Championnat du monde de Formule 1 1960
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous avez de Le championnat du monde de Formule 1 1960 a été remporté par l'Australien Jack Brabham sur une Cooper-Climax. La marque britannique Cooper remporte le championnat du monde des constructeurs.
Sommaire |
[modifier] Règlement sportif
- Seuls les 6 meilleurs résultats sont retenus.
- L'attribution des points s'effectue selon le barême 8,6,4,3,2,1.
Le championnat du monde s'offre le tout premier changement de barême de son histoire. Le point du meilleur tour en course est supprimé et récompense désormais le 6e du Grand Prix.
[modifier] Règlement technique
- Moteurs atmosphériques 2500 cm3
- Moteurs suralimentés 750 cm3
[modifier] Principaux engagés
Pas de changements chez les champions du monde: Jack Brabham et Bruce McLaren sont reconduits chez Cooper. Le succès de la petite monoplace britannique à moteur arrière a attiré beaucoup de privés puisque outre l'écurie de Rob Walker (avec Stirling Moss et Maurice Trintignant), des l'écurie BRP (désormais baptisée Team Yeoman Credit) engagera désormais des Cooper. Yeoman Credit a su attirer notamment Tony Brooks, l'un des hommes forts des dernières saisons.
Progressivement, d'autres équipes se convertissent au moteur arrière. C'est le cas de l'écurie Lotus, qui a perdu Graham Hill (parti chez BRM), mais récupéré John Surtees, la star des compétitions motocyclistes, passé depuis peu à l'automobile. Surtees fera équipe avec Innes Ireland, resté fidèle à l'équipe de Colin Chapman. C'est également le cas de BRM, où aux côtés de Joakim Bonnier, Graham Hill et Dan Gurney sont venus remplacer Harry Schell.
Reste le cas de la Scuderia Ferrari, dont le conservatisme technique semble condamner ses pilotes aux seconds rôles. La Scuderia, qui a perdu Brooks et Gurney, aligne un trio composé de Phil Hill, Cliff Allison et Wolfgang von Trips, auquel devrait s'ajouter ponctuellement le petit américain Richie Ginther
[modifier] Résumé du championnat du monde 1960
1960 commence comme 1959 s'était terminé, avec une victoire de Bruce McLaren. Mais la victoire du jeune néo-zélandais doit beaucoup à la cascade d'abandons ayant émaillé le GP argentin. Parmi les pilotes s'étant succédé en tête de la course avant de renoncer, Innes Ireland sur la toute nouvelle Lotus 18 aura particulièrement impressionné.
Première conséquence de la performance de Ireland en Argentine, Rob Walker et Stirling Moss ont décidé de troquer leur Cooper pour une Lotus 18. Le résultat ne se fait pas attendre, et à l'issue d'une course largement dominée sous la pluie (malgré un arrêt impromptu), Stirling Moss offre à Lotus sa première victoire en GP. Opportuniste deuxième, Bruce McLaren conforte sa première place au championnat. A noter durant les essais la violente sortie de piste de Cliff Allison sur sa Ferrari (proprement ejecté de sa voiture à la chicane). Un accident synonyme de saison terminée pour l'infortuné pilote britannique, sévèrement touché à la face.
Peu en réussite depuis le début de saison, le champion en titre Jack Brabham se rappelle au bon souvenir de tous à Zandvoort, non sans avoir eu à batailler ferme contre la Lotus "Walker" de Stirling Moss, finalement classé quatrième après une crevaison.
Le championnat connait son premier rebondissement en Belgique, avec un nouvel accident grave aux essais, qui touche cette fois Stirling Moss. Considéré par beaucoup comme le favori du championnat après sa démonstration monégasque, Moss est durement touché aux jambes, et voit la suite de sa saison fortement compromise. Mais le malheur de Moss apparait comme bien peu de choses comparé aux drames qui endeuilleront la course le lendemain. C'est tout d'abord Chris Bristow (Cooper du Yeoman Credit) qui se tue en sortant de la route, puis Alan Stacey (Lotus officielle) qui trouve la mort après avoir été heurté au visage par un oiseau. La course, elle, est à nouveau remportée par Jack Brabham, tandis que son coéquipier Bruce McLaren sauve sa place de leader au championnat en terminant deuxième. Irrésistible en l'absence de Stirling Moss, Brabham enchainera par trois autres succès consécutifs, synonymes de titre mondial.
