970) | +27,8° (2005) | +9,0° | +5.0° | +12,4° |
Mai | -3,9° (1957) | +29,8° (2005) | +12,7° | +8,7° | +16,8° |
Juin | +1,2° (1969) | +34,7° (2003) | +16,1° | +11,8° | +20,4° |
Juillet | +3,8° (1954) | +35,7° (1983) | +18,7° | +14,1° | +23,3° |
Août | +2,2° (1966) | +37,2° (2003) | +18,4° | +13,8° | +24,0° |
Septembre | -1,2° (1962) | +32,6° (1987) | +16,1° | +11,7° | +20,5° |
Octobre | -5,4° (1955) | +27,3° (1985) | +12,3° | +8,3° | +15,6° |
Novembre | -10,2° (1956) | +22,9° (1981) | +7,2° | +4,1° | +10,3° |
Décembre | -13,6° (1967) | +18,3° (1983) | +4,9° | +2,1° | +7,6° |
[modifier] Relief
La ville est bâtie de part et d'autre de la Vienne, plus largement sur la rive droite. Son altitude varie de moins de 230 mètres au bord de la rivière à plus de 400 mètres au nord de la commune (quartier Beaubreuil par exemple).
La ville est située aux portes du Massif Central.
[modifier] Histoire
Pour approfondir :
La ville historique a été fondée avant la période romaine par la tribu des Lémovices, mais a vraissemblablement pris de l'importance sous le nom d'Augustoritum, au début du Ier siècle. Le nom de la ville est la traduction du latin "gué d'Auguste".
La cité est placée au carrefour de deux grand axes économiques majeurs de l'époque : la Via Aggripa qui joignait Lyon à Saintes, et la via Avaricum Tolosa entre Toulouse et Bourges.
Augustoritum suivait évidemment le plan romain, c'est-à-dire des rues perpendiculaires et parallèles entre elles. Des arènes, des thermes, et un amphithéâtre (aujourd'hui l'emplacement du jardin d’Orsay).
Saint Martial évangélise la région à la fin du IIIe siècle.
La ville subit au IVe siècle les invasions barbares et la population quitte la cité.
Au début du VIIIe siècle, les Francs s'emparent de la ville. C'est l'époque du futur célèbre saint Eloi, originaire de Chaptelat.
Au Xe siècle, saint Martial devient le protecteur de la ville suite aux miracles du mal des ardents (maladie causée par la consommation de pain de seigle ergoté) : l'exposition de ses reliques a permis le retour du calme dans la ville. Depuis, tous les sept ans, ont lieu à Limoges et en Limousin les ostensions : on ressort les reliques des saints pour une procession en mémoire de cet épisode de l'histoire régionale.
Au Moyen Âge, Augustoritum, devenue Limoges est une ville prospère, bien que divisée en deux : la Cité, siège religieux ou est situé la cathédrale Saint-Étienne, et le Château.
La ville prend également de l'importance grâce à sa situation sur la voie Lemovicensis du pèlerinage de St-Jacques-de-Compostelle.
Au XIIe siècle, le vicomte Adémar fait incendier la Cité mais sera condamné à la reconstruction. À la mort du roi de France Louis VI, son fils reprend le pouvoir mais perd la province du Limousin en répudiant sa femme. Celle-ci se remarie avec le roi d'Angleterre Henri Plantagenêt. Cette situation entraînera donc une suite de conflits et bien sûr la guerre de Cent Ans.
Une période relativement calme fait son apparition au milieu du Moyen Âge. Le Limousin est cédé aux Anglais, mais une guerre éclate et la province revient définitivement à la couronne française en 1276.
Au XVIIIe siècle, l'intendant Turgot relance l'économie limougeaude et favorise la création et le développement d'industries textiles, du cuir... Mais le véritable tournant est celui de 1765 : un gisement de kaolin est découvert à Saint-Yrieix-la-Perche, à 40 km au sud de Limoges. L'industrie de la porcelaine est lancée. Enfin, en 1792, la Cité et le Château sont réunis.
Limoges doit son surnom de ville rouge aux mouvements ouvriers de la fin du XIXe siècle et du début du XXe (surtout 1905). La CGT y est d'ailleurs créée en 1895.
[modifier] Langue et culture régionales
Limoges se situe au nord de la zone culturelle de la langue d'oc (voir le portail de l’Occitanie). On y parle donc l'occitan sous sa forme limousine.
Les premiers textes occitans que l'on peut retrouver à Limoges sont parmi les plus anciens de cette langue (les poésies de l'abbaye Saint-Martial, notamment). Ainsi dès le Moyen Âge, Limoges est un centre culturel de première importance pour le Sud de l'Europe. Les communautés municipales et les bourgeois de Limoges feront le choix du dialecte limousin comme langue d’administration malgré la concurrence du français royal.
Comme partout en France, la langue officielle progressera mais l'usage de la langue perdurera malgré tout. Il existe ainsi une littérature importante d'expression occitane produite et publiée à Limoges depuis le XVIIIe siècle. Le mouvement félibréen venu de Provence aura sa place en Limousin avec un majoral. À Limoges, le mouvement prendra la forme de groupes folkloriques comme l'Eicola dau Barbichet fondé le 23 mars 1923 par trois régionalistes : René Farnier, Jean Rebier et Albert Pestour. Il en existe actuellement deux autres : Lou Roussigno dau Limouzi et l'Eglantino do Lemouzi. Mais ces groupes ne sont pas les seuls, et les années 1990 ont vu la création de nouveaux groupes, cette fois-ci sans costumes traditionnels et au public plus jeune généralement.
