CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
SITEMAP
Audiobooks by Valerio Di Stefano: Single Download - Complete Download [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Alphabetical Download  [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Download Instructions

Make a donation: IBAN: IT36M0708677020000000008016 - BIC/SWIFT:  ICRAITRRU60 - VALERIO DI STEFANO or
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Obésité - Wikipédia

Obésité

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vous avez de nouveaux messages (diff ?).
Obésité
CIM-10 : E66
CIM-9 : 278
Portrait d'un obèse par un artiste italien de XVIIe siècle.
Agrandir
Portrait d'un obèse par un artiste italien de XVIIe siècle.

L'obésité est un terme médical concernant une caractéristique physique caractérisé par une masse adipeuse plus importante que la plupart des gens, répartie de façon généralisée dans les diverses zones grasses de l'organisme.

Elle peut avoir des répercussions importantes sur la santé de l'individu. Sa prévention est un problème de santé publique.

Sommaire

[modifier] Définition

Les graisses (lipides), comme les sucres (glucides), servent à stocker l'énergie dans le corps. Les sucres fournissent une énergie utilisable rapidement, les graisses permettent de stocker beaucoup d'énergie dans peu d'espace.

La graisse est stockée dans des cellules appelées lipocytes ou adipocytes. En cas de stock important, on distingue deux situations :

  • le surpoids : les adipocytes stockent de plus en plus de graisse et grossissent
  • l'obésité : lorsque les adipocytes arrivent à saturation, ils se multiplient.

Les évaluations courantes de l'obésité font intervenir la masse (que l'on appelle généralement de manière impropre le « poids ») et la taille : une personne qui pèse 100 kg n'aura pas la même corpulence si elle mesure 2 mètres plutôt que 1,60 mètre.

Le principal indicateur de mesure utilisé est l'indice de masse corporelle (IMC). Il tient compte de la morphologie de l'individu.

Pour les adultes, l'indice de masse corporelle est égal à la masse (exprimée en kilogrammes) divisée par le carré de la taille de la personne (en mètre) :

IMC = {masse \over taille^2} ou encore IMC = {masse \over taille\times taille}
  • Un IMC entre 18,5 et 25 est considéré comme normal chez un adulte.
  • Entre 25 à 30, on parle de surpoids (surcharge pondérale).
  • Au-delà de 30, on parle d'obésité.
  • De 35 à 40, on parle d'obésité sévère et, au-delà de 40, d'obésité morbide.

[modifier] Quelques chiffres

En 2004, l'obésité touche 300 millions de personnes dans le monde. Selon le professeur Barry Popkin, de l'université de Caroline du Nord, ce chiffre serait plutôt de 800 millions en 2006[1]

[modifier] Pays développés

Histogramme comparant le pourcentage de personnes obèses dans les pays membre de l'OCDE en 2000-2001 .
Agrandir
Histogramme comparant le pourcentage de personnes obèses dans les pays membre de l'OCDE en 2000-2001 .

Tableau statistique : surpoids et obésité dans quelques pays[2]

pays surpoids dont obésité population totale
États-Unis 193 millions (65,7 %) 89,8 millions (30,6 %) 300 millions
Mexique 64,8 millions (62,3 %) 25,1 millions (24,2 %) 104 millions
Royaume-Uni 37 millions (62 %) 13,7 millions (23 %) 59,7 millions
Australie 11,7 millions (58,4 %) 4,4 millions (21,7 %) 20,1 millions
République Slovaque 3,1 millions (57,6 %) 1,2 million (22,4 %) 5,4 millions
Grèce 6,3 millions (57,1 %) 2,4 millions (21,9 %) 11 millions
Nouvelle-Zélande 2,2 millions (56,2 %) 0,8 million (20,9 %) 4 millions
Canada 15,6 millions (47,4 %) 4,9 millions (14,9 %) 33 millions
France 23,2 millions (37,5 %) 5,8 millions (9,4 %) 62 millions

En France, en 1965, seulement 3 % des enfants en âge scolaire étaient obèses selon l'IMC ; ils sont 25 % en 2004, 26 % au Canada[3] et 16 % aux États-Unis[4]. L'obésité de l'enfant est un problème majeur : acquise avant 5 ans, elle persiste à l'âge adulte.

