Pierre-Jules Boulanger
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Pierre-Jules Boulanger (naissance 10 mars 1885 Sin-le-Noble) est un ingénieur et dirigeant d'entreprise français. Il a dirigé Citroën en tant que vice-président et P-DG entre 1935 jusqu'à son décès accidentel au volant d'une Traction Avant le 11 novembre 1950 à Broût-Vernet dans l'Allier. Il était appelé PJB par ses collaborateurs. Il fut également appelé par certains le tyran imaginatif
[modifier] Le service militaire
Il entreprendra des études de beaux-arts qu'il devra abandonner prématurément pour travailler.
En effectuant son service militaire dans l'armée française de 1906 à 1908 dans l'aérostation à Satory. Il rencontre Marcel Michelin (neveu d'Édouard Michelin). Cette rencontre orientera toute sa vie.
Après son service militaire, il part au États-Unis où il exercera différents métiers. Il rentre en France en 1914 pour être mobilisé comme caporal. Il est photographe dans l'aviation. Il retrouve Marcel Michelin. Il aura des états de service brillants et terminera la guerre avec le grade de capitaine. Il sera décoré de la croix de guerre et de la légion d'honneur.
[modifier] Michelin
Il est embauché par Édouard Michelin en 1918. Il en deviendra le collaborateur direct. En 1938, il devient cogérant de Michelin.
[modifier] Citroën
En décembre 1934 malgré l'aide de la société Michelin, Citroën dépose son bilan. En 1935, Michelin devient l'actionnaire principal. Il devient l'adjoint de Pierre Michelin qui est nommé PDG de Citroën. Pierre-Jules Boulanger en est le vice-président et chef du Bureau d'études. Il en deviendra président en 1937 après le décès de son ami. Il gardera ce poste jusqu'à sa mort. Il sera également co-gérant de la société Michelin.
Avec Pierre Michelin, il appliquera une politique d'austérité et de réduction de coût. Pour cela, il diminuera les salaires, effectuera des licenciements et annulera le lancement de la 22 chevaux V8. Cette politique portera ses fruits et Citroën se redressera.
Il sera l'instigateur de ce qui s'appelait la TPV (très petite voiture) et qui deviendra en 1948 la 2CV. Boulanger en écrivit le cahier des charges : « quatre roues sous un parapluie avec quatre places assises, 50 kg de bagage transportable, 2 CV fiscaux, traction avant comme les 11 et 15/Six, 60 km/h en vitesse de pointe, boîte à 3 vitesses, facile d'entretien, possédant une suspension permettant de traverser un champ labouré avec un panier d'œufs sans en casser un seul et ne consommant que 3 litres d'essence aux 100 km. »
Il était connu pour son austérité, sa grande capacité de travail, son sens du secret (caractéristique de la culture Michelin) et son absence d'ostentation (il achetait ses costumes à la coopérative Michelin).