Après guerre, la langue perdra de son importance dans les quartiers populaires comme celui des Ponts. Certaines figures la feront néanmoins vivre. Ainsi, André Dexet, alias Panazô, la fera vivre au travers de ses romans, mais aussi de ses articles dans la presse (en 1958 dans son Journau dé Panazô, de 1963 à 1977, dans l'Echo du Centre avec la chronique du village imaginaire Viro-Tranujo (Tourne-Chiendent), sur Radio-Limoges dans l'émission Et hardi qué té deibouaïré !). Panazô animera aussi, sur FR3 Limousin, un magazine de 13 minutes tous les 15 jours en alternance avec l'IEO 87. La chaîne publique locale retransmettra également quelques émissions de FR3 Aquitaine dans les années 1980.
D’autres personnalités auront la parole dans les médias limougeauds. Yves Lavalade fera une Cronica occitana dans l'Echo où il parlera des noms de lieux et des mots de la langue d'oc. Cette chronique se fera de 1974 à 1997 soit quelques 1500 chroniques, de manière bénévole, avec également d'autres auteurs. Le musicien-écrivain Jan dau Melhau animera une émission sur Radio-Limoges : Las cronicas dau saubre-viure (les chroniques du savoir-vivre). L'autre quotidien limougeaud, Le Populaire du Centre, ne sera pas en reste en publiant une Cronica de Josep Platussat. Les radios associatives feront quelques émissions bénévoles en langue d'oc durant les années 1980.
Limoges verra aussi une revue plus littéraire et linguistique : La Clau lemosina. Son nom signifie La Clé limousine en référence à un poème de l'écrivain provençal Frédéric Mistral[2]. La première paraît en 1970 à la fondation du Cercle Limousin d'Études Occitanes (CLÉO) puis jusqu'en 2000 : 130 numéros pendant plus de 20 ans et entre 80 et 100 numéros spéciaux (Solelhs gris, La conjugaison occitane, Peire Lallet, Au país de la metafòra, ...) qui ont grandement contribué à l'édition occitane.
Actuellement, la langue et la culture occitane sont toujours présentes à Limoges bien que dans les médias, la situation soit moins riche que dans les années 1980-1990 (une demi page tous les dimanches dans Le Populaire du centre et une gnorle dans le mensuel Sillon du diocèse de Limoges). Un département de musique traditionnelle a été créé en 1987 au Conservatoire national de région (CNR) de Limoges. Y est enseigné la pratique d'instruments : la chabrette, la cornemuse, la vielle à roue, le violon traditionnel et l'accordéon diatonique mais aussi les danses et la langue occitane à travers le répertoire de chants régionaux. L'IEO dau Lemosin, outre sa librairie, propose des cours pour adultes, des stages de chants et de danse, ainsi qu'un atelier d'écriture dont l'une des participantes a reçu le deuxième prix de littérature occitane du Val d'Aran (Espagne) en 2005[3].
La langue d'oc est aussi un atout touristique pour Limoges. Ainsi, l'office de tourisme organise depuis l'été 2006 des visites en occitan de la ville. Les groupes folkloriques cités précédemment recueillent toujours un vif succès lors de leur spectacle, essentiellement au près d'un public âgé et occitanophone.
[modifier] Monuments historiques et autres sites
- Crypte Saint-Martial (Xe siècle) : place de la République ; conserve encore les tombeaux de Saint Martial, de ses deux compagnons Alpinien et Austriclinien et de Sainte Valérie. Cette crypte fut découverte durant les années 1960, lors de la création du parking de la Place de la République. Il n'en reste aujourd'hui qu'une petite partie.
- Amphithéâtre gallo-romain : une partie notable de cet ouvrage —l'un des plus vastes de la Gaule— a été enterrée sous le jardin d'Orsay, à la suite des fouilles réalisées à la fin des années 1960.
- Couvent des Carmes (XIIIe siècle) : avenue Saint-Éloi ; à l'emplacement du couvent fut construite une banque qui a soigneusement inscrit dans ses murs les anciens arcs sur lesquels subsistent de magnifiques peintures médiévales. Le couvent a été malencontreusement vendu à un propriétaire privé. Une fresque de la fin du Moyen Âge —pourtant classée monument historique— a dû être déposée et déplacée.
- Pavillon du Verdurier (XXe siècle) : ancien réfrigérateur géant de style Art Déco, il sert désormais de hall d'exposition. L'ancien quartier du Verdurier, très intéressant quartier du Moyen Âge présentant de beaux immeubles gothiques en pierre, a été détruit au début du XXe siècle.
- Chapelle Saint-Aurélien (XIVe et XVIIe siècles) : ce petit édifice renferme les reliques du second évêque de Limoges, saint patron de la confrérie des Bouchers. Elle renferme des statues médiévales et un magnifique retable baroque.
- Château de Beauvais (XVIIIe siècle) : Landouge ; ancienne demeure des abbés de l'abbaye Saint-Martial, elle fut construite sur les plans de l'architecte limousin Joseph Brousseau.