Une étude de la Direction régionale des affaires sociales (DRAS) datant de 2002 et menée en région parisienne permet d'affiner ce constat : 6,2 % des élèves de grande section (4 à 5 ans) scolarisés en école publique souffrent d’une obésité de degré I et 3,3 % de degré II. 11,8 % des enfants de réseaux d'éducation prioritaire (REP, populations défavorisées), contre 8,7 % de la population globale, sont atteints d’obésité de degré I ; 4,5 % contre 2,9 % de degré II.

Consommation de calories par personne et par jour (2000-2002)[5]
Rang Pays Nombre
de calories
1  États-Unis
3 790
2 Portugal 3 750
3 Autriche 3 740
4 Italie 3 690
5 Grèce 3 690

[modifier] Pays en voie de développement

On dénombre 115 millions d'obèses dans les pays en voie de développement ; on a paradoxalement des personnes souffrant à la fois d'obésité et de malnutrition. Ceci s'explique, en partie, par deux phénomènes :

  • la chute du cours mondial du sucre ;
  • la fabrication d'huile est une activité subventionnée par les États dans nombre de ces pays ;

l'huile et le sucre sont ainsi les denrées les moins chères, ce qui n'empêche évidemment pas les personnes de souffrir aussi de carences en protéines, vitamines, oligo-éléments, etc.

De toute façon l'obésité est une forme de malnutrition.

En 2002, la Chine connaît une importante obésité (2,6% de la population à un IMC supérieur ou égale à 30) et de surpoids en général (14,7% de la population à un IMC supérieur ou égale à 25), qui touche ainsi environ 215 millions de chinois. Le problème est principalement présent chez les jeunes (entre 7 et 18 ans) où il connaît une très forte augmentation, de l'ordre de 28 fois entre 1985 et 2000, principalement chez les garçons. Les causes sont les mêmes que pour les pays occidentaux, avec notamment un régime alimentaire déréglé et un manque d'exercice physique [6].

[modifier] Causes

L'obésité est souvent le résultat d'un déséquilibre entre :

  • l'apport énergétique quotidien, souvent appelé AET : apport énergétique total, somme des calories[7] apportées par :
  • et la somme des dépenses énergétiques :
    • échange de chaleur avec l'environnement, d'autant plus important que la température extérieure est faible
    • énergie nécessaire au fonctionnement de l'organisme (digestion p. ex.). Le cerveau à lui seul consomme environ 20% de l'énergie totale
    • efforts physiques : marche, sport, activités physiques de toute sorte.

Quand l'organisme reçoit plus qu'il ne dépense, il stocke une partie de l'apport, sous forme de graisses. Cependant le métabolisme de chacun, très différent selon les individus, joue un grand rôle, et certaines personnes vont donc plus facilement devenir obèses que d'autres (facteurs génétiques notamment).

L'explosion récente du nombre d'obèses est attribuée à plusieurs facteurs liés au mode de vie :

  • Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, une grande proportion des humains ont la possibilité de s'alimenter à suffisance, voire de se suralimenter ou de s'alimenter sans tenir compte de leurs besoins (par exemple en mangeant trop vite, ce qui ne permet pas de ressentir la satiété et d'interrompre alors le repas) ; auparavant on rencontrait régulièrement des épisodes de disettes et de famines ;
  • De très nombreux aliments sont proposés, à toute heure du jour, indépendamment des repas, ce qui favorise le grignotage et donc l'alimentation en dehors des cycles naturels. Il est difficile de gérer cette profusion de nourriture. Par ailleurs de nombreux aliments proposés sont à la fois gras et sucrés sans remplir l'estomac, ce qui dérègle les repères (la satiété n'est pas obtenue alors que les apports énergétiques sont déjà largement suffisants). Enfin, lorsque l'on mange toujours les mêmes aliments (ce qui était le cas traditionnellement), la satiété (perte d'envie de manger) indique que l'on a un apport énergétique suffisant ; lorsque les aliments consommés sont inhabituels, cette information est faussée.
  • La sédentarité est une cause importante : en l'absence d'activité physique suffisante, la voiture et la télévision sont aussi nocives que la malnutrition ou les excès alimentaires.
  • Les sociétés contemporaines sont source de stress, parfois même de sinistrose. De nombreux individus peuvent alors ressentir un vide moral en eux, qu'ils compensent par la nourriture. (Voir boulimie.)


