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Psychothérapie - Wikipédia

Psychothérapie

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La psychothérapie est une pratique visant à donner du sens, à soigner et éventuellement à résoudre les problèmes découlant d'une souffrance psychique rencontrée par des individus et pouvant se manifester par des symptômes comme la dépression, l'anxiété ou éventuellement par des conduites (alimentaires TCA, conduites à risques, etc.). L'aspect central de cette pratique relève de la relation entre le psychothérapeute et le patient que les psychanalystes appellent transfert. Les écoles sont nombreuses et correspondent à des références et à des pratiques très différentes voire contradictoires.

En médecine, la psychothérapie est rattachée à la psychiatrie, et en psychologie, elle relève d'une formation post-graduée. Selon les pays, le titre de psychothérapeute est ou n'est pas protégé et dans ce cas, quiconque peut se prétendre psychothérapeute.

Plusieurs écoles ont été qualifiées de sectes par la Mission interministérielle de lutte contre les sectes. La psychothérapie n'est pas à confondre avec le « counseling » ou le « coaching » très en vogue dans les pays anglo-saxons et qui ne présuppose ni formation universitaire ni formation à la psychopathologie.

Les psychothérapies ne sont remboursées par la sécurité sociale ou les assurances maladies que si elles sont pratiquées par des psychiatres, ou qu'elles sont effectuées dans un Centre Médico-Psychologique. En Suisse il existe une variante, un psychologue peut effectuer une psychothérapie « déléguée » par un psychiatre, elle est alors aussi remboursée.

Sommaire

[modifier] Éléments d'histoire des psychothérapies

Portrait de Mesmer.
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Portrait de Mesmer.

Si le mot psychothérapie a été forgé a la fin du XIXe siècle, ces traitements de l'esprit sont, eux, beaucoup plus anciens. La souffrance psychologique a été reconnue depuis toujours et on en retrouve des traces de pratiques dans les mythes (Herakles). Cette reconnaissance demeure et demeurera longtemps incomplète et soumise à la méfiance générale. Les progrès de la médecine et de la psychologie ont déjà permis que des techniques psychothérapeutiques efficaces se développent de manière spécifique. Ces progrès sont cesse remis en cause, probablement du fait que la souffrance psychique n'est que pas ou peu objectivable à l'opposé d'une souffrance physique qui est reconnue.

Schématiquement, on peut distinguer quatre grandes périodes dans cette évolution:

  • Dans une première période, les guérisons sont attribuées aux Dieux, ou à des rituels magiques (animisme) exécutés par des guérisseurs, des sorciers ou des exorcistes. Ces pratiques sont encore répandues, y compris dans les pays développés. Elles ont survécu jusqu'ici sous différentes formes qui coexistent avec les autres, développées ultérieurement.
  • Du XVIIème siècle à 1893 : le magnétisme animal selon Mesmer, l'hypnose et la suggestion sont utilisés comme traitements psychothérapeutiques. L'intérêt pour les traitements psychiques des enfants apparaît à la fin de cette période. (Sigmund Freud découvre l'importance des traumatismes infantiles qui sera suivi par Sandor Ferenczi, etc.. Les « traitements moraux » (Dr. Blanche) sont par ailleurs à la mode. Une nouvelle pédagogie se met en place pour protéger les enfants de traumatismes comme des séparations précoces (René Spitz), des séductions génitales, etc. Jean-Marc Gaspard Itard commence en 1801 la « rééducation » de Victor, le petit sauvage de l'Aveyron. Convaincu que la surdité n'a pas que des causes organiques, il invente ce qu'il appelle une « orthopédie mentale » pour éveiller le la conscience et créer le langage.
Une séance d'hypnose en 1887.
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Une séance d'hypnose en 1887.
  • De 1893 à 1925 : Pierre Janet met en place sa méthode psychothérapeutique, l'analyse psychologique, basée sur la notion d'automatisme psychique qui serait à des niveaux plus ou moins profond du psychisme. Ces découvertes sont d'importances, et vont permettre à Sigmund Freud de développer la psychanalyse en s'entourant de nombreux disciples et collaborateurs avec lesquels il discute et met ses théories et sa technique en travail. La principale découverte de Freud est celle de l'existence de l'inconscient et celle de la sexualité infantile. Les conflits inconscients - résultant d'une dualité pulsionnelle - ne sont pas accessibles à l'introspection et doivent être mis à jour et élaborés dans la cure psychanalytique. C'est la première fois dans l'histoire qu'on utilise scientifiquement la parole comme vecteur thérapeutique de manière aussi codifiée. Cet axe Paris - Vienne alors créé est très fécond à l'époque. Concernant les enfants, Freud et surtout sa fille Anna, utilise la psychanalyse dans le sens d'une sorte de guidance parentale. L'exemple le plus connu est celui du petit Hans. C'est Mélanie Klein puis d'autres psychanalystes d'enfants qui feront évoluer cette guidance vers une technique authentiquement psychanalytique. En France, c'est - entre autres - sous l'impulsion de René Diatkine, de Serge Lebovici, de Françoise Dolto que la psychanalyse des enfants est devenue réalité.
  • A partir de 1925 : on assiste à une explosion des méthodes thérapeutiques, qu'elles soient fondées sur l'action par l'environnement (thérapie familiale, thérapie institutionnelle), le groupe (psychothérapies de groupe, psychodrames psychanalytique), la manipulation de l'imaginaire avec le rêve éveillé, l'art-thérapie, la relaxation, le conditionnement (psychothérapies comportementales).

[modifier] Considérations éthiques : psychothérapie et risque d'emprise

Voir l’article Éthique de la psychologie.

Les psychothérapeutes sont soumis à des règles éthiques strictes dans leur pratique. Les patients, les personnes en difficulté sont vulnérables, il est notamment nécessaire de veiller à respecter identité, la confidentialité, une attitude neutre, non-jugeante et bienveillante. Même si la plupart des praticiens sont de bonne foi, le danger sectaire chez de « faux praticiens » n'est pas négligeable, du fait de la position du psychothérapeute. En effet, « le domaine de la psychothérapie est un terreau propice aux dérives sectaires »[1], car entre le patient et le psychothérapeute se noue une relation particulière, que les psychanalystes nomment transfert, qui fait que le patient peut développer des sentiments extrêmement forts (d'amour, de haine, de soumission, etc..) envers son psychothérapeute. Il est alors indispensable que ce dernier ait une formation et une éthique rigoureuses pour éviter que ne se mette en place une relation d'emprise, comme on peut l'observer avec les gourous. Un certain nombre de conseils peuvent être donnés à qui souhaite entreprendre une psychothérapie :

  • La psychothérapie doit résulter d'un contrat oral et/ou écrit qui repose en principe sur le volontariat du patient et du psychothérapeute (exception dans les milieux pénitentiaires);
  • Le psychothérapeute doit être formé dans un courant psychothérapeutique et doit l'expliquer au patient ;
  • Il doit préciser la technique qu'il va employer, ses modalités de mise en œuvre, ses limites, la théorie qu'il utilise, le coût du traitement, les modalités de payement, etc.. ;
  • Le but du traitement est le soulagement des souffrances psychiques et l'accès à une plus grande liberté individuelle ;
  • Un(e) psychothérapeute ne devrait pas chercher à opposer un patient à sa famille et à son milieu culturel;
  • La psychothérapie doit être faite en concertation avec le traitement médical s'il y en a un;
  • Le psychothérapeute ne peut exiger l'arrêt d'un traitement médical unilatéralement;
  • La psychothérapie peut beaucoup améliorer le cours de maladies du corps mais elle ne remplace pas les traitement nécessaires.

