Occitanie
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Nom français | Occitanie | ||
Religions principales | Catholicisme, Calvinisme, Islam, Judaïsme | ||
Plus grandes villes | Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nice, Toulon, Montpellier, Clermont-Ferrand, Limoges, Nîmes, Avignon, Pau, Bayonne, Valence, Cannes, Antibes, Vichy, Montluçon, Arles, Brive, Béziers, Tarbes, Agen, Rodez, Gap, Périgueux | ||
Gentilé en français | Occitan, Occitane |
L'Occitanie (en occitan Occitània) désigne l'ensemble linguistique et culturel du sud-ouest de l'Europe où l'occitan est parlé de nos jours ou bien où cette langue a été parlée dans le passé. La carte de l'Occitanie est directement reliée à la définition de la langue occitane.
Le terme Occitanie dans sa définition actuelle est récent, réactualisant une appellation médiévale attestée dès la fin du XIIIe siècle pour qualifier les régions de langue d'oc.
[modifier] Territoire et régions d'Occitanie
L'Occitanie est partagée entre quatre États:
- En France: l'Occitanie correspond à peu près à la notion vague de « Midi »; elle comprend l'essentiel du Massif Central et presque toutes les régions du sud (sauf la Corse, la Catalogne et le Pays Basque).
- En Italie: les Vallées Occitanes, dans les Alpes (rattachées aux régions Piémont et Ligurie; à ne pas confondre avec le Val d'Aoste qui est plus au Nord).
- La Principauté de Monaco.
- En Espagne: le Val d'Aran.
Les régions historiques ou culturelles qui composent l'Occitanie sont les suivantes:
- Alpes du Sud
- Auvergne
- Béarn
- Bourbonnais (moitié sud)
- Dauphiné (moitié sud)
- Comté de Nice
- Gascogne
- Guyenne
- Languedoc
- Limousin (avec la Marche)
- Monaco
- Provence
- Velay
- Vivarais
Les régions administratives couvrant l'Occitanie sont les suivantes:
- Aquitaine (sauf les périphéries où l'on parle basque et poitevin-saintongeais).
- Auvergne (sauf le nord de l'Allier)
- Limousin
- Midi-Pyrénées
- Languedoc-Roussillon (sauf la partie où on parle catalan)
- Provence-Alpes-Côte-d'Azur
- Rhône-Alpes : dans la moitié sud, à savoir presque toute la Drôme et l'Ardèche, le sud de l'Isère et quelques franges de la Loire
- Poitou-Charentes : dans l'est de la Charente
- région Centre : dans quelques communes au sud
- Piémont (Italie): dans les Vallées Occitanes
- Ligurie (Italie): dans quelques communes à l'est, rattachables aux Vallées Occitanes
- Catalogne (Espagne): dans le Val d'Aran
Voir: Régions occitanes Nota : La zone de transition linguistique du Croissant est aujourd'hui considérée comme une partie de l'Occitanie. Par contre, les régions catalanophones et les régions désoccitanisées (ex: Poitevin-saintongeais) ont volontairement été écartées, afin de se rapprocher de la définition la plus souvent admise de l’occitan.
[modifier] Croix occitane et drapeau occitan
[modifier] Origine
La croix dite "occitane" est en fait le dérivé des armoiries des comtes de Toulouse : de geules à la croix vidée, cléchée (ou pattée) et pommetée d'or.
La première apparition de la croix de Toulouse est datable du règne de Raymond V. Il existe notamment une description du sceau de ce comte datée de 1165. Cette adoption est particulièrement précoce pour le Sud-Ouest, les armoiries se répandant au XIIe siècle principalement dans le Nord de la France. Diverses interprétations ont été faites de cette croix, dont beaucoup qui insistent sur un aspect "symbolique" du motif, oubliant que l’héraldique n’est pas une science du symbole, mais de l’emblème (M. Pastoureau).