L'obésité est de toute façon multifactorielle. Parmi les causes, le rôle de l'hérédité est mieux connu : des gènes responsables ont été identifiés, qui interviennent sur la production par les adipocytes de leptine, une protéine agissant au niveau du système nerveux central sur le contrôle de l'appétit et de la dépense énergétique. On a remarqué également l'influence des modes de vie sur les facteurs génétiques. Notre corps a été habitué pendant des millénaires à faire face au manque, et la sélection naturelle a plutôt favorisé les personnes capables de stocker en période d'abondance pour faire face aux périodes de disette. Paradoxalement ce sont ces personnes qui sont le moins adaptées à une abondance régulière. Par ailleurs, avec une même alimentation et une même pratique physique, la prise de masse varie selon les individus (selon leur métabolisme).

En ce qui concerne l'alimentation, la quantité de sucre consommé n'est pas le seul critère, leur qualité (index glycémique, sucre complet versus raffiné) joue beaucoup ; de même la teneur en graisses n'est pas le seul critère, leur qualité joue également un grand rôle : les huiles de première pression à froid sont par exemple beaucoup plus favorables que les huiles raffinées (extraites à chaud, ce qui élimine une bonne partie des apports bénéfiques, anti-oxydants notamment, et/ou avec des solvants), et plus favorables que les graisses saturées.

Les types de lipides de l'alimentation sont les suivants, avec les propriétés suivantes pour l'organisme :

  • Stérol :
    • Cholestérol (aux 2/3 fabriqué par le foie) : Le cholestérol apporté par les aliments est généralement peu nocif. En revanche la production excessive (ou trop basse) par le foie, à partir des graisses consommées, augmente les risques cardiovasculaires. Dans les analyses du sang, il faut aussi distinguer le "bon cholestérol" (HDL) et le "mauvais" (LDL), seul en cause dans les maladies cardio-vasculaires. C'est le rapport entre les deux qu'il faut surveiller, plus que le total du cholestérol.
    • Phyto-stérols (Huiles, cacao, fruits, légumes) : Régulation du niveau de cholestérol. Propriétés anti-inflammatoires. Diminution des risques de cancer et d’hyperblastie de la prostate. Renforcement du système immunitaire. Augmentation du taux de DHEA.
  • Tocophérols :
    • alpha (Vitamine E), Beta, Gamma, Delta Huiles (sauf palme et coprah) : Antioxydants : baisse des risques cardio-vasculaires et de cancers.
  • Phospholipides et sphingolipides (Œuf, soja, germe de blé) : Utiles au cerveau (neurones) et membranes cellulaires.
  • Acides gras
    • Saturés (Viandes, beurre, crème, huile de maïs…) : Augmentation des risques cardio-vasculaires (C.V.), aux doses consommées par la majorité, dans la plupart des pays développés. L'industrie agro-alimentaire préfère souvent des corps gras de substitution au beurre, mais ils sont encore pires par les insaturés Trans qu'ils contiennent :
    • « Insaturés Trans » (Huiles raffinées, chips et frites industrielles, fritures, viennoiserie sans beurre, boulangerie de supermarché, margarines solides, biscuits secs, d’apéritif, craquelins, pâtisseries industrielles, pains de mie, quiches, tartes et pates à tarte industrielles, produits panés, pates à tartiner, sauces, vinaigrette, mayonnaises industrielles, graisses de bœuf, de mouton, produits laitiers) : Augmentation très forte des risques C.V. [8]: hausse du mauvais cholestérol (comme le beurre) mais aussi baisse du bon ! [9]
    • « Mono insaturés (cis) », dont les Ω9 : (Huile d’olive, huiles végétales, graisse de canard, d’oie, chocolat) : Diminution des risques C.V.
    • Poly-insaturés Oméga-3 (Huiles de noix, soja, colza, lin, groseilles, cassis, olive, poissons gras, crustacés) : Diminution des risques C.V., mais en excès troubles cardio-vasculaires et immunitaires. Les Ω3 nécessitent suffisamment de Ω6 pour pouvoir être assimilés, mais les doses de Ω3 consommées dans les pays développés sont (beaucoup) trop faibles par rapport aux Ω6.
    • Poly-insaturés Oméga-6 (Huiles de pépins de raisin, tournesol, noix, maïs, soja, colza, olive, graisses de volailles) : Diminution des risques C.V., mais en excès troubles cardio-vasculaires et immunitaires. Une obésité est ainsi constatée chez des nourrissons voire des fœtus, sans pouvoir incriminer grignotage ou absence d'exercice. L'alimentation, trop riche en Ω6, de la mère est en cause, voire la composition de laits en poudre, calquée sur celle du lait de mères consommant trop d'Ω6. (Etudes de Gérard Ailhaud [1, pp14-16]).