- Château des Essarts (XVIIe siècle) : Beaune-les-Mines.
- Caserne de la Visitation (XVIIe siècle) : cet ancien couvent, affecté jusqu'à ces dernières années à l'armée, a conservé son église à dôme construite par Brousseau.
- Pont St-Martial (bases de l'époque romaine).
- Pont St-Étienne (XIIIe siècle).
- Pont de la révolution.
- Pont Neuf.
- Église Saint-Michel-des-Lions (XIVe siècle) : cette église conserve, depuis la Révolution française, les reliques de saint Martial. Elle possède de magnifiques vitraux des XVe et XVIe siècles, deux piétas médiévales et de nombreux objets de cultes.
- Église Saint-Pierre-du-Queyroix (XIIIe siècle) : cet édifice conserve un vitrail du XVIe siècle, une armoire de reliquaires. Derrière cette église, est né il y a plus de 50 ans le fameux club de basket du Cercle Saint-Pierre, plus connu sous le sigle CSP.
- Église de Beaune-les-Mines : cette petite église romane a conservé une très belle statue de saint Christophe. Sur son parvis, s'élève une croix de pierre du XVe siècle.
- Palais de l'Évêché (XVIIIe siècle) : de l'architecte limousin Brousseau, ce palais a conservé de l'époque de sa construction sa magnifique chapelle. Il est le siège du Musée de l'Émail.
- Fontaine des Barres (XVIIe siècle).
- Gare des Bénédictins (1924-1929): autrefois cœur d'un quartier animé, l'avenue de la Gare dépérit, et succombe sous les coups des promoteurs immobiliers.
- Halles Centrales (XIXe siècle) : le « ventre de Limoges » fut dessiné dans les ateliers de Gustave Eiffel. La jolie place de la Motte à été redessinée au milieu des années 1990 (fouilles puis destruction de la motte vicomtale, de vestiges gallo-romains et mérovingiens, création d'un parking souterrain) en s'inspirant d'une esthétique très minérale, en vogue actuellement...
- Place Denis Dussoubs (XVIIIe siècle) : cette ancienne place royale est longée de magnifiques immeubles en briques rouges. Au sud de l'ancien quartier du Château se situe une autre place du XVIIIe siècle : la place Manigne, défigurée par un immeuble moderne.
- Village de la boucherie (Moyen Âge et XVIIe siècle) : il s'agit de l'un des quartiers les plus pittoresques de Limoges, le long de la rue du même nom et des ruelles alentours, les maisons à colombages —occupées aux rez-de-chaussée par d'anciennes boutiques (bouchers, tripiers)— et les fenêtres à meneaux, rappellent les activités du quartier tournées vers la viande.
- La bibliothèque francophone multimédia : construite par l'architecte Pierre Riboulet, elle a ouvert en 1998, sur le site de l'ancien hôpital général (XVIIe et XVIIIe siècles) ainsi que d'un très important site archéologique gallo-romain. Forte de 58 000 usagers inscrits (1/3 de la population de Limoges, alors que la moyenne nationale est de 18%), la BFM accueille près de 500 000 visiteurs par an avec une moyenne de 2000 personnes/jour, et des pointes de fréquentation de 4500 visiteurs le samedi.
- Hôtel Estienne de la Rivière (XIXe siècle) : place du Présidial.
- Hôtel Maledent de Savignac de Feytiat (XVIIe siècle) : rue Haute-de-la-Comédie ; ce petit immeuble a conservé de son époque de construction un portail classique et une cour intérieure à colonnade.
- Hôtel de ville et fontaine en porcelaine (XIXe siècle).
- Lycée Gay-Lussac (XVIIe siècle) : l'ancien collège des Jésuites, dont seule la chapelle a survécu, fut reconstruit sur les plans de l'architecte Brousseau dans un brillant style classique. La chapelle, qui sert de gymnase, contient un remarquable retable baroque qui est en péril (ayant notamment été dégradé par un incendie).
- Cour du Temple (XVIIe siècle) : cette petite place est bordée par un hôtel particulier à colonnade et à pans de bois, c'est sans doute le lieu le plus enchanteur de Limoges. La rue du Temple, qui lui est voisine, possède de beaux hôtels qui mériteraient d'être restaurés.
- Le sous-sol de Limoges possède deux ou trois niveaux de caves voûtées et de souterrains (souvent des aqueducs), soit creusés dans le tuf, soit maçonnés, et formant un impressionnant réseau. Leur construction s'étale probablement sur plusieurs siècles. Durant ces vingt dernières années, le nombre de cavités et de galeries souterraines que compte Limoges a bien malheureusement considérablement diminué, sous les effets combinés de l'urbanisme, des travaux de voirie, et d'une certaine négligence.
- Musée Adrien Dubouché (XIXe siècle).
- Préfecture (XXe siècle), construite sur les décombres du quartier du Viraclaud.
- Four des Casseaux (XIXe siècle) : il est l'un des derniers fours à porcelaine de la ville, témoin du passé industriel de Limoges.
- Cité des Coutures et Cité-jardin de Beaublanc : cités ouvrières édifiées au début du XXe siècle par Roger Gonthier, l'architecte de la gare des Bénédictins et du pavillon du Verdurier.
