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Camisard - Wikipédia

Camisard

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La guerre des Camisards (en réalité une guérilla), qui dura de 1702 à 1705, souleva certains protestants cévenols contre le gouvernement royal et catholique qui les persécutait. Quelques actions violentes sporadiques furent poursuivies jusque vers 1709.

Ce nom fut donné aux Protestants des Cévennes du Gard et de la Lozère qui prirent les armes après la révocation de l'édit de Nantes (1685), réclamant la liberté de conscience et l'abolition des impôts qui les écrasaient. De simples artisans et paysans tinrent tête à deux maréchaux de France et mirent en échec pendant près de trois ans les troupes de Louis XIV venus les forcer à se convertir ou les exterminer. Troupes qui formaient pourtant une des meilleures armées d'Europe. Voilà qui fut incompréhensible pour le roi et les puissances étrangères.

Sommaire

[modifier] Le mot « camisard »

Les rebelles sont d'abord désignés comme barbets, le nom donné aux Vaudois du Moyen Âge, pratiquement exterminés au XVIe siècle ; ils se désignent entre eux comme « ossards » et « trèves » en reprennant les termes qui désignent la classe des jeunes hommes pendant les rituels carnavalesques nocturnes des fêtes de village occitanes, où ils se revêtent d'une chemise blanche en ululant sous les fenêtres des jeunes filles. Leurs ennemis les appellent « fanatiques ». Le mot «  camisard » donné aux insurgés des Cévennes retenu finalement par la mémoire collective peut avoir trois origines :

  • camise, c'est-à-dire chemise que les combattants portaient par dessus leurs vêtements ;
  • camins, (l'occitan nasalise très peu et l'on entend « camiss »), c'est-à-dire « chemins ». Grâce à une bonne connaissance du terrain, les camisards prenaient des chemins détournés et surprenaient les troupes royales.
  • Un dérivé du terme camisade, attaque nocturne, que l'on trouve dès le quinzième siècle pour désigner une attaque nocturne en ordre dispersé, pour semer la confusion, et disparaître aussitot ; elle est toujours appliquée à certaines troupes mercenaires d'origine cévenole ou catalane, les miquelets, les meilleures troupes d'infanterie légère de Marguerite d'Angoulême, reine de Navarre, qui chantent les psaumes de Marot en assaillant les troupes de Charles Quint dans la vallée du Rhône, engagés dans la guerre des gueux aux côtés des insurgés belges et bataves, à raison de 2000 hommes en 1580, puis dans les guerre de rohan qui mobilisèrent les grands pères des camisards. C'est l'origine la plus probable de l'appellation qu'a retenu la mémoire orale en condensant tout un passé avec des techniques militaires fort anciennes.

Mais les insurgés eux-mêmes se désignaient par le nom : « Enfants de Dieu ». Les catholiques, et ceux des protestants opposés à la révolte armée, les appelaient aussi : « fanatiques ». Les Cévennes à cette époque s'étendent à la plaine du Bas-Languedoc, et au XVIIIe siècle l'on parle de « guerre des Cévennes » et non de « guerre des camisards ».

[modifier] Qui sont les camisards ?

Les camisards sont pour 42 % des paysans cévenols et pour 58 % des artisans ruraux dont les trois-quart travaillent la laine comme cardeurs, peigneurs, tisserands. Aucun gentilhomme ne figure parmi les camisards, c'est-à-dire aucun homme formé au métier des armes. Cette absence de nobles à la tête de la rébellion a tellement étonné les contemporains qu'ils ont supposé, à tort, que des gentilshommes protestants du Refuge étaient revenus en Cévennes prendre la tête des opérations. Jean Cavalier, l'un des chefs les plus prestigieux, était apprenti-boulanger. Il n'y a pas d'armée unique ni de chef unique, mais de petites troupes par région avec des cadres permanents et des soldats occasionnels.

