Clermont-Ferrand
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Clermont-Ferrand | |
---|---|
Le centre ancien et la cathédrale |
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Pays | France |
Région | Auvergne (chef-lieu) |
Département | Puy-de-Dôme (préfecture) |
Arrondissement | Arrondissement de Clermont-Ferrand |
Canton | Chef-lieu de 9 cantons |
Code INSEE | 63113 |
Code postal | 63000 |
Maire Mandat en cours |
Serge Godard (PS) 2001-2008 |
Intercommunalité | Clermont Communauté |
Latitude Longitude |
|
Altitudes | moyenne : 358 m minimale : 321 m maximale : 602 m |
Superficie | 4 267 ha = 42,67 km2 |
Population sans doubles comptes |
137 140 hab. (1999) |
Densité | 3 214 hab./km2 |
Unité urbaine | 258 541 habitants |
Aire urbaine | 409 558 habitants (1999)
(18e rang français) |
Clermont-Ferrand (dans le dialecte auvergnat : Clarmont-Ferrand ou Clarmont d'Auvèrnhe) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme et dans la région d'Auvergne. Ses habitants sont appelés les Clermontois. En partie pour des raisons historiques, la ville est souvent appelée Clermont.
La ville moderne est née d'une union de deux villes distinctes, Clermont et Montferrand imposée par Louis XIII et confirmée sous Louis XV.
Alors que Montferrand fut fondée au début du XIIe siècle par les comtes d'Auvergne sur le modèle des bastides du Sud-Ouest, Clermont est beaucoup plus ancienne, puisqu'elle existait déjà dans l'Antiquité. La plus ancienne mention de l'existence de Clermont figure dans l'œuvre de Strabon, au début du Ier siècle. La ville est alors dénommée Nemossos et qualifiée de « métropole des Arvernes» . Elle prit par la suite la dénomination d' Augustonemetum et connut une phase d'extension qui se termina au milieu du IIIe siècle.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Situation
Clermont-Ferrand est une ville du centre de la France, capitale de la région d'Auvergne et du département du Puy-de-Dôme.
Clermont se situe au sein du Massif Central, à 410 mètres d'altitude. À l'ouest, la ville est surplombée par le plateau sur lequel se trouve la chaîne des Puys parmi lesquels se dresse le puy de Dôme, son plus célèbre volcan. À l'est de l'agglomération s'étend la plaine de la Limagne.
La ville est à la fois un point de contact entre la plaine céréalière de Limagne et la montagne d'élevage des Monts Dômes, mais également un carrefour autoroutier d'importance en France.
[modifier] Site
Une vaste partie de la ville occupe une butte volcanique (de la place de Jaude au carrefour Europe de Chamalières). Il s'agit, en fait, du bord du cratère d'un maar datant de plus de 150 000 ans. Celui-ci mesure environ 1,5 km de diamètre et a été comblé par les alluvions de la Tiretaine, petit cours d'eau qui traverse la ville.
La ville s'est développée autour du plateau central sur lequel s'élève la cathédrale, s'étendant à l'est dans la plaine et, dans une moindre mesure, sur les coteaux à l'ouest.
- Panorama de la ville
[modifier] Climat
Le climat de la ville est caractérisé par une forte amplitude thermique annuelle. L'été chaud est marqué par des orages tandis que l'hiver est froid et sec.
La pluviométrie est l'une des plus faibles de France avec 591 millimètres de précipitations par an.
L'ensoleillement est de 1 907 heures par an.
La station de mesures de Météo France a enregistré les températures extrêmes de + 40,7 °C en juillet 1983 et de - 29,0 °C en février 1929.
[modifier] Histoire
[modifier] L'époque gallo-romaine
La première mention de Clermont est accordée au géographe grec Strabon sous le nom de Nemossos. Le terme est gaulois et désigne un bois sacré. Elle y est qualifiée de « métropole des Arvernes » et sa population est située sur la butte actuelle de la cathédrale.