En 1950, Henri Rolland affirme que l'origine de cette croix doit être recherchée dans le marquisat de Provence (Nord de la Durance) et plus précisement à Venasque.
Dès 1966, Roger Camboulives pense qu'à l'origine se trouve une croix solaire et peut-être la croix nestorienne trouvée au Turkestan chinois. Elle serait arrivée à Toulouse par l'Italie du Nord et la Provence (sans doute au Xe siècle).
En 1980, (l'Auta), R. Camboulives insiste aussi sur un rôle joué par les Wisigoths et sur les douze petites sphères qui pourraient représenter les douze "maisons" du zodiaque. Pour lui l'origine de la croix est toulousaine et non provençale. Il faut toutefois rappeller que les Wisigoths ne connaissaient pas l’héraldique.
En 1986, Jean-Yves Royer affirme que l'origine de croix est bien provençale mais que le texte d'Henri Rolland comporte des erreurs de dates et qu'il s'agit en fait de la croix de Forcalquier. Il s'appuie notamment sur la sculpture de deux croix figurant sur un couvercle de sarcophage à Ganagobie.
Dans la revue Archistra de décembre 1994, Pierre Saliès affirme que l'origine est toulousaine et que le signe des comtes de Toulouse est le fruit d'évolutions successives locales, peut-être à partir de la croix de Jérusalem.
En 1996 (L'AUTA n° 612) Jean Rocacher confirme que cette croix "est d'abord l'emblème propre à l'ancien comté de Venasque, démembré entre les deux maisons de Toulouse et de Forcalquier".
En 2000, Laurent Macé (Les Comtes de Toulouse et leur entourage) affirme que la croix est devenue l’emblème de la famille comtale après la participation à la première croisade de Raymond IV ; cette croix pourrait trouver son origine à Constantinople. Il indique que le motif de la croix pattée a une origine byzantine et qu'il se répand en Occident via l’Italie et la Provence. Ainsi la croix de Toulouse et la croix de Venasque ou de Forcalquier auraient une origine commune, mais ne se seraient pas inspirées l’une de l’autre.
En 2000, Bertran de la Farge (La Croix Occitane - Loubatière) pense que la croix occitane est originaire du marquisat de Provence, vraisemblablement de Venasque, et qu'elle pourrait provenir d'une synthèse entre la croix de Constantinople et la croix copte (croix grecque trilobée) implantée en Provence grâce aux moines (Lerins-St Victor de Marseille) et peut-être aussi grâce à l'aura de St Maurice.
Pour le moment, les documents ne permettent pas de déterminer une origine unique incontestable.
[modifier] Usage
Ce drapeau est utilisé pour représenter la langue et la culture occitanes, ou plus généralement comme un emblème régional. C'est le cas en Languedoc mais aussi en Limousin. La croix de Toulouse y est parfois accompagnée d'une étoile à sept branches, représentant les régions historiques de l'Occitanie selon le Félibrige.
Dans les Vallées Occitanes d'Italie, en application de la loi 482-99 concernant les minorités linguistiques, de nombreuses communes organise une cérémonie[1] autour de la pose du drapeau occitan sur les bâtiments officiels. Un texte est lu en occitan et italien, explicant les motifs de la cérémonie puis le drapeau est hissé au son du Se canta. Cette cérémonie s'est déroulée pour la première fois en France, dans le village de Baratier, le 19 novembre 2006.
Le motif de la croix de Toulouse est utilisé par certaines communautés territoriales dont une partie du territoire correspond à celui de l’ancien comté de Toulouse : Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon, Alpes-de-Haute-Provence et Hautes-Alpes (Comté de Forcalquier). On le trouve également sur la signalétique pour indiquer la langue occitane (panneaux à l'entrée des villes, ...).
[modifier] Géographie
[modifier] Enclaves occitanophones
Le comté de Tripole: il ne s'agit pas d'une colonie au sens moderne du terme mais une enclave occitane a l'étranger. Raymond de Toulouse l'a fondé pendant les croisades au nord de Jérusalem. La plupart des habitants venait de l'Occitanie et d'Italie, l'occitan était la langue utilisée dans ce comté.