[modifier] Les différentes approches et techniques aujourd'hui

Depuis la seconde moitié du XXe siècle, le nombre d'approches psychothérapique a cru de manière très importante. Aujourd'hui, il existe trois groupes de psychothérapies sur lesquelles portent la quasi-totalité des études réalisées : les psychothérapies psychanalytiques (et celles qui en dérivent), les thérapies cognitivo-comportementales, les thérapies systémiques. De nombreuses autres thérapies sont apparues par la suite, certaines basées sur des théories qui n'ont reçu aucune évaluation, se constituent en petits groupes autour d'un gourou. Il n'y a aucune base théorique commune et il en existe aujourd'hui plus de 300 théories de la psychothérapie. Seules quelques unes ont fait l'objet d'évaluations selon le modèle scientifique : les thérapies psychanalytiques, cognitivo-comportementales, systémiques et EMDR.


[modifier] Les psychothérapies psychanalytiques

Voir l’article psychanalyse.

[modifier] Bases communes

Au premier plan de gauche à droite: Sigmund Freud, Stanley Hall et Carl Gustav Jung; Au second rang Karl Abraham, Ernest Jones et Sandor Ferenczi devant la Clark University (Massachusetts) en 1909.
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Au premier plan de gauche à droite: Sigmund Freud, Stanley Hall et Carl Gustav Jung; Au second rang Karl Abraham, Ernest Jones et Sandor Ferenczi devant la Clark University (Massachusetts) en 1909.

La théorie utilisée dans cette approche a été inventée par Sigmund Freud, elle vise à mettre au jour, dans le cadre d'une relation de transfert les causes et mécanismes inconscients d'une souffrance psychique qui peut se traduire par des conduites symptomatiques, hystérie, phobie, névrose obsessionnelle, névrose traumatique, dépression, psychose, perversion, etc. On distingue la cure type, classique (nombre de séances hebdomadaires - 3 ou 4 - patient allongé sur un divan, payement des séances, etc..) de la psychothérapie d'inspiration psychanalytique (face à face, intervention de la Sécurité Sociale lorsqu'elle est pratiquée par un psychiatre). Cette dernière peut durer de quelques séances (psychothérapie brève) à plusieurs années. La cure type s'effectue sur plusieurs années. Il s'agit d'un travail en profondeur qui met en jeu la motivation du patient et son désir d'aller mieux au plus profond de son malaise ou mal-être.

La souffrance psychique résulterait de la condition d'être humain qui serait confronté à un conflit complexe entre des interdits parentaux intériorisés (surmoi), des idéaux (idéal du moi) et les pulsions (ça).

Avec l'adulte, comme avec l'enfant, la neutralité ou réserve du psychothérapeute, l'accueil inconditionnel de ce que le patient amène en paroles ou en actes, la discrétion du thérapeute par rapport à ce qui se passe en séance est primordial car elle crée les conditions d'une parole libre. Le psychothérapeute ne peut donc pas rapporter sa parole à un autre même si, bien évidemment, le patient peut parler de sa psychothérapie à qui bon lui semble.

L'attention flottante et la neutralité bienveillante que l'analyste est censé observer, lui permettent de produire une facilitation à la parole et une interprétation de celle-ci, sans jugement de valeur. L'analyse du transfert, est capitale pour comprendre ce qui se joue dans la séance, et est de ce fait la clé de voûte du changement thérapeutique des approches analytiques.

Les psychothérapies psychanalytiques diffèrent des autres psychothérapies en ce sens que les effets de suggestion y sont réduits au maximum et qu'elles ne visent pas une adaptation du sujet à une norme ou un idéal. « Une psychothérapie, n'est pas une adaptation au monde extérieur. Son effet opérationnel, en fin de traitement, est un ordre retrouvé dans l'image du corps du sujet et dans l'axe de ses désirs allant des émois des stades archaïques les plus anciens, les plus originels, jusqu'aux émois de l'époque actuelle ou s'organisent ses pulsions sexuelles inconscientes génitales » (Dolto A sourcer). Il s'agit d'accompagner un sujet dans l'appropriation de sa vie psychique inconsciente, et par là, dans l'épanouissement de ses potentialités créatrices.

[modifier] Différence entre psychothérapie analytique et psychanalyse

Les choses sont complexes lorsqu'il s'agit de différencier psychothérapie analytique et psychanalyse et depuis Freud, la question n'a cessé d'agiter les sociétés de psychanalyse. O. Kernberg, dans un travail récent, différencie les psychothérapies de soutien de la psychanalyse par le fait que les premières « visent à renforcer les compromis adaptatifs » en utilisant persuasion, conseil, réconfort, encouragement, éloge, suggestion. On voit que Kernberg allie, suivant d'ailleurs le conseil de Freud, « l'or et le cuivre » et il n'hésite pas à y ajouter le plomb de l'intervention directe sur l'entourage. Les psychothérapies analytiques se centreraient sur les conflits actuels, les rapports du patient avec la réalité extérieure seraient pris en compte et la référence à la sexualité infantile mise à l’écart. Ainsi, « la psychothérapie psychanalytique maintient une technique essentiellement psychanalytique adaptée pour analyser les conflits inconscients activés dans le transfert au sein d'un cadre modifié, clairement défini et que le patient déclare explicitement accepter à l'avance ». (O. Kernberg, 2001)réf. nécessaire

Trouvera-t-on une différence en ce qui concerne le cadre ? Rien n’est moins sûr : dans un cas comme un autre, le cadre s’organise autour des règles de libre association, d’abstinence et de confidentialité. S’agissant d’enfants, la cure type a été modifiée pour permettre le travail analytique. Ainsi, grâce à Mélanie Klein, il est admis que ce que produit (jeux, modelages, dessin) l’enfant en séance est l’équivalent des associations libres de l’adulte. La psychanalyse des enfants a enrichi le corpus théorique de la psychanalyse et a sans doute permis d’autres extensions de la cure type : le travail avec les groupes, le couple, la famille, le psychodrame, et enfin une meilleure prise en compte du champ de la psychose.

Pour Sigmund Freud, la tâche de l’analyste consistait à lever les refoulements de son patient, à reconstituer par un travail qui tient de l’enquête policière et de l’archéologie les désirs et traumatismes passés. Melanie Klein est elle dans un temps ou l’infantile est en cours de constitution ou n’existe pas encore. Son travail, et celui de ses continuateurs, s’axe sur les relations primitives à l’objet, sur la naissance de celui-ci comme du self ou encore sur le rôle de l’environnement. Ces travaux vont attirer l’attention des analystes sur le processus analytique lui-même. Un mécanisme comme l’identification projective, par exemple, d’abord compris dans son acception défensive, va être peu à peu pris en compte dans un sens plus positif pour enfin être entendu comme une dimension du contre-transfert de l’analyste.

