Valéry Giscard d'Estaing
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Président de la République française |
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Valéry Giscard d'Estaing 20e président de la République |
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Élu le | 19 mai 1974 |
Présidence | 27 mai 1974 21 mai 1981 |
Prédécesseur | Georges Pompidou intérim de Alain Poher |
Successeur | François Mitterrand |
Naissance | 2 février 1926 à Coblence (Allemagne) |
Décès | / à / |
Nature du décès | / |
Cinquième République |
Valéry René Marie Georges Giscard d'Estaing (parfois appelé VGE), né le 2 février 1926 à Coblence en Allemagne, est un homme d'État français, président de la République du 27 mai 1974 au 21 mai 1981.
Sommaire |
[modifier] Famille et études
Fils d'Edmond Giscard, un inspecteur des Finances qui avait relevé par une procédure devant le Conseil d'État le nom d'Estaing, il nait à Coblence, en Allemagne, où son père était en poste en Rhénanie occupée par les forces françaises.
VGE fait ses études à l’école Gerson, puis aux lycées Janson-de-Sailly et Louis-le-Grand à Paris, et enfin au lycée Blaise Pascal à Clermont-Ferrand.
Il s'engage à dix-huit ans dans la Première armée et combat en France et en Allemagne, ce qui lui vaut d'être décoré de la Croix de guerre. Après une classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand, il entre ensuite à l'École polytechnique. Pour l'anecdote, reçu lors de sa première tentative dans la prestigieuse école, il refuse cependant de l'intégrer et décide de redoubler sa math spé, au prétexte que l'"on intègre l'X major (c'est-à-dire classé premier) ou on ne l'intègre pas". Son entrée à l'École nationale d'administration (ENA) est due au décret du 19 juillet 1948 — au moment où il achève sa scolarité à l'École polytechnique — qui dispense les polytechniciens de devoir passer un concours d'entrée à l'ENA ; il en sort dans la « botte » et entre à l'Inspection générale des Finances en 1952, où il rejoint son père.
Marié le 17 décembre 1952 à Anne-Aymone Sauvage de Brantes, il a quatre enfants : Valérie-Anne, Henri, Louis, Jacinte.
[modifier] Carrière politique et ministérielle (1956-1974)
En 1956, Valéry Giscard d'Estaing se met en disponibilité de son administration suite à son élection de député du Puy-de-Dôme, département dont son arrière-grand-père, Agénor Bardoux, fut longuement le député au XIXe siècle.
En 1959, il est nommé secrétaire d'État aux Finances puis, sur proposition du Premier ministre Michel Debré, le général de Gaulle, président de la République, le nomme ministre des Finances et des Affaires économiques le 19 janvier 1962.
Il le reste sous le gouvernement Pompidou. Il devient vite impopulaire et, après sa réélection difficile de décembre 1965, le général de Gaulle le remplace par Michel Debré le 8 janvier 1966; Giscard fonde alors la Fédération nationale des républicains indépendants en proclamant : « Nous sommes l'élément centriste et européen de la majorité » ; à ce titre il soutient en 1969 la candidature de la Grande-Bretagne à l'adhésion la Communauté économique européenne.
Son attitude envers le président de Gaulle devient de plus en plus critique ; il parle notamment de l'« exercice solitaire du pouvoir » et théorise son soutien critique , le « oui, mais ». Il appelle à voter non au référendum du 27 avril 1969 qui entraîne le départ du général de Gaulle. Lors de l'élection présidentielle qui suit la démission de de Gaulle, il penche un moment pour la candidature d'Antoine Pinay puis se rallie le 30 avril à Georges Pompidou qui lui confie le ministère de l'Économie et des Finances dans le cabinet Jacques Chaban-Delmas (1969-1972), poste qu'il conserve sous Pierre Messmer (1972-1974).
Suite au décès de Georges Pompidou en avril 1974, il se présente à l'élection présidentielle. Bénéficiant du soutien de Jacques Chirac, il élimine Jacques Chaban-Delmas au premier tour.
Au second tour, le débat qui l'oppose à François Mitterrand lui donne un avantage décisif, la phrase « vous n'avez pas le monopole du cœur » ayant marqué les esprits. Il est élu en mai 1974 et devient le troisième président de la Cinquième République, à l'âge de 48 ans.[1]
Il est en parralèle maire de la commune de Chamalières dans le Puy-de-Dôme de 1967 à 1974.