De manière paradoxale, les régimes peuvent favoriser l'obésité. En effet, de mauvais régimes favorisent la perte de masse musculaire, qui est directement liée au métabolisme. Après ces mauvais régimes, il y a ralentissement du métabolisme et reprise accélérée du poids. Ces mauvais régimes sont carencés, principalement en apport protéique.

[modifier] Conséquences

Une personne souffrant d'obésité court plusieurs risques :

  • physique :
  • psychologique : dépression, mal-être, complexes, inhibition, rejet de son corps et de sa personne ;
  • social : discrimination, mise à l'écart.
  • risque accru de démence sénile et de perte d’acuité cognitive.
    Plusieurs indices suggéraient un lien entre obésité et démence sénile chez les obèses à un âge avancé. Les CNRS et l’INSERM[10] ont en 2006 confirmé une relation linéaire lie l'excès de poids et certaines capacités cognitives [11], à un stade plus précoce, chez l’adulte d'âge moyen en bonne santé. Le suivi sur 5 ans (1996 - 2001) d’une population (2.223 hommes et femmes de 32 à 62 ans) a montré une dégradation des résultats aux tests cognitifs standards chez les personnes d'indice de masse corporelle (IMC) élevé.
    L’étude a éliminé certains biais potentiels (niveau d'éducation, diabète, pression sanguine), mais on ne sait pas encore si ces performances sont affectées par l’obésité elle-même ou par le mode de vie ou certains aliments plus souvent consommés par ceux qui sont victime de l’obésité, ou pour des causes génétiques qui seraient des facteurs favorisants de l’obésité ou pour d’autres raisons mal comprises. Des substances stockées et/ou émises par les cellules adipeuses pourraient inhiber le fonctionnement du cerveau, comme d’ailleurs les impacts vasculaires de l'obésité, qu’on suspecte d’être responsables de certaines démences.
    Chez ces personnes, le vieillissement cognitif semble donc pouvoir être amélioré en traitant précocement les facteurs de dérèglement du comportement alimentaire et du métabolisme.
    La mémoire est notamment affectée ; à partir de 20 kg/m2 d’IMC, 9 mots sur 16 sont mémorisés contre 7 pour ceux dont l’IMC dépasse 30 kg/m2, et la mémoire a légèrement baissé en 5 ans pour les IMC élevés dans le cadre de l’étude.

En 1992, l'obésité a été la cause estimée de 55 000 décès en France, essentiellement par maladies cardio-vasculaires et diabète[12]. Par ailleurs, du fait des complications du diabète, l'obésité est la première cause de cécité avant 65 ans en France, et la première cause d'amputation. Cette sur-mortalité se retrouve chez tous les âges, races ou sexes [13]

[modifier] Prévention

L'obésité est un problème qui se traite sur le moyen et le long terme, avec éventuellement un suivi médical voire psychologique. À titre préventif, il convient d'adopter une alimentation régulière, c'est-à-dire de respecter les heures des repas, ce qui permet de contrôler ce que l'on consomme.