Ce processus analytique, Th. Bokanovskiréf. nécessaire, lui assigne un lieu où les forces en présence peuvent trouver un sens. Ce lieu est l’espace analytique ; il permet « le déploiement du transfert, le développement de la névrose de transfert, et l’analyse de celle-ci ». L’inconscient s’y révèle par les résistances au travail de l’analyse, tant du côté du patient (transfert et résistances proprement dites) que de l’analyste (contre-transfert). Il « s’étaie » sur le cadre dont les fonctions de contenant et de pare-excitation permettent d’isoler et d’interpréter le processus en cours. Les forces en présence sont le transfert, le contre-transfert, la névrose de transfert et les résistances. Le transfert est « le plus grand obstacle à la psychanalyse » comme « son plus grand auxiliaire » pour autant qu’il puisse être interprété. (Freud 1905)réf. nécessaire Il est multiple par sa valence (positif ou négatif), sa qualité (érotique, narcissique, haineux etc..), les objets visés (fraternel, paternel, maternel). Ce sont des relations objectales, des affects, des fantasmes qui sont reproduits sur la personne de l’analyste et qui peuvent s’organiser en une névrose de transfert, « réédition » de la névrose clinique. L’interprétation, dont la forme peut varier (reformulation, interprétation du transfert ou dans le transfert), met en lien des éléments inconscients (représentations ou affects), permet d’approcher des zones clivées ou encore dévoile des fantasmes inconscients et au final, donne au patient un meilleur jeu psychique. Transfert et résistance d’un côté, contre-transfert de l’autre sont comme des forces de frottement qui s’appliquent sur un cadre qui est immuable. Les traces qu’elles y laissent, les modifications que l’analyste y observe, les répétitions qui s’y dessinent lui permettent de prendre conscience des forces inconscientes en jeu. Le processus analytique est donc fonction de nombreuses variables, dont l’analyste maîtrise finalement fort peu. Il a à veiller sur le cadre qu’il a posé et sur son contre-transfert qui lui donne des indications précieuses sur le fonctionnement psychique de son patient.

De façon plus tranchée, nous dirons que la ligne de partage entre psychothérapie analytique et psychanalyse est que la seconde est le traitement appliqué par un psychanalyste (Jacques Lacan). C'est, il est vrai, simplement la déplacer, car un psychanalyste peut faire des psychothérapies. Le rôle joué par le thérapeute est certes important : il peut s'effacer plus ou moins comme personne, agir sur des éléments du cadre (durée, rythme, paiement), moduler ses interventions, leur niveau. Mais pour Françoise Dolto « Dans les psychothérapies de soutien, on n'analyse pas l'histoire du sujet, ni l'œdipe avec la famille. Il s'agit simplement de distinguer entre le désir et le besoin, entre l'imaginaire et les faits »réf. nécessaire. Mais cela ne présage en rien ce qui peut se produire chez le patient : l'investissement du traitement, le niveau de régression qui sera le sien, la coloration transférentielle ne peuvent se prévoir a priori. Le processus analytique advient... ou non et c'est a posteriori que l'on peut dire s'il y a eu psychanalyse ou non.

[modifier] La psychanalyse proprement dite (cure-type)

Voir l’article Cure psychanalytique.
Divan (celui de Freud) utilisé lors d'une cure-type.
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Divan (celui de Freud) utilisé lors d'une cure-type.

Lors d'une cure-type psychanalytique l'analysant (patient) est invité à s'allonger sur un divan de telle façon qu'il ne puisse pas voir l'analyste. Cette position serait propice à la régression et ainsi à la mise en place de la condition optimale permettant l'association libre. Cette dernière est la première des règles fondamentales avec celles de l'abstinence.

L'action thérapeutique du psychanalyste se joue dans l'analyse du transfert et contre-transfert. Le thérapeute ce veut ici le moins interventionniste possible sur la parole du patient.

[modifier] La psychothérapie psychanalytique individuelle

Basée sur la cure-type, la psychothérapie psychanalytique individuelle peut différer de celle- ci sur un ou plusieur points, tels qu'un entretien fait en face à face, et/ou l'intervention du thérapeute de forme plus directif par exemple. Dès lors elle peut s'appliquer à plus de patient, étant donné que la situation pourra lui être adaptée. Ces modifications de la cure-type dépendent « en fait de l'organisation psychopathologique dont il s'agit et, dans une certaine mesure, du style et de la personnalité de l'analyste. »[2]

[modifier] Le Psychodrame psychanalytique

Le psychodrame psychanalytique comprend un couple de psychothérapeutes et un groupe d'enfants ou d'adultes - il existe des psychodrames analytiques individuels. L'indication est posée soit pour des patients trop inhibés pour faire face à la charge d'angoisse d'une psychothérapie individuelle, soit pour des enfants trop agités.

Techniquement, il existe plusieurs dispositifs selon qu'il s'agit d'un psychodrame en groupe - l'approche individuelle du « protagoniste » est alors privilégiée - ou d'un psychodrame psychanalytique de groupe - ou l'on privilégie l'approche groupale. Une histoire élaborée dans l'espace de parole est jouée dans l'espace de jeu. Le protagoniste (ie celui qui a proposé l'histoire) choisi des ego auxiliaires dans le groupe d'enfants et dans le groupe de thérapeutes. L'analyste de groupe dirige le jeu, l'interrompt au moment qui lui semble le plus judicieux, propose des changements de rôle et de direction. Le jeu est pris comme un rêve et interprété comme tel.

Les psychothérapies psychanalytiques, qu'elles soient groupales ou non, avec médiateur ou non, ont ceci de commun qu'elles visent toutes à analyser le niveau inconscient (conflits, fantasmes). Les difficultés du patient sont comprises comme autant d'expressions de leur vie inconsciente, et sont donc à ce titre précieuses car elles sont les ambassades de sa vie inconsciente. Le transfert du sujet, sur le cadre et le thérapeute, c'est à dire la réédition de conflits anciens, est utilisé ici et maintenant pour traiter ce qui, du passé, ne passe pas.

[modifier] La psychothérapie psychanalytique de groupe (familiale)

Cette thérapie est basée sur l'analyse de la relation transférentielle entre les membres du groupe (famille), et entre l'ensemble de celui-ci et le thérapeute, sous tendus par les fantasmes inconscients communs au groupe.

[modifier] La psychothérapie psychanalytique des enfants

Voir l’article Psychanalyse des enfants.

La psychanalyse est utilisée pour la première fois chez les enfants par Mme Von Hug-Hellmuth, puis par Anna Freud. Mais c'est à Mélanie Klein que l'on doit l'invention d'un cadre rendant possible la psychanalyse des enfants telle qu'elle se pratique encore aujourd'hui. Après 1925, alors que les types de psychothérapies se multiplient, les rééducations trouvent leurs théories de référence et affinent leurs techniques. Portant d'abord sur le langage parlé, puis écrit, les troubles psychomoteurs s'étendront bientôt à toutes les difficultés que peuvent traverser les enfants et aux troubles de l'apprentissage scolaire.