Des enclaves occitanophones ont été créées
- dans le sud de l’Italie à Guardia Piemontese (La Gàrdia ; Calabre),
- au Pays basque espagnol (Colonies gasconnes au Pays basque) : Saint-Sébastien / Donostia (gascon parlé au centre de la ville jusqu’au début du XXe siècle), Fontarabie, Pasajes,
- en Allemagne (autour de Heil-Bronn dans le duché de Württemberg)
- en Argentine : notamment Pigüé (Province de Buenos Aires) présentation et histoire de Pigüé,
- au Chili,
- en Uruguay,
- au Mexique,
- au Brésil,
- aux États-Unis principalement dans des États de l’Ouest :
Montpelier (Idaho), Oregon, Californie, mais aussi Valdese (Caroline du Nord) | Histoire de Valdese en anglais, Montpelier (Vermont), Monett (Missouri); ainsi qu’en Louisiane dans la région de Baton Rouge de Arnaudville et de Houma où l’on utilise un parler cajun occitan.
Certaines de ces enclaves parlent encore aujourd'hui l'occitan ou utilisent un dialecte local mêlé à de l'occitan.
[modifier] Fleuves
- Le Rhône, avec les affluents Durance, Gardon, Ardèche, Isere et Drôme.
- La Garonne (prend sa source dans le Val d'Aran en Catalogne), avec les affluents Lot, Tarn, Gers, Aveyron, Ciron.
- La Dordogne (avec ses affluents tels que par exemples la Vézère, l'Isle). Dordogne et Garonne se rejoignent pour former l'estuaire de la Gironde.
- La Loire, avec les cours d'eau appartenant à son bassin tels que la Vienne (Vinhana), l'Allier, la Creuse (Cruesa) et la Gartempe (Gartempa)...
- L'Adour, en Gascogne
[modifier] Orographie
- Les Pyrénées au sud, forment une frontière naturelle avec la Péninsule ibèrique, le Pic du Midi d’Ossau (2.885 m), le Vignemale (3.298 m), le Pic Long (3.194 m), le Pic du Midi de Bigorre (2.877 m), le Mont Valier (2.839 m), le Pic des Trois Seigneurs (2.199 m), Pic de la Munia (3.194 m) et le Pic de Néouvielle (3.092 m).
- Le Massif central au centre-nord : Plateau du Velay, Plateau de Millevaches, les Monts d'Ambazac, les Monts de Saint-Goussaud, les Monts de Blond, le Plateau de la Marche, le Vivarais, inclus le Mézenc (1.754 m), les Monts du Cantal (1.858 m), Le Puy-de-Dôme (1.465 m), le Mont Lozère (1.702 m), les Cévennes (1.551 m), l’Aubrac (1.471 m), et le Puy de Sancy (1.886 m).
- Les Alpes a l’Est, forment une frontière naturelle avec la Péninsule italienne, le Plateau de Valensòla, le Plateau de Sant Cristòu (les Clapier, 3.045 m; le Cheiron, 1.778 m; i La Cabrièra, 1.130 m), le Pelvús (4.103 m), le Col de Tende (1.908 m), le Massif du Mont-Cenis (2.083 m), le Ventoux (1.912 m), Massif des Trois-Évêchés (2.922 m), loe Mont Pelé (3.052 m), l’Aution (2.082 m), Massif des Ecrins (4.103 m), la Ramièra (3.340 m), le Pic d’Olan (3.654 m), et les Alpes Cottians, qui incluent le Visol (3.841 m), le Peuve d’Euva (3.064 m), la Ronhosa (3.280 m), le Grum (2.366 m), et le Brèc de Chambairon (3.400 m).
- La Plaine des Landes, sur la côte gasconne (bassin aquitain).