[modifier] Démographie
LIMOGES | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005* | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 118 576 | 132 935 | 143 725 | 140 400 | 133 464 | 133 968 | 137502 | ||||||||
Sources : INSEE (*2005 : Mairie) |
[modifier] Administration
Période | Identité | Affiliation politique |
Profession |
---|---|---|---|
1732-1779 | Jacques Juge de La Borie | ||
1799-1801 | Joseph Ardent Masjambost | ||
1801-1804 | Pierre Petit | ||
1804-1814 | Joseph françois Noualhier | ||
1814-1815 | Comte Louis de Villelume | ||
1815-1815 | PierreAlpinien, Bertrand Bourdeau | ||
1816-1821 | Athanase Martin de la bastide | ||
1821-1830 | Pierre Hypolithe Martin de la Bastide | ||
1830-1835 | François Alluaud Ainé | ||
1835-1839 | Jean Juge St Martin | ||
1839-1848 | Pierre Mazard | ||
1848-1848 | Joseph Audoin | ||
1848-1848 | Théodore Bac | ||
1848-1848 | Gustave Lasserre | ||
1849-1853 | Louis Ardant | ||
1853-1860 | Armand Noualhier | ||
1860-1862 | Louis Ardant | ||
1862-1867 | Othon Péconnet | ||
1867-1870 | Charles Joseph le Sage | ||
1870-1870 | Jean Nassans | ||
1870-1870 | Adrien Dubouché | ||
1870-1871 | Louis Casimir Ranson | ||
1871-1871 | Jules Delignat Lavaud | ||
1871-1876 | Jules Delignat Lavaud | ||
1876-1881 | René Penicaud | ||
1881-1885 | Louis Casimir Ranson | ||
1885-1887 | Adrien Tarrade | ||
1887-1888 | Louis Joly | ||
1889-1892 | Émile Labussière | ||
1892-1895 | François Chénieux | ||
1895-1906 | Émile Labussière | ||
1906-1910 | François Chénieux | ||
1910-1912 | Émile Dantony | ||
1912-1941 | Léon Betoulle | SFIO | Employé de bureau |
1941-1944 | André Faure | ||
1944-1945 | Henri Chadourne | ||
1945-1947 | Georges Guingouin | PCF | Instituteur |
1947-1956 | Léon Betoulle | SFIO | Employé de bureau |
1956-1990 | Louis Longequeue | PS | Pharmacien |
1990- | Alain Rodet | PS | Économiste |
[modifier] Intercommunalité et division administratives
En 1962, Limoges a fusionné avec la petite commune de Beaune-les-Mines, formant la commune de Limoges actuelle.
La Communauté d'agglomération Limoges Métropole, créée en 2003, a remplacé le SIVOM de l'agglomération de Limoges.
La commune de Limoges est formée de la ville-centre et de plusieurs quartiers excentrés nommés ici "écarts".
À l'extrême-nord, l'ancienne commune de Beaune-les-Mines, puis en descendant vers le sud, la ZUP de Beaubreuil accolée à la Zone Industrielle Nord, à la technopôle ESTER et proche du village de Grossereix.
À l'ouest, les quartiers de Landouge, véritable petit village, et du Mas Blanc, ainsi que Bellegarde, où se trouve l'aéroport du même nom.
- Quartiers
- La Cité
- Le Sablard
- La ZUP de l'Aurence
- La Bastide
- Le Centre-Ville
- La Gare et le Champ de Juillet
- Montjovis
- Corgnac
- Beaublanc
- Le Vigenal
- Saint-Lazare
- Carnot-Marceau
- CHRU
- Fontgeaudrant
- Le Roussillon
- Les Carmes et La Mauvendière
- Le Mas-Loubier
- Puy-las-Rodas
Limoges est divisée en 16 cantons :
- Le canton de Limoges-Beaupuy est formé d'une partie de Limoges (7 227 habitants) ;
- Le canton de Limoges-Carnot est formé d'une partie de Limoges (8 976 habitants) ;
- Le canton de Limoges-Centre est formé d'une partie de Limoges (7 336 habitants) ;
- Le canton de Limoges-Cité est formé d'une partie de Limoges (7 891 habitants) ;
- Le canton de Limoges-Condat est formé d'une partie de Limoges et des communes de Condat-sur-Vienne, Solignac et Le Vigen (17 826 habitants) ;
- Le canton de Limoges-Corgnac est formé d'une partie de Limoges ({{formatnum:9644} habitants) ;
- Le canton de Limoges-Couzeix est formé d'une partie de Limoges et de la commune de Couzeix (9 115 habitants) ;
- Le canton de Limoges-Émailleurs est formé d'une partie de Limoges (15 442 habitants) ;
- Le canton de Limoges-Grand-Treuil est formé d'une partie de Limoges (6 656 habitants) ;
- Le canton de Limoges-Isle est formé d'une partie de Limoges et de la commune d'Isle (13 288 habitants) ;
- Le canton de Limoges-La Bastide est formé d'une partie de Limoges (10 585 habitants) ;
- Le canton de Limoges-Landouge est formé d'une partie de Limoges (12 806 habitants) ;
- Le canton de Limoges-Le Palais est formé d'une partie de Limoges et de la commune du Palais-sur-Vienne (11 886 habitants) ;
- Le canton de Limoges-Panazol est formé d'une partie de Limoges et des communes de Aureil, Feytiat, Panazol et Saint-Just-le-Martel (20 494 habitants) ;
- Le canton de Limoges-Puy-las-Rodas est formé d'une partie de Limoges (9 757 habitants) ;
- Le canton de Limoges-Vigenal est formé d'une partie de Limoges (10 177 habitants).
