Dominique de Villepin
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Dominique de Villepin | |
Nom : | Dominique Galouzeau de Villepin |
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Naissance : | 14 novembre 1953 Rabat, Maroc |
Nationalité : | Française |
Profession : | Premier ministre français Écrivain |
Formation : | Diplomate |
Distinctions : | Grand Croix de l'Ordre national du Mérite |
Photo : Dominique de Villepin le 18 novembre 2003. (c) David Mendiboure - Service photo de Matignon / Service photographique du Premier ministre |
Dominique Galouzeau de Villepin, dit Dominique de Villepin, né le 14 novembre 1953 à Rabat (Maroc), est un écrivain, diplomate et homme politique français, actuellement Premier ministre français depuis le 31 mai 2005. Il est membre de l'Union pour un mouvement populaire (UMP).
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Biographie
Enfance
Né au Maroc, alors encore sous protectorat français, il est le fils de Xavier de Villepin, sénateur centriste puis UMP, et d'Yvonne Hétier, première conseillère de tribunal administratif. Il passe la majeure partie de sa jeunesse à l’étranger : en Afrique, aux États-Unis d'Amérique, en Amérique latine et spécialement au Venezuela.
Formation
En mai 68, à l'âge de quinze ans, il est le seul gréviste de son école à Caracas. Il rentre en France, et poursuit ses études à Toulouse, d'abord au lycée privé jésuite Le Caousou où il obtiendra son bac (avec la mention assez bien) à l'âge de 16 ans, puis à la faculté de lettres.
Il entre ensuite à l'Institut d'études politiques de Paris, puis à l'École nationale d'administration dans la promotion Voltaire, aux côtés de François Hollande et Ségolène Royal. Il finira 25e, ses adversaires politiques d'aujourd'hui finissant respectivement 11e et 95e. Il adhère en 1977 au Rassemblement pour la République.
Il effectue son service militaire dans la Marine comme officier sur le porte-avions Clemenceau, avant d'occuper son premier poste au ministère des Affaires étrangères.
Cursus diplomatique
À sa sortie de l'ENA, il entame en 1980 sa carrière de diplomate en tant que secrétaire des Affaires étrangères. De 1984 à 1992, il est successivement premier secrétaire de l'ambassade de France aux États-Unis, directeur du service de presse de cette même ambassade, puis premier conseiller de l'ambassade de France en Inde.
Cursus politique
En 1993, il est nommé directeur de cabinet d'Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères du gouvernement Édouard Balladur.
Jacques Chirac, élu président de la République, le nomme en mai 1995 secrétaire général de la présidence de la République. Avec l'avocat Francis Szpiner, il anime au Palais de l'Elysée une cellule juridique, improprement surnommée 'le cabinet noir' (Cf. Cabinet noir), chargée de suivre les affaires politico-financières en cours.
En 1997, il est l'un des principaux instigateurs de la dissolution de l'assemblée nationale par le président. Les élections législatives aboutissent à un défaite, et les militants du RPR lui en tiennent rigueur, depuis lors. Le président a refusé cependant sa démission.
En 2002, Jacques Chirac, réélu, le nomme ministre des Affaires étrangères. Imposant un personnage parfois qualifié, dans les portraits de la presse, d'aristocrate et poète, il est l'incarnation de l'opposition du président français à la guerre en Irak voulue par les États-Unis d'Amérique. Il prononce au Conseil de sécurité des Nations unies un discours ([1]) qui lui vaut d'être applaudi, chose rare en cette enceinte.
Il rassemble les 2 camps en présence en Côte d'Ivoire, celui du président légalement élu Gbagbo, et celui des putschistes manqués, auxquels le forces françaises ont livré la moitié nord du pays, en janvier 2003. Il réussit alors à leur faire signer les Accords Kléber, afin de trouver une solution "pacifique" à la guerre civile de Côte d'Ivoire ; Cet accord obtenu sous la pression des forces armées françaises, peine cependant à s'appliquer.
Lorsque Nicolas Sarkozy quitte le ministère de l'Intérieur en 2004, Jacques Chirac nomme Dominique de Villepin à ce poste.