[modifier] Histoire
* 1 Préhistoire o 1.1 Paléolithique o 1.2 Néolithique * 2 Antiquité o 2.1 Les marchands méditerranéens o 2.2 Les Ibères o 2.3 Les Celtes o 2.4 Les Romains * 3 Haut Moyen Âge o 3.1 Les premiers barbares o 3.2 Les Goths o 3.3 Les Burgondes o 3.4 Les Francs époque mérovingienne o 3.5 Les Francs époque carolingienne o 3.6 Les Scandinaves o 3.7 Les Vascons o 3.8 Les Arabo-berbères * 4 Bas Moyen Âge * 5 L'Occitanie du XIV siècle au XVII siècle * 6 L'Occitanie pendant la révolution française * 7 Histoire contemporaine
[modifier] Religions
Les religions ont profondément marqué l'identité occitane.
Les Romains ont introduis en Occitanie diverses religions. Un culte égyptiens était même pratiqué à Bordeaux. Les communautés greques ont propagé le christianisme.
Le christianisme a mis énormément de temps à s'implanter en Gascogne. Toutefois l'implantation fût si profonde que l'on y passa d'une structure familiale matriarcale à une structure de type "paternaliste souple". Par la suite, le choix d'alliés "bons chrétiens" venus du Nord (les Francs saliens) furent sollicités pour expulser les hérétiques Wisigoth d'Aquitaine.
Le Languedoc maritime a vu, dès l'époque wisigothique se développer des religions hérétiques. Ils ont eu ainsi le soutien de la population locale. C'est la raison pour laquelle les Francs n'ont pas pu les chasser immédiatement.
L'Occitanie a souvent été un lieu de refuge et de développement pour des religions pourchasées: - catharisme: la lutte contre le catharisme a marqué un tournant de l'histoire de la région par l'annexion du Languedoc. On pense que des crypto-cathares se sont réfugiés en Auvergne et en Catalogne. - vaudois: une colonie s'est réfugiée dans le sud de l'Italie. - judaïsme: Bayonne est devenu le plus grand centre français de réfugiés juifs séfarades (Espagne, Portugal). Avignon et sa région ont même vu se développer une écriture de l'occitan avec des lettres hébraiques. - ...
L'Islam n'a pas réussi à s'implanter faute de temps et par manque de volonté assimilatrice des arabo-berbères dans la région conquise de Narbonne.
Par la suite, le protestantisme s'est fortement implanté dans certaines régions. A une époque où la religion catholique et l'Etat français ne faisaient qu'un. Le choix de certains seigneurs de développer le calvinisme fût une affirmation de leur non appartenance à la France (Béarn, ...). Paradoxalement, la bible réformée étant écrite en français. Cette langue connut un certain intérêt de la part des protestants.
[modifier] Culture
Toulouse est parfois considérée comme la capitale culturelle de l'Occitanie.
[modifier] Langue
L'occitan se compose de trois groupes dialectaux:
- gascon
- occitan méridional : languedocien et provençal (niçois inclus)
- nord-occitan : limousin, auvergnat, vivaro-alpin
Le catalan est très proche de l'occitan.
[modifier] Médias en langue occitane
[modifier] Radios
- Ràdio Lenga d'òc 95.5 FM
- Radio Lengadòc
- Radio Pais
- Radio Occitania
- Radio Pays à Paris
- Radio Albigés à Albi (81)
- Ràdio 4 en Peirigòrd e Agenés
- France Bleu Perigord ( programa en pòstescota )
- Alpes 1 Alpes du Sud (Emission Nostra Lenga)
[modifier] Télévision
L'occitan est un cas unique en Europe. C'est la seule langue parlée par plusieurs millions de personnes qui ne possède pas une seule chaine de télévision spécifique. Il existe toutefois des programmes en occitan sur certaines chaines.
