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Charles François Dumouriez - Wikipédia

Charles François Dumouriez

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Le général Dumouriez
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Le général Dumouriez

Charles François du Périer, dit Dumouriez ou Du Mouriez26 janvier 1739 à Cambrai, † 14 mars 1823 à Turville-Park, près de Londres). Général français, petit fils de comédiens[1] et fils d'un militaire de carrière, Anne-François Duperrier-Dumouriez.

Sommaire

[modifier] Pendant la Monarchie

Il fit sa première campagne à 19 ans, comme cornette de cavalerie dans le régiment d'Escars, et il était parvenu au grade de capitaine. Officier de l'Ancien Régime, il sert comme capitaine pendant la guerre de Sept Ans durant laquelle il reçoit vingt-deux blessures.

Lorsqu'à la paix de 1763, il se trouva compris dans une réforme nombreuse, n'ayant recueilli de sept années de service qu'un brevet de pension de 600 livres qui ne lui fut jamais payé et la croix de Saint-Louis. Il est fait chevalier de Saint-Louis le 1er février 1763.

Dans cette situation précaire, il alla offrir ses services à la République de Gênes qui faisait la guerre en Corse ; il fut refusé. Il alla trouver Paoli, qui le repoussa également. Il tenta alors de révolutionner la Corse au profit de la démocratie ; il n'eut pas plus de succès. Enfin, n'ayant été agréé ni par les uns ni par les autres, il alla présenter au duc de Choiseul un plan pour la conquête de l'île ; le ministre le repoussa durement.

Mais le beau-frère de la Du Barry le fit rentrer en grâce; le duc de Choiseul accorda à Dumouriez une gratification de 18 mille livres, et lui confia un emploi d'agent secret, une mission secrète à la cour de Madrid.

Au retour de cette mission, il reçut un brevet d'aide-major général pour aller faire la guerre en Corse, sous MM. de Chauvelin et Devaux. En 1768, on l'envoie participer à l'occupation de la Corse qui vient d'être acquise.

En 1770, on le chargea d'une autre mission secrète en Pologne, auprès des chefs du parti de l'indépendance, réunis à Eperies en Hongrie. Dans ces entrefaites, le duc de Choiseul mourut, et il se trouva sans instructions. Il se plaça alors à la tête d'un parti de confédérés, attaqua 5 000 Russes commandés par Suvarow, qui battit et dispersa sa troupe. D'Aiguillon, successeur du duc de Choiseul, le rappela en 1772.

Il alla alors aider Gustave III de Suède dans sa lutte contre l'aristocratie suédoise. Cette mission lui avait été donnée par le duc de Broglie, ministre de la correspondance secrète de Louis XV. D'Aiguillon , qu'on n'avait point informé, le fit arrêter à Hambourg et enfermer à la Bastille, puis au château de Caen, d'où il ne sortit qu'à la mort du roi, sans doute pour avoir détourné une partie des fonds destinés à ses missions d'agent secret.

Louis XVI lui rendit son grade de colonel et l'envoya à Lille enseigner l'exercice à la prussienne, puis, peu après, le fit gouverneur de Cherbourg, où il dirigea pendant onze ans, avec talent et activité, les travaux du nouveau port.

On l'avait nommé pendant ce temps brigadier en 1787, maréchal de camp le 9 mars 1788, et commandant de la garde nationale de Cherbourg.

[modifier] Sous la Révolution française

En 1789, il vint à Paris et adopta avec circonspection les principes de la Révolution française dès 1789. Il écrit même en leur faveur. Il le fait avec la même passion qu'il met à dissiper son argent au jeu dans les tripots. Au début de la Révolution, Charles François Dumouriez n'a pas beaucoup de réussite, échouant à se faire élire aux états généraux de 1789. Mais il parvient du moins à se lier avec Armand Gensonné, La Fayette et Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau, à se faire connaître au Club des Jacobins en 1790.

Il se fit donner néanmoins un commandement en Vendée en 1791, fut nommé lieutenant-général par ancienneté et ministre des relations extérieures en février 1792 et devient commandant de la garde nationale de Cherbourg en août de la même année.

Il fit licencier la garde constitutionnelle de Louis XVI. Avec l'appui des Girondins, il est ministre des Affaires étrangères le 15 mars 1792, pousse à la guerre contre l'Autriche, il opéra le renvoi des ministres Roland, Servan et Clavière.

Il fut chargé un moment du ministère de la guerre. Il ne tarde pas à encourir la disgrâce de ce parti, se retire du ministère en démissionnant le 15 juin 1792, et reprend du service. Il alla commander à l'armée du Nord, sous les ordres de Luckner, la division du camp de Maulde; enfin, après le 10 août, par l'influence de Danton, son ami, il prit le commandement de l'armée des Ardennes, que La Fayette venait de quitter.

