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Cherbourg-Octeville - Wikipédia

Cherbourg-Octeville

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Cherbourg-Octeville
Blason de Cherbourg
Pays
drapeau de la France
     France
Région Basse-Normandie
Département Manche
(sous-préfecture)
Arrondissement Cherbourg-Octeville
(chef-lieu)
Canton chef-lieu de 3 cantons
Code INSEE 50129
Code postal 50100 et 50130
Maire
Mandat en cours
Bernard Cazeneuve
2001-2008
Intercommunalité Communauté urbaine de Cherbourg (CUC)
Latitude 49°38'22 nord
Longitude 01°38' ouest
Altitude (mini) – 127 mètres (Montagne du Roule) (maxi)
Superficie 1 426 ha = 14,26 km2
Population sans
doubles comptes
42 318 hab.
(1999)
Densité 2 967 hab./km2
Vue aérienne de l'agglomération de Cherbourg-Octeville
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Vue aérienne de l'agglomération de Cherbourg-Octeville

Cherbourg-Octeville (prononcer /ʃεʁbuʁɔktəvil/) est une commune française, située dans le département de la Manche et la région Basse-Normandie. Elle résulte de la fusion des villes de Cherbourg et d'Octeville en l'an 2000.

Sommaire

[modifier] Blasonnement

D'azur à la fasce d'argent chargée de trois molettes de sable, accompagnée de trois besants d'or, deux en chef, un en pointe. Les trois molettes représentent la ceinture de Marie, patronne de la ville, et la Trinité.

Le blason d'Octeville a été ajouté au dessous du logo de Cherbourg (une mouette sur une portée musicale).

[modifier] Géographie

Située au nord du Cotentin, à 120 kilomètres des côtes anglaises, Cherbourg-Octeville est la plus grande ville du département de la Manche. Elle résulte de la fusion des deux communes de Cherbourg (/ʃɛʁbuʁ/)et d'Octeville (/ɔktəvil/).

Cherbourg, comme Octeville, appartenaient autrefois au doyenné de la Hague, délimité par la Divette. Depuis 1811, une partie de Tourlaville, qui appartenait au doyenné de Saire, appelée « les Mielles », a été intégrée au territoire cherbourgeois : l'hôpital Pasteur et l'église Saint-Clément y sont construits. En 1786, une partie d'Équeurdreville a également été joint à Cherbourg, lors de la construction du port, puis en 1802, une partie d'Octeville. Cherbourg-Octeville se trouve donc aujourd'hui à la fois dans la Hague et dans le Val de Saire.

En normand cotentinais, ces deux villes s'appellent Tchidbouo (prononcer /tʃidbwu:/) et Otteville (prononcer /ɔtvil/) : leurs habitants sont les Tchidbouorqŭais et les Ottevillais (prononcer /tʃidbwuʁtʃje:/ et /ɔtvile:/).

[modifier] Démographie

Population (en 2004) : 44 108 habitants (dont initialement 17 358 pour l'ancienne commune d'Octeville), agglomération 91 717 habitants, aire urbaine 117 855 habitants.

Depuis la fusion entre Cherbourg et Octeville, en février 2000, les habitants se nomment cherbourgeois-octevillais. Avant celle-ci, les habitants de Cherbourg s'appellent les Cherbourgeois(es) et ceux d'Octeville sont les Octevillais (es). Il est probable qu'avec la fusion, ce dernier disparaisse peu à peu au profit de « cherbourgeois », comme « Équeurdrevillais » (ou parfois « Équeurdrais ») pour la commune voisine d'Équeurdreville-Hainneville, fusionnée en 1965.

Codes postaux : Cherbourg-Octeville a conservé les anciens codes postaux de Cherbourg et d'Octeville. Ainsi, si vous écrivez à un correspondant demeurant dans une rue de l'ancien territoire d'Octeville, le code postal sera 50130, ou 50100 si l'adresse est sur l'ancien territoire de Cherbourg.

[modifier] Étymologie

Carusburg signifierait en scandinave « forteresse des marais », de kjars (marais) et de borg (château, ville fortifiée), issu du latin burgum.

L'antique Coriallo (latinisé en Coriallum) des Unelles, dont l'étymologie gauloise aurait la même signification, aurait été localisée entre Cherbourg et Tourlaville. Cependant, des doutes subsistent en raison du manque de précision de la Table de Peutinger, et certains placent la cité vers Beaumont-Hague ou Urville-Nacqueville.

[modifier] Histoire

Transbordement des cendres de Napoléon Ier, Antoine-Léon Morel-Fatio, 1841
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Transbordement des cendres de Napoléon Ier, Antoine-Léon Morel-Fatio, 1841

Après l'invasion de la Normandie par les Vikings au début du Xe siècle, les terres normandes sont peu à peu cédées à Rollon et ses descendants. Cherbourg est rattaché au Duché de Normandie avec l'Avranchin et le Cotentin, en 933, par Guillaume Longue-Épée, puis voit débarquer en 946 le roi danois Harold, chassé de ses terres, pour aider Richard Ier de Normandie, encore mineur contre Louis IV de France.