[modifier] L'agglomération
Les chiffres datent de 1999.
- Banlieue : 173 200 habitants (Limoges, Panazol, Feytiat, Condat, Isle, Couzeix, Le Palais)
- Moyenne couronne : 176 900 habitants (Limoges, Panazol, Feytiat, Condat, Isle, Couzeix, Le Palais, Rilhac)
- Grande couronne : 200 100 habitants (Limoges, Panazol, Feytiat, Condat, Isle, Couzeix, Le Palais, Rilhac, Boisseuil, St-Priest-Taurion, St-Just, Bosmie, Verneuil, Bonnac-la-Côte, Chaptelat, Le Vigen, Solignac, Aixe-sur-Vienne)
Les premiers résultats du recensement de la population partiel de quelques communes du département voient se confirmer la hausse de population, ce qui laisse penser que l'agglomération va voir sa population augmenter dans les prochaines années. Il est réaliste d'estimer, pour 2009, date de publication des chiffres, pour la grande couronne, 204 000 à 208 000 habitants.
- Aire urbaine : 250 000 habitants.
[modifier] Médias
Le principal quotidien régional diffus sur Limoges est le Populaire du Centre ([1]), du groupe Centre France (surnommé le Popu), qui est aussi le quotidien de la région Limousin. S'y ajoutent l'Echo du Centre et Info.
La direction de la communication de la mairie a créé en 1996 une chaîne d'information locale continue, 7 à Limoges, qui diffuse des annonces, des reportages...
France Bleu Limousin est la radio régionale qui émet sur les départements de la Corrèze et de la Haute-Vienne.
Média | Nom | Date de création | Siège |
---|---|---|---|
Presse régionale écrite | Le Populaire du Centre | 1905 | Limoges |
Chaîne de télévision locale | 7 à Limoges | 1996 | (Mairie de) Limoges |
Chaîne de télévision régionale | France 3 Limousin-Poitou-Charentes | 1965 (ORTF) | Limoges |
Radio régionale | France Bleu Limousin | 1926 (Radio-Limoges) | Limoges |
[modifier] Jumelages
Limoges est jumelée avec les villes suivantes :
Ville | Année | Région, province | Pays |
---|---|---|---|
Grodno | 1982 | Biélorussie | |
Pilsen | 1987 | région de Plzeň | République Tchèque |
Fürth | 1992 | Moyenne-Franconie | Allemagne |
Charlotte | 1992 | Caroline du Nord | États-Unis |
Seto | 2003 | Préfecture d'Aichi | Japon |
La ville de Limoges consacre une partie de son budget à l'aide au développement du département de :
- département de Pabré, Burkina Faso
[modifier] Politique et syndicalisme
La ville de Limoges, comme l'ensemble de la Haute-Vienne, est traditionnellement de gauche (socialiste). C'est à Limoges que fut fondée la CGT (Confédération générale du travail) lors de son Congrès constitutif du 23 au 28 septembre 1895.
[modifier] Transports
[modifier] Transports en commun
Limoges fait partie des quatre villes françaises (avec Lyon, Nancy et Saint-Étienne) à posséder encore aujourd'hui un réseau de trolleybus, qu'elle continue à développer.
De nouveaux trolleybus ont été mis en place en mai 2006 sur la ligne no 1[4].
Les lignes de bus, numérotées de 1 à 41 (dont les cinq lignes de trolley), desservent les communes de Limoges, Condat-sur-Vienne, Feytiat, Isle, Le Palais-sur-Vienne, Panazol, Boisseuil, Rilhac-Rancon et Saint-Just-le-Martel et sont exploitées par la STCL (Société des Transports en Commun de Limoges, souvent appelée TCL).
À cela viennent s'ajouter deux lignes de nuit et cinq lignes circulant les dimanches et jours fériés.
Depuis le 4 septembre 2006, les 17 communes de la communauté d'agglomération sont reliées au réseau des bus de Limoges (TCL), contre seulement six auparavant.
[modifier] Voies ferroviaires
Limoges est desservie par deux gares SNCF, la gare des Bénédictins et la gare Montjovis.
La gare des Bénédictins, placée sur l'axe Paris-Toulouse, est la plus fréquentée mais perd de l'importance depuis la réduction des dessertes Paris-Toulouse via Limoges, au profit de Bordeaux.
La ville en 2005 n'est pas encore desservie par le TGV, l'État étant revenu en 2004 sur son engagement de créer le POLT (liaison Paris-Orléans-Limoges-Toulouse) par TGV pendulaire. Ces décisions ont provoqué la colère d'une partie des élus et des habitants. Il existe cependant un autre projet de ligne à grande vitesse entre Poitiers et Limoges, qui se concrétise en 2006 avec le lancement du débat public.
Il faut environ trois heures pour rejoindre Paris et trois heures et demie pour rejoindre Toulouse. La desserte vers Lyon, Clermont-Ferrand ou Bordeaux reste mauvaise, du fait de l'enclavement relatif de la région sur l'axe Ouest-Est.