- Viure al Pais sur France 3 Sud
- Punt de vista sus "France 3 Aquitaine"
- BTV (Barcelona Televisió) : journal télévisé en occitan appelé « Inf’òc »
[modifier] Presse écrite
[modifier] Littérature occitane
- les troubadours
- Frédéric Mistral
- Félix Castan
- le Félibrige
- Jean Boudou, nom occitan : Joan Bodon
- Marcela Delpastre, poète limousin
- Jasmin (Jacques Boé, dit)
- Paul Froment, poèta occitan mòrt al servici militar a Lion (poète occitan mort au service militaire, à Lyon)
- Max Rouquette
- Félix Arnaudin, auteur de contes gascons
- Joseph Roumanille (contes provençaux)
- Edmond Vivier (majoral du Félibrige, natif de Millau)
[modifier] Musique et danse
L'hymne national de l'Occitanie est Se canta (ou éventuellement La Cançon de la Copa).
Pour connaître la musique occitane, on consultera notamment:
- La Talvera
- menestrers gascons JFTisnèr Verd e Blu
- Nadau Site officiel
- Claudi Marti
- Massilia Sound System
- Parpalhon
- Fabulous Trobadors
- Carlos Gardel toulousain inventeur du tango
- Lou Dalfin site officiel
- Lou Seriol site officiel
- Gai Saber site officiel
- Lhi Jari site officiel
- Goulamas'k
- Mauresca Fracas Dub le site officiel
- Rosina de Peira (le site officiel)
- Manufactures Verbales
- Moussu T e lei Jovents
- Lucia de la Val d'Aran
- Jan dau Melhau, du Limousin
- Joanda de Montpelhièr site officiel
- Ténarèze
- lo grope ÒC (lo site oficial)
- Joan-Pau Verdier
- les niçois de Nux Vomica
- Marilis Orionaa
- Peiraguda
- Lo cor de la plana [1]
- Bernat Combi, chanteur et musicien hors du commun du Limousin
Voir aussi : Chanson traditionnelle en occitan
[modifier] Gastronomie
[modifier] Plats
- la garbure
- la potée auvergnate
- la pissaladière
- la bouillabaisse
- la soupe au pistou
- le cassoulet
- l'aligot
- le galetou
- les trénels (tripes de brebis)
- les tripoux (tripes de vache)
- les tourtous
- la mique
- le tourin à l'ail
- la ratatouille
- la daube provençale
- Foie gras, confit, magret et autres plats dérivés du canard ;
- la poule au pot
De nombreux plats sont cuisinés à la graisse d'oie, en Dordogne, dans le Lot, dans le Gers, en Corrèze. La châtaigne (apportée par les Romains) et la pomme ont une importance particulière en Limousin; les noix en Périgord.
[modifier] Desserts
- le pastis landais
- la tourtière de Gascogne
- la Croustade Ariégeoise
- los pescajos
- la flognarde
- le clafoutis
- le millas ou millassou
[modifier] Monuments et lieux historiques
[modifier] Monuments historiques
[modifier] Lieux historiques
Musée du béret à Nay (64 800).
[modifier] Sports et jeux
- Jeu de quilles de 9
- La course landaise, qui est la version actuelle des anciennes courses de taureaux lachés dans les rues.
- La course camarguaise, pratiquée le Gard, les Bouches-du-Rhône (départements de la Camargue) et dans une moindre mesure l'Hérault et le Vaucluse, et dont le but est d'aller chercher des attributs placés sur les cornes du taureau.
- La pelote basque, qui n'a de basque que le nom. Puisque c'est le descendant du jeu de paume français, qui après son interdiction n'a subsisté que dans des régions atlantiques.
- Le rugby à XIII, solidement ancré dans l'Aude, en Provence, Lot et Garonne et dans la région toulousaine.
- Le rugby à XV (les équipes de Brive, de Toulouse, de Narbonne, d'Agen, de Perpignan, de Toulon et de Montferrand comptent parmi les plus réputées).