Il existe un castrum sur la rive gauche de la Divette depuis au moins le IVe siècle. Le château, l'un des plus important de l'époque, est mentionné en 1026, comme élément de la dot lors du mariage de Richard III. Étant donné sa position stratégique, la ville fortifiée par Philippe le Bel, est très disputée entre Anglais et Français durant la Guerre de Cent Ans et change six fois de propriétaires, toujours suite à des transactions, jamais par les armes. Donnée par Jean le Bon à Charles le Mauvais, puis vendue à Richard II d'Angleterre, elle est assiégée en vain par Bertrand du Guesclin. Richard II revend la ville à Charles le Noble qui l'échange avec Charles VI contre le comté de Nemours. En 1418, suite à un long siège, la ville se rend aux Anglais. Assiégée une fois de plus sans succès par Charles VII, Cherbourg fut définitivement rattachée à la France en 1450, suite à un accord conclu par Jacques Cœur. En raison des souffrances de la population cherbourgeoise, et contre le dépeuplement de la place forte, Louis XI exempte les habitants d'impôts en 1464, ce qui sera la règle jusqu'au règne de Louis XV.

Au début du XVIe siècle, la ville subit 3 vagues de peste (en 1504, 1514 et 1517). En 1532, Cherbourg reçoit la visite de Francois Ier. À cette époque, Cherbourg nous est décrite par Gilles de Gouberville comme une ville fortifiée de quatre mille habitants, protégée par des ponts-levis aux trois portes principales, gardées en permanence et fermées du coucher du soleil jusqu’à l’aube. À l'intérieur des remparts, le château, lui-même protégé par de larges fossés et muni d'un donjon et de douze tours, occupait le sud-est de la ville. À l'extérieur, le faubourg se tenait le long de la Divette, au sud des remparts, et était fréquenté par les matelots[1].

Face aux guerres de religion qui divisent la Normandie à la fin du XVIe siècle, la forteresse de Cherbourg, consolidée et fortement gardée, reste sous le pouvoir royal. Elle subit les assauts répétés (1562, 1563 et 1574) des troupes de Montgomery aidé des Anglais. Celles-ci ravagent alors l'abbaye du Vœu située hors des remparts. Les bourgeois restent également fidèle au roi quand la Normandie est tenue par la Ligue catholique.

En 1686, Vauban décide, après inspection des côtes, de renforcer la fortification de la ville. Mais ses opposants, dont Louvois, parviennent trois ans plus tard à convaincre le Roi d'arrêter les travaux, et même de raser les fortifications restantes pour ne pas courir le risque de laisser aux mains des Anglais une place forte solide.

Six années plus tard, la protection de ce port du Cotentin fait cruellement défaut à l'Amiral de Tourville lors de la tentative manquée de repli de la Bataille de la Hougue. Abîmés lors de la Bataille de Barfleur, et n'ayant aucun port capable de les protéger, trois des navires de la flotte s'échouent dans la baie de Cherbourg : le Triomphant à l'entrée du port, l'Admirable sur les Mielles, et le Soleil Royal, vaisseau amiral, sur la pointe du Hommet. Le dimanche 1er juin 1692, devant de nombreux badauds venus du Nord-Cotentin, et alors que le curé a déplacé à l'extérieur la messe, face à la bataille, les brûlots britanniques incendient les trois bâtiments. Les stocks de poudre explosent, les corps des marins et les débris jonchent la plage et les rues de la ville, tandis que le toit de la basilique de la Trinité est détruit par l'explosion du Triomphant.

Le jardin public et la montagne du Roule, 1908
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Le jardin public et la montagne du Roule, 1908

En 1739, l'ingénieur Hüe de Caligny, directeur en chef des travaux publics de la province de Normandie, entreprend de construire un port de commerce (aujourd'hui au niveau de la place Divette), avec une écluse. Mais il est dévasté en 1758 par une attaque anglaise. Le nouveau bassin du commerce est aménagé en 1769 et inauguré en 1775, après le détournement de la Divette.

En 1776, à la demande de Louis XVI, une commission sous l'égide de Suffren, réunissant notamment Dumouriez, futur gouverneur de la place, et La Bretonnière, est chargée de choisir le port stratégique pour la défense des côtes de la Manche, entre Cherbourg, Ambleteuse et Boulogne. Le rapport de La Bretonnière considère que seul le port normand peut protéger convenablement 80 bateaux de guerre. Dépassant les projets de Vauban, il projette la construction d'une digue de 4 kilomètres de long, entre l'île Pelée et la pointe de Querqueville. Dumouriez et Decaux, chef du génie, conseillent quant à eux, une rade plus courte, allant en droite ligne de l'île Pelée et la pointe du Hommet, comme préconisé par Vauban, avec une passe centrale unique, et en mettant l'accent sur les défenses militaires. On donne finalement raison à La Bretonnière. S'agissant de l'édification, Decaux vante les mérites des caissons de maçonnerie de béton tandis que La Bretonnière préfère le sabordage de vieux navires de guerre et un enrochement à pierres perdues. Mais furent choisis les plans de l'ingénieur Louis-Alexandre de Cessart, ceux d'un môle construit à partir de 90 cônes de bois de 20m sur 20, remplis de pierres et de béton, reliés par des chaînes de fer.