Les industriels agro-alimentaires ont tendance à mettre des matières premières bon marché dans les plats préparés afin de réduire le coût de fabrication, et notamment du sel, des sucres et des graisses produites à partir d'huiles hydrogénées contenant des acides gras insaturés trans, augmentant fortement les risques cardio-vasculaires.

[modifier] "Mieux manger, bouger"

Il est donc conseillé de préparer sa nourriture soi-même à partir de produits frais, en utilisant de préférence l'huile de colza de première pression à froid, riche en Ω3 et de l'huile d'olive vierge extra comme matières grasses pour les aliments crus, et de l'huile d'olive pour les cuissons.

Il est recommandé très fortement de manger beaucoup de fruits et de légumes, au moins 5 par jour : en plus de nombreux nutriments et oligo-éléments, ils apportent aussi une grande quantité de fibres qui donnent plus vite une sensation de satiété, et limitent ainsi fortement l'envie d'absorber, vite, des produits très riches en sucre et en acides gras.

Les repères nutritionnels du PNNS Programme national nutrition santé (en France ou en Belgique) sont très utiles à connaître et à appliquer.

Il est aussi vivement recommandé d'avoir une activité physique minimale. À défaut de pratiquer un sport, faire au moins une demi-heure de marche à pied par jour, par exemple en allant faire ses courses à pied dans les commerces de proximité, ou si l'on doit emprunter les transports en commun, marcher jusqu'à la station suivante et ne pas descendre à la station la plus proche mais à celle d'avant.

Enfin les facteurs psychologiques (plaisir de manger) et sociaux (manger ensemble, au cours d'un bon repas) jouent très favorablement[14].

[modifier] Les enfants sont les plus exposés

La prévention auprès des enfants est importante :

  • ils sont les plus sensibles aux sollicitations publicitaires pour les aliments
  • ils sont naturellement attirés par les goûts sucrés
  • une bonne partie des enfants a été habituée très tôt à un déséquilibre de l'alimentation, y compris dans le ventre de leur mère, si elle avait une alimentation déséquilibrée. C'est d'autant plus difficile de contrarier ces mauvaises habitudes qu'elles sont plus anciennes, cela demande plus de temps et de patience, pour eux et pour leur entourage.

En raison du mode de vie moderne, il devient difficile pour les parents de contribuer à une bonne nutrition de leurs enfants :

  • horaires de travail des parents faisant qu'ils sont souvent moins disponibles ;
  • éloignement des grands-parents pour des raisons professionnelles, ceux-ci ne peuvent pas garder les enfants au retour de l'école et leur transmettre de « culture culinaire »
  • perte des repères nutritionnels traditionnels qui faisaient la force de certaines régions ou pays (notamment en France dans le Sud Ouest, ou dans les pays méditerranéens).

C'est pourquoi l'éducation à la nutrition est très importante, à l'école. Les expériences menées dans plusieurs villes françaises (programme Epode) montrent l'utilité et l'efficacité de cette éducation, à la fois pour les enfants et pour leurs parents : ce sont les enfants qui se font les ambassadeurs d'une alimentation équilibrée auprès de leurs parents…