Premier Ministre
Il est nommé Premier ministre le 31 mai 2005, en remplacement de Jean-Pierre Raffarin. Présenté par les commentateurs comme son rival, tant par le caractère que par le positionnement politique, Nicolas Sarkozy devient cependant son ministre de l'Intérieur, restant président de l'UMP. Ainsi, à Jean-Pierre Raffarin, élu de terrain depuis de nombreuses années, succède Dominique de Villepin, issu de la diplomatie française, et qui n'a jamais été candidat à une élection politique.
Il se donne "cent jours" pour redonner confiance aux Français, entamant un duel policé avec Nicolas Sarkozy. Alors que cette période s'achève, il exerce l'intérim à la tête de l'État lorsqu'il préside le conseil des ministres le 7 septembre 2005 en remplacement de Jacques Chirac, admis au Val de Grâce à cause d'un accident vasculaire cérébral. Il remplace toujours Jacques Chirac lors de la 60e session de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
En septembre 2005, une grève à la SNCM éclate : le gouvernement souhaite privatiser l'entreprise au bord du dépôt de bilan. Des affrontements ont lieu à Marseille et un navire est « détourné » par les grévistes. Dominique de Villepin fait intervenir le GIGN, brandit la menace du dépôt de bilan imminent et propose une part de l'État et des employés plus importante dans l'entreprise. Les grévistes (en particulier le syndicat des travailleurs corses et la CGT) cèdent.
En octobre, éclatent des incidents en banlieue. 5.000 voitures sont brûlées en moins de deux semaines. Nicolas Sarkozy et Dominique de Villepin décrètent l'état d'urgence, prolongé de trois mois quelques jours plus tard par un vote au Parlement, afin de permettre aux préfets de décréter le couvre-feu.
Alors qu'il surprend jusque-là (les sondages lui donnent un capital de sympathie important même à gauche), et que le contrat nouvelle embauche (CNE) n'a pas suscité de mouvement d'opposition massif, Dominique de Villepin décide de lancer un contrat presque équivalent pour les jeunes, le contrat première embauche (CPE). Présenté par les syndicalistes comme étant une menace contre le code du travail et le CDI, ce projet rencontre l'opposition franche de la gauche, et suscite d'importantes manifestations et grèves d'étudiants. A la suite d'une bataille d'amendements et à l'adoption de l'amendement en question, le Premier ministre décide d'utiliser l'article 49.3 de la Constitution sur le vote final de la loi, interrompant ainsi la première (et unique, l'urgence ayant été déclarée) lecture du texte à l'Assemblée nationale et permettant une adoption rapide du texte. Après des semaines de manifestations et de blocage d'université par les syndicats, Jacques Chirac est forcé d'intervenir et de réclamer la non application du texte de loi. La presse (en particulier Libération) et l'ensemble de la gauche, l'UDF et une partie de l'UMP se montrent très critiques, en particulier sur la méthode (surtout l'absence de concertation avec les différents acteurs durant la préparation de la mesure). Le 10 avril, après de multiples tentatives pour calmer la protestation (dont la promulgation de la loi par le Président), Dominique de Villepin annonce le remplacement rapide du CPE par une autre mesure, ce qui revient à son abrogation.
En avril et mai 2006, Dominique de Villepin s'est trouvé impliqué dans l'affaire Clearstream 2. Informé par son ami Jean-Louis Gergorin, vice-président d'EADS, d'un complot supposé visant EADS, il a confié une mission de renseignement au général Philippe Rondot en janvier 2004, puis au directeur de la DST, Pierre de Bousquet de Florian. (Source). Dans cette circonstance un document truqué remis au général Rondot, par l'ami Gergorin de M. de Phileppin, inclut Nicolas Sarkozy, dans une liste compromettantes de personnalités. Jacques Chirac n'a cependant pas envisagé de remanier le gouvernement et a réitéré, le 6 mai 2006, sa confiance pleine et entière au premier ministre.