Dumouriez n'avait à opposer au duc de Brunswick, qui avait 60 000 hommes, qu'environ 28 000 hommes. Les ennemis menaçaient Verdun : il fait la campagne de l'Argonne, il s'empare des défilés de l'Argonne , seul moyen d'arrêter leur marche.[2]

L'armée prussienne , retardée par plusieurs causes, donna le temps à Kellermann de rejoindre Dumouriez, le 19 septembre, avec 27 000 hommes, et à Beurnonville de lui amener 10 000 hommes. Le 20 septembre 1792, il arrête les progrès de l'ennemi : les Prussiens furent attaqués et la bataille de Valmy les força à la retraite. Dumouriez pouvait détruire cette armée en déroute, il ne fit que la suivre sans l'inquiéter, ne voulant pas enlever à Louis XVI, dont il n'avait jamais été l'ennemi, tout espoir d'être protégé à l'extérieur.

Il fit même prévenir secrètement le roi de Prusse que Custine allait envahir ses États. Au reste, son intérêt personnel était dans la balance : la Prusse lui abandonnait la Belgique, qu'il devait posséder avec le titre de duc de Brabant.

Dumouriez se rendit à Paris, se fit donner le commandement de l'armée du Nord, fit paraître le 26 octobre, à Valenciennes, une proclamation qui excitait les Belges à se soulever contre l'Autriche. Il entre en Belgique le 27 octobre.

Il se disposa, le 3 novembre, à attaquer l'armée autrichienne sur les hauteurs fortifiées de Jemmapes ; mais ce sont les Autrichiens eux-mêmes qui l'attaquent. Il bat les Autrichiens sous les ordres du duc Albert de Saxe-Teschen à Jemmapes le 6 novembre, et la Belgique est conquise. Soutenant l'idée d'une République indépendante en Belgique Dumouriez s'oppose à la Convention.

Dumouriez repartit pour Paris, pour essayer de sauver Louis XVI pendant son procès, a-t-il dit, mais ses projets ambitieux l'occupaient davantage. Il voulait s'assurer le commandement , faire ratifier certains marchés avec les Belges, etc. Mal reçu des Montagnards, il s'attacha aux Girondins. Eux comptaient sur lui, lui espérait sur eux. Le 26 janvier 1793, il quitta Paris. Arrivé à Amiens, il y apprit la rupture de la France avec l'Angleterre, et conséquemment avec la Hollande.

Il commence à l'instant l'invasion de cette république avec 13 500 hommes mal équipés. Bréda et Berg-op-Zoom tombent en son pouvoir. Il repousse le prince Frédéric Josias de Saxe-Cobourg, et livre la Bataille de Neerwinden (18 mars 1793), où les troupes françaises, tout en restant maîtresses du champ de bataille, éprouvèrent un véritable échec. Cette bataille qui eut pour lui toutes les conséquences de la défaite la plus complète, renversa tous ses projets.

A partir de ce revers, il se voit en butte à de nombreuses attaques. La Convention, au sein de laquelle une foule d'accusations s'étaient élevées contre lui, décréta qu'il serait traduit à sa barre. Se voyant menacé d'être traduit à la barre de cette Assemblée, il accepte des ouvertures au prince de Cobourg, et lui propose de se joindre à lui pour rétablir la constitution, donnée par l'Assemblée nationale, et dissoudre la Convention. Mais ses projets ayant transpiré, la Convention envoya (2 avril) à son quartier général (au bourg de Saint-Amand), le ministre Beurnonville et les députés Armand-Gaston Camus, Jean Henri Bancal des Issarts, François Lamarque et Nicolas-Marie Quinette, pour le suspendre et lui ordonner de venir rendre compte de sa conduite.[3]

Dumouriez, abandonné par une grande partie de ses soldats, poursuivi par l'autre comme traître, n'échappa qu'avec peine à la mousqueterie très-vive qui l'accompagna presque jusqu'aux retranchements de l'armée autrichienne, et fut rejoint peu de jours après par environ 1 500 hommes, que le prince Frédéric Josias de Saxe-Cobourg prit à la solde de l'Autriche. Dumouriez fit arrêter les commissaires. Il passe alors à l'ennemi, entraînant avec lui son état-major. Il fait arrêter, livrer aux Autrichiens et jeter dans les prisons d'Olmütz le ministre de la guerre Beurnonville et ses quatre commissaires, où ils restent trente mois. Il veut marcher sur Paris; mais il est abandonné dé ses soldats, et contraint de gagner en fugitif le camp ennemi.

Dumouriez quitta le camp autrichien. A partir de cette époque, il mena une vie errante : chassé de partout, il erre à travers l'Europe. Il se rendit en Franconie, d'où il fut durement éconduit par l'Électeur de Cologne, puis à Stuttgart, où il ne fut pas mieux accueilli, puis, sous un nom supposé, en Suisse, en Italie, en Angleterre; mais tout séjour lui était interdit dès qu'il était reconnu. Enfin, il se fixa à Nériss, près de Hambourg, sur le territoire danois.