À partir de 1683, trois ingénieurs vont se succéder durant les 70 ans de l'édification des 4 000 mètres de la digue : La Bretonnière, Louis-Alexandre de Cessart et Joseph Cachin. Le premier cône est coulé le 6 juin 1784, à un kilomètre de l'Île Pelée, et la rade s'emplit des 300 à 400 bateaux qui font la navette depuis le port du Becquet pour charger les pierres. Mais les quatre premiers cônes ne résistent pas aux tempêtes. Le 22 juin 1786, Louis XVI fait son seul voyage en province pour voir l'avancement des travaux et assister à l'immersion du neuvième cône de pierre. Quand en 1788, on conclut à l'échec de l'option de Cessart, les caisses sont vides, et les esprits prêts à la Révolution. On revient donc à la conception de La Bretonnière, mais en 1789-1790, Dumouriez et Cessart quittent Cherbourg. Les subsides coupées en 1790, et La Bretonnière contraint à la démission en 1792. Malgré la loi du 1er août 1792 décrétant la construction de l'avant-port militaire, tous les travaux sont suspendus cette même année, et pour 10 ans.

Fort de l'ouest de la digue de Cherbourg
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Fort de l'ouest de la digue de Cherbourg

En 1802, Bonaparte ordonne de reprendre les travaux de la digue, selon la méthode de La Bretonnière, en aménageant la partie centrale pour recevoir des canons. Par le décret du 25 germinal an XI (1803), il charge l'ingénieur Cachin du creusement de l'avant-port militaire qu'il qualifiera de lac de Moeris (inauguré le 27 août 1813 en présence de l'impératrice Marie-Louise), et décide de la construction du nouvel Arsenal. Le Premier consul veut faire de Cherbourg un des ports militaires principaux, visant l'invasion du Royaume-Uni. En 1803, Cherbourg est à l'abri des attaques anglaises et devient un port d'attache de corsaires. Après une visite en 1811, Napoléon fait également de Cherbourg une préfecture maritime, un chef-lieu d'arrondissement de la Manche et le siége d'un tribunal de première instance.

Les travaux de la digue centrale, interrompus à nouveau entre 1813 et 1832, ne sont terminés que sous Napoléon III, en 1853, tandis que les digues de l'Ouest et de l'Est sont achevées en 1895. Les bassins Charles X (commencé en 1814 — 290 x220 x18 mètres) et Napoléon III (commencé en 1836 — 420 x200 x18 mètres) du port militaire sont respectivement inaugurés le 25 août 1829 en présence du Dauphin, et le 7 août 1858 par le couple impérial. Les travaux de la digue sont conclus par la Troisième République, avec l'adjonction des digues de l'Est (1890-1894) et de l'Ouest (1889-1896), et la construction de la Petite rade (digue du Hommet, 1999-1914, et digue des Flamands, 1921-1922). Les digues de Cherbourg qui constituent la plus grande rade artificielle du monde, n'ont pu être détruites par les Allemands en 1944. Vue satellite des digues de Cherbourg.

Ouvert en 1793, l’ancien Arsenal (à l'emplacement de l’actuel quai Lawton Collins) construit des bâtiments de surface à voile. Le premier, le brick la Colombe, est lancé le 27 septembre 1797 après un chantier de 3 ans. En 1803, Bonaparte décide de bâtir un nouvel arsenal à proximité du port militaire en projet, à l'Ouest de la ville. Construisant des navires à voile, puis à hélices jusqu’à la fin du XIXe siècle, l'Arsenal se spécialise dès 1898, dans la construction de sous-marins. Les premiers sont le Morse et le Narval. Depuis, plus de 91 bâtiments y ont été construits.