[modifier] Exemples de politiques de prévention

[modifier] Aux États-Unis

  • En Californie, le code de l'éducation prévoit des cours d'éducation physique dans les écoles publiques : 200 minutes de sport au moins tous les 10 jours d'école dans le primaire ; 400 minutes dans le secondaire
  • Les états de Floride, Arkansas et Pennsylvanie ont récemment lancé des programmes de sensibilisation des parents sur l'obésité infantile, par l'intermédiaire des écoles : par exemple, les établissements scolaires de l'Arkansas envoient aux familles un courrier les avertissant de l'obésité de leurs enfants depuis 2003. Les écoles ont introduit plus de fruits et de légumes dans les menus et ont augmenté les boissons sans sucre. Le gouverneur de l'Arkansas, Mike Huckabee et Bill Clinton ont annoncé en 2006 que les producteurs de soda ont décidé de remplacer les boissons sucrées dans les distributeurs. Cette politique a permis d'arrêter la progression de l'obésité chez les enfants[15]. Cadburry Schweppes, Pepsi et Coca-Cola ont annoncé qu'ils retireront leurs sodas des écoles à la rentrée 2008[16]. Coca-Cola a également lancé une nouvelle boisson qui ferait maigrir appelée Enviga[17].
  • L'entreprise McDonald's a décidé de financer la lutte contre l'obésité et le diabète en faisant un don de deux millions de dollars au Scripps Institute[18].
  • En 2002, la sortie du livre Fast Food Nation relance le débat sur l'obésité aux États-Unis. En 2004, le film documentaire Super Size Me de l'Américain Morgan Spurlock met en relief les dangers du fast-food qui entraînent l'accroissement de l'obésité.
  • Les autorités sanitaires de la municipalité de New York ont décidé d'interdire les graisses d’origine industrielle dans les 24 000 restaurants que compte la ville[19]. Elles imposent également aux fast-food d'afficher en grand les calories sur leurs menus. À Chicago, un projet d'interdiction des graisses issues d'hydrogénation industrielle sont à l'étude en 2006. La chaîne de fast food Kentucky Fried Chicken a annoncé en octobre 2006, la substitution de ces graisses par une huile de soja dans ses 5 500 restaurants américains à partir d'avril 2007[20].

[modifier] En France

En France, une campagne de sensibilisation lancée en 2002 incite les gens à manger au moins 5 fruits et légumes par jour, et à pratiquer l'équivalent d'une 1/2 heure de marche par jour (Programme national nutrition-santé — PNNS, puis PNNS 2).

[modifier] En Belgique

La Belgique met au point son Programme PNNS-B 2006 - 2010[21].

[modifier] Traitements médicaux en cas d'obésité

[modifier] Médicaments utilisés

  • stimulants centraux : trop dangereux (abandonnés)
    • fenfluramine et dexfenfluramine retirées du marché au niveau mondial en 1997.
    • amfépramone (diéthylpropion, DEP), clobenzorex, fenbutrazate, fenproponex, mazindol, méfénorex, norpseudoéphédrine, phendimétrazine, phentermine et propylhexédrine : interdits en Belgique depuis octobre 2001.
    • phénylpropanolamine (noréphédrine) : interdite en Belgique depuis le 1er octobre 2002.
  • le chlorhydrate monohydraté de sibutramine
  • l'orlistat : inhibiteur des lipases gastro-intestinales


  • Un inhibiteur des récepteurs aux cannabinoïdes de type I, le Rimonabant, permet une réduction significative du poids ainsi que des troubles métaboliques associés (diabète, hyperlipidémie) [22]

[modifier] Chirurgie bariatrique

La chirurgie bariatrique regroupe actuellement un ensemble de techniques qui peuvent être classées en deux types principaux d’interventions.

  • Les premières visent à réduire la capacité gastrique, c’est-à-dire le volume utile de l’estomac.
  • Les secondes, dites mixtes, associent à cette restriction gastrique la création d’un système de dérivation dans le tube digestif afin de diminuer l’absorption des éléments nutritifs par l’intestin. Ces techniques sont pratiquées par incision de la paroi abdominale (laparotomie) et, depuis quelques années, presque toutes peuvent aussi être réalisées par laparoscopie.

[modifier] Efficacité comparée des techniques

L’analyse des données disponibles indique que les différentes techniques de chirurgie bariatrique sont efficaces et sécuritaires.

Dans l’ensemble, les techniques mixtes, qui associent restriction gastrique et malabsorption intestinale, sont plus efficaces que les interventions qui ne font que réduire la capacité gastrique.