La gare Montjovis est placée sur l'axe Limoges-Angoulême, mais son trafic est faible sur cette ligne, et les voyageurs préfèrent « embarquer » aux Bénédictins, gare plus pratique.
[modifier] Voie aérienne
L'aéroport international de Limoges propose des vols quotidiens vers les grandes villes françaises (Paris, Lyon, Nice), la Corse en saison (Figari) ainsi qu'une importante desserte du Royaume-Uni par compagnies "low cost" (vols quotidiens vers Londres et plusieurs fois par semaine vers Liverpool, Southampton, Nottingham). D'autres dessertes internationales pourraient voir le jour à court ou moyen terme, notamment vers l'Allemagne, l'Irlande et les Pays-Bas.
Des correspondances vers toutes les destinations du monde sont assurées à Paris-Charles de Gaulle, Lyon-Saint-Exupéry et London-Stansted.
L'aéroport de Limoges-Bellegarde propose également un programme saisonnier de vols charters vers de nombreuses destinations touristiques d'Europe, d'Afrique du Nord ou des DOM-TOM.
[modifier] Voies routières et autoroutières
Limoges est située sur l'autoroute A20, surnommée l'Occitane, qui relie Vierzon à Montauban. Elle permet d'inclure Limoges dans un grand axe autoroutier européen qui va des Pays-Bas à l'Espagne, via Paris et Toulouse.
La N147 relie Limoges à Poitiers, Tours, Châtellerault, Saumur et Angers.
La N21 relie Limoges à Périgueux et Agen.
La N141 la relie à Angoulême, Saintes à l'ouest, et Aubusson, Clermont-Ferrand à l'est.
Limoges est située entre deux carrefours importants : au Nord, la jonction entre la RN 145 (Route Centre-Europe-Atlantique : Suisse - Montluçon - Guéret, Poitiers et grand Ouest) et l'A20 (carrefour de La Croisière, près de La Souterraine) ; au Sud, entre l'A89 (Lyon - Bordeaux) et l'A20 à la hauteur de Brive-la-Gaillarde.
[modifier] Kilométrage de Limoges à diverses villes de France
[modifier] Écoles et université
[modifier] Enseignement primaire et secondaire (chiffres 2001)
- 40 écoles maternelles : liste des écoles maternelles publiques et privées de Limoges (non disponible)
- 46 écoles primaires : liste des écoles primaires publiques et privées de Limoges (non disponible)
- Une école calandreta maternelle et primaire (la Calandreta Lemosina)
- 14 collèges : liste des collèges publics et privés de Limoges
- 20 lycées : liste des lycées publics et privés de Limoges
Le primaire regroupe près de 9 500 élèves.
Le projet d'une calandreta apparaît en 1992, avec la constitution d'une association. Avec le soutien du conseil régional, l'école maternelle ouvre en 1994, puis le cours préparatoire en 1998. Aujourd'hui, elle assure l'ensemble des classes de la maternelle et du primaire.
[modifier] L'université de Limoges
[modifier] 3iL, l'Institut d'Ingénierie Informatique de Limoges
Voir [2]
[modifier] Ecole Nationale Supérieure de Céramique Industrielle
Ecole d'ingénieur spécialisée dans les matériaux céramiques Voir [3]
[modifier] L'École nationale supérieure d'art de Limoges Aubusson
École regroupant les écoles nationales d'art décoratif de Limoges et d'Aubusson : ENSA.
Cette école, également connue sous le nom d'école des Beaux-Arts ou école d'art décoratif, est indépendante de l'université ; elle est sous la tutelle du ministère de la Culture. Elle offre des cursus d'art et de design. L'école est spécialisée dans la céramique et la tapisserie. Les diplômes sont obtenus après cinq ans. Il n'existe que cinq ENSA en France.
[modifier] Économie et recherche
Limoges est réputée pour sa porcelaine, fabriquée à partir du kaolin de Saint-Yrieix-la-Perche.
Ville ouvrière au début du XXe siècle, le secteur secondaire est maintenant largement dominant avec l'industrie mécanique (usines Renault Trucks) et électrique (siège de la multinationale Legrand) et la chimie.
ESTER Technopôle, créé en 1992, est un point de rencontre des industries et technologies de pointe. Limoges est aussi le siège de nombreuses administrations, dont le siège national du CNASEA.
Limoges est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Limoges et de la Haute-Vienne qui gère l’aéroport de Limoges-Bellegarde.
Limoges est aussi le siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie Limousin Poitou-Charentes qui gère Innov’ia.
En décembre 2005, le taux de chômage avoisine les 8%.
[modifier] Travaux et réalisations
[modifier] Projets
Les principaux projets de la commune sont la restructuration et l'extension du CNR, l'ouverture du "Zénith de Limoges" au printemps 2007 ([4]), l'ouverture du 3e cinéma de Limoges, la continuation du renouvellement des bus et trolleybus (un tiers renouvelé en 2009), l'aménagement du quartier de la Cité, l'aménagement du futur musée (été 2009), la restructuration de la crèche du Sablard, la création d'une crèche relais, l'extension de la crèche Jean Gagnant, la réfection de l'éclairage du parc de Beaublanc, le réaménagement de diverses voies, la mises aux normes et réhabilitation de l'abattoir...