En 1830, Charles X, détrôné, embarque pour l'exil à Cherbourg sur le Great Britain, laissant la place à la Monarchie de Juillet. En parallèle des travaux du port, la ville se développe. La ville s'étend, les rues sont pavées et assainies, de nouveaux quartiers naissent, des bâtiments s'élèvent, comme le théâtre et l'hôtel de ville, les sociétés savantes apparaissent. Dans ces années, Cherbourg peut être considérée comme bonapartiste. Reconnaissante envers l'Empereur d'avoir fait de Cherbourg un port d'importance primordiale, la ville devait s'appeler Napoléonbourg avant que la défaite de Waterloo n'empêche la réalisation du projet. En 1831, les électeurs choisissent le colonel de Briqueville, fidèle colonel des dragons napoléoniens, comme représentant à la Chambre des députés, lui offrant à sa mort en 1844, des obsèques populaires et finançant l'année suivante un buste présent sur les quais. Le 8 décembre 1840, la Belle Poule, qui ramène les cendres de Napoléon en France fait sa première escale à Cherbourg. Suite à une cérémonie d'hommage, la place du Rampart, gagnée sur la mer est baptisée place Napoléon. En 1858, à l'occasion de la visite de Napoléon III, venu pour l'inauguration de la ligne Paris-Cherbourg, une statue équestre de Napoléon y est érigée.

Le 19 juin 1864, au large de Cherbourg a eu lieu un épisode célèbre de la guerre de Sécession, où le navire de guerre des Confédérés, le CSS Alabama, est coulé par le navire de l'Union USS Kearsarge après deux heures de combat (voir le Combat naval à Cherbourg), sous l'œil de milliers de spectateurs, venus en train pour l'inauguration du casino. Assistant au combat depuis un voilier, Manet l'a ensuite immortalisé dans un tableau.

Un GI's près du cadavre d'un soldat allemand, vraisemblablement l'un des derniers à défendre la ville lors de la bataille de Cherbourg  Photo prise le 27 juin 1944
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Un GI's près du cadavre d'un soldat allemand, vraisemblablement l'un des derniers à défendre la ville lors de la bataille de Cherbourg
Photo prise le 27 juin 1944
Le général de Gaulle au balcon de la mairie de Cherbourg en août 1944
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Le général de Gaulle au balcon de la mairie de Cherbourg en août 1944

En 1905, Cherbourg accueille une exposition internationale. Première escale du Titanic en 1912, Cherbourg a son heure de gloire dans l'épopée des transatlantiques. En effet les paquebots britanniques partant de Southampton y font escale avant de traverser l'Atlantique. Trop gros pour accoster, les premiers doivent mouiller dans la rade, des transbordeurs faisant la navette. Pour accueillir au mieux les escales, la Chambre de commerce fait construire un port en eau profonde, conçu par Paul Minard, et une nouvelle gare maritime imposante. En 1929, la Gare accueillera 985 escales et 300 000 passagers. Dans l'Entre-deux-guerres, un train spécial amène en trois heures les passagers partant vers les États-Unis depuis Paris, directement à la grande gare maritime de Cherbourg. En 1922, les compagnies White Star Line, Cunard Line et Red Star Line commande à René Levavasseur l'hôtel Atlantique (aujourd'hui siège de la Chambre de commerce et d'industrie) pour accueillir les émigrants. Mais le nombre de quotas américains d'émigration est réduit à cause de la crise de 1929, le nombre des émigrants passant de 41 000 à 8 000 entre 1922 et 1935. La légende transatlantique est alimenté pendant plus d'un demi-siècle par les majestueux paquebots que sont le Queen Mary, le Queen Elizabeth et le Normandie, et par ses passagers, stars d'Hollywood (Liz Taylor et Richard Burton, Orson Welles, Rita Hayworth, Charlie Chaplin…) et artistes européens (Salvador Dali, Fernandel, Greta Garbo…)

Les Allemands arrivent le 17 juin 1940 dans les faubourgs de Cherbourg. Durant deux jours, le port devient le « Dunkerque normand », où les soldats anglais rembarquent à la va-vite. Le fort de l'Est de la digue est détruit par la marine française. Le 18 au soir, les derniers combattants se rendent. Le lendemain, Erwin Rommel reçoit la reddition de la place des mains du préfet maritime, le vice-amiral Le Bigot.

Quatre années plus tard, Cherbourg, seul port en eau profonde de la région, est l'objectif premier des troupes américaines débarquées à Utah Beach. En mai 1944, lors de la seconde évacuation de la ville, 14 000 Cherbourgeois sont déplacés, envoyés notamment dans le Loiret. Les troupes américaines encerclent la ville le 21 juin. Après de furieux combats de rue et les tirs nourris des cuirassés contre les batteries allemandes le 25, et une âpre résistance du fort du Roule, le général Karl von Schlieben, l'amiral Hennecke Karl von Schlieben et 37 000 soldats se rendent le 26 à 16h au général Joseph Lawton Collins. L'arsenal et les forts de la digue résistent une journée de plus. À l'occasion du 14 juillet 1944, la place du Château devient place de Gaulle, tandis que le quai de l'Ancien Arsenal est nommé quai Lawton Collins, général du VIIe corps américain. En un mois, les troupes du génie américaines et françaises remettent en état le port complètement rasé par les Allemands et les bombardements, qui peut alors accueillir les premiers liberty ships. Dès lors, et jusqu'à la victoire de 1945, le débarquement journalier des approvisionnements et du matériel militaire fait de Cherbourg le plus grand port du monde. Le trafic y sera le double du port de New York. L'essence traverse la Manche via le pipe line sous-marin PLUTO (Pipe Line Under The Ocean). Le 24 décembre 1944, le cargo belge Léopoldville, chargé de 2 237 soldats américains de la 66e division d'infanterie, les Black Panthers, est torpillé par un sous-marin allemand au large de Cherbourg. On dénombre 763 morts et 493 disparus. Cherbourg est citée à l'ordre de l'armée le 2 juin 1945, et rendue à la France par les Américains le 14 octobre.