[modifier] Les hauts lieux des camisards

[modifier] Les chefs camisards

La plupart des chefs sont très jeunes. Cavalier a 21 ans lorsqu'il prend le commandement d'une troupe et Rolland 22 ans. Les chefs pratiquent la dispersion de leur troupe en petites unités et se répartissent à l'intérieur des Cévennes par région. Le Bougès et le Mont Lozère, points de départ de l'insurrection étaient tenus par Gédéon Laporte puis Salomon Couderc avec Abraham Mazel (1677-1710). Le Mont Aigoual avait pour chef Henri Castanet (1674-1705), ancien garde forestier de l'Aigoual. Pierre Laporte dit Rolland (1680-1704) menait les opérations dans les Basses-Cévennes, la région de Mialet et Lasalle. Jean Cavalier (1681-1740) livrait bataille dans la plaine du Bas-Languedoc entre Uzès et Sauve. Les troupes étaient indépendantes, mais pouvaient se réunir pour une action, pour se séparer ensuite. Les camisards passaient facilement d'une troupe à l'autre. La souplesse de l'organisation et la décentralisation des révoltés étaient leur force, ainsi que leur parfaite connaissance du terrain. Dès la bataille ou l'embuscade terminée, ils disparaissaient se fondant dans la population. Les camisards pratiquaient une forme de guérilla. Mais ils se battaient non pour une idéologie politique mais pour leurs convictions religieuses. Néanmoins, au cours de la guerre, une politisation manifeste se produit, qui commence à rallier, devant leurs victoires éclatantes, les paysans catholiques du Vivarais, les insurgés barcelonais qui tachent de leur expédier des munitions, et qui impose au maréchal de Villars une paix en bonne et due forme avec Cavalier, traité comme un chef légitime. Les ordres de Versailles sont très explicite, il faut signer le plus vite possible, à n'importe quel prix, même la légitimation d'une insurrection populaires. On peut donc bien parler finalement de guerre des camisards puisqu'elle est assortie d'une paix signée, à des conditions qui seront respectées pendant tout le XVIII° siècle, les protestants cévenols ne seront plus jamais inquiétés, et s'ouvre pour ces montagnes une ère de grande prostérité, grâce à des chefs militaires très avisés, qui ne sont des prophètes écumants qu'au regard d'une mémoire très péjorative qu'en véhicule le clergé réformé, pour des raisons évidentes.

[modifier] Le rôle des prophètes

C'est la prophétie d'Abraham Mazel qui a déclenché l'insurrection. C'est encore la prophétie qui assure la conduite de la guerre et le développement des opérations. Les attaques sont conduites par l'inspiration et les exhortations d'un prophète. Le rôle du prophète est essentiel dans cette guerre. Les principaux prophètes sont : - Esprit Séguier, - Abraham Mazel, - Elie Marion, - Jean Cavalier, à la fois prophète et chef de troupe, ce qui lui assure un grand prestige. Se sentant conduits par l'Esprit de Dieu, des paysans sans formation militaire se croient invincibles. Ils oublient leur sentiment d'infériorité face aux troupes royales. Ils se précipitent sur leurs adversaires au lieu de fuir comme cela se produit dans la plupart des révoltes populaires. Ils foncent sur eux en entonnant à tue-tête un psaume, en particulier le psaume 68, dit aussi le "psaume des batailles": « Que Dieu se montre seulement ... ».

Devant cette détermination, ce sont les troupes royales qui se débandent.

[modifier] Montée de la violence

L'édit de Nantes est révoqué par Louis XIV en 1685, les protestants cévenols sont à nouveau persécutés par les Dragons (soldats) du Roi soutenus par l'Église catholique. Le roi interdit la pratique du culte réformé, ordonne la démolition des temples et des écoles, oblige à baptiser dans la foi catholique tous les enfants à naître, ordonne aux pasteurs de quitter la France mais interdit aux simples fidèles d'en faire autant, sous peine de galères. Malgré l'interdiction qui leur est faite de s'enfuir, près de 300.000 «religionnaires» Français trouvent moyen de quitter la France pour des refuges tels que Berlin, Londres, Genève, Amsterdam. Ces exilés issus de la bourgeoisie laborieuse vont faire la fortune de leur pays d'accueil et leur départ va appauvrir la France en la privant de nombreux talents. Ils vont aussi nourrir à l'extérieur les ressentiments contre la France et son monarque.

Les protestants restés en France (mais soutenus de l'extérieur par ceux qui sont partis) n'ont plus aucune liberté de culte et doivent se cacher pour maintenir (parfois reprendre) leur activité religieuse. C'est le « Désert », par allusion au temps d'épreuve des Hébreux sous la conduite de Moïse, ou plutôt de Dieu seul, sans autre cadre sécurisant.