[modifier] Zones industrielles et commerciales
Limoges possède plusieurs zones industrielles : la Zone Industrielle Nord (ZIN), jumelée au centre routier de Grossereix, la Zone Industrielle de Magré-Romanet, au sud, et la zone industrielle "de la route du Palais".
Les centres commerciaux les plus fréquentés sont ceux de la zone industrielle Nord (ZIN) située à Beaubreuil et la zone commerciale des Quatre-Vents à Boisseuil, apercevable grâce à son antenne de télécommunications.
[modifier] Art et patrimoine
En parlant de Limoges il n'est pas possible d'ignorer les arts du feu, représentés principalement par la porcelaine, les émaux et les vitraux.
[modifier] La porcelaine
La fabrication de la porcelaine a pu se développer grâce au kaolin, matière première abondante dans la région (cf Saint-Yrieix-la-Perche). Depuis le XVIIIe siècle, Limoges est mondialement connue pour sa porcelaine.
L'arrivée de la porcelaine à Limoges est donc très récente en comparaison de l'émail.
[modifier] Les émaux
Le développement de l'émail date des XIIe et XIIIe siècles. L'émail peint, dont Limoges détient le quasi-monopole, date de la fin du XVe siècle.
Après deux siècles de décadence, un nouvel essor de l'émail a lieu dans les années 1880 / 1900, notamment grâce aux peintres passionnés d'art décoratif et aux artisans de la porcelaine.
Actuellement, l'émail traverse une certaine crise, avec la baisse du nombre des émailleurs et la suppression de la Biennale de l'Émail. Quelques émailleurs dynamiques s'efforcent pourtant de redonner un certain prestige à cette technique ancestrale, en produisant des œuvres d'art originales.
[modifier] Culture et vie associative
[modifier] Salles de spectacles, de concerts et cinémas
La culture est un des points forts de la ville. La programmation des centres culturels municipaux est réputée. On trouve :
- Cinq centres culturels municipaux (CCSM) : Jean-Gagnant, Jean-Moulin, John-Lennon, Jean-Le-Bail, Jean-Macé ;
- Le Grand Théâtre municipal (opéra, théâtre, certains concerts) ;
- Le Palais des Sports (concerts en attendant le Zénith, qui ouvrira en 2007, voir "travaux et réalisations" plus bas) ;
- Les théâtres : Jules-Noriac, Expression 7, ...
Alors que Limoges comptait au XXe siècle de nombreuses salles de cinéma (Les Omnia, Les Stars, Le Colisée, Le Rex, Les Écrans, pour ne citer qu'eux), il n'existe désormais plus que deux complexes, appartenant tous les deux au même groupe cinématographique :
- Les Grands Écrans (14 salles) ;
- Le Lido, classé cinéma Art et essai.
Un troisième multiplex, toujours dépendant des "Grands Ecrans", devrait ouvrir dans les prochaines années, à la périphérie de la ville, non loin de la technopole.
[modifier] Musées, lieux d'expositions et bibliothèques
- le musée des Émaux et de la Porcelaine Adrien-Dubouché.
Le bâtiment, construit par Henri Mayeux et inauguré en 1900, accueille plusieurs collections de porcelaine, de faïence, de grès, de verre et de poterie.
- le musée de l'Évêché (45 000 visiteurs/an), installé dans l'ancien palais épiscopal du XVIIIe siècle, abrite des collections d'émaux, de sculptures médiévales, d'archéologie et de peintures (Auguste Renoir, Armand Guillaumin de l'école de Crozant...)
- le musée de la résistance et de la déportation ;
- la galerie des Hospices (expositions temporaires).
Six bibliothèques de prêt sont présentes sur Limoges : la Bfm (Bibliothèque Francophone Multimédia), et les cinq bibliothèques de quartier : l'Aurence, Beaubreuil, la Bastide, Landouge et le Vigenal
Chiffres : Plus de 700 000 documents dont 350 000 en libre accès, 57 637 lecteurs inscrits, près de 1,2 million de prêts par an.
Limoges est la seule ville de plus de 100 000 habitants où l'inscription et le prêt sont totalement gratuits (tous supports et pour tous les lecteurs).
[modifier] Évènements et festivités
- Les Francophonies en Limousin : ce festival international des théâtres francophones se déroule tous les ans durant le mois de septembre. Il a fêté sa vingtième édition en 2003 ;
- Les Puces de la Cité : tous les deuxièmes dimanches du mois dans le quartier de la Cité ;
- Danse emoi : festival biennal de la danse contemporaine (en février), l'un des plus importants de France (en 2006, 2008...) ;
- Lire à Limoges : le grand salon du livre, tous les ans en avril ;
- Foire exposition de Limoges : tous les ans pendant la semaine de l'Ascension en mai ;
- Le Festival Pop sur la Ville organisé par l'association Melting Pop : festival pour la promotion d'artistes de Pop, se déroule courant octobre ou novembre. Il fêtera ses 10 ans courant 2007;
- Foire à l'ancienne de la Saint Loup : le dernier week-end de mai ;
- Fête des ponts : sur les bords de Vienne, à la mi-juin ;
- Tour cycliste du Limousin : l'arrivée se fait à Limoges dans la 2e quinzaine d'août ;
- Frairie des petits ventres : le 3e vendredi d'octobre, triperie traditionnelle dans la rue de la Boucherie ;
- Foire des Saints Innocents : le dernier week-end de décembre, foire traditionnelle ;
- Grande fête foraine d'hiver : en décembre au Champ de Juillet ;
- Ostensions limousines : tous les sept ans, les limougeauds et les limousins célèbrent leurs saints (Saint Martial, Saint Aurélien, Saint Loup, Saint Junien, ...) lors de manifestations religieuses et populaires ; cette tradition remonte à l'an 994. Les prochaines Ostensions auront lieu en 2009.