Le Redoutable
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Le Redoutable

Le besoin de reconstruction de la ville est limité, puisque les destructions se sont principalement concentrées sur le port militaire et à ses alentours, comme l'abbaye du Vœu. Les Trente Glorieuses voient un développement de Cherbourg. Le port Chantereyne gagné sur la mer, la place Divette et le boulevard Schuman, créés à l'emplacement des anciens champs de foire, et le grand ensemble des Provinces sur les hauteurs de la Fauconnière à Octeville, modifient la physionomie d'une ville qui se densifie. La mise en place de la Force de dissuasion nucléaire française voulue par le général de Gaulle, entraîne l'évolution de l'arsenal, qui travaille désormais la matière nucléaire. Le premier SNLE, le Redoutable, est construit à partir de 1964 et lancé par le président de la République trois ans plus tard.

Depuis quelques années, la dernière gare transatlantique du monde, au style Art déco, retrouve de son lustre d'autant, en accueillant une vingtaine de paquebots par an, parmi lesquels la démesurée Queen Mary 2, en avril 2004, qui fera de Cherbourg son port d'escales continentales. L'ancien bâtiment a été réhabilité pour accueillir la Cité de la Mer, musée sur l'étude océanographique et la marine, ouverte en avril 2002 (Aquarium géant, sous-marin Le Redoutable à visiter).

À Noël 1969 eut lieu l'épisode des vedettes de Cherbourg, où cinq vedettes lance-missiles destinées à Israël, mais sous embargo, sont détournées par les services secrets israëliens. L'affaire eut un retentissement mondial.

A partir des années 1990, l'identité maritime de l'économie de Cherbourg souffre. Le plan Joxe en 1992 porte un coup grave [2], en imposant une réduction drastique des effectifs de l'Arsenal, accompagné du transfert de la Flotille du Nord (FLONOR) vers Brest. Dès lors, le poids de l'armée ne cessera dès lors de diminuer, avec le départ de l'école d'administration de la Marine pour Toulon et la fermeture de l'Hôpital maritime.

Dès 1971, une communauté urbaine a été mise en place. Peu à peu, l'idée d'un Grand Cherbourg émerge, consistant à fusionner les six villes de la communauté urbaine de Cherbourg pour n'en faire qu'une seule. Le 7 novembre 1999, un référendum est organisé auprès des 55 000 électeurs de ces six communes. Seulement deux communes votent majoritairement "oui" : Cherbourg avec 83,72% et Octeville avec 55,88%. Le 15 novembre 1999, les conseils municipaux des deux communes confirment le vote, aboutissant le 1er mars 2000 à la fusion effective.

[modifier] Économie

Ancienne criée de Cherbourg, Quai de Caligny
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Ancienne criée de Cherbourg, Quai de Caligny

Sous le règne de Louis XIV, Colbert favorise la constitution de deux manufactures, l'une de draps et de tanneries à Cherbourg, l'autre de glaces et de miroirs, à Tourlaville.

Au début du XXe siècle, Cherbourg est avant tout un port militaire. Le port de commerce est modeste, exportant des mulets pour les Antilles et la Réunion, des produits alimentaires locaux vers la Grande-Bretagne (beurre, salaisons, oeufs, bestiaux…), des produits chimiques à base de soude extraite du varech, du granit des carrières avoisinantes, et important bois et fers du Nord, goudrons, chanvre, et denrées provenant des Colonies.

L'industrie cherbourgeoise de l'époque est spécialisée dans la construction navale, ainsi que dans la confection de dentelles et la fabrication de cordage. La fin du XIXe sècle a également vu Cherbourg développer une industrie aéronautique, avec la société de Félix du Temple, reprise plus tard par Félix Amiot, autre pionnier de l'aviation pour fonder la Société aéronautique de Normandie.