- La pétanque
- La balle au tambourin joué dans la région de Montpellier
- La joute nautique (joutes languedociennes pratiquées de Béziers au Grau-du-Roi, joutes provençales pratiquées en Provence et sur la Côte d'Azur)
[modifier] Traditions
- Le béret. Et vous voudrez bien noter que la sauce béarnaise n'a rien de béarnais… alors que le béret basque, lui, est béarnais !
- Fêtes locales de Bayonne, Dax, Mont-de-Marsan, Excideuil
- Feria de Nîmes et Arles
- Le carnaval de Limoux
[modifier] Personnages célèbres occitans
[modifier] Personnages historiques
- Aliénor d'Aquitaine / Aleonòr d'Aquitània: est une femme qui joue un rôle pivot dans l’Occident du XIIe siècle : duchesse d’Aquitaine, elle épouse successivement le roi de France Louis VII, puis le futur roi d’Angleterre, Henri II, renversant le rapport des forces en apportant sa dot à l’un puis à l’autre des rois.
- D'Artagnan: militaire
- Cyrano de Bergerac: poète et libre-penseur, il inspira Edmond Rostand pour créer le personnage principal de sa pièce de théâtre Cyrano de Bergerac
- Jean Moulin : Grand résistant français, né à Béziers en 1899. Premier président du Conseil national de la Résistance (CNR).
- Ermengarde de Narbonne: Vicomtesse de Narbonne. Narbonne et sa vicomté, occupaient une place stratégique sur la scène politique méridionale de l'époque, où s'affrontaient les comtes de Toulouse, les comtes de Barcelone, les vicomtes de la famille Trencavel et les seigneurs de Montpellier.
- Georges Pompidou: homme d'État français, fut président de la République française de 1969 à 1974
- Gaston Phébus / Gaston Fèbus: écrivain et prince médiéval, il a habilement conduit l'Angleterre et la France à reconnaître l'indépendance du Béarn.
- Henri III de Navarre/Enric III de Navarra, lo noste Enric : roi de France (sous le nom d'Henri IV) et de Navarre
- Bernadotte : roi de Suède
- Antoine de La Mothe-Cadillac : gouverneur de Louisiane, fondateur de Detroit (USA)
- Sadi Carnot:président de la République, né à Limoges
- Jean Jaurès: homme politique originaire de Carmaux (Tarn)
- Marquis de Lafayette: militaire, il a joué un rôle majeur dans la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique et la révolution française
- Nostradamus: apothicaire, médecin et célèbre astrologue
- Richard Cœur de Lion / Ricar còr de Leon : roi d'Angleterre de 1189 à 1199 et duc d’Aquitaine
- Pey Berland
- Famille des comtes de Toulouse
- Marcelin Albert
- Famille des ducs d'Aquitaine
- Jordi Pujol: homme politique espagnol à l'origine du statut d'autonomie du Val d'Aran en 1989
- Jacques Ier dit le Conquérant/Jaume I lo conqueridor: Originaire de Montpellier, devenu roi de Catalogne-Aragon. Il est un acteur majeur de la reconquista catalane
- Prince Noir: Édouard de Woodstock, prince d'Aquitaine, a été un personnage important de la guerre de Cent ans
- Johan III de Grailly: l'un des principaux capitaines anglo-aquitains de la guerre de Cent Ans.