[modifier] Sports et loisirs
[modifier] Équipements de loisirs
- le parc d'attractions de Bellevue ;
- les différents parcs de jeux.
[modifier] Équipements sportifs
- le Palais des Sports ;
- le parc des sports de Beaublanc ;
- les piscines (Beaubreuil, Saint-Lazare, Les Casseaux, Beaublanc) ;
- les divers stades et autres constructions sportives ;
[modifier] Clubs et équipes
Les clubs professionnels.
Logo | Club | Championnat | Stade | Fondation | Titres de champion |
---|---|---|---|---|---|
Limoges CSP | club disparu | Palais des Sports de Beaublanc | 1929 | 23 | |
Limoges CSP Élite | Championnat de France Pro B (basket, D2) | Palais des sports de Beaublanc | 2004 | vice-champion de NM1 (2006) | |
USAL | Championnat de France Pro D2 (rugby, D2) | Parc des Sports de Beaublanc | 1902 | 2 | |
Limoges Football Club | CFA 2 (football, D5) | Stade de Saint-Lazare | 1947 | 3 | |
LABC | NF1 (basket, D2) | Salle municipale des Soeurs de la Rivière | ? | ? |
[modifier] Limougeauds célèbres
- Sedullos (-87/-52), chef gaulois ;
- Léonard Limosin (1505/1577), émailleur et peintre ;
- Jean Dorat (1508/1588) humaniste et poète ;
- Jean Pénicaud I ( ?/1540), émailleur et peintre ;
- Jean Pénicaud II ( ?/c.1585), émailleur et peintre ;
- Jean Pénicaud III (XVIe siècle), émailleur et peintre ;
- Pierre Courteys (1520/1591), émailleur et peintre ;
- Gabriel Nicolas de la Reynie (1625/1709), premier lieutenant général de police ;
- Henri François d'Aguesseau (1668/1751), chancelier ;
- Étienne de Silhouette (1709/1767), contrôleur général des Finances ;
- Jacques Juge de La Borie (1702/1779), avocat du roi au Présidial, premier maire de Limoges ;
- Pierre-Victurnien Vergniaud (1753/1793), révolutionnaire girondin ;
- Jean-Baptise Jourdan (1762/1833), maréchal de Napoléon (1804) ;
- Jean-Baptiste Dalesme (1763/1832) général de Napoléon Ier ;
- Thomas-Robert Bugeaud (1784/1849), maréchal de France (1843) ;
- Léon Faucher (1803/1854), publiciste et économiste, ministre sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte entre 1849 et 1851 ;
- Sadi Carnot (1837/1894), président de la République ;
- Auguste Renoir (1841/1919), peintre ;
- Léon Jouhaud (1874/1945), émailleur ;
- Georges Catroux (1877/1969), général résistant ;
- Maryse Bastié (1898/1952), aviatrice ;
- Georges-Emmanuel Clancier (1914/), poète et romancier ;
- Roland Dumas (1922/), ancien ministre et ancien président du Conseil constitutionnel ;
- Roland Castro (1940/), homme politique et architecte, a annoncé sa candidature pour les élections présidentielles de 2007 ;
- Richard Dacoury (1959/), basketteur, sportif français le plus titré (en sport collectif).
[modifier] Autres personnalités liées à la commune
- Raoul Hausmann, né en 1886 à Vienne (Autriche), mort à Limoges le 1er février 1971, peintre et acteur du mouvement Dada, réfugié à Limoges dès 1944 ;
- Adrien Tixier, né en 1893 à Folles et décédé en 1946, ministre de l'Intérieur du général de Gaulle de 1944 à 1946, créateur des CRS et de la DST ;
- Jean-Joseph Sanfourche, né le 25 juin 1929 à Bordeaux, peintre et sculpteur installé à Saint-Léonard-de-Noblat ;
- Michel Denisot, né en 1945 à Buzançais, ancien pigiste radio de l'ORTF à Limoges, maintenant pilier de Canal+ ;
- Patrice Carmouze, né en 1951 à Toulouse, animateur télé et radio ;
- Vincent Perrot, né en 1965 à Confolens, animateur de radio et de télévision.
[modifier] Notes
- ↑ Malte-Brun, la France illustrée, tome V, 1884
- ↑ ...qu'un pòble tombe esclau, se tèn sa lenga, tèn la clau que dei cadenas lo desliura (qu'un peuple tombe en esclavage, s'il possède sa langue, il possède la clé, qui de ses chaînes le délivrera)
- ↑ Monique Sarazy pour La Lison dau Peirat
- ↑ Nouveaux trolleybus
[modifier] Liens internes
[modifier] Liens externes
- Site de la mairie de Limoges
- Limoges sur le site de l'Insee
- Office du tourisme
- Limoges sur le site de l'Institut géographique national
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