À proximité (sans que le lieu soit formellement reconnu), lors du siège de Gergovie, l'armée gauloise repousse les légions romaines. Pendant la période gallo-romaine, la ville se développe sous le nom d'Augustonemetum, latinisation du nom gaulois formée à partir du nom de l'empereur Auguste. Sa population est alors estimée de 15 000 à 30 000 habitants au IIe siècle ce qui fait d'elle une grande ville de la Gaule romaine.
Les Wisigoths assiégèrent plusieurs fois Clermont entre 471 et 475. Malgré la défense du patrice Ecdicius et de l'évêque Sidoine Apollinaire, la ville est cédée aux Wisigoths par l'empereur Julius Nepos, et fait partie du royaume wisigoth jusqu'en 507.
[modifier] Le Moyen Âge
Clermont connut après la disparition de l'Empire romain une période sombre, marquée par les pillages dont elle fut l'objet de la part des peuples qui envahirent la Gaule et ne fut pas épargnée par les Vikings lors de l'affaiblissement de l'Empire carolingien.
En 848, la ville prend le nom de Clairmont par référence au château fort de Clarus Mons. Clermont est ravagée par les Normands en 864, l'évêque Sigon entreprend sa reconstruction, mais elle est de nouveau ravagée en 898 ou 910. (La date n'est pas connue avec précision).
L’évêque Étienne II fait bâtir une cathédrale romane consacrée en 946 à l'emplacement de la cathédrale actuelle. Elle sera détruite lors de la construction de la cathédrale gothique actuelle.
En 1095, lors du concile de Clermont, le pape Urbain II prêche la première croisade.
En 1120, pour contrecarrer le pouvoir des évêques, les comtes d' Auvergne fondent à proximité de la ville épiscopale la cité de Montferrand sur le modèle des bastides du sud-ouest, ces villes nouvelles du Midi. Pendant tout le Moyen Âge et jusqu'à l'époque moderne, Clermont et l'actuel quartier de Montferrand vont rester deux villes distinctes : Clermont est la cité épiscopale, Montferrand, la cité comtale.
En 1490, la ville de Clermont subit de gros dommages à cause d'un tremblement de terre. Douze tours de l'enceinte s'effondrent totalement ou partiellement ainsi qu'une tour de l'église Notre-Dame du Port. La cathédrale subit également des dommages. (Une fissure sur le portail sud est toujours visible). Les dégâts causés aux habitations ainsi que le nombre de victimes ne sont pas connus.
En 1551, Clermont devient ville royale, puis en 1610, propriété inséparable de la Couronne. Henri II transforme l'administration de Clermont en échevinage le 18 octobre 1556 (4 échevins puis 3 en 1559).
En 1557, Clermont reçoit le titre de Chef et ville capitale du pays d'Auvergne alors que Riom devient Chef du duché d'Auvergne et pays pour l'exercice de la justice prenant ainsi l'avantage pour les fonctions judiciaires. Cependant, la création, en 1582 à Clermont, d'un présidial de dix magistrats rétablit l'équilibre.
[modifier] Le XVIIe siècle
Blaise Pascal naît à Clermont en 1623. Il ne s'installera définitivement à Paris, à l'abbaye de Port-Royal, qu'en 1655. Le 15 avril 1630, l'Édit de Troyes (1er Édit d'Union) rassemble autoritairement Clermont et Montferrand. Cette union est confirmée en 1731 par Louis XV avec le 2e Édit d'Union.
[modifier] Le XVIIIe siècle
En 1789, La région de Clermont est représentée aux États généraux par :
- Tiers état : Jean-François Gaultier de Biauzat, Jean-Antoine Huguet,
- Noblesse : le Comte de Montboissier,
- Clergé : l'évêque François de Bonnal.
[modifier] Le XIXe siècle
En 1832, Aristide Barbier et Édouard Daubrée fondent une usine de balles en caoutchouc et de machines agricoles. Cette usine sera à l'origine du groupe Michelin. La première usine, construite place des Carmes en 1889, fabrique des patins de frein pour vélo. Le premier brevet de pneu pour vélo est déposé en 1891. Le siège du groupe se trouve encore à cette adresse. La première gare ferroviaire est construite entre 1855 et 1857.