Pour les « prédicants », c'est le maquis, notamment en Cévennes. Mais les curés et les soldats obligent les protestants cévenols à se convertir sous peine de galère, de prison, ou de mort, obligent les « nouveaux convertis » à aller à la messe dans les églises romaines et dénoncent les récalcitrants auprès de l'intendant Basville. Ce qui entraine des répressions sanglantes contre les protestants.

Las de ces massacres envers eux, certains paysans et artisans protestants des montagnes cévenoles s'organisent. Ils veulent se défendre et répondre à la violence qu'ils subissent depuis la Réforme.

Bientôt (1702), ces "Camisards" n'hésitent pas à brûler certaines églises (catholiques) et parfois à tuer les curés les plus répressifs: l'assassinat de l'abbé du Chayla, suspecté de torturer des enfants, par une troupe dirigée par Esprit Séguier, au Pont-de-Montvert en Hautes Cévennes, déclenchera la révolte armée.

Mais Basville répond par le supplice des chefs camisards et une pression encore plus accrue sur la population. C'est l'escalade de la violence : violentes attaques de villages catholiques (Fraissinet de Fourques, Valsauve et Potelières) par les camisards, déportation par Basville des habitants de Mialet et Saumane, soupçonnés d'aider la troupe de Rolland, assassinats multiples des huguenots (protestants). On envoya contre les Camisards, en 1702, le maréchal de Montrevel, qui ne put les réduire, et en 1704 le maréchal de Villars, qui ne les soumit qu'en détachant de leur parti un de leurs principaux chefs, Jean Cavalier. La plupart périrent dans les supplices.

Puis, avec l'accord du roi, le « Brûlement des Cévennes » (destruction de 466 hameaux qui fera des milliers de victimes, et déplacement de la population en automne 1703).

De plus des catholiques lassés par l'inefficacité des troupes royales forment des bandes de partisans appelés « camisards blancs » ou « cadets de la croix ». Ces bandes se livrent rapidement au brigandage, ce qui ajoute à la confusion. Le pays est à feu et à sang.

[modifier] Le soutien de la population

La complicité de la population est déterminante. Elle fournit les hommes pour les opérations militaires. Les troupes peuvent ainsi passer de quelques dizaines de permanents à quelques centaines et même quelques milliers pour la troupe de Cavalier. Puis les hommes regagnent leurs champs. La population fournit aussi les vivres, entreposés dans des caches avec les munitions. Aussi le maréchal de Montrevel est-il autorisé à déclencher l'opération « Brûlement des Cévennes » en 1703, pour priver les insurgés de leurs ressources et épouvanter les populations. La découverte de la cachette des magasins de Cavalier est une catastrophe pour lui et l'incite à se rendre.

[modifier] Une guerre sainte

L'insurrection n'avait aucune origine économique, à la différence de la plupart des révoltes populaires. Les Camisards prennent les armes dans un premier temps pour punir les persécuteurs les plus acharnés comme l'abbé du Chayla, puis pour obtenir le rétablissement du culte réformé. Mais en attendant, ils organisent des assemblées clandestines animées par des prophètes prédicateurs. Jean Cavalier était le prédicateur prophète le plus renommé, d'après les mémoires du camisard Jacques Bonbonnoux. Celui-ci cite aussi les noms de huit autres prédicateurs qui entraient tour à tour en fonction dans la troupe de Cavalier. Il nous apprend aussi qu'il y avait des lecteurs et des chantres, car le chant des psaumes joue un grand rôle dans cette guerre. Ces cultes étaient ouverts à la population locale qui venait de toutes parts y assister. Ce rôle spirituel des camisards maintenait un lien très fort avec la population protestante cévenole.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Bibliographie ancienne

[modifier] Bibliographie contemporaine

  • Pierre Rolland, Dictionnaire des Camisards, Presses du Languedoc, 1995.
  • Maximilien Misson, Le théâtre sacré des Cévennes, Presses du Languedoc, 1996.
  • Philippe Joutard, Les camisards, Paris, Gallimard, coll. Folio Histoire, 1994.
  • Patrick Cabanel et Philippe Joutard, dir., Les camisards et leur mémoire, 1702-2002, Presses du Languedoc, 2002.
  • Abraham Mazel, Elie Marion et Jacques Bonbonnoux, Mémoires sur la Guerre des Camisards, Presses du Languedoc, 2001.
  • Claude Viala, Grottes et caches camisardes, Presses du Languedoc. 2005

[modifier] Liens externes

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