Les actuelles activités sont :

  • Port de commerce : pêche, trafic passager et marchandise transmanche, militaire et un des plus grands ports de plaisance d'Europe. Ces dernières années, le trafic transmanche passagers s'est affaibli. P&O ayant abandonné les liaisons avec Cherbourg, seul deux compagnies assurent des liaisons transmanche : Brittany Ferries vers Portsmouth et Irish Ferries vers Cork. La perte des livraisons de Toyota, depuis l'ouverture de l'unité de Valenciennes a quant à elle sérieusement affaibli le port de commerce.
  • Constructions navales (sous-marins nucléaires (DCN), vedettes et yachts géants (Constructions Mécaniques de Normandie -CMN- et JMV).
  • Industrie électrique.
  • Tourisme.
  • Agro-alimentaire (ferme aquacole, transformation...).
  • Médias : Presse écrite : siège du quotidien départemental La Presse de la Manche, qui a pris la suite à la Libération de Cherbourg-Éclair ; radio : France Bleu Cotentin.


Cherbourg est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Cherbourg-Cotentin. Elle gère l'aéroport de Cherbourg-Maupertus, les ports de pêche et de commerce de Cherbourg. Elle gère aussi l’Atelier de Saint-Pierre-Eglise, l’Atelier de Digulleville, la zone de Digulleville, Cherbourg-le Hall et le Centre de débarque de Barfleur. Son siège est dans l'ancien Hôtel Atlantique.

[modifier] Administration

L'arrondissement de Cherbourg-Octeville compte 15 cantons, 189 communes et 190 973 habitants. La ville est le chef-lieu de trois cantons : Cherbourg-Octeville-Sud-Est, Cherbourg-Octeville-Nord-Ouest, comprenant chacun une partie de la ville, et Cherbourg-Octeville-Sud-Ouest, correspondant à l'ancien canton d'Octeville, six communes et 21 113 habitants.

L'actuel maire de Cherbourg-Octeville est Bernard Cazeneuve (PS) (depuis mars 2001)

Liste des maires successifs de Cherbourg-Octeville
Période Identité Parti Qualité
2001 - (-) Bernard Cazeneuve PS
mars 2000 - 2001 Jean-Pierre Godefroy PS
Pas de données antérieures puisque fusion de 2 communes
Liste des maires successifs de Cherbourg
Période Identité Parti Qualité
1980- 2000 Jean-Pierre Godefroy PS
1977- 1980 Louis Darinot PS
1959- 1977 Jacques Hébert UNR
1954- 1959 René Schmitt PS
1953- 1954 René Rosette
1947- 1953 Edmond Soufflet
1944- 1947 René Schmitt PS
1939- 1944 Paul Renault
1935- 1939 Léon Noël
1927- 1935 Jules Lebrettevillois
1926- 1927 Charles Livor
1912- 1926 Albert Mahieu Parti radical-socialiste
1911- 1912 Charles Delagarde
1903- 1910 Albert Mahieu Parti radical-socialiste
1900- 1903 Charles Renault
1892- 1900 Emmanuel Liais
1887- 1892 Charles Moll
1884- 1887 Emmanuel Liais
1882- 1884 Paul Emile Gosse
1878- 1882 Jean Mahieu
1865- 1878 Joseph Liais
1850- 1865 Joseph Lude
1846- 1849 Julien Morin
1833- 1845 Nicolas Noël-Agnès
1830- 1833 Paul Honoré Javain
1815- 1830 Nicolas Collard
1800- 1815 Pierre Joseph Delaville
1792- 1798 Augustin Asselin
Les données antérieures ne sont pas encore connues
Liste des maires successifs d'Octeville
Période Identité Parti Qualité
mars 1995- 2000 Bernard Cazeneuve PS
1989- 1995 André Poirier
1983- 1989 Gabriel Soria
1979- 1983 Georges Jourdam
1959- 1979 Jean Tesson
1947- 1959 Louis Jourdam
1945- 1947 Michel Lair
1939- 1945 Louis Jourdam
1935- 1939 Armand Lamache
1932- 1935 Emmanuel Demast
1929- 1932 Paul Lelong
1919- 1929 Charles Lereverend
1917- 1919 Gustave Letellier
1904- 1917 Alexandre Dumoncel
1900- 1904 Louis Besselière
Les données antérieures ne sont pas encore connues

[modifier] Célébrités

Nés à Cherbourg
Napoléon à Cherbourg, photo par Éric Pouhier
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Napoléon à Cherbourg, photo par Éric Pouhier
Leurs noms sont liés à Cherbourg

[modifier] Culture

Le Vox, ancien cinéma transformé en salle de spectacle dépendant de la Scène Nationale
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Le Vox, ancien cinéma transformé en salle de spectacle dépendant de la Scène Nationale

Avec Caen, Cherbourg-Octeville est le principal centre culturel de la Basse-Normandie.

Elle est le siège de plusieurs sociétés savantes, dont la Société nationale académique de Cherbourg créée 1755, et de la Société nationale des sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg créée en 1851, ainsi qu'au XIXe siècle celui de la Société artistique et industrielle de Cherbourg, fondée en 1871.