[modifier] Artistes et acteurs
- Fernandel
- Raimu
- Claude Nougaro
- Renaud ( d'une famille protestante du Béarn )
- Jean-Paul Belmondo (Vallées Occitanes de l'état italien)
- Emmanuelle Béart
- Thierry Ardisson
- Pierre Perret
- Francis Cabrel ( spéciale note pour sa chanson sur les "Cathares" )
[modifier] Écrivains
- Pèire Cardenal
- Pèir de Garròs
- Michel de Montaigne
- Bellaud de la Bellaudière / Belaud de la Belaudiera
- Pèire Godolin
- Montesquieu
- Marquis de Sade
- Olympe de Gouges
- Victor Gelú
- Théodore Aubanel / Teodòr Aubanel
- Frédéric Mistral / Frederic Mistral
- Jean Giono
- Marcel Pagnol
- Jòrgi Reboul
- René Nelli
- Max Rouquette / Max Roqueta
- Joan Larzac
- Joan Bodon
- Marcela Delpastre
- Pierre Bec / Pèire Bec
- Bernard Manciet / Bernat Manciet
- Robert Lafont / Robèrt Lafont
- Francés Fontan
- Louisa Paulin
- Cristian Rapin
- Marcèu Esquieu
- Sèrgi Javaloyes
- Paul Froment
- Gensemin /Jasmin
- Yves Rouquette / Yves Roqueta
- Ganhaire
- Eric Gonzalès
- Jean Castela
- Louis Combes Joan de Cantalausa
[modifier] Scientifiques
- Louis Joseph Gay-Lussac, chimiste et physicien né à Saint-Léonard de Noblat, près de Limoges
- Nicolas Claude Fabri de Peiresc
- Pierre Gassendi
- Blaise Pascal
- Pierre de Fermat
- Auguste Bravais
- Gaston Darboux
- Paul Sabatier
- Émile Borel
- Pierre-Paul Riquet
- Jean-Louis Étienne
[modifier] Aspects sociaux-économiques
[modifier] Démographie
[modifier] Économie
[modifier] Partis, mouvements politiques culturels ou sociaux
- Partit Occitan (PÒC) autonomiste. Ce mouvement adhèra à deux entités plus larges:
- Régions et peuples solidaires (RPS) participation du POC au niveau français
- Alliance libre européenne/Parti démocratique des peuples d'Europe (ALE/PDPE) participation du POC au niveau européen
- Unitat d'Aran régionaliste-autonomiste
- Parti de la nation occitane (PNO) indépendentiste
- Anaram Au Patac extrême gauche, issu d'une section du CROC
- Corrent Revolucionari Occitan (CROC) extrême gauche révolutionnaire
- Paratge (PARATGE Italie) laboratoire d'idées politique. Sa principale section se trouve dans les Vallées Occitanes (Italie). Sa section provençale s'appelle Para(t)ge Mar, Ròse e Monts.
- Iniciativa Per Occitània, laboratoire politique, culturel et social; mouvement indépendantiste.
- Parti fédéraliste Provence (PF) fédéraliste
- Occitania Libertaria anarcho-communiste
- Gardarem la Tèrra alter-mondialiste
- Comité d'action viticole défense de la viticulture méridionale
- L'Unioun Prouvençalo régionaliste provençal d'inspiration mistralienne
- L'Unioun Prouvençalo Transaupino équivalent pour la Provence et l'Italie
- Collectif Prouvènço mouvement laïque et apolitique qui œuvre pour la défense et la promotion de la langue, de la culture et de l'identité provençale
- Consulta provenzale équivalent Collectif Prouvènço italien
- Parlaren provençaliste
- Félibrige Mouvement historique mistralien littéraire et linguistique.
- Institut d'estudis occitans | IEO Maintien et développement de la langue et de la culture occitane dans son ensemble.
- Lucha occitan Groupe d’intellectuels, d'étudiants et de syndicalistes agricoles, idéologiquement de gauche révolutionnaire, autonomiste et socialiste.
- Volem Viure al País Mouvement socialiste composé de différents groupes locaux autogestionnaires
[modifier] Voir aussi
[modifier] Articles connexes
- Croisade des Albigeois
- cathares
- catharisme
- Languedoc
- langues romanes
- Toponymie occitane
- Équipe d'Occitanie de football
[modifier] Liens externes
- L'enseignement de l'occitan et du basque en Aquitaine
- Le Cap'òc : Unité d'animation pédagogique en occitan, basée à Pau
- Comitat d'Afrairament Occitanò-Catalan
- Conselh General d'Aran
- site aranés independent
- Històries de Catalunya: L'expansion occitane (en catalan)
- Images d'Occitanie
- Les traditions musicales dans le comté de Nice
[modifier] Bibliographie
- BALDIT, Pèire (1982) Occitània La Magrana, Col·lecció Alliberament, 14 Barcelona
- BEC, Pèire (1977) La llengua occitana Edicions 62, Col·lecció a l’Abast, 133 Barcelona.