[modifier] La présidence de la République
Valéry Giscard d'Estaing nomme Jacques Chirac Premier ministre, mais les relations entre les deux hommes se tendent et le second démissionne en 1976. Il est remplacé par Raymond Barre, le « meilleur économiste de France » d'après le Président. Durant son septennat, des réformes telles que la législation sur le divorce par consentement mutuel ou encore la légalisation de l'avortement menée par Simone Veil sont effectuées. L'âge légal de majorité est abaissé de vingt-et-un à dix-huit ans.
Le début de sa présidence est marqué par une volonté de modernisation. Il édulcore ainsi quelques symboles nationaux comme la couleur du drapeau (le bleu drapeau remplacé par un bleu cobalt plus clair et jugé moins agressif), la Marseillaise est jouée sur un ton moins fort et un rythme plus lent, il donne des interviews en anglais, pose en complet veston pour la photo officielle, simplifie le protocole de l'Élysée et, cherchant à paraître proche du peuple, multiplie les occasions de se montrer aux côtés des «simples gens» (dîners notamment).
Le septennat de Valéry Giscard d'Estaing est marqué par les conséquences des 2 chocs pétroliers qui brisent la dynamique des Trente glorieuses. Devant la nécessité d'économiser l'énergie, le président instaure en 1975 le changement d'heure pendant les mois d'été, une mesure qui permet d'économiser 0,5% d'électricité en limitant les besoins d'éclairage. Cette période est aussi marquée par l'apparition du chômage de masse.
Valéry Giscard d'Estaing est un fervent partisan de la construction européenne : il défend l'idée des États-Unis d'Europe dès ses débuts en politique. Partisan d'une « troisième voie » entre une Europe supranationale et une Europe des États, il crée le Sommet européen et aide à l'augmentation des pouvoirs du Parlement européen, en particulier en matière budgétaire.
[modifier] Grandes étapes du septennat de Valéry Giscard d'Estaing
- Gouvernement de Jacques Chirac :
- 1974:
- plan de lutte contre l'inflation, majoration de l'impôt sur les sociétés et les gros contribuables, relèvement du taux d'intérêt de l'épargne, économies budgétaires, économies d'énergie.
- Démission du gouvernement de Jean-Jacques Servan-Schreiber en protestation contre le début de la 8ème campagne française d'explosions nucléaires.
- 26 juin : Vote de la loi fixant la majorité civile à 18 ans.
- 3 juillet : Fin de la politique d'incitation à l'immigration en France.
- 16 juillet : la journaliste Françoise Giroud devient le première secrétaire d'état à la condition féminine.
- 1975 :
- 17 janvier : vote de la loi autorisant sous certaines conditions l'avortement appelée aussi loi Veil
- 31 janvier : remaniement ministériel
- Début de la modernisation du réseau téléphonique avec le triplement des lignes sur 7 ans.
- 11 juillet : institution du divorce par consentement mutuel
- 15 novembre : première réunion des 7 pays les plus industrialisés de la planète à Rambouillet
- Le cap des 1 million de chômeurs est franchi en fin d'année
- 1976 :
- 9 janvier : Naissance de la compagnie Elf Aquitaine
- 12 janvier : remaniement ministériel
- 14 mars : le Franc sort du serpent monétaire européen
- 15 avril : La construction du supergénérateur nucléaire nommé Superphoenix est décidé.
- 29 avril : Décret donnant droit au regroupement familial des immigrés
- Fondation de la COGEMA (Compagnie Générale des Matières Nucléaires) et de l'Institut de protection et de sureté nucléaire (IPSN). Mise en service du centre de retraitement de La Hague
- 25 août démission de Jacques Chirac
- 1974:
- Gouvernement de Raymond Barre (27 août 1976-12 mai 1981)
- 1977:
- 31 janvier : Inauguration du centre Georges-Pompidou à Paris
- Elections municipales des 13 et 20 mars remportées par la gauche qui prend le contrôle de 156 villes de plus de 30 000 habitants. Jacques Chirac, élu maire de Paris contre Michel d'Ornano, le candidat soutenu par les giscardiens.
- 29 mars : Remaniement ministériel
- 27 juin : Le territoire français des Afars et des Issas accède à l'indépendance
- 6 octobre : Adoption de la loi informatique et libertés contre l'utilisation abusive des fichiers nominatifs informatiques
- 1978:
- Janvier : Discours de Verdun par lequel VGE met en garde les français sur les conséquences institutionnelles et les blocages politiques que provoquerait une victoire de la gauche aux élections législatives du mois de mars. Il déclare qu'il ne démissionnerait pas mais n'aurait pas les moyens d'empêcher une majorité de gauche d'appliquer son programme.