Durant le siècle dernier, plusieurs courants allant de la pédagogie libre (Montessori, Pestalozzi), la guidance parentale, les rééducations, la psychanalyse, vont tenter de prendre en compte l'enfant au plus près de sa réalité, de ses expressions fantasmatiques ou symptomatiques et de son environnement familial. Concernant l'enfant en difficulté, l'idée qu'un symptôme isolé n'existe pas, qu'il est pris dans une économie à la fois intra et inter psychique, se fait rapidement jour. Ainsi, en 1917, Gérard de Parel est le premier à affirmer que la voix est un élément pris dans un ensemble complexe (respiration, audition, psychomotricité...). La conséquence est que la rééducation doit porter sur l'enfant dans sa globalité. Son livre, Notions d'anacousie trace les grandes lignes de ce qui sera l'orthophonie. De son côté, la psychanalyse des enfants diffuse dans les différentes rééducations dans un mouvement qui donnera naissance à la création de lieux spécifiques pour accueillir des enfants présentant des difficultés psychologiques. Ce sera, dans un premier temps, les Centre Psycho-pédagogiques,qui deviendront ensuite les Centre Médico-Psycho-Pédagogiques. Le premier est ouvert au lycée Claude Bernard, à Paris en mars 1946. Un homme, le Prof. Heuyer représentera particulièrement cette convergence. Dans son service travaillent des psychanalystes comme Jenny Aubry ou Françoise Dolto. À son initiative, est crée en 1955 un enseignement décernant une Attestation d'études d'orthophonie, qui deviendra diplôme d'état en 1966. En octobre 1961, un enseignement relatif à la psychomotricité de l'enfant et de ses troubles est ouvert à Paris. Parmi les enseignants, Zazzo, René Diatkine, Male, Bonvalot-Soubiran, Amado et Jolivet

Le rôle des toutes premières relations de l'enfant (Margaret Mahler), de la bouche comme « cavité primitive » (René Spitz)réf. nécessaire, des sensations réunies peu à peu dans un « Moi-peau » (Didier Anzieu)réf. nécessaire, du portage (Winnicott), du dialogue tonique (J. de Ajuriaguerra) et verbal avec la mère donnant lieu à « l'illusion anticipatrice » (René Diatkine)réf. nécessaire, des différentes castrations (Françoise Dolto), pour ne donner que quelques exemples, sera mieux connu et éclairera la psychopathologie tant de l'adulte que de l'enfant.

Peu à peu, on assiste à une reconnaissance des épreuves que traverse tout enfant (sevrage, acquisition de la propreté...), des traumatismes circonstanciels (disparition d'un proche, séduction par un adulte...) qui peuvent affecter le développement de l'enfant et à une meilleure connaissance des étapes normales du développement de l'enfant.

Une psychothérapie analytique ou une psychanalyse d'enfant est un dispositif de parole, créé par le psychothérapeute où les conflits et fantasmes de l'enfant trouvent des modalités d'expression et peuvent, le cas échéant, être interprétés par le psychothérapeute. Elle est une application de la psychanalyse auprès des enfants. Ce dispositif est borné par un cadre, donné explicitement à l'enfant, et accepté par lui, constitué par les horaires, les rythmes et la durée des rendez-vous, les règles de libre association pour l'enfant et d'abstinence et de réserve pour le thérapeute. Des objets (voitures, personnages sexués, animaux, poupées, feuilles et crayons, pâte à modeler...) sont à la disposition de l'enfant qui peut ainsi dire « en parole-dessin », en « parole-pâte à modeler » ou en « parole-jeu » ce qu'il a à dire. Lorsque l'enfant n'est pas capable de jouer, pour une raison ou un autre (grave inhibition où trouble de la personnalité) l'urgence thérapeutique est de lui apprendre à jouer. D'autre part, le jeu peut, tout comme le rêve, être pris comme un rébus, c'est à dire que les éléments utilisés valent comme un signe à articuler à d'autres. Mais le jeu en psychothérapie a aussi d'autres fonctions : il est un contenant dans lequel l'enfant expérimente d'autres modalités relationnelles (à soi, aux autres) et certains psychothérapeutes pensent qu'il vaut mieux interpréter le moins possible et « simplement » laisser le jeu se dérouler.

L'âge, la psychopathologie en cause, l'aptitude à représenter de l'enfant ont conduit à inventer d'autres formes de psychothérapies analytiques : les psychothérapies de groupe, avec ou sans médiateur, ou le psychodrame.

Ainsi, à côté de ce dispositif individuel, il y a l'ensemble des psychothérapies de groupe, avec ou sans médiateur. Ce que l'on nomme le plus souvent atelier conte (ou dessin ou du nom du médiateur), groupe thérapeutique et enfin les groupes de psychodrame, comme le psychodrame analytique individuel.

Les groupes avec médiateurs sont le plus souvent proposés à des enfants jeunes, dont les capacités d'élaboration doivent être soutenues. Il le sont de deux façons : par le groupe, dans lequel l'enfant peut se fondre ou prendre le risque de se détacher ; par le médiateur, qui prête sa forme à la représentation de fantasmes ou de conflits. L'exemple type est l'atelier conte, dans lequel un couple de psychothérapeutes raconte une histoire à un groupe d'enfants, histoire qui est ensuite jouée « en semblant ». Le conte donne au groupe une représentation d'une situation conflictuelle et les moyens d'en sortir. Le jeu permet à l'enfant d'en expérimenter de nouvelles, d'achopper sur des difficultés prévues ou non, ou de répéter inlassablement la même chose. Le dispositif est en lui même une interprétation : un couple et un groupe d'enfants rappellent la situation commune : nous venons tous d'une famille, nous avons tous des liens transgénérationnels, et cela nous pose des problèmes à tous. Les conflits sont représentés d'une façon plurifocale : dans le conte, dans le jeu, dans le groupe. Il y a donc une série d'enveloppes qui permettent de contenir et d'inscrire les différentes problématiques. Ces espaces sont représentés par la différence « espace du conte » et « espace du jeu ».

[modifier] La psychologie analytique

Voir l’article Psychologie analytique.
Jung en 1912.
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Jung en 1912.

La psychologie analytique est une approche Jungienne. Comme l'approche psychanalytique elle analyse les rêves de l'analysant (le patient), mais s'en distance par les concepts sous jacents. La plupart du temps l'entretien se réalise en face à face, et le but de l'analyse est de rétablir un équilibre entre la vie psychique consciente et inconsciente par l'intégration identitaire, menant à la réconciliation de toutes les facettes de la personnalité du patient. Cela « implique la naissance de l’homme total »[3].

[modifier] L'approche cognitivo-comportementale

Elles résultent de l’association des thérapies comportementales et des thérapies cognitives sur la base des théories de la psychologie dite scientifique. Les thérapies comportementales ont donc pour socle théorique d’une part les théories du conditionnement (béhaviorisme) et de l’apprentissage social (Albert Bandura), d’autre part les théories de la cognition (psychologie cognitive). L’objectif est la guérison symptomatique : la phobie, l’obsession, l’addiction, le délire sont des symptômes cibles, résultant d’un désordre biochimique ou d’un mauvais apprentissage qu’il convient de faire disparaître. Le thérapeute utilise pour ce faire l’immersion durable dans la situation pathogène, l’aversion, l’inhibition réciproque, le renforcement positif et négatif. Les thérapies cognitives s’inspirent des théories de la psychologie cognitive. Leur visée est la « restructuration cognitive ». Les « schémas cognitifs » sont stockés en mémoire et considérés comme déterminés par les prédispositions biologiques innées et l’apprentissage. Ils sont activés par des stimulations ou des émotions semblables à celles qui ont été vécues lors de leur stockage. Les distorsions cognitives (inférence, abstraction sélective, surgénéralisation, maximalisation, minimalisation, raisonnement dichotomique, personnalisation...) expliqueraient la pathologie mentale.