[modifier] Le XXe siècle
L’expansion de Michelin provoque la création des cités Michelin où était logé le personnel. Ces cités répondaient aux objectifs de paternalisme, marqué de catholicisme dans le cas de la famille Michelin, typique du patronat de l’époque, de contrôle social du personnel. Mais plus simplement, cela permettait de faire face à la très forte augmentation de la population clermontoise liée à l’expansion de l’activité industrielle : passage de 52 000 en 1900 à 82 000 vingt et un ans plus tard et aux très mauvaises conditions de logement des ouvriers qui viennent travailler à la « manufacture ». Il y a 3 000 logements Michelin pendant la décennie 1930. Le développement de ces cités s’accompagne de la création de cliniques, d’écoles, d’une église, de coopératives où le personnel va faire ses courses. Pierre-Jules Boulanger PDG de Citroën et cogérant de Michelin achetait ses costumes à la coopérative Michelin. Le groupe finance l’ASM Clermont Auvergne ». Une vie s’organise à l’intérieur de l’institution Michelin. Cet aspect des choses à disparu. Certaines cités ont été détruites. De nombreux pavillons ont été achetés par leurs occupants. Cependant il existe encore plusieurs quartiers à l’architecture typique.
La construction des usines et cités-jardins Michelin donne son visage actuel à Clermont. Elle unit définitivement Clermont à l'ancienne cité de Montferrand qui garde une identité forte.
Au début de la deuxième guerre mondiale, la suite d'un procès truqué, Pierre Mendès France, alors lieutenant de l'armée de l'air française, est condamné pour désertion le 9 mai 1941 par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand à la suite de l'affaire du Massilia. Il s'évade le 21 juin de l'hôpital militaire pour rejoindre le général De Gaulle à Londres.
En 1944, le 92e régiment d'infanterie de ligne s'installe définitivement dans la ville.
[modifier] Démographie
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
---|---|---|---|---|---|
127 547 | 148 759 | 156 763 | 147 224 | 136 181 | 137 140 |
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
[modifier] Économie
Clermont est marquée par la manufacture française de pneus Michelin qui a donné son aspect à la ville.
En effet, la famille Michelin, très paternaliste, a construit de nombreux bâtiments publics (écoles, crèches, stade, etc.). Dans les années 1910, l'entreprise est parmi les premières à verser des allocations familiales à ses employés, qui sont surnommés les Bibs (du nom de Bibendum, la mascotte de la société). En 1970, Michelin emploie 30 000 salariés. Aujourd'hui, conséquences entre autres de la robotisation et des délocalisations, le poids de la manufacture au sein de la ville a beaucoup diminué.
Clermont est un centre administratif important. Les autres secteurs économiques développés sont :
- L'agro-alimentaire dû à la proximité de la plaine de la Limagne
- L'industrie pharmaceutique
- La métallurgie
- Le pôle des technologies de l'information et de la communication (TIC), Pascalis.
Clermont est le siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Clermont-Ferrand / Issoire qui gère l'Aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne.
[modifier] Transports
[modifier] Liaisons autoroutières
Clermont est reliée par l'autoroute dans les quatre principales directions :
- Vers le nord : Clermont - Paris (A71) (environ 3 h 30)
- Vers le sud : Clermont - Béziers (A75) (environ 3 heures)
- Vers l'est : Clermont - Lyon (environ 2 heures) A89 jusqu'à Balbigny, puis A72
- Vers l'ouest : Clermont - Bordeaux (A89) (environ 4 heures) A71 (ou RN89) jusqu'à Combronde puis A89.
Ainsi, Clermont est reliée par l'autoroute à Saint-Étienne, aux Alpes, à Marseille par l'A72, à Limoges, Brive, Périgueux et Toulouse par l'A89, à Bourges, Montluçon, Nevers par l'A71), à Montpellier, Perpignan et l'Espagne par l 'A75).
[modifier] Liaisons ferroviaires
Les trains Corail et Corail Téoz relient Clermont à Paris en 3 h 09. En 2008, Clermont sera à 2 h 58 de Paris grâce au Corail Téoz.