- 1er février: Fondation de l'UDF regroupant centristes et giscardiens afin de soutenir l'action de Valéry Giscard D'Estaing.
- Mars : La majorité de droite (RPR/UDF) remporte les élections législatives.
- 19 mai : le président envoie des troupes parachutistes à Kolwezi au Zaire, afin de libérer les occidentaux pris en otage par des rebelles au gouvernement zairois.
- 5 décembre : accord sur le Système monétaire européen (SME) qui établit un système de taux de change stable et ajustable entre les pays membres de la Communauté économique européenne.
- 6 décembre : Appel de Cochin de Jacques Chirac qualifiant l'UDF et les giscardiens de "parti de l'étranger" pour leurs prises de position pro-européennes.
- 1979:
- 13 mars: Création de l'écu, l'unité de compte européenne
- 10 juin premières élections au suffrage universel au Parlement Européen. Simone Veil en devient la présidente.
- 10 octobre : Début de l'affaire des diamants. Le Canard Enchaîné accuse le président de la république d'avoir reçu de Bokassa 1er, Empereur déchu de Centre Afrique des diamants en cadeaux lors de visites officielles. Le Canard Enchaîné estime la valeur de ces diamants à 1 million de francs. La défense maladroite de Giscard va accréditer les informations du journal satirique et va plomber sa campagne de réélection.
- 30 octobre, le ministre du travail Robert Boulin, accusé par lettres anonymes, publiées par le Canard Enchainé, d'avoir acquis de manière illégale une garrigue, est retrouvé mort dans un étang de la forêt de Rambouillet. L'enquête finit par conclure au suicide.
- 1980:
- 2 février : L'ancien ministre Joseph Fontanet est assassiné. Le meurtre reste inélucidé.
- Le pays compte à la fin de l'année plus d'i,5 millions de chomeurs.
- 1981:
- 24 avril : VGE arrive en tête des candidats lors du premier tour de l'élection présidentielle. Mais Jacques Chirac, arrivé troisième, refuse d'appeler ses partisans à soutenir VGE face à François Mitterrand.
- 10 mai : François Mitterrand qui avait accablé VGE de surnoms comme « monsieur chômage » ou «l'homme du passif», est élu président de la république. Valéry Giscard d'Estaing a alors 55 ans.
- 1977:
[modifier] Depuis 1981
Bien que membre de droit du Conseil constitutionnel, en tant qu'ancien président de la République, il décide en 1981 de ne pas y siéger afin de pouvoir conserver toute liberté de parole. Il dirige l'Union pour la démocratie française qu'il avait créée en 1978, de 1988 à 1996.
En 1984 Raymond Barre et lui sont mis en cause dans l'affaire des avions renifleurs (réf. Pierre Péan).
Valéry Giscard d'Estaing se recentre sur son « fief » auvergnat en devenant président du conseil régional en 1986. Il échoue en 1995 dans la conquête de la mairie de Clermont-Ferrand.
Il abandonne lentement ses ambitions nationales pour partager sa carrière politique entre sa région et l'Europe. Il soutient la candidature de Raymond Barre à l'élection présidentielle de 1988 et rallie celle de son vieux rival Jacques Chirac, en 1995 ainsi qu'en 2002.
Il s'essaye au roman en publiant en 1994 Le Passage, bref texte érotique racontant l'aventure d'un notaire sur le retour avec une jeune auto-stoppeuse.
Le 23 octobre 1997, il est élu Président du Conseil des Communes et Régions d'Europe (CCRE - CEMR). Il sera réélu pour un mandat de trois ans à Lisbonne en octobre 1998.
En décembre 2001, lors du Conseil européen de Laeken, il est nommé à la tête de la Convention sur l'avenir de l'Europe. Cette convention a pour but de simplifier les différents traités européens en rédigeant un projet de traité constitutionnel. Valéry Giscard d'Estaing présente ainsi la Constitution européenne le 15 juillet 2003. Signé par les 25 membres de l'Union, le traité est aujourd'hui en attente de ratification (les procédures référendaires ont débouché sur un « non » en France et aux Pays-Bas).