Le thérapeute est actif et directif et garde avec le patient une bonne relation ; il lui est lié par un contrat prévoyant les résultats escomptés, et il encourage le patient à prendre un rôle actif. Ses interventions sont centrées sur l’ici et maintenant. L’investigation sur les éléments cognitifs (pensées, images, comportements, émotions) induit un décentrement et donc une métacognition qui rend possible la restructuration cognitive.

La formation aux Thérapies Comportementales et Cognitives (TCC), impliquant le statut de psychologue ou de psychiatre, peut être universitaire, en deux ou trois ans. Le psychothérapeute peut aussi se former par le biais de l'association française de thérapies cognitivo-comportementales (AFTCC), sur trois ans, laquelle est affilié à une association européenne cherchant à implémenter des standards assurant un gage de qualité.

[modifier] Les psychothérapies d'inspiration systémiques

La thérapie familiale systémique considère les troubles psychologiques et comportementaux du membre d'un groupe comme un symptôme du dysfonctionnement du dit groupe (généralement la famille). Elle implique donc un traitement du groupe et une participation de tous ses membres.

Parmi les thérapies familiales de différentes natures, il y a les thérapies systémiques familiales élaborées par Paul Watzlawick, Donald D. Jackson et les autres dans une approche écosystémique. Jay Haley a contribué par des interventions inventives, surprenantes et paradoxales.

Pour changer un comportement, les thérapies systémiques proposent un « enveloppement stratégique », en agissant au niveau supérieur du contexte du comportement à modifier, plutôt que d'agir directement sur le comportement lui-même, à son niveau. Sun Tzu [4], a proposé d'attaquer la stratégie de l'adversaire, au niveau supérieur des règles de conduite, plutôt que de l'affronter directement au niveau de ses forces vives, pour transformer l'infortune en avantage et faire du chemin sinueux la route la plus directe. Dans cette perspective, la « théorie des contextes » d’Anthony Wilden [5] propose d'installer un nouveau contexte, tel que le comportement attendu puisse survenir, se maintenir et se développer comme une « réponse appropriée » à ce contexte. Cette « réponse appropriée » à l'environnement et au contexte est de l'ordre de l'explication cybernétique, en contraste à l'explication causale des thérapies behaviorales et psychodynamiques ou psychanalytiques.

Les thérapies systémiques familiales sont des pratiques enveloppées par un enchevêtrement de théories cybernétique, sémiotique et systémique. Elles sont cybernétiques en interprétant un comportement « anormal » comme parfaitement adapté ou « normal » à un contexte et un environnement qui, eux, sont « anormaux ». Ainsi, par exemple, la schizophrénie considérée comme une maladie incurable et progressive de l'esprit d'un individu est complètement différente de la schizophrénie considérée comme la seule réponse possible à un contexte où la communication est absurde et intenable. Elles sont cybernétiques en intervenant non pas exclusivement sur le « malade » déclaré, mais sur l'environnement et le contexte « malades », au niveau supérieur de la gouverne ou de la commande.

Ces thérapies systémiques familiales sont sémiotiques en interprétant le comportement humain comme communication des signes, signifiants et significatifs, dans un contexte et considèrent les deux termes, communication et comportement, comme étant pratiquement synonymes. Toute communication suppose un engagement dans une relation et définit par là et en même temps la manière dont les communicants conçoivent, souhaitent ou exigent et voient cette relation. Toute communication, alors, présente deux aspects : le contenu et la relation, tels que le second enveloppe le premier et, dès lors, est une métacommunication située au niveau supérieur dans une hiérarchie de type logique, de contrainte ou de complexité. Dans l'intervention, elles attachent la plus grande importance à recadrer une relation, en lui attribuant d'autres significations et valeurs, de telle manière qu'elle apparaît totalement différente.

Ces thérapies familiales sont systémiques en prenant en compte, dans l'interprétation et dans l'intervention, la totalité des relations entre les niveaux de comportement ou d'ordres de réalité et entre le « patient » désigné et les autres membres de la famille et du groupe social. Même si le patient ne veut pas assister aux séances de thérapie familiale, la modification de la dynamique interactionnelle familiale, grâce à l'influence active opérée sur le comportement des autres membres de la famille, peut conduire à une amélioration considérable chez le patient qui, rappelons-nous, n'est que l'expression ou le symptôme des relations pathogènes dans la famille.

Les thérapies systémiques familiales sont centrées sur la formation du problème et considèrent les manifestations cliniques comme des aspects des processus en cours dans le système interactionnel du « malade ». Cette approche postule que la détresse psychologique et les symptômes résultent de la mauvaise « gestion » des événements marquants ou de « perturbations » intervenant dans ce système familial. Une symptomatologie aiguë peut refléter une exacerbation de difficultés initiales résultant des tentatives bien intentionnées, rationnelles et raisonnables, mais inappropriées, mises en œuvre par le « malade » lui-même et son entourage.

Le cas type de ces tentatives bien intentionnées est la multitude de conseils donnés à une personne déprimée qui ne font que renforcer et enraciner sa dépression, comme le bègue qui bégaie de plus en plus à force d'avoir peur de bégayer et l'insomniaque qui dort de moins en moins à force d'avoir peur de ne pas dormir. Les tentatives bien intentionnées, rationnelles et raisonnables seraient d'encourager l'un à parler lentement pour ne plus bégayer et l'autre à se reposer et ne penser à rien pour dormir. Dans ces deux cas de figure, le traitement paradoxal de ces thérapies consiste à prescrire le symptôme en demandant au bègue de bégayer encore davantage et à l'insomniaque de surtout ne pas dormir.

L'exercice thérapeutique est essentiellement centré sur les tentatives de résolution déjà faites, sur ce qui a été déjà entrepris pour traiter les difficultés du « malade », plutôt que sur les difficultés elles-mêmes. Comme l'explication cybernétique est dite « négative » par rapport à l'explication causale dite « positive, » ce travail thérapeutique est a « contrario » après l'observation de ce qui n'est pas et des « terribles simplifications », comme dans la dépression, le bégaiement et l'insomnie. Il s'agit, alors, de prendre des mesures pour empêcher le maintien, le développement et la reproduction des comportements qui entretiennent le problème et de recadrer ou redéfinir ce-lui-ci, ainsi que les buts que se sont fixés les personnes impliquées dans ce problème et les points de vue qu'elles ont jusqu'alors adoptés. Ce qui peut provoquer chez elles des comportements complètement différents.

Les thérapies systémiques familiales ne sont pas des thérapies de groupe, leur caractère familial signifie qu'elles tiennent compte de l'interaction de tous les membres qui composent la famille, mais ne traitent pas tous les membres en groupe. L'accent est mis sur la façon dont les autres personnes (par rapport au « malade » désigné) entretiennent un comportement perturbé. Ce qui ne veut pas dire qu'elles peuvent en tirer un quelconque profit, mais seulement que les schémas (patterns) interactionnels, c'est-à-dire les règles d'interaction, une fois établis, ont tendance, à cause de leur fonction homéostasique, à s'auto-perpétuer. Autrement dit, ils maintiennent le système d'interactions dans sa forme présente. Une approche systémique familiale n'exige pas que toutes les personnes, composant le système familial, assistent aux séances de thérapie. Un changement approprié dans un sous-système entraîne souvent une évolution majeure du système entier. Le « malade » désigné, à la limite, peut ne pas assister aux séances de thérapie.