[modifier] Sous le Consulat et le Premier Empire

En 1800, il alla en Russie offrir à Paul Ier de Russie ses services contre la France, mais Paul se prononça tout à coup pour la France contre l'Angleterre.

En 1800, il finit par se fixer au Royaume-Uni, dont le gouvernement lui fit une pension our prix des conseils qu'il lui donnait. En 1803, à l'époque du camp de Boulogne, il alla habiter l'Angleterre pour laquelle il fait de l'espionnage. En 1805, il fit un voyage en Prusse. En 1807, il s'était lié avec Gustave de Suède, et il était question de lui donner le commandement de l'armée suédoise, lorsque la paix de Tilsitt le força de retourner en Angleterre.

En 1808, il alla offrir ses services au Portugal menacé par la France. Il parcourut l'Espagne, donna aux Espagnols le système des guérillas, et composa pour eux un ouvrage qui, traduit sous le titre de Pardidas de guérillas, fut longtemps leur manuel.

De 1812 à 1814, il fut le conseiller du ministère Castlereagh et de Wellington. On l'accuse d'avoir fourni des plans aux Britanniques dans la guerre d'Espagne et aux Alliés lors de l'invasion de la France en 1814.

[modifier] Sous la Restauration

Pour ses conseils donnés à Arthur Wellesley de Wellington, il se voit refuser son autorisation de revenir en France par les Bourbons. Il resta en Angleterre et continua à recevoir une pension de 1 200 livres sterl. et une somme annuelle de 40 000 francs, qu'un de ses anciens amis lui fit remettre jusqu'à sa mort.

Au mois de mars 1822, il quitta sa résidence de Little-Ealing et alla demeurer à Turville-Park, dans le comté de Buckingham. On lui acheta un troupeau, des vaches.... Il avait 84 ans.

Il mourut le 14 mars 1823. Ses restes sont déposés dans l'église de Henley.

Son nom figure sur l'Arc de triomphe de l'Etoile à Paris.

[modifier] Publications

Dumouriez a beaucoup écrit sur la Révolution. Il a publié ses Mémoires sous ce titre : Vie et ouvrages du général Dumouriez, Hambourg, 1795.

[modifier] Notes et références

  1. Pour C. Mullié, né d'une ancienne famille parlementaire de Provence qui portait le nom de Duperrier. Dumouriez vient, par corruption, de Mouriez, nom de la femme de sa bisaïeul. Le père de Dumouriez était commissaire des guerres.
  2. Le 4 septembre 1792, il écrit à Paris la dépêche suivante :
    « Verdun est pris, j'attends les Prussiens. Les défilés de l'Argonne sont les Thermopyles de la France ; mais je serai plus heureux que Léonidas. »
    II s'y maintint en effet.
  3. Dumouriez, qu'ils trouvèrent entouré de son état-major, leur demanda quelle était leur mission. Les députés refusèrent de s'expliquer devant un aussi grand nombre d'officiers et demandèrent à passer dans une pièce voisine. Dumouriez y consentit, mais les officiers exigèrent que la porte restât ouverte. Camus lui lut alors le décret de la Convention. Dumouriez répondit qu'il ne pouvait quitter son armée dans l'état de désorganisation où elle se trouvait. Camus déclara que l'ordre était impératif; Dumouriez répondit qu'il ne serait pas assez sot pour se livrer lui-même aux tigres qui brûlaient de l'immoler à Paris. Puis il engagea les commissaires à prendre un arrêté par lequel ils déclareraient que, obéissant à une impérieuse nécessité, ils avaient jugé qu'il était dangereux d'enlever un général en chef à une armée battue et en retraite. Il les quitta ensuite, passa avec Beurnonville dans la salle où étaient les officiers de son état-major.— Les commissaires s'y présentèrent un instant après.
    « Voulez-vous obéir à la Convention? dit Camus.— Non. — Eh bien! vous êtes suspendu de vos fonctions, vos papiers vont être saisis et votre personne est arrêtée. —C'est trop fort, s'écria Dumouriez; à moi ! hussards ! »
    Les hussards de Berchiny se présentèrent : « Arrêtez ces hommes-là, » leur dit-il en allemand. Beurnonville demanda à partager le sort des députés. — « Oui, répondit-il, je vous rends un service ; je vous sauve du tribunal révolutionnaire. » Puis après avoir offert quelques aliments à ses prisonniers, il les envoya à Tournai, au quartier général des Autrichiens. Le lendemain, il harangua ses troupes qui restèrent muettes.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur Charles François Dumouriez.
  • Jean-Pierre Bois, Dumouriez : héros et proscrit : un itinéraire militaire, politique et moral entre l'Ancien régime et la Restauration. Paris : le Grand livre du mois, 2005. 484 p., 25 cm. ISBN 2-286-00991-0. (référence à remplacer par celle de l'édition originale)

[modifier] Source partielle

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