Le 11 décembre 2003, il est élu à l'Académie française au fauteuil numéro 16, laissé vacant par la mort de Léopold Sédar Senghor, obtenant 19 voix sur 34, contre deux voix à Michel Tack et une au romancier Olivier Mathieu, dit Robert Pioche.
Candidat aux élections régionales des 21 et 28 mars 2004, conduisant la liste d'union UMP-UDF en Auvergne (candidat au titre de la section départementale du Puy-de-Dôme), il est battu au second tour par Pierre-Joël Bonté (PS), emporté par la vague qui fait basculer la quasi-totalité des régions à gauche. Perdant le poste de président de région qu'il occupe depuis mars 1986, il décide d'abandonner la politique active pour entrer au Conseil constitutionnel.
En février 2005, Valéry Giscard d'Estaing et son frère Olivier Giscard d'Estaing (qui fut maire d'Estaing (Aveyron) dans les années 1960) ont acheté à la commune d'Estaing le château d'Estaing, dans la haute vallée du Lot, dont ils ont indiqué vouloir le restaurer et en ouvrir plusieurs salles au public. Valéry Giscard d'Estaing a précisé qu'il envisageait « la programmation de concerts, de rencontres et de conférences » et souhaitait également « faire une place pour [ses] archives personnelles de président de la Convention européenne ».
En avril et mai 2005, il prend part à la campagne référendaire pour le oui au traité constitutionnel européen. Alors que VGE avait prévu que les Français voteraient oui à 53%, le non l'emporte finalement avec près de 55%.
[modifier] Anecdotes
- En 1977, il fonde un institut qui prend le nom d'Auguste Comte.
- Il est à l'origine d'une réflexion sur un projet d'organisation européenne avec un groupe d'experts vers le milieu des années 1990, qui deviendra le projet de traité constitutionnel européen.
- Ce n'est que depuis deux décrets du Conseil d'État datant de 1922 et 1923 que la famille Giscard a accolé le nom d'Estaing à son patronyme, son père invoquant une lointaine filiation avec une demoiselle Lucie-Madeleine d'Estaing épouse De Cousin La Tour-Fondue (1769-1844) dont la fille avait épousé Barthélémy Giscard [2] [3].
- Ce nouveau patronyme aurait valu à Valéry Giscard d'Estaing, alors jeune ministre des finances du général de Gaulle, une réplique acerbe de ce dernier lorsqu'il voulut lancer un emprunt portant son nom : « Giscard d'Estaing, c'est en effet un assez joli nom d'emprunt. ». Vraie ou fausse, cette anecdote apparaît dans un sketch de Thierry Le Luron.
- Giscard a par ailleurs acheté en 2005 le château d'Estaing, dans l'Aveyron.
- Cependant, les Giscard n'ont pas réussi à devenir membre de la prestigieuse Société des Cincinnati, qui regroupe les descendants des officiers ayant combattu durant la Guerre d'indépendance américaine, bien que le vice-amiral Charles Henri d'Estaing ait fait campagne aux Amériques.
- En 1974 Valéry Giscard d'Estaing commande à Raymond Depardon un film sur sa campagne électorale. Le film réalisé ne lui plaît pas et reste très longtemps dans les tiroirs, impossible à projeter sans l'autorisation de l'ancien président qui s'y oppose. Il finit par sortir dans quelques salles en 2002, puis est diffusé à la télévision.
- Valéry Giscard d'Estaing a joué un rôle central dans la création du parc à thème sur les volcans Vulcania dans sa région d'Auvergne. Il est souvent caricaturé par les humoristes à ce sujet. A titre d'anecdote : cette dernière réalisation est d'ailleurs surnommée "Le Giscardoscope" dans une partie importante de la région Auvergne en référence au Futuroscope de Poitiers.
- En 1997, la poste Togolaise utilise pour un bloc-feuillet une photographie d'un repas de charité qui représente Valéry Giscard d'Estaing à côté de la princesse Diana. L'ancien président figure sur la marge du feuillet, le timbre étant centré sur Diana.
- En 2001, il a reçu la médaille d’or de la Fondation Jean Monnet pour l’Europe, et en 2002 le prix Charlemagne décerné par la ville d’Aix-la-Chapelle.
[modifier] Citations
- « Pendant sept ans, la France a vécu en paix, sans souffrir de secousses intérieures graves, ni politiques, ni sociales. […] En ce jour qui marque pour beaucoup le terme de grandes espérances, je sais que vous êtes nombreux à partager mon émotion. […] Et dans ces temps difficiles, où le mal rôde et frappe dans le monde, je souhaite que la Providence veille sur la France, pour son bonheur, pour son bien et pour sa grandeur. Au revoir. » Mardi 19 mai 1981, 20h.