Par problèmes, nous désignons des impasses, des situations inextricables, des dilemmes insupportables et ainsi de suite, que l'on crée et fait durer, souvent, en aggravant les difficultés initiales :

  1. soit par l'ignorance (signifiant à la fois ne pas savoir et ne pas vouloir savoir) de ces difficultés ;
  2. soit par la modification d'une difficulté inhérente à la situation en gardant constante la situation ;
  3. soit par une erreur de type logique en agissant au mauvais niveau, comme vouloir cesser de bégayer pour le bègue, dormir pour l'insomniaque, être joyeux pour le déprimé, alors que le bégaiement, le sommeil et la joie sont hors de contrôle de la volonté.

Il y a aussi des conduites paradoxales dans les stratégies doubles ou multiples. Yves Barel[6] a séployé en compromis, compartimentage et double contrainte dans la reproduction sociale que l'on peut retrouver et utilisables dans les thérapies systémiques familiales de changement, de passage ou de transition qui sont des phénomènes paradoxaux dans la coexistence indissociable et les références mutuelles du fluctuant et de l'invariant, de la différence et de la similarité. En effet, le changement est inconcevable, au vu de cette théorie, en dehors de la permanence ou de la stabilité et réciproquement, comme l'identification l'est en dehors de la différenciation. Le compromis n'est pas une conciliation, un moyen terme ou un produit « bâtard » ou encore un mythique « juste milieu », comme le veut le sens commun, qui consiste à rejeter les extrêmes ou « contraires » et prendre le reste.

[modifier] La gestalt-thérapie

Voir l’article gestalt-thérapie.

La Gestalt-thérapie se situe dans une optique dynamique. Elle s'intéresse au « processus », à l'ajustement permanent entre un individu et son environnement. Cet ajustement est par définition en perpétuel changement. Le terme Gestalt vient du verbe allemand gestalten, qui signifie « mettre en forme, donner une structure ».

[modifier] L'hypnose thérapeutique

Voir les articles hypnose et hypnose ericksonnienne.

L'état d'hypnose est un état modifié de la conscience qui permet, selon les praticiens qui l'utilisent, un accès facilité à l'inconscient. Cet état peut être utilisé par des thérapeutes afin de parvenir à des changements, on parle alors d'hypnose thérapeutique. Il est important de comprendre que l'hypnose constitue seulement un outil qui permet, selon les hypnothérapeutes, d'accéder aux couches profondes de la personnalité. Il est donc nécessaire d'associer à « l'induction hypnotique » différentes interventions.

L'hypnose a été très utilisée au XIXème siècle, puis est tombée dans un relatif discrédit avec l'essor de la psychanalyse. Freud, en effet, utilisa l'hypnose pendant quelque temps, mais il critiqua ensuite son usage car il considérait qu'elle ne laissait pas au patient la possibilité de s'investir dans la cure. Aujourd'hui encore, la psychanalyse critique cette méthode en mettant en cause un effet de déplacement symptomatique, qui se produirait quelques temps après sa disparition. Ceci serait le fait que la source du conflit n'est pas résolue. De nombreux praticiens poursuivirent et développèrent toutefois son utilisation. En France, par exemple, les travaux de Léon Chertok ont été nombreux et ont eu une large audience.

L'hypnose ericksonnienne, qui a été mise au point par le psychiatre Milton Erickson, se caractérise par sa souplesse, son refus du dogmatisme, et l'utilisation de métaphores. Elle se situe dans une optique courte (au maximum de quelques mois).

[modifier] La psychothérapie rogerienne et l'approche humaniste

Voir les articles Carl Rogers et Approche humaniste.

On utilise fréquemment le terme de psychothérapie rogerienne, ou de thérapie humaniste, même si le nom qu'en a finalement donné Rogers, et qui est repris dans le monde entier, est : Thérapie centrée sur la personne, ou centrée sur le client. Fondée par C. A. ROGERS, cette technique repose sur le postulat de l’existence d'une tendance humaine fondamentale positive. Le but du traitement est l’extériorisation de tout ce qui s'oppose à cette tendance, venant des parents et du milieu. La méthode est non directive, et l’attitude du psychothérapeute envers son patient est à la fois faite de compréhension empathique, et de la plus grande implication subjective possible. Le thérapeute utilise ses émotions pour proposer la verbalisation de celles-ci au patient Le thérapeute fait preuve, envers son patient, d’une considération positive inconditionnelle sans réserve ni jugement ; il est authentique, sans masque ni façade Il sollicite une prise de distance réflexive. Ses reformulations apportent un étayage qui encourage et renforce les moyens personnels du patient.

[modifier] Psychothérapie inspirée de l'école française

Bien qu'aujourd'hui l'analyse psychologique de Janet ne soit plus appliquée, on constate un retour de cette approche clinique française[7]. Le but de cette psychothérapie est de « permettre à la personne de réactiver ses processus adaptatifs »[8], et ceci à moyen (quelques mois) ou à long terme (quelques années) suivant les besoins.

Le psychothérapeute issu de ce courant base son intervention sur l'analyse de la relation intersubjective (différent du transfert en psychanalyse) avec le patient, c'est à dire qu'il y a réelle interaction entre deux sujets à part entière, en prenant en compte « à la fois la psychogenèse et la structure du patient »[8]. C'est pour cela que le patient et son thérapeute sont en face à face.

[modifier] Les thérapies utiles dans certaines situations particulières

[modifier] La méthode des alcooliques anonymes (AA)

Voir l’article Alcooliques anonymes.

Bien que connue pour son application d'origine (le traitement de l'alcoolisme), la méthode des alcooliques anonymes tend à connaître des champs d'applications de plus en plus vastes sur tous les comportements d'addiction (alcool, drogue, jeu, etc.). Il s'agit d'une thérapie qui utilise le soutien par les pairs, à travers des réunions de groupe, en général pour une durée moyenne (environ deux ans).

[modifier] L'EMDR

Voir l’article EMDR.

L'EMDR (pour Eyes movement desensitization and reprocessing ou Désensibilisation et reprogrammation par les mouvements oculaires) est une technique thérapeutique courte qui emprunte à l'hypnose et aux thérapies cognitivo-comportementales. Elle traite essentiellement les cas de stress post-traumatique par des stimulations sensorielles alternées. Créé par l'américaine Francine Shapiro, son protocole est très strict et codifié. Il consiste à identifier l'image traumatisante, la croyance (cognition) négative associée et la positive à installer. Il est aussi possible de travailler par des sons alternatifs sur chaque oreille ou par un « tapping » sur chaque main. Elle se situe dans une optique courte, compter généralement dix heures pour un traumatisme.

[modifier] Le debriefing psychologique après un traumatisme psychique

Voir l’article Débriefing (psychologie).

Le debriefing psychologique est une intervention psychothérapique individuelle ou collective qui peut être proposée dans la période de deux à dix jours qui suit un traumatisme psychique. Différentes techniques existent, la technique nord-américaine étant assez différente de la technique francophone. Le debriefing vise à la fois à soulager la douleur psychique causée par le traumatisme, et à réduire le risque de survenue ultérieure de complications psychiatriques (notamment d'un Trouble de stress post-traumatique) ou bien encore à réduire leur intensité. Il est généralement suivi d'un second entretien. En France, le réseau des CUMP assure de tels soins dans le cadre du SAMU, mais de nombreux autres praticiens y sont également formés.

