Championnat du monde de Formule 1 1985
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Le championnat du monde de Formule 1 1985 a été remporté par le Français Alain Prost sur une McLaren-TAG. McLaren remporte le championnat du monde des constructeurs.
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[modifier] Règlement sportif
- L'attribution des points s'effectue selon le barême 9,6,4,3,2,1.
- Seuls les 11 meilleurs résultats sont retenus.
[modifier] Règlement technique
- Moteurs atmosphériques 3000 cm3
- Moteurs suralimentés 1500 cm3
[modifier] Principaux engagés
- McLaren-TAG: Alain Prost et Niki Lauda
- Ferrari: Michele Alboreto et René Arnoux (puis Stefan Johansson)
- Brabham-BMW: Nelson Piquet et Marc Surer
- Williams-Honda: Keke Rosberg et Nigel Mansell
- Lotus-Renault: Ayrton Senna et Elio de Angelis
- Renault: Patrick Tambay et Derek Warwick
- Ligier-Renault: Jacques Laffite et Andrea de Cesaris
[modifier] Résumé du championnat du monde 1985
Comme l'année précédente, Alain Prost ouvre la saison par une victoire impériale au Brésil, où son seul adversaire sérieux s'avère être Michele Alboreto sur la Ferrari. Quatrième sur l'autre Ferrari, René Arnoux n'a pas l'occasion de savourer longtemps ce bon résultat, puisqu'il est limogé quelques jours plus tard, pour être remplacé par le Suédois Stefan Johansson.
Au Portugal, sous une pluie diluvienne, la victoire revient au Brésilien Ayrton Senna dont c'est la toute première victoire en Formule 1. Auteur d'une ébouissante démonstration de pilotage, le jeune brésilien relègue Alboreto à plus d'une minute, et tous les autres concurrents à plus d'un tour. Parti en toupie alors qu'il essayait de dépasser De Angelis, Prost perd la tête du championnat au profit du régulier Alboreto.
A Imola, l'écurie Lotus s'adjuge une deuxième victoire consécutive. Longtemps la victoire semble devoir revenir à Senna, mais l'impétueux brésilien tombe en panne d'essence en vue de l'arrivée. Un sort que connait peu de temps après Stefan Johansson, le nouveau leader. Ayant volontairement laissé filer Senna puis Johansson avant d'économiser son essence, Prost pense avoir gagner en franchissant en tête la ligne d'arrivée, mais il est disqualifié pour poid non-conforme. La victoire revient ainsi au sage Elio de Angelis, sur la deuxième Lotus. Le pilote romain s'empare du même coup de la tête du championnat.
A Monaco, Prost renoue avec le succès, non sans avoir eu à batailler ferme contre Michele Alboreto, tandis que de Angelis, solide troisième, conserve les commandes du classement général. Mais au Canada, les Ferrari sont intouchables: Alboreto s'impose devant Johansson et Prost, et reprend à son compatriote De Angelis la tête du championnat.
A Detroit, Keke Rosberg décroche sa première victoire de la saison. Juste récompense pour le pilote finlandais, souvent l'un des plus performants en qualifications, mais jusque là victime en course du comportement trop brutal du moteur Honda équipant les Williams. Troisième derrière Johansson, Michele Alboreto confirme quant à lui qu'il est l'homme fort du début de championnat.
Au GP de France, alors que les tenors du championnat trébuchent, c'est Nelson Piquet qui renoue avec la victoire. Handicapé depuis le début de saison par la mauvaise tenue de ses Pirelli (alors que les principaux protagonistes du championnat son équipées de gommes GoodYear), le Brésilien trouve en ses pneus italiens un atout innatendu sur le bitume du circuit Paul Ricard.