De nombreux députés de l'UMP commencent alors à critiquer ouvertement le Premier ministre. Alors que Dominique de Villepin est obligé de s'excuser d'avoir provoqué un tollé en pleine Assemblée nationale, le 22 juin 2006, en parlant de « la lâcheté » du chef de l'opposition, François Hollande, certains d'entre eux déclarent vouloir le départ de Dominique de Villepin [1]
Echéance présidentielle de 2007
Au cours des journées de La cité de la Réussite tenue à la Sorbonne entre le 20 et le 22 octobre 2006, Dominique de Villepin a répondu à diverses questions posées par des étudiants et par l'auditoire pendant plus d'une heure, l'une d'elles concernait l'échéance présidentielle et il s'est refusé d'y répondre, affirmant que le temps était à l'action et non à tenir une campagne électorale. Il a par ailleurs fait savoir que sa réponse à cette question se ferait au cours du premier trimestre 2007 en fonction du climat politique.
Distinctions honorifiques
En tant que Premier ministre, après les six premiers mois de son gouvernement, Dominique de Villepin a été fait Grand-Croix de l'Ordre National du Mérite. Les insignes lui ont été remis par le Président de la République, Jacques Chirac, Grand-Maître de l'Ordre, à l'issue du conseil des ministres du 6 décembre 2005.
Vie privée
Marié à Marie-Laure Le Guay, ce passionné de sport, d'histoire et de littérature est aussi un écrivain qui a publié, outre un ouvrage sur l'épopée napoléonienne, plusieurs essais, et deux recueils de poèmes en 1986 et 1988. Dans ceux-ci il décrit, au fil de pages en l'honneur des grands poètes, son enfance hors de France. Il dédie d'autres pages à sa mère, et aussi à son frère dont la disparition prématurée semble l'avoir durablement affecté.
Enfants
Dominique de Villepin a eu trois enfants avec Marie-Laure Le Guay :
- Marie, née en 1986, mannequin, s'est fait remarquer en posant pour le magazine Elle avec des robes de haute couture signées Givenchy, Valentino, Giorgio Armani et Chanel. Après avoir passé son bac en 2004 à Paris, elle commence une première année d'économie-gestion à l'université Paris-Dauphine, qu'elle arrête pour partir à New York afin de continuer sa carrière de modèle. Elle a aussi tourné dans le cinquième épisode des Rois Maudits. Elle vient de créer un parfum pour la maison Givenchy qui sera mis en vente prochainement.
- Arthur a également entamé une carrière dans le mannequinat. Un début de polémique en septembre 2005 a concerné l'intervention prêtée à son père auprès des forces de police pour dissimuler son implication dans une bagarre à la sortie d'une fête, dans le XVIe arrondissement de Paris. Cette version, donnée par les médias, a été officieusement contestée par les intéressés. Arthur, auquel le policier aurait demandé s'il voulait porter plainte après avoir vérifié son identité, aurait appelé son père pour prendre conseil. Selon les policiers, Arthur aurait voulu calmer le zèle de ces fonctionnaires en déclinant son identité, et en appelant son père devant eux. Il a raté le concours de Sciences Politiques de Paris en septembre 2006 et commence une année d'hypokhâgne (classe préparatoire littéraire).
- Victoire, née en 1989.
Carrière professionnelle
- Juin 1980 : titularisé au Ministère des Affaires étrangères
- 1980-1984 : secrétaire aux Affaires africaines et malgaches
- 1981-1984 : secrétaire du Centre d'analyse et de prévision
- 1984-1987 : premier secrétaire à l'Ambassade de France à Washington
- 1987-1989 : deuxième conseiller à l'Ambassade de France à Washington
- 1989-1990 : deuxième conseiller à l'Ambassade de France à New Delhi
- 1990-1992 : premier conseiller à l'Ambassade de France à New Delhi
- 1992-1993 : directeur-adjoint aux Affaires africaines et malgaches à Paris
- 1996-1999 : présidence du conseil d’administration de l’Office national des forêts (ONF)
- 6 mai 2002-30 mars 2004 : Ministre des Affaires étrangères
- 30 mars 2004-31 mai 2005 : Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales
- 31 mai 2005- : Premier ministre (voir Gouvernement Dominique de Villepin).
Carrière politique
Précédé par | Dominique de Villepin | Suivi par | ||
Jean-Pierre Raffarin |
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- | ||
Hubert Védrine |
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Michel Barnier | ||
Nicolas Sarkozy |
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Nicolas Sarkozy | ||
Hubert Védrine |
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Philippe Bas |
Adhérent du RPR depuis 1977, puis de l'UMP depuis sa création en 2002.