En direction de l'ouest ou de l'est, les liaisons sont peu développés, les temps de trajets élevés (plus de 6 heures pour rejoindre Bordeaux, 2 h 45 heures pour arriver à Lyon). Le temps de trajet vers Lyon va cependant être réduit à 2 h 15 dans les mois qui viennent.
Aucune ligne à grande vitesse ne dessert la ville malgré de multiples pressions des élus et des habitants. Plusieurs projets ont été proposés dont une ligne à grande vitesse vers Paris, la LGV Massif Central (rejetée en 2005) ou la Transversale Alpes Auvergne Atlantique défendue par le conseil régional d'Auvergne. Si elle a lieu, la mise en service de ces lignes n'est pas attendue avant 2030.
[modifier] Liaisons aériennes
L'aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne est situé à l'est de la ville, sur la commune d'Aulnat. Des vols quotidiens sont assurés vers de nombreuses villes françaises (Biarritz, Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Metz-Nancy, Montpellier, Nantes, Nice, Strasbourg et Toulouse) ainsi que plusieurs villes européennes comme Amsterdam, Bruxelles, Genève et Milan.
En 2005, l'aéroport a accueilli 592.370 passagers[1].
[modifier] Transports urbains
Le réseau de transports clermontois est géré par la T2C. À terme la colonne vertébrale de ce réseau devrait être le tramway sur pneus de technologie Translohr, dont une première tranche a été mise en service le 13 novembre 2006 (un mois de réglages techniques étant nécessaire après l'inauguration officielle du 14 octobre). La ligne s'étendra à terme sur 14 km et 31 stations. Cette ligne principale est complétée par des lignes de bus permettant la desserte de toute la communauté des communes.
Une première ligne de transport en commun en site propre avait été mise en service en 2001 (technologie Civis) mais les véhicules Civis ont été retirés du service en raison de nombreux problèmes et de coûts de fonctionnement élevés. Depuis septembre 2004, le service MooviCité, initié par le Syndicat Mixte des Transports en Commun de l'agglomération clermontoise (SMTC), propose des transports à la demande pour les personnes à mobilité réduite, ainsi que la location de vélos classiques et de vélos à assistance électrique (V.A.E.), pour tous à l'intérieur de l'agglomération.
[modifier] Administration
[modifier] Mairie
[modifier] Liste des cantons
Clermont-Ferrand est divisée en 9 cantons :
- Le canton de Clermont-Ferrand-Centre (16 364 habitants)
- Le canton de Clermont-Ferrand-Est (12 710 habitants)
- Le canton de Clermont-Ferrand-Nord (19 298 habitants)
- Le canton de Clermont-Ferrand-Nord-Ouest (15 388 habitants)
- Le canton de Clermont-Ferrand-Ouest (12 091 habitants)
- Le canton de Clermont-Ferrand-Sud (12 416 habitants)
- Le canton de Clermont-Ferrand-Sud-Est (17 784 habitants)
- Le canton de Clermont-Ferrand-Sud-Ouest (20 003 habitants)
- Le canton de Montferrand (11 086 habitants)
[modifier] Enseignement
Clermont abrite 38 000 étudiants répartis dans deux universités, l'Université d'Auvergne (Clermont I, environ 13 000 étudiants) et l'Université Blaise Pascal (Clermont II, environ 15 000 étudiants) ainsi que six écoles d'ingénieurs ou de management.
La ville se situe au 16e rang national pour l'enseignement supérieur.
Les principales écoles :
- L'école nationale des impôts (ENI)
- L'école nationale supérieure d'architecture de Clermont-Ferrand (ENSACF)
- L'école nationale supérieure de chimie de Clermont-Ferrand (ENSCCF)
- L'école supérieure d'art de Clermont Communauté (ESACC)
- L'école supérieure de commerce (Groupe ESC Clermont)
- L'|institut des sciences de l'ingénieur (CUST)
- L'institut français de mécanique avancée (IFMA)
- L'institut supérieur d'informatique de modélisation et de leurs applications (ISIMA)
Les universités et écoles sont dispersées dans différents sites en centre-ville ainsi que sur le campus universitaire des Cézeaux.