Depuis 1985, le cinéma a pris une place importante dans la vie culturelle cherbourgeoise avec le festival des cinémas d'Irlande et de Grande-Bretagne et le Cinemovida (Festival des cinémas d'Espagne et Amérique Latine). En 2003, l'école de cinéma EICAR s'est implantée dans les anciens bâtiments de l'hôpital maritime. Après trois années de pertes et un passif estimé à 1,5 million d'euros, elle a été placée en liquidation judiciaire en septembre 2006, remplacée le mois suivant, sous l'impulsion d'anciens professeurs de l'EICAR, par l'Institut des métiers du Cinéma de Normandie. La ville dispose d'un parc de 18 salles de cinéma, réparties sur 2 établissements, dont un labélisé Art et essai.

La création et la diffusion du spectacle vivant sont assurés par Le Trident, regroupant le théâtre à l'italienne, le Théâtre d'Octeville et le Vox, labélisé scène nationale, et par le Centre régional des arts du cirque (CRAC) de La Brèche.

Cherbourg accueille également un musée de la Libération, au fort du Roule, le Musée d'Art Thomas Henry, et le Muséum d’ethnographie, d’histoire naturelle et d’archéologie du parc Liais. La ville de Cherbourg dispose depuis 1983 d'une artothèque. Le Point du Jour, centre d'art contemporain consacré à la photographie, devrait ouvrir dans la zone des bassins en 2008.

La Biennale du 9e Art expose des auteurs de bandes-dessinées (Enki Bilal en 2002, François Schuiten et Benoît Peeters en 2004, André Juillard en 2006). Cherbourg-Octeville organise également un festival des arts de rue, Charivarue, et le Festival du livre et de la bande dessinée de jeunesse.

Outre l'IMC Normandie, l'enseignement artistique est également présent à travers l'École régionale des Beaux-Arts et l'École municipale de musique.