A Silverstone, venu à bout de Senna au terme d'une lutte intense (Senna devant finalement renoncer en vue de l'arrivée, moteur en berne), Prost décroche son troisième succès de la saison. Mais encore deuxième, Alboreto n'en conserve pas mois la tête du championnat. L'Italien reprend même ses distances sur le Français à l'issue du GP d'Allemagne, qu'il remporte avec brio.
Cette victoire d'Alboreto sera pourtant son chant du cygne. En Autriche, Prost l'emporte (en partie grace à l'abandon de Niki Lauda, dominateur à l'occasion de son GP national) et revient à hauteur d'Alboreto, seulement troisième. Puis, grace à sa deuxième place aux Pays-Bas (derrière son coéquipier Lauda), il prend la tête du classement général, alors que Alboreto, seulement quatrième, n'a jamais été en mesure de se battre avec les meilleurs. Puis, à Monza, alors qu'on attend un réveil de la Scuderia, c'est la déroute pour Ferrari: victoire de Prost, et abandon d'Alboreto, à nouveau en dehors du coup tout au long du week-end. Jusqu'à la fin de la saison, la Scuderia ne redressera plus jamais la barre, les performances médiocres des Ferrari (souvent reléguées en milieu de grille) allant de paire avec une fiabilité envolée. Troisième en Belgique, Prost décroche le titre mondial dès le GP d'Europe (14e des 16 manches du championnat) grace à une nouvelle place d'honneur. Ce jour là, Mansell remporte sur une Williams-Honda enfin arrivée à maturité sa toute première victoire en F1. Son succès à Kyalami deux semaines plus tard, ainsi que celui de Rosberg en fin de saison à Adelaide (au terme d'une lutte acharnée avec Senna), vient confirmer que la Williams-Honda est dorénavant la voiture à battre.
[modifier] Grand Prix de la saison 1985
[modifier] Classement des pilotes
Classement | Pilote | Pays | Voiture | Nombre de points |
---|---|---|---|---|
1er | Alain Prost | France | McLaren-TAG | 73 (76) |
2e | Michele Alboreto | Italie | Ferrari | 53 |
3e | Keke Rosberg | Finlande | Williams-Honda | 40 |
4e | Ayrton Senna | Brésil | Lotus-Renault | 38 |
5e | Elio de Angelis | Italie | Lotus-Renault | 33 |
6e | Nigel Mansell | Royaume-Uni | Williams-Honda | 31 |
7e | Stefan Johansson | Suède | Ferrari | 26 |
8e | Nelson Piquet | Brésil | Brabham-BMW | 21 |
9e | Jacques Laffite | France | Ligier-Renault | 16 |
10e | Niki Lauda | Autriche | McLaren-TAG | 14 |
11e | Thierry Boutsen | Belgique | Arrows-BMW | 11 |
12e | Patrick Tambay | France | Renault | 11 |
13e | Marc Surer | Suisse | Brabham-BMW | 5 |
14e | Derek Warwick | Royaume-Uni | Renault | 5 |
15e | Philippe Streiff | France | Ligier-Renault | 4 |
16e | Stefan Bellof | Allemagne | Tyrrell-Ford | 4 |
17e | René Arnoux | France | Ferrari | 3 |
18e | Andrea de Cesaris | Italie | Ligier-Renault | 3 |
19e | Ivan Capelli | Italie | Tyrrell-Renault | 3 |
20e | Gerhard Berger | Autriche | Arrows-BMW | 3 |
[modifier] Classement des constructeurs
(à faire)
Championnat du monde de Formule 1 |
1950 | 1951 | 1952 | 1953 | 1954 | 1955 | 1956 | 1957 | 1958 | 1959 |
1960 | 1961 | 1962 | 1963 | 1964 | 1965 | 1966 | 1967 | 1968 | 1969 |
1970 | 1971 | 1972 | 1973 | 1974 | 1975 | 1976 | 1977 | 1978 | 1979 |
1980 | 1981 | 1982 | 1983 | 1984 | 1985 | 1986 | 1987 | 1988 | 1989 |
1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 |
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