[modifier] L'analyse transactionnelle (AT)

Voir l’article analyse transactionnelle.
Les états du Moi (Parent/Adulte/enfant).
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Les états du Moi (Parent/Adulte/enfant).

Éric Berne (1910-1970) psychiatre, après deux ans d'analyse avec Paul Federn, puis une seconde analyse avec Erik Erikson, voit sa candidature à l'institut de psychanalyse de San Franscisco rejetée. Il promeut alors une nouvelle méthode de psychothérapie : l'analyse transactionnelle (AT), qui est initialement une thérapie de groupe, dont le but est de donner au patient l'accès à une connaissance psychologique. Face aux injonctions des parents, des décisions de l'enfant sont inscrites et peuvent donner lieu en AT a une re-décision, une re-programmation libérant la physis, pulsion créatrice universelle qui pousse au développement et au perfectionnement. L’analyse transactionnelle peut se voir adjoindre d'autres techniques : prescription de comportements, massages, relaxation, reformulations neutres, suggestion directe etc. Aujourd'hui, l'AT est un ensemble de théories : personnalité (fonctionnement intra-psychique), communication (transactions relationnelles), organisation des systèmes (fonctionnement des groupes et des organisations), supervision (méthodes et pratiques à l'adresse des psychothérapeutes). La théorie décrit des états du moi normaux ou pathologiques, dans la double dimension de l’expérience subjective et des comportements. La transaction est « l'aspect manifeste des échanges sociaux » en termes de stimulus réponse. Les modes de communication (manifestes, cachés ou à double fond) sont tributaires des états du moi.[9]

[modifier] Les thérapies utilisant une médiation

Il s'agit des méthodes thérapeutiques qui utilisent une médiation, c'est-à-dire qui n'utilisent pas exclusivement la parole : ce peut être la création artistique, la danse, le corps et qui ne sont pas à proprement parler des psychothérapies...

  • Art-thérapie
  • Education créatrice par la peinture d'Arno Stern
  • Danse-thérapie
  • Équithérapie
  • Relaxation (souvent une étape avant une psychothérapie)
  • Sophrologie
  • Training autogène de Schultz est une technique de relaxation thérapeutique visant un apaisement du stress et de l'anxiété, à travers l'obtention d'un état d'auto-hypnose. Elle est également utilisée par certains médecins dans un but d'aide au contrôle de l'anxiété et du stress chez les patients présentant une maladie physique, comme une pathologie cancéreuse, ou encore une maladie psychosomatique.

[modifier] La programmation neuro-linguistique (PNL)

Elle vise un travail sur l'adaptation au réel sans se préoccuper des causes des problèmes comportementaux et psychologiques rencontrés par des individus. Elle se situe dans une optique courte (on considère généralement une durée de 6 mois pour des problèmes lourds).

Le thérapeute utilisant cette technique utilise la synchronisation, la reformulation, et les demandes de définition (que signifie ceci pour vous?) afin d'établir une bonne communication avec le patient. Le recadrage ou l'utilisation de points d'ancrage seront utilisés dans un but thérapeutique.

[modifier] Autres variantes psychothérapiques

N'ayant pas fait l'objet de validation scientifique

[modifier] Les intervenants

Pas plus qu'il ne se réfère à une technique particulière, le terme de psychothérapeute ne présage ni de la profession, ni des diplômes du praticien. Aussi est-il important de bien connaître les différents types de professionnels qui peuvent proposer des psychothérapies, et de se renseigner précisément lorsqu'on souhaite consulter un psychothérapeute.

  • Les psychologues sont titulaire d'une licence, d'une maîtrise et d'un DESS de psychologie (dit aujourd'hui Master de sciences humaines mention psychologie). Ce titre est protégé par la loi française. Ils doivent connaître et suivre le code de déontologie des psychologues depuis le 22 Mars 1996, garant de l' éthique de la psychologie. Les psychologues ont une approche différente des psychiatres (même s'ils travaillent ensemble). En effet, les premiers se basent essentiellement sur la théorie, et sur la source du « problème », tandis que les psychiatres peuvent avoir une approche plus centrée sur des symptômes et syndromes (Le manuel de référence des maladies psychiatriques, le DSM, se veut athéorique).
  • Les psychiatres ont une formation de médecin : tronc commun pendant six années, puis quatre ans de spécialisation. Ils sont donc habilités à prescrire des médicaments, et leurs consultations peuvent être remboursées car ce sont des consultations médicales (cependant, les psychiatres pratiquent parfois des techniques psychothérapiques dans lesquelles la participation financière du patient est censée avoir une vertu thérapeutique et demandent donc un paiement sans remboursement). Les psychiatres exercent dans le public (hôpital, dispensaire, Centre Médico-Psychologique) ou le privé (cabinet, clinique). Le terme psychiatre ne présume pas de la technique thérapeutique utilisée (Cf. psychothérapies), mais du diplôme de docteur en médecine et de l'inscription au conseil de l'ordre des médecins. Ils sont soumis au code de déontologie médicale.
  • Les psychanalystes peuvent ou non être psychologues ou psychiatres. Ils ont suivi une formation psychanalytique, mais celle-ci n'est garantie par aucun diplôme. En revanche, leur affiliation à des mouvements psychanalytiques reconnus garantit la solidité de leur formation. Il ne faut pas hésiter à leur demander à quelle école ils appartiennent, ou à consulter les registres des différentes écoles de psychanalyse.
  • Les travailleurs sociaux, notamment au Canada, sont fréquemment formés aux thérapies ou plus précisément au counceling.
  • Les services de secours d'urgence peuvent proposer des soins psychothérapiques. En France, c'est le cas avec les Cellules d'Urgence Médico-Psychologiques (CUMP) (Débriefing (psychologie).
  • Certains thérapeutes n'appartiennent à aucune de ces catégories, rien ne garantit alors leur professionnalisme ni le cadre éthique de leur intervention, et c'est au patient de se renseigner alors précisément.

[modifier] Exercice de la psychothérapie : l'état de la réglementation

[modifier] En Belgique

Depuis 5 ans, les ministres de la santé successifs ont décidé de légiférer les professions de santé mentale. Quatre d'entre elles sont tout particulièrement visées : les psychologues cliniciens, les sexologues cliniciens, les ortho-pédagogues et les psychothérapeutes.

Différents projets ont été élaborés, mais aucun ne faisant l'unanimité n'a débouché sur une législation. En caricaturant un peu les positions en présence, il y a essentiellement deux tendances : La première considère que ces professions doivent être des professions de la santé (sans différenciation entre santé somatique et psychique) et, à ce titre, faire partie de l'arrêté 78 qui régit les professions médicales et paramédicales.


[modifier] En France

Actuellement, en France, le titre de psychothérapeute ne fait l'objet d'aucune réglementation et tout un chacun peut donc s'en prévaloir sans formation ni contrôle de l'activité.

Le député UMP Bernard Accoyer avait déposé un amendement dans le sens d'une mise en place d'une réglementation, mais devant les réactions très négatives des professionnels du secteur, il n'a pas pu être mené à son terme. Cet amendement semble ne pas devoir entrer en vigueur tel que, voire devoir être retravaillé pour une mise en place ultérieure.

Outre psychothérapeute on rencontre également les terminologies:

  • thérapeute,
  • coach (notamment quant il s'agit de prestations en entreprise).