Les techniques laparoscopiques offrent quant à elles de nombreux avantages, comme une réduction de la durée d’hospitalisation, bien qu’elles ne soient pas exemptes de complications. Seules deux approches laparoscopiques sont assez au point et leurs effets assez connus pour ne plus être considérées comme expérimentales. Cependant, il faudra recueillir davantage de données pour confirmer leur efficacité à long terme.

[modifier] Importance d'un suivi ultérieur

Les patients qui subissent une importante perte de poids doivent être suivis annuellement par une équipe multidisciplinaire qui, en plus de l’équipe chirurgicale (notamment attentive aux complications précoces et tardives), inclut des nutritionnistes, des psychologues et des médecins spécialistes. Une chirurgie plastique est souvent nécessaire.

[modifier] Aspects économiques

Dans l’ensemble, la chirurgie bariatrique s’avère une intervention coûteuse.

En revanche, ses coûts pourraient être compensés en grande partie par la diminution de la prévalence des maladies associées à l’obésité (maladies cardiaques et diabète, par exemple), par la réduction de leurs conséquences sur l’utilisation des ressources du système de santé et des pertes de productivité causées par l’incapacité, de même que par l’amélioration de la qualité de vie des patients.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. « Population : Plus de gros que d'affamés », dans Le Point du 24/08/06, n°1771, p.18, lire en ligne
  2. Source : L'OCDE en chiffres 2005. Un supplément à L'Observateur de l'OCDE Disponible ici
  3. « Des parents complaisants face à l'obésité de leurs enfants » dans Courrier International, du 23/08/2006, [lire en ligne]
  4. « Lutter contre l’obésité, un parapluie pour McDo ? » 15/09/2006, [lire en ligne]
  5. <ref>Gérard Granier, Yvette Veyret, ''Développement durable. Quels enjeux géographiques ?'', dossier n°8053, Paris, La Documentation française, 3{{e}} trimestre 2006, ISSN 04195361, page 21, d'après les données de la FAO</li> <li id="_note-5">[[#_ref-5|↑]] {{en}} [http://bmj.bmjjournals.com/cgi/content/full/333/7564/362 ''Overweight and obesity in China''], dans le ''[[British Medical Journal]]''</li> <li id="_note-6">[[#_ref-6|↑]] L'apport énergétique est encore souvent exprimé en calories, à tort puisque l'unité internationale en matière d'énergie est le [[Joule]] ; 1 calorie = 4.18 Joule. En [[nutrition]] (et en [[chimie]]) on parle même le plus souvent de Calorie, avec un C majuscule, pour désigner 1 kcal (1 kilocalorie), soit 1000 calories et 4180 Joules</li> <li id="_note-7">[[#_ref-7|↑]] [http://fderad.club.fr/acides_gras_trans.htm "Les acides gras trans sur la sellette"]</li> <li id="_note-8">[[#_ref-8|↑]] Dans l’étude des infirmières américaines, une augmentation de 5% de la consommation de graisses Trans augmente le risque cardio-vasculaire de 93%, cité dans [http://www.ensaia.inpl-nancy.fr/News/laitsante/Resume%20Olivier%20ZIEGLER.htm "Graisses du lait et athérosclérose", Pr. Olivier Ziegler]</li> <li id="_note-9">[[#_ref-9|↑]] Etude VISAT (Vieillissement, santé, travail), conduite par l’Unité Inserm 558 de la Faculté de médecine de Toulouse, et le Laboratoire Travail et Cognition (CNRS, Université Toulouse 2, publiée le 9 octobre 2006 dans la revue Neurology.)