- 1993-1995 : directeur de cabinet du ministre des Affaires étrangères Alain Juppé
- Mai 1995 à mai 2002 : secrétaire général de la présidence de la République. Avec Alain Juppé et Jérôme Monod, il a constitué depuis 1997 le triangle de base de la revanche chiraquienne, après avoir été à l'origine de la décision de dissolution de l'Assemblée, prise en 1997 par Jacques Chirac, et qui a redonné la majorité à la gauche.
- mai 2002 - mars 2004 : ministre des Affaires étrangères dans les Gouvernement Jean-Pierre Raffarin 1 et Gouvernement Jean-Pierre Raffarin 2
- 31 mars 2004 - 31 mai 2005 : ministre de l'Intérieur, de la Sécurité intérieure et des Libertés locales dans le Gouvernement Jean-Pierre Raffarin 3
- Depuis le 31 mai 2005 : nommé Premier ministre par Jacques Chirac à la suite de l'échec du référendum du 29 mai sur la ratification du traité constitutionnel européen.
Divers
- En 1997, il est l'un des instigateurs de la dissolution de l'Assemblée nationale afin de mettre fin aux luttes intestines de la droite. Alors que des voix s'élèvent pour réclamer sa tête, Chirac refuse sa démission. Il est alors surnommé "Néron" par Bernadette Chirac.
- Vers la même époque, on lui prête le bon mot suivant : « Je gère le cerveau du président ».
- Dans Le Monde du 30.04.05, ce billet :
"Dominique de Villepin venu à Lorient, dans l'avion du gouvernement, veut faire d'une pierre deux coups : tenir une réunion comme ministre de l'intérieur et un meeting pour “le oui”. Dans l'appareil, il expliquait l'étymologie de son nom, Galouzeau de Villepin. « Gal veut dire coq, et ouzeau, oiseau. C'est bien français, non ? ». Le ministre a aussi sa théorie sur les campagnes électorales : « Au début, dit-il, les Dalton gagnent toujours. Puis Rantanplan arrive, chamboule tout, et Lucky Luke finit par l'emporter. » Mais qui donc accepterait de jouer le rôle de Rantanplan ?"
- D'après plusieurs sources, l'origine du nom n'est pas noble, mais est issue de la moyenne bourgeoisie; la famille aurait adopté le nom "de Villepin", à la fin du 19ème siècle.
[2].
- Dominique de Villepin entretient des relations privilégiées avec bon nombre de personnalités libanaises, notamment dans le domaine des arts, de la littérature et de la poésie ; il a ainsi remis insignes et décorations à un certain nombre d'entre elles entre 2004 et 2005, témoignant ainsi un intérêt tout particulier au Liban. Il avait inauguré, en tant que ministre des affaires étrangères, l'ambassade de France à Beyrouth en juillet 2002.
- Marathonien de bon niveau (2h57'06" le 16 mars 1980 au marathon de l'Essonne).
- Homme de grande taille, il mesure 1,93 m.
Œuvres
- 1986 : Parole d’exil (recueil de poésie non publié).
- 1988 : Le droit d’aînesse (recueil de poésie non publié).