- LAFONT, Robert (1968) La revolució regionalista Ed. Aportació Catalana, Barcelona.
- LAFONT, Robert (1969) Per una teoria de la nació Edicions 62, Col·lecció a l’Abast, 72 Barcelona.
- LAFONT, Robert i ANATOLE, Christian (1973) Història de la literatura occitana Dopesa, Barcelona
- VENTURA, Jordi (1963) Les cultures minoritàries europees Selecta, Barcelona.
- GARCIA, Xosé Lois (1978) Naciones colonizadas de Europa Occidental Follas Novas, A Cruña.
- MESTRE i GODES, Jesús (1994) Els càtars. Problema religiós, pretexte polític Col. A l’Abast, 279 Barcelona.
- TUBELLA, Imma i VINYAMATA, Carles (1978) Les nacions de l’Europa capitalista La Magrana, Barcelona
- NUÑEZ SEIXAS, Xosé M. (1998) Movimientos nacionalistas en Europa en el siglo XX Ed. Síntesis, Col. Historia Universal Contemporánea, 26 Madrid.
- FERNANDEZ ARMESTO, Felipe (1996) Los hijos de Zeus Grijalbo Barcelona
- LAMUELA, Xavier (1987) Català, occità i friülà: llengües subordinades i planificació lingüística Quaderns Crema, Assaig Minor, 3 Barcelona.
- GROSCLAUDE, Joan; LAGARDA, Pèire; ALCOUFFE; AMORÓS; VENTURA, Jordi i SURRE-GARCIA, Alem «Occitània. L’última oportunitat» El Temps 15 febrer de 1999
- ARGEMí, Aureli i VARGAS GOLARONS, Ricard de «Dossier Occitània» Altres Nacions núm 2 1981
- FIGUERES i TRULL «Ieu conessi un païs. Occitània i l’occità del 1945 als nostres dies» Revista de Catalunya núm 125 gener 1998.
- VENTURA, Jordi «L’edicte de Villiers-Cottêrets» Revista de Catalunya núm. 58, desembre 1991
- VENTURA, Jordi «La revolució francesa i les llengües no oficials de l’Estat francès» Revista de Catalunya núm. 38 febrer 1990
- GARDY, Felip; LAGARDA, Pèire; GIORDAN, Henri “Gli Occitani” a MINORANZE núm. 11-12, 3r-4rt trimestre 1978, Milà
- BALZAGUES, Gaston “Les organisations occitanes” a LES TEMPS MODERNES núm. 324-326 agost-setembre 1973 París
- LAGARDA, Pèire “Occitania e Occitanisme” dins I Jornades del CIEMEN del 22 al 29 d’agost del 1976 “Relacions lingüístiques Occitània-Catalunya”, publicat a Nationalia I
- BEC, Peire “A cuestión occitana: plantexamento histórico-cultural” a GRIAL núm 74, 1981.
- REBULL, Gilles “Nationalité et Regionalisme en Provence de 1859 à 1893: Une interpretation de l’évolution felibréenne au regard de l’expérience catalane” a LOU FELIBRIGE núm. 222 (número especial), primer trimestre 1997
- FOURIE, J. “La premsa d’oc pendent la darrièra guerra: l’exemple de Terra d’Oc” LO GAI SABER
- ROCH, Alain “Occitània: ensenhament e mass-media” dins V Jornades del CIEMEN del 24 al 28 d’agost del 1980 “Ensenyament de la llengua i mitjans de comunicació social, publicat a Nationalia VI
- GARDY, Felip “Occitània: un enjòc” dins IV Jornades del CIEMEN del 16 al 23 d’agost del 1979 “Fet nacional: llengua, territori i migracions, publicada a Nationalia V.
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