Les problèmes principaux que pose cette absence réglementation actuelle :

  • la validation de leurs techniques et pratiques (efficacité de leurs outils, etc.),
  • la validation de leur niveau de formation,
  • la délimitation du champ de leurs activités par rapport à celle des autres professions pouvant être concernées :
  • les points et modalités de passages de relais entre les différentes professions pouvant être impliquées,
  • leur référence déontologique.

La mise en œuvre d'une réglementation étant, de plus, rendue complexe du fait des nombreux types de pratiques existantes.

Néanmoins, il semble que la démarche de mise en place d'une réglementation et d'instances de régulation soit désormais perçue comme une nécessité. Ce qui permet de penser que cette situation de vide juridique sera prochainement résolue tout en prenant en compte l'existant.

[modifier] Au Luxembourg

Une particularité notable du Luxembourg, est qu'il n'existe pas d'instituts de formation psychanalytique[10] comme il en existe dans d'autre pays d'europe par exemple.

[modifier] Au Québec

Le titre de psychologue est reconnu au Québec. La législation est claire et stipule les études nécessaires pour l'obtention du titre, les règles de déontologie ainsi que les divers réglementations concernant les rouages internes de l'ordre professionnel des psychologues du Québec. Cependant l'acte de psychothérapie n'est pas un acte réservé. De nombreuses discussions ont eut lieu lors des années 2003-2004 et se tiendront certainement en 2005 et ce, auprès de divers ordres professionnels (psychologues, conseillers d'orientation, travailleurs sociaux, infirmières, ergothérapeutes). Ces discussions visent à statuer sur l'acte de psychothérapie dans le respect des spécificités de chaque ordre professionnel et afin de protéger le public québécois (qui, on s'en doute, ne différencie pas facilement entre psychologue et psychothérapeute, psychanalyste...). À noter que le titre de psychiatre est reconnu légalement. Donc c'est à suivre...

[modifier] En Suisse

Les titres de psychologue et de psychologue-psychothérapeute ne sont pas encore protégés en Suisse. Cela signifie que n'importe qui peut prétendre être « psychothérapeute » ou proposer des services « psychologiques », sans avoir aucune formation dans le domaine. Néanmoins, il est prévu qu'un avant-projet de loi soit soumis à consultation autour du début 2007, dans le but de protéger les usagers et de permettre une reconnaissance aux professionnels. Actuellement, la seule manière pour les psychologues de faire valoir officiellement leur formation (licence universitaire suivie ou non d'une formation postgraduée) est de s'affilier à la Fédération Suisse des Psychologues(FSP), ce qui leur permet de porter le titre de « psychologue FSP » ou de « psychologue spécialiste en psychothérapie FSP », entre autres titres prévus. Hormi la FSP, il existe également l'ASP (Association Suisse des psychothérapeutes ) qui donne le titre de psychothérapeute ASP, et qui permet que les prestations fournies par les psychothérapeutes ayant ce titre soit prises en charge par les assurance maladies, si ces traitements sont ordonnés par un médecin. La différence entre la FSP et l'ASP est que ces derniers acceptent des thérapeutes non-universitaires ou universitaires d'autres branches que la psychologie. Notons enfin que les cantons ont pour la plupart une loi sanitaire qui réglemente l'autorisation de pratique de la psychothérapie non-médicale (Vaud, Genève, Neuchâtel, etc.).

En ce qui concerne les psychiatres, leur titre est protégé depuis longtemps.

[modifier] L'évaluation des psychothérapies et la recherche

L'importance de la pertinence des pratiques relevant de le psychothérapie tant pour les individus qu'au niveau collectif justifie des actions d'évaluation et d'analyse d'efficacité même si elles sont complexes à réaliser.[11]

Cependant la recherche sur les psychothérapies ne s'arrête pas là, et au delà des recherches consernant l'approfondissement des techniques par discipline, certaines questions les traverses telles que le consentement éclairé[12], qui peut, en effet, possiblement s'appliquer à chacune des techniques psychothérapeutique.

[modifier] Voir aussi

Le Wiktionnaire possède une entrée pour « psychothérapie ».

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

Sur l'histoire :

  • Donald Winnicott, De la pédiatrie à la psychanalyse
  • Wilhelm Reich, L'analyse caractérielle - Payot
  • Eric Berne, Que dites vous après avoir dit bonjour ? - Tchou - Les fondements de l'Analyse Transactionnelle
  • Marie Rose Moro, Christian Lachal, éditeurs. Les psychothérapies : Modèles, méthodes, et indications. Paris : Armand Colin (coll. Cursus) ; 2006.
  • Michel Richard, Les courants de la psychologie Lyon : Chronique sociale, 1999
Sur l'évaluation :
  • J-M Thurin, X. Briffault, Distinction, limites et complémentarité des recherches d'efficacité potentielle et d'efficacité réelle : nouvelles perspectives pour la recherche en psychothérapie, L’Encéphale, 2006 ; 32 : 402-12.
  • Thurin J. M., Thurin M., Briffault X., Evaluation des pratiques professionnelles et psychothérapies, L’Information Psychiatrique, vol. 81, N°1, Janvier 2006, pp. 39-47.

[modifier] Liens externes

[modifier] Sur les considérations éthiques et le risque de dérive sectaire

[modifier] Sur l'évaluation et la recherche

[modifier] Notes et références

  1. MIVILUDES, Les dérives sectaires, 2003, p.50. [lire en ligne]  [pdf];
  2. Bernard Brusset, Les psychothérapies psychanalytiques et le face à face. [lire en ligne];
  3. Lydia Fernandez & Jean Luc Sudres, HISTOIRE, DEFINITIONS ET DESCRIPTIONS DES PSYCHOTHERAPIES, p.15. [lire en ligne]  [pdf];
  4. Sun Tzu, L'art de la guerre, 1972, Flammarion, Paris. Traduction française, de la version anglaise de Samuel B. Griffith qui est la référence à l'UNESCO pour ce classique chinois d'il y a 25 siècles;
  5. Anthony Wilden, The rules are no game. The strategy of communication, 1987, pp.303-321;
  6. Yves Barel, "Le paradoxe et le système. Essai sur le fantastique social", PUG, 1979
  7. « Bien des indices nous font penser qu'un mouvement de retour à Janet est en train de s'amorcer » (Docteur Henri F. Ellenberger, The Discovery of the Unconscious: The History and Evolution of Dynamic Psychiatry, New York, Basic Books Inc., 1969). [lire en ligne];
  8. 8,0 8,1 Chabrier Lydia, Psychologie clinique, Hachette supérieur, 2006 ;
  9. Eric Berne, Que dites vous après avoir dit bonjour ?
  10. GERCPEA Groupe d'Etude et de Recherche Clinique en Psychanalyse de l'Enfant et de l'Adulte, Luxemboug. [lire en ligne]
  11. J-M Thurin, X. Briffaud, Distinction, limites et complémentarité des recherches d'efficacité potentielle et d'efficacité réelle : nouvelles perspectives pour la recherche en psychothérapie, in Revue L'Encéphale, 2006, cahier n° 1
  12. MARTA J. & LOWY F.H, Le consentement éclairé : un atout pour la psychothérapie ?, in Canadian journal of psychiatry, 1993, vol. 38, no8, pp. 547-551. [présentation en ligne];
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