[modifier] Monuments et lieux remarquables
Clermont est classée Ville d'Art et d'Histoire. Beaucoup de monuments peuvent déconcerter par leurs teintes sombres qui s'étendent du gris clair au noir intense. Le matériau de construction traditionnel est en effet la pierre de Volvic- issue des « cheyres » basaltiques de la chaîne des puys.
[modifier] Édifices religieux
- La basilique romane Notre-Dame du Port, construite au VIe siècle. Classée au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1998. Elle subit actuellement de lourds travaux de restauration intérieure qui devraient s'achever en 2008.
- L'église Saint Laurent (Rue Saint Laurent) : A l'origine une très ancienne église (Grégoire de Tours mentionne en 551 que son oncle l'évêque Gallus de Clermont y est enterré). Elle est aujourd'hui encastrée dans les immeuble du quartier du Port et n'est pas visible de l'extérieur. L'église actuelle est en arkose comme Notre-Dame du Port. Elle comporte une nef de deux travées et un chœur avec une travée droite et une abside en semie circulaire en cul de four. Elle est utilisée comme salle de réunion et d'exposition par la paroisse.
- La chapelle des Cordeliers-Vieux : construite probablement en 1241.
- La Cathédrale construite entre 1248 et 1902 en pierre de Volvic. Ses deux tours sont visibles de très loin et sont un des symboles de la ville.
- L'église Notre-Dame de la Prospérité, dans le quartier de Montferrand, construite entre le XIVe siècle et le XVIe siècle.
- L'église des Carmes Déchaussé, construite au XVIIIe siècle sur l'emplacement d'un ancien couvent donné par l'évêque Joachim d'Estaing aux Carmes Déchaussé en 1653. Les travaux furent réalisés à partir de 1752 avec d'autres interventions plus tard. Elle est de style baroque. Son plan est dit en quatrefeuille. L'église jouxte le cimetière des Carmes où sont enterrées de nombreuses personnalités clermontoises. L'église a perdu sa vocation religieuse au début du XXe siècle et est aujourd'hui utilisée comme entrepôt.
- L'église Saint-Eutrope : construite sur l'emplacement d'une basilique dédiée à Saint Étienne et détruite par les Normands. Une première église fut construite au XIIe siècle. Elle fut détruite partiellement en 1827 puis complètement en 1858. L'église actuelle a été construite entre 1858 et 1862.
- L'église Saint Joseph construite entre 1883 et 1897 sous l'impulsion de monseigneur Joseph Boyer par les architectes Banier et Mitton (ce dernier pour la façade). Le style imite les églises romanes auvergnates. Elle comporte, entre autres, des vitraux datant de la première moitié du XXe siècle et une Adorations des mages du sculpteur Émile Gourgouillon visible au-dessus du portail d'entrée.
[modifier] Monuments et lieux civils
- Le quartier historique de Montferrand.
- Les caves du quartier historique.
- Le vieux centre autour de la place de la Victoire.
- La rue du Port.
- Les fontaines : 48 fontaines et bassins publiques, 115 fontaines privées [2].
-
- La fontaine d'Amboise (1511).
- La fontaine Desaix (1801) appelée la pyramide.
- La fontaine Urbain II avec des sculptures d'Henri Gourgouillon
- L'hôtel Savaron (1513).
- L'hôtel de Chazerat : construit par le président de la cour des aides, Charles Antoine Claude de Chazerat à la suite de l'incendie de sa maison en 1759. Les travaux sont achevés en 1769. Le bâtiment de style Louis XVI, comporte en autre, une cour ovale bordée de pilastre cannelées surmontées par des chapiteaux ioniques. Il est occupée depuis 1982 par la Direction régionale des Affaires culturelles d'Auvergne.
- La statue du général Desaix, inaugurée en août 1848, domine la place de Jaude. Elle est due au sculpteur Nanteuil.