[modifier] Monuments et lieux touristiques

Le théâtre
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Le théâtre
La basilique Sainte-Trinité
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La basilique Sainte-Trinité
Bassin du Commerce, lors de la Tall Ships' Race 2005
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Bassin du Commerce, lors de la Tall Ships' Race 2005
  • La rade de Cherbourg, rade artificielle la plus grande du monde. Commencée en 1783, la digue centrale a été achevée en 1853, et pourvue de trois forts en 1860. Construite à 4 km de la côte, la digue du large mesure 3 640 m, avec une largeur moyenne de 100 m à sa base et 12 m à son sommet, et une hauteur de 27 m. L'ensemble des 3 digues fait plus de 6 kilomètres.
  • Le fort de l'Île Pelée : élément défensif de l'est de la digue, l'ouvrage a été conçu par Ricard et Decaux, et construit entre 1777 et 1784. Il a été fort Royal, fort National, fort Impérial, avant de prendre le nom de l'île sur lequel il a été construit. Il a servi de prison durant la Révolution.
  • Fort du Roule (Musée de la Guerre et de la Libération), sur la Montagne du Roule (qui culmine à 117 m). Accueillant un ermitage rasé en 1870, ce point culminant de la ville accueille en 1793 une redoute pour protéger la rade. En 1853, le fort actuel est bâti. Lieu des derniers combats en 1940, il est renforcé durant l'occupation, avec plusieurs tunnels souterrains, et devient pour les Allemands le point fort de la « forteresse de Cherbourg ». Il accueille en 1954 le premier musée de la Libération, retraçant le déroulement de la Seconde Guerre mondiale dans le Cotentin. Il offre un panorama sur l'agglomération et la rade. Une partie des tunnels de stockage pour des munitions allemandes a été réaménagée en laboratoire de mesure de la radioactivité pour l'Ecole d'application militaire de l'énergie atomique.
  • L'ancienne gare maritime est le plus grand monument français d'Art déco. Elle a été construite par René Levavasseur, en béton armé, briques claires et pierres de béton imitant le granit. Surnommée Notre Dame des Queens, en référence aux paquebots de la Cunard Line, elle a été inaugurée le 30 juillet 1933 par Albert Lebrun. L'ensemble était composé du hall des trains de 240m, surmonté d'un campanile de 70 m, et du hall des transatlantiques (avec salle des pas perdus, bureaux des compagnies, boutiques…) et due la galerie couverte d'embarquement. Deux trains et deux paquebots pouvaient être accueillis simultanément. Elle est dynamitée par les Allemands la nuit du 23 juin 1944, avant d'être partiellement reconstruite à partir de 1948 et réinaugurée en 1952 en présence d'Antoine Pinay. De nouveau abandonnée dans les années 1970, la Gare maritime est partiellement démolie, avant d'être réaménagée pour devenir en 2003 un complexe océanographique, la Cité de la Mer, au sein duquel se visite le Redoutable, premier sous-marin nucléaire lanceur d'engin (SNLE), construit et lancé à Cherbourg.
  • En face de la gare maritime, l'Hôtel Atlantique, construit également par René Levavasseur dans le style Art déco, pour les trois compagnies transatlantiques qui desservaient Cherbourg. Il accueillait, dans 5 400 m², les émigrants (voyageurs de troisième classe), principalement de l'Europe de l'Est, qui y séjournaient en moyenne 12 jours, pour subir les contrôles sanitaires et douaniers. Ouvert en 1926, il ferme huit ans plus tard, et accueille depuis 1991 les services de la Chambre de commerce et d'industrie Cherbourg-Cotentin.
  • Le Théâtre à l'italienne : un des derniers théâtres à l'italienne construits en France. Inauguré en 1882, il a été édifié sur les plans de Charles de Lalande, à l'emplacement des anciennes halles à grain. La façade rend hommage à Molière, Boïeldieu et Corneille.
  • L'abbaye Notre-Dame du Vœu. La légende de Chantereyne dit que, prise dans une tempête violente en traversant la Manche, l'Impératrice Mathilde, petite-fille de Guillaume le Conquérant, fait la promesse de construire une abbaye si elle survit. Débarquant sur la côte d'Équeurdreville, à la Croûte du Homet, elle y installe la communauté de chanoines réguliers augustins de l’abbaye Saint-Victor de Paris. Sans protection, l'abbaye est régulièrement pillée et brûlée lors des incessantes batailles franco-anglaises. Avec la construction du port militaire, ses terrains sont annexés, et elle devient hôtel particulier sous Louis XVI, hôpital maritime sous la Révolution, bagne sous le Premier Empire, puis la caserne Martin des Pallières en 1850. Incendiée par les Allemands, elle est lentement restaurée depuis 1965.
  • La basilique de la Trinité. Église commencée au XIe siècle à la demande de Guillaume le Conquérant, la Trinité de Cherbourg fut la seconde église paroissiale de la ville. La précédente église, dédiée à Notre-Dame, se trouvait à l'intérieur de l'enceinte du château de Cherbourg (église et château démolis au XVIIe siècle. Au cours du Moyen Âge, la Trinité a subi des agrandissements et des transformations très importants, liés à la proximité du rempart de la ville (1295), dont il reste un vestige à son chevet. Après la Guerre de Cent Ans et l'occupation anglaise, l'église a été reconstruite (nef) et relevée (clocher et chœur). Un nouveau clocher a été adjoint en 1828 et une restauration générale dans le style néo-flamboyant en 1865. Riche mobilier cultuel, dont un retable d'Armand Fréret (1814) et une chaire de Pierre Fréret (1767) ; grandes orgues de Cavaillé-Coll.
  • La statue équestre de Napoléon Ier, en face de la basilique, sur la place Napoléon. Œuvre d'Armand Le Véel, elle représente l'Empereur contemplant la rade et le port militaire. Sur le socle, on peut lire un extrait du Mémorial de Sainte-Hélène, daté du 15 juillet 1816 : « J'avais résolu de renouveler à Cherbourg les merveilles de l'Égypte », c'est-à-dire une pyramide avec le fort central et un nouveau lac Moeris pour l'avant-port creusé dans le roc. La statue érigée en 1858, à l'occasion d'un voyage de Napoléon III, rappelle l'importance de l'Empereur dans le développement de Cherbourg. Autour de la statue s'étend la Plage verte, ancienne plage artificielle, qui longe le port de plaisance.
  • Le musée Thomas Henry, du nom du premier mécène, inauguré en 1835. Situé à l'arrière du théâtre, il accueille des collections de peintures des écoles française, flamande, espagnole et italienne, ainsi que des sculptures. On y découvre notamment des peintures de Fra Angelico, Simon Vouet, ainsi que l'une des plus grandes collections d'œuvres de Jean-François Millet et des tableaux de Guillaume Fouace, natif du Val de Saire (Réville), ou de peintres de la Marine, ainsi que des sculptures d'Armand Le Véel.
  • L'église Saint-Pierre et Saint-Paul, sur le secteur d'Octeville. Elle a été construite entre 1967 et 1969 alors que le "grand ensemble" des Provinces voyait le jour. L'architecture moderne triangulaire de Paul Vimond symbolise « la tente de Dieu au milieu des maisons des hommes ».
  • L'hôpital maritime, ancien hôpital régional des Armées René Lebas, désafecté en 2000, réhabilité en pôle universitaire et culturel avec l'implantation de l'EICAR, école de cinéma, en 2002, puis de l'IMC Normandie en 2006. Les bâtiments de style Napoléon III sont entourés d'un grand parc.
  • La mer : Cherbourg accueille de nombreuses manifestations temporaires : escales de paquebots prestigieux, armada, courses à la voile… Le port Chantereyne est le premier port d'escale français. Voir les photos de la Tall Ship's Race

[modifier] Sports

[modifier] Jumelages

Cherbourg est jumelée avec

[modifier] Photographies

[modifier] Bombardements de 1944

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur la rade de Cherbourg.


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