- 2001 : Les Cent-Jours ou l'esprit de sacrifice (Perrin, 2001 - Le Grand livre du mois, 2001 - Perrin, 2002 - Éditions France loisirs, 2003), une fresque lyrique sur la fin de Napoléon, pour laquelle il a reçu le grand prix de la Fondation Napoléon et le prix des Ambassadeurs ;
- 2002 : Le cri de la gargouille (Albin Michel, 2002 - Librairie générale française, 2003), essai ;
- 2003 : Éloge des voleurs de feu (NRF-Gallimard, 2003), essai ;
- 2003 : Un autre monde (l'Herne, 2003), recueil de discours, préface de Stanley Hoffmann, tr. anglais Toward a new world: speeches, essays, and interviews on the war in Iraq, the UN, and the changing face of Europe (Hoboken, N.J. : Melville House, c.2004) ;
- 2003 : Préface des Aventuriers du monde 1866-1914 : Les grands explorateurs français au temps des premiers photographes (L'Iconoclaste, 2003), ouvrage collectif ;
- 2004 : Préface de L'Entente cordiale. De Fachoda à la Grande Guerre : Dans les archives du Quai d'Orsay, Maurice Vaïsse (Éditions Complexe, 2004) ;
- 2004 : Préface avec Jack Straw de l'Entente cordiale dans le siècle (Odile Jacob, 2004) ;
- 2004 : Préface de 1905, la séparation des Églises et de l'État : les textes fondateurs (Perrin, 2004) ;
- 2004 : Préface de Mehdi Qotbi : le voyage de l'écriture (Paris : Somogy, 2004 - Paris : Somogy, 2005) ;
- 2004 : Le requin et la mouette (Plon : A. Michel, 2004), essai ;
- 2005 : Histoire de la diplomatie française avec Jean-Claude Allain, Françoise Autrand, Lucien Bély (Perrin, 2005) ;
- 2005 : L'Homme européen, avec Jorge Semprun (Plon, 2005 - Perrin, octobre 2005), essai.
- 2005 : Urgences de la poésie ([Casablanca] : Eds. de la Maison de la Poésie du Maroc, July 2005) tr. Arabe par Mohamed Bennis, illustré par Mehdi Qotbi; trois poèmes de M. Villepin même, « Elegies barbares », « Le droit d’aînesse», et « Sécession ».
Bibliographie
- Patrick de Villepin : Encore et toujours : François Xavier Galouzeau de Villepin, 1814-1885, un Lorrain émigré à Paris au XIXe siècle (Paris (21 rue Surcouf, 75007) : P. de Villepin, 1986)
- Patrick de Villepin : "Maintenir" : histoire de la famille Galouzeau de Villepin (1397-1987) ([Paris] (21 rue Surcouf, 75007) : P. de Villepin, 1987)
- Franz-Olivier Giesbert La Tragédie du président, Flammarion, Paris, 2006.
- Bruno Le Maire : Le ministre : récit (Paris : B. Grasset, 2004) ISBN 2-246-67611-8.
- Yves Derai et Aymeric Mantoux : L'homme qui s'aimait trop (Paris : l'Archipel, impr. 2005) ISBN 2-84187-753-1.
- Jean Saint-Iran : Les cent semaines (Paris : Privé, DL 2005) ISBN 2-35076-011-1.
- Pierre Bourdieu : La Noblesse d'État. Grandes écoles et esprit de corps, Les Editions de Minuit, ISBN 2707312789, 1989
Citations
- « L'option de la guerre peut apparaître a priori la plus rapide. Mais n'oublions pas qu'après avoir gagné la guerre, il faut construire la paix. » (Au Conseil de sécurité des Nations unies le 14 février 2003, avant la guerre en Irak [2])
- « C'est un vieux pays, la France, d'un vieux continent comme le mien, l'Europe, qui vous le dit aujourd'hui, qui a connu les guerres, l'occupation, la barbarie. Un pays qui n'oublie pas et qui sait tout ce qu'il doit aux combattants de la liberté venus d'Amérique et d'ailleurs. Et qui pourtant n'a cessé de se tenir debout face à l'Histoire et devant les hommes. » (Op. cit.)
- « L'expression de guerre contre le terrorisme est impropre. Une guerre concerne deux entités internationalement reconnues et représentées, qui se déroule suivant des règles dont chaque section combattante aura à répondre à la fin de la guerre. Nous n'avons aucun de ces trois points ici. » (septembre 2004)
- « Encore et toujours la France fête le Liban, en ces heures douloureuses de son histoire. Le Liban, cette terre si familière, si fraternelle. Encore et toujours la France fête le talent, celui de l’esprit et de la plume. » (lors de la remise des insignes de l'Ordre National du Mérite à Vénus Khoury-Ghatta, en avril 2005) (voir aussi [3]).
- « Ils vont s'apercevoir que je suis assez con pour aller jusqu'au bout. » à l’un de ses ministres, en pleine crise du CPE en mars 2006.
- « À chaque jour suffit sa haie, selon l'adage de notre ami Guy Drut. » le 26 mai 2006, à propos de l'amnistie de Guy Drut
Liens externes
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