- La statue équestre de Vercingétorix, inaugurée le 12 octobre 1903 est l'œuvre de Frédéric-Auguste Bartholdi à qui l'on doit également la Statue de la Liberté.
- Le Cimetière des Carmes : le plus ancien cimetière de la ville, on y trouve les tombes de nombreux clermontois célèbres.[3]
[modifier] Architecture du XIXe siècle
- L'opéra municipal (Boulevard Desaix) : construit entre 1891 et 1994. (Architecture de Joseph Teillard et façade d'Henri Gourgouillon).
[modifier] Architecture du XXe siècle
- Les Galeries de Jaude, aujourd'hui Galeries Lafayette. Le bâtiment date de 1907. Sa façade domine la place de Jaude.
- L'hôpital-sanatorium Sabourin [4] (rue Du Docteur Bousquet) : construit par l'architecte clermontois Albéric Aubert dans les années 1930, et nettement influencé par les théories récentes du Corbusier[5]. Il constitue le seul exemple d'architecture moderne de l'entre-deux-guerres en Auvergne. En 1997, le bâtiment est désaffecté après restructuration des services hospitaliers de la région. L'hôpital a été classé monument historique en 2000. En 2006, des travaux de restauration ont été entrepris ; ils permettront le transfert de l'école d'architecture à l'hôpital-sanatorium Sabourin.
- La gare routière[6] (Boulevard François Mitterrand) a été construite entre 1961 et 1964 par Valentin Vigneron. Son style est inspiré par celui d'Auguste Perret. Le bâtiment forme un ensemble cohérent avec les immeubles voisins de la maison des congrès, de la chambre d'agriculture, de la mutualité agricole et du Crédit agricole qui borde la place des Salins.[7]. Elle sera prochainement remaniée pour devenir la seconde plus grande bibliothèque de France.
- La jetée, (place Michel-de-L'Hospital) abrite l'association Sauve qui peut le court-métrage organisatrice du festival international du court-métrage. Son architecture, ressemblant à un bateau, allie tradition et modernité.
- Le marché Saint-Pierre, (Place saint Pierre) est un marché couvert destiné à la vente de produits alimentaires. Le bâtiment actuel a été construit entre 1985 et 1987 (inauguration le 4 mai 1987) par les architectes clermontois André Bosser et Jean-Claude Marquet. Un premier bâtiment de type Baltard avait été construit en 1873 sur l'emplacement d'un marché en plein air, puis détruit en 1931 et remplacé par un bâtiment en béton et en verre conçut par l'architecte clermontois Aubert.
[modifier] Architecture du XXIe siècle
- L'école supérieure d'art de Clermont Communauté, naguère située dans l'ancien bâtiment XVIIIe siècle de la halle au blé, elle se situe, depuis janvier 2006, dans un bâtiment contemporain qui a été conçu par l'agence d'architecture Architecture-studio .
- La place de Jaude a été urbanisée aux XIXe et XXe siècles. Elle a été complètement rénovée entre 2003 et 2005.
[modifier] Culture
[modifier] Festivals
- Le festival international du court-métrage, créé en 1979, il a acquis un rayonnement international. Il est considéré comme l'un des plus importants.
- Vidéoformes (vidéo et nouveaux médias dans l'art contemporain). Créé en 1986, il est devenu la référence en France et sur la scène internationale dans son domaine.
- Le festival européen du film publicitaire automobile.
- Jazz en tête, le festival international de Jazz, créé en 1988. La grande majorité des jazzmen significatifs de notre époque passe ou est passée au festival Jazz en tête, de Miles Davis et Herbie Hancock à Wynton Marsalis et Michel Petrucciani, sans oublier les divas actuelles Dee Dee Bridgewater, Dianne Reeves ou Cassandra Wilson.
- Le festival Nicéphore, festival international de l'image fixe et de la photographie.