Boycotté par les écuries britanniques (mécontentes de l'utilisation jugée anachronique de l'anneau de vitesse), le GP d'Italie est remporté sans concurrence par Phil Hill, lequel signe ainsi la toute première victoire en championnat du monde d'un pilote américain (Indianapolis 500 mis à part). Le dernier GP de la saison, à Riverside en Californie, est quant à lui remporté par Stirling Moss. Revenu à la compétition à l'occasion du GP du Portugal, le pilote britannique montre ainsi qu'il n'a rien perdu de son talent.
[modifier] Grand Prix de la saison 1960
| N° | Date | Grand Prix | Lieu | Vainqueur | Voiture | Résumé |
| 85 | 7 février | Grand Prix d'Argentine | Buenos Aires | Bruce McLaren Nouvelle-Zélande |
Cooper-Climax | Résumé |
| 86 | 29 mai | Grand Prix de Monaco | Monaco | Stirling Moss Royaume-Uni |
Lotus-Climax | Résumé |
| 87 | 30 mai | Indianapolis 500 | Indianapolis | Jim Rathmann États-Unis |
Watson-Offenhauser | Résumé |
| 88 | 6 juin | Grand Prix de Hollande | Zandvoort | Jack Brabham Australie |
Cooper-Climax | Résumé |
| 89 | 19 juin | Grand Prix de Belgique | Spa-Francorchamps | Jack Brabham Australie |
Cooper-Climax | Résumé |
| 90 | 3 juillet | Grand Prix de France | Reims-Gueux | Jack Brabham Australie |
Cooper-Climax | Résumé |
| 91 | 16 juillet | Grand Prix de Grande-Bretagne | Silverstone | Jack Brabham Australie |
Cooper-Climax | Résumé |
| 92 | 14 août | Grand Prix du Portugal | Porto | Jack Brabham Australie |
Cooper-Climax | Résumé |
| 93 | 4 septembre | Grand Prix d'Italie | Monza | Phil Hill États-Unis |
Ferrari | Résumé |
| 94 | 20 novembre | Grand Prix des États-Unis | Riverside | Stirling Moss Royaume-Uni |
Lotus-Climax | Résumé |
[modifier] Classement des pilotes
[modifier] Classement des constructeurs
| Classement | Pays | Voiture | Nombre de points |
|---|---|---|---|
| 1er | Royaume-Uni |
Cooper-Climax | 40 |
| 2e | Royaume-Uni |
Lotus-Climax | 32 |
| 3e |  Italie |
Ferrari | 24 |
| 4e | États-Unis |
Watson-Offenhauser | 8 |
| 5e | Royaume-Uni |
BRM | 8 |
| 6e | États-Unis |
Epperly-Offenhauser | 4 |
| 7e | États-Unis |
Philipps-Offenhauser | 3 |
| 8e | États-Unis |
Lesovsky-Offenhauser | 2 |
| 9e |  Allemagne |
Porsche | 1 |
| 10e | États-Unis |
Trevis-Offenhauser | 1 |
| Championnat du monde de Formule 1 |
| 1950 | 1951 | 1952 | 1953 | 1954 | 1955 | 1956 | 1957 | 1958 | 1959 |
| 1960 | 1961 | 1962 | 1963 | 1964 | 1965 | 1966 | 1967 | 1968 | 1969 |
| 1970 | 1971 | 1972 | 1973 | 1974 | 1975 | 1976 | 1977 | 1978 | 1979 |
| 1980 | 1981 | 1982 | 1983 | 1984 | 1985 | 1986 | 1987 | 1988 | 1989 |
| 1990 | 1991 | 1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | 1997 | 1998 | 1999 |
| 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 |
 |
Portail du sport – Accédez aux articles de Wikipédia concernant le sport. |
