Besançon
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Besançon | |
---|---|
Pays | France |
Région | Franche-Comté (chef-lieu) |
Département | Doubs (chef-lieu) |
Arrondissement | Besançon |
Canton | Chef-lieu de 6 cantons |
Code INSEE | 25056 |
Code postal | 25000 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Louis Fousseret 2001-2008 |
Intercommunalité | Grand Besançon |
Latitude Longitude |
|
Altitudes | moyenne : 281 m minimale : 235 m maximale : 610 m |
Superficie | 6 505 ha = 65,05 km2 |
Population sans doubles comptes |
122 308 hab. (2005) |
Densité | 1 810 hab./km2 |
Besançon est une ville de l'Est de la France, sur le Doubs, chef-lieu du département du Doubs et de la région Franche-Comté. Elle est également siège d'académie et de province ecclésiastique. Ses habitants sont appelés les Bisontins.
[modifier] Devises
- Utinam (« Plaise à Dieu »)
- Deo et caesari fidelis perpetuo (« Fidélité éternelle à Dieu et César »)
[modifier] Géographie
[modifier] La situation
La ville de Besançon jouit d'une situation privilégiée sur l'axe structurant européen dit "Rhin-Rhône", lien naturel entre Mer du Nord et Méditerranée, Europe du Nord et Europe du Sud. Elle est située plus précisément à la jonction de la région montagneuse d'élevage du Massif du Jura (région du Haut Doubs et du Jura suisse) et des vastes plaines cultivables fertiles franc-comtoises.
Elle se trouve dans la pointe nord-ouest du département du Doubs et est distante de 100 km de Dijon en Bourgogne, de Lausanne en Suisse et de Belfort aux portes de l'Alsace et de l'Allemagne.
[modifier] Le site
La ville de Besançon s’inscrit également dans un site géographique naturel particulièrement remarquable. En effet, la cité s'est d'abord développée dans un important méandre naturel du Doubs de près d'un kilomètre de diamètre, prenant la forme d'une boucle presque parfaite fermée et surplombée par le mont Saint-Étienne, un haut plateau ouvert sur le Jura et abrupte du côté de la ville, dont la pointe est intégralement coiffée de l'imposante citadelle de Vauban. Puis la ville a débordé de ce cadre initial pour s'étendre dans une cuvette entourée de sept collines coiffées d'autant de forts: Chaudanne, Bregille, Saint-Étienne, Montboucons, Planoise, Rosemont, Chapelle des Buis. Cette configuration amène parfois à faire la comparaison avec le site de la ville de Rome.
Ce site particulier a donc pendant longtemps constitué un emplacement idéal de développement urbain, tant d'un point de vue stratégique et militaire (site défensif) qu'économique et commercial (débouché fluvial, forêts, agriculture et élevage).
Le centre historique, correspondant au quartier installé dans la boucle du Doubs et au quartier de Battant, première excroissance historique sur l'autre rive, constitue un très bel ensemble architectural dense de vieux immeubles d'habitation et d'édifices publics remarquablement préservés et entretenus.
[modifier] La démographie
La commune de Besançon comptait 114 900 habitants d'après l'enquête annuelle de recensement de 2004, ce qui la place au 29e rang national.
Besançon est la première