- La biennale du carnet de voyage
- Europavox, le festival européen de musique
[modifier] Musées
- Le musée d'archéologie Bargoin
- Le musée d'art Roger Quilliot
- Le muséum d'histoire naturelle Henri Lecoq
- Le musée du tapis et des arts textiles
- Le musée du Ranquet
- Vulcania le parc européen du volcanisme (commune de Saint-Ours-les-Roches)
[modifier] Salles de spectacle et de concert
- La coopérative de mai
- Le zénith d'Auvergne
- L'opéra municipal
- La maison des congrès
- La maison des sports
- La maison du peuple
[modifier] Environnement
[modifier] Parcs et jardins urbains
- Le jardin Lecoq, encore appelé le jardin des plantes, contient une porte fortifiée du XVIe siècle provenant du manoir, aujourd'hui disparu, de la famille de Pascal.
- Le parc de Montjuzet est un parc de 26 hectares qui domine la ville. Créé à la fin du XXe siècle, il présente un surprenant jardin de type méditerranéen.
[modifier] L'arrière-pays
- Les monts Dômes ou chaîne des Puys
- Le parc des volcans d'Auvergne
- Le plateau de Gergovie
- La plaine de la Limagne
[modifier] Sport
[modifier] Clubs majeurs
- Le club de Rugby ASM Clermont Auvergne, finaliste du Championnat de France en 1936, 1937, 1970, 1978, 1994, 1999 et 2001.
- Le club Clermont-Athlétisme
- Le stade Clermontois Natation
- Le stade Clermontois Tir à l'arc (Sébastien Flute)
- Le club Clermont-Foot-Auvergne, quart de finaliste de la Coupe de France en 1997 et 2005.
- Le Clermont-Auvergne Hockey Club (C.A.H.C.) rebaptisé Hockey Clermont Communauté Auvergne (HCCA) en 2005
- Le stade Clermontois (basket)
- Le SCAB 63 (basket, féminines)
- Le club de lutte Clermont-Ferrand ASM lutte (ou A.S.Montferrandaise lutte)
[modifier] Infrastructures sportives
- Le stade Gabriel-Montpied (football)
- Le stade nautique Pierre-de-Coubertin
- Le Parc des sports Marcel-Michelin (stade de rugby de l'ASM Clermont Auvergne)
- Le stadium Jean-Pellez (stade couvert d'athlétisme de 6 462 m2)
- Le stade Philippe-Marcombes
- La maison des Sports
- Le circuit de Charade (commune de Saint-Genès-Champanelle)
- La patinoire de Clermont Communauté
- Le Gymnase Diderot de l'A.S.Montferrandaise lutte
[modifier] International
[modifier] Villes jumelées
[modifier] Accords de coopération
[modifier] Hommage
Le nom de Clermont a été donné à la ville de Clermont au Québec, en hommage à Blaise Pascal.
[modifier] Personnalités
[modifier] Personnes célèbres nées à Clermont
- Blaise Pascal, philosophe, théologien, mathématicien et physicien, (°1623, † 1662).
- Jacqueline Pascal, femme de lettres, sœur de Blaise Pascal, (°1625, † 1661).
- Jacques Delille, homme d'Église, poète, académicien français, (°1738, † 1813).
- Antoine-Léonard Thomas, écrivain, académicien français, (°1732, † 1785).
- Sébastien Roch Nicolas Chamfort, écrivain moraliste, académicien français, (°1741, † 1794).
- George Onslow, compositeur, (°1784, †1853).
- Fernand Forest, inventeur du moteur à explosion, (°1851, † 1914).
- André Michelin, industriel (°1853, † 1931).
- Édouard Michelin, industriel, inventeur avec son frère André du pneu démontable, fondateur de l'industrie clermontoise du pneumatique, (°1859, † 1940).
- Alexandre Varenne, homme politique, (°1870, † 1947).
- Fernand Raynaud, humoriste (°1926,† 1973).
- Maurice Roche, écrivain, (°1924,† 1997).
- Patrick Depailler, pilote de Formule 1, (°1944,† 1980).
- Édouard Michelin, co-gérant de l'entreprise du pneumatique, (°1963, † 2006).
- Nicolas Beaudan, escrimeur (fleuretiste), (°1975).
- Gauthier de Tessières (°1981), skieur alpin.