</li> <li id="_note-10">[[#_ref-10|↑]] épreuves de mémoire, d'attention, et de vitesse de traitement des informations</li> <li id="_note-11">[[#_ref-11|↑]] [http://ecoetsante2010.free.fr/article.php3?id_article=392 Mortalité, mortalité prématurée, mortalité évitable. Quelques chiffres et ordres de grandeur]</li> <li id="_note-12">[[#_ref-12|↑]] {{en}}[http://content.nejm.org/cgi/content/abstract/355/8/763 ''Overweight, Obesity, and Mortality in a Large Prospective Cohort of Persons 50 to 71 Years Old''], K Adams, A Schatzkin, T Harris, V Kipnis, T Mouw, R Ballard-Barbash, A Hollenbeck, M Leitzmann, New England Journal of medicine, 2006:355:763-778</li> <li id="_note-13">[[#_ref-13|↑]] [http://ecoetsante2010.free.fr/article.php3?id_article=270&var_recherche=ob%E9sit%E9 Dimensions sociales de l’obésité, Résumé de l'Expertise Collective INSERM]</li> <li id="_note-14">[[#_ref-14|↑]] Jill Zeman, « Ark. schools' obesity reports produce benefits », dans le ''Boston Globe'', 02/06/2006 {{Lire en ligne|lien=http://www.boston.com/news/nation/articles/2006/06/02/ark_schools_obesity_reports_produce_benefits/}}</li> <li id="_note-15">[[#_ref-15|↑]] THIÉBAULT DROMARD, « Les rois du soda tentent la boisson amaigrissante », dans ''[[Le Figaro]]'' du 18/10/2006, {{Lire en ligne|lien=http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/20061018.FIG000000143_les_rois_du_soda_tentent_la_boisson_amaigrissante.html}}</li> <li id="_note-16">[[#_ref-16|↑]] THIÉBAULT DROMARD, « Les rois du soda tentent la boisson amaigrissante », dans ''[[Le Figaro]]'' du 18/10/2006, {{Lire en ligne|lien=http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/20061018.FIG000000143_les_rois_du_soda_tentent_la_boisson_amaigrissante.html}}</li> <li id="_note-17">[[#_ref-17|↑]] « Lutter contre l’obésité, un parapluie pour McDo ? », 15/09/2006, {{Lire en ligne|lien=http://sante.nouvelobs.com/site/actu.asp?ID=4129&Rub=Mes+enfants}}</li> <li id="_note-18">[[#_ref-18|↑]] « La Grande Pomme s’attaque aux «mauvaises graisses» », dans ''Le Figaro'' du 06/12/2006, {{Lire en ligne|lien=http://www.lefigaro.fr/international/20061206.WWW000000271_la_grande_pomme_sattaque_aux_mauvaises_graisses.html}}</li> <li id="_note-19">[[#_ref-19|↑]] Laurent MAURIAC, « New York acide avec le gras », dans ''[[Libération]]'' du 01/11/2006, {{Lire en ligne|lien=http://www.liberation.fr/actualite/economie/214254.FR.php}}</li> <li id="_note-20">[[#_ref-20|↑]] [http://ecoetsante2010.free.fr/article.php3?id_article=523 Programme national nutrition-santé Belgique]</li> <li id="_note-21">[[#_ref-21|↑]] {{en}}[http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS014067360566374X/abstract ''Effects of the cannabinoid-1 receptor blocker rimonabant on weight reduction and cardiovascular risk factors in overweight patients: 1-year experience from the RIO-Europe study''], Luc F Van Gaal, Aila M Rissanen, André J Scheen, Olivier Ziegler, Stephan Rössner, Lancet, 2005; 365:1389-1397</li></ol> </div></ref>

    [modifier] Bibliographie, filmographie

    [modifier] Articles connexes

    [modifier] liens externes

    Portail de la médecine – Accédez aux articles de Wikipédia concernant la médecine.
Static Wikipedia 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2006 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Sub-domains

CDRoms - Magnatune - Librivox - Liber Liber - Encyclopaedia Britannica - Project Gutenberg - Wikipedia 2008 - Wikipedia 2007 - Wikipedia 2006 -

Other Domains

https://www.classicistranieri.it - https://www.ebooksgratis.com - https://www.gutenbergaustralia.com - https://www.englishwikipedia.com - https://www.wikipediazim.com - https://www.wikisourcezim.com - https://www.projectgutenberg.net - https://www.projectgutenberg.es - https://www.radioascolto.com - https://www.debitoformtivo.it - https://www.wikipediaforschools.org - https://www.projectgutenbergzim.com