- « La France est une “mini-superpuissance”. » 1975
- « À la civilisation de masse doit succéder une civilisation à l'échelle de l'individu. »
Extrait d’une intervention à Lyon - 23 Avril 1981
- « La télévision est le premier pouvoir en France, et non le quatrième. »
Extrait de l’émission TV Face à la 3 - 7 Novembre 1984
- « On ne guérit pas les plaies en les léchant avec une langue de bois. »
Extrait du journal Libération - 10 Décembre 1990
- « Il n'y aurait pas tant de malaise, s'il n'y avait pas autant d'amateurs de malaise. »
- « Aucun roi de France n'aurait été réélu au bout de sept ans. »
- « Tout le monde doit être bilingue dans une langue et en parler une autre. »
Extrait de la revue L'Evénement du jeudi - 5 Avril 1990
- « Ne nous laissons pas accabler par les rhumatismes de l'histoire. »
[modifier] Notes et références
- ↑ Le 27 mai 1974, dans son discours d'investiture, il proclame J'entends encore l'immense rumeur du peuple français qui nous a demandé le changement. Nous ferons ce changement avec lui, pour lui, tel qu'il est dans son nombre et sa diversité.
- ↑ http://www.quid.fr/2006/Histoire_De_France/Ve_Republique_Depuis_Le_4_10_1958/4
- ↑ http://f.potie.free.fr/fiche91.htm#45
[modifier] Œuvres
- Démocratie française (essai), Fayard, 1976 (ISBN 2213003955) ;
- L'état de la France, Fayard 1981 (ISBN 2213010226) ;
- Deux français sur trois (essai), Cie 12, 1984 (ISBN 2080646613) ;
- Le Pouvoir et la Vie (mémoires) - tome I La Rencontre, Cie 12, 1988 ;
- Le Pouvoir et la Vie - tome II L'Affrontement, Cie 12, 1991 ;
- Le Passage (roman), Robert Laffont, 1994 (ISBN 2221078527) ;
- Dans cinq ans, l'an 2000, Cie 12, 1995 ;
- Les Français, réflexions sur le destin d'un peuple, Cie 12, 2000 (ISBN 2259191843) ;
- Giscard d'Estaing, entretien avec Agathe Fourgnaud, Flammarion (ISBN 2080681257) ;
- Giscard d'Estaing présente la Constitution pour l'Europe, Albin Michel, 2003 (ISBN 2226142010) ;
- Le Pouvoir et la Vie - tome III, éditions Compagnie 12, 2006 (ISBN 2903866848).
[modifier] Bibliographie
- Arnaud Jacquet, Valéry Giscard d'Estaing, 1974-1981, La Ferté-Saint-Aubin, l'Archer, 1999.
- La République mondaine, essai sur le giscardisme (Grasset, 1979) Jean Bothorel
- Le Pharaon - Histoire du septennat Giscardien 19 mai 1974 - 22 mars 1978. Grasset, 1983. Jean Bothorel.
[modifier] Voir aussi
France, Président de la République, centrisme, droite, Républicains indépendants, UDF, parti politique, mouvements politiques, Idées politiques, Auvergne, Famille Giscard d'Estaing.
[modifier] Lien externe
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Histoire – France – IIe République – IIIe République – IVe République – Ve République |
Conseil constitutionnel français (actuel) |
Président |
Membres
Valéry Giscard d'Estaing | Simone Veil | Jean-Claude Colliard |
Précédé par Léopold Sédar Senghor |
Fauteuil 16 de l'Académie française 2003- |
Suivi par Membre actuel |
Catégories : Président de la République française • Personnalité de la Cinquième République • Inspecteur des finances • Ministre français des Finances • Président de l'Union pour la démocratie française • Candidat à l'élection présidentielle française de 1974 • Candidat à l'élection présidentielle française de 1981 • Ancien député du Puy-de-Dôme • Ancien maire du Puy-de-Dôme • Député européen 1989-1994 • Membre du Conseil constitutionnel français • Grand Croix de la Légion d'honneur • Polytechnicien • Énarque • Membre de l'Académie française • Famille Giscard d'Estaing • Personnalité de l'Auvergne • Naissance en 1926