[modifier] Célèbres résidents
- Sidoine Apollinaire, écrivain, homme d'église, (°430 - † 486).
- Jean-Baptiste Massillon, écrivain, homme d'église, (°1663 - † 1742).
- Jean-Philippe Rameau, compositeur, organiste à la cathédrale, (°1683 - † 1764).
- Georges Couthon, révolutionnaire, membre du Comité de Salut Public, (°1755 - † 1794).
- Henri Lecoq, botaniste et géoloque, (°1802 - † 1871).
- Charles de Morny (Duc de Morny), financier, politicien, industriel, (°1811 - † 1865).
- Louis Pasteur, scientifique, (°1822 - † 1895).
- Paul Bourget, écrivain, (°1852 - † 1935).
- Georges Desdevises du Dézert, historien, romancier, poète et critique littéraire, (°1854 - † 1942).
- Henri Bergson, philosophe, professeur de philosophie au lycée Blaise Pascal de 1883 à 1888. Prix Nobel de littérature en 1927, (°1859 - † 1941).
- Alexandre Vialatte, écrivain, (° 1901 - † 1971).
- Jean Anglade, écrivain, (°1915).
- Jules Vuillemin, philosophe et professeur de philosophie à Clermont, (°1920 - † 2001).
- Michel Foucault, philosophe et professeur de philosophie à l'université de Clermont-Ferrand entre 1960 et 1966, (°1926 - † 1984).
- Valéry Giscard d'Estaing, homme politique, président de la République française, (°1926).
- Michel Serres, philosophe et professeur de philosophie à l'université de Clermont-Ferrand entre 1958 et 1968, (°1930).
[modifier] Images de la ville
Statue du général Desaix |
Statue de Vercingétorix |
L'opéra et la statue de Vercingétorix sur la place de Jaude |
|
La statue du pape Urbain II |
Portail ouest de la cathédrale Notre-Dame de Clermont |
[modifier] Bibliographie
- André-Georges Manry, Histoire de Clermont-Ferrand , Bouhdida éditeur, 1993 (ISBN 2-903377-15-4)
- Louis Passelaigue, Histoire des rues de Clermont et Montferrand, Éditions de Borrée, 1997, Clermont-Ferrand, (ISBN 2-908592-58-4)
- Denis Couders, Marie Deschamps, Christophe Camus, Clermont-Ferrand, le guide, Les éditions du Dimanche, Clermont-Ferrand, 2003, ISBN 2-85395-049-2.
[modifier] Références
- ↑ Page consacrée à l'aéroport international de Clermont-Ferrand Auvergne sur le site de l'ORT
- ↑ André Hébrard, « Les fontaines de Clermont-Ferrand, Itinéraires », AEDIS éditions, Vichy, 1996, 71 pages, ISBN 2-950-6201-7-5
- ↑ Pascal Piéra, Daniel Lamotte, Le cimetière des Carmes à Clermont-Ferrand, Mémoire de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, Un, Deux... Quatre éditions, mars 2004, Clermont-Ferrand, ISBN 2-913323-75-8.
- ↑ http://www.archi-auvergne.org/aa/num20/dos-p1.htm
- ↑ L'École d'architecture sur le site de la direction régional des affaires culturelles d'Auvergne
- ↑ Fiche de la gare routière de Clermont-Ferrand sur archi.fr
- ↑ Agnès Pradal, Christophe Laurent : Valentin Vigneron, architecte clermontois du XXe siècle, collection Itinéraires du patrimoine, édité par l'association Étude du patrimoine auvergnat et l’association Historien de l’art, septembre 2000. (ISBN 2-905554-20-7)
[modifier] Voir également
- Liste des évêques de Clermont
- Comté épiscopal de Clermont
- Conciles de Clermont
- Listes des Comtes de Clermont
[modifier] Liens externes
- (fr) Le site officiel de la ville
- (fr) L'office du tourisme
- (fr) La bibliothèque communautaire et interuniversitaire
- (fr) L'internet à Clermont, site pour la promotion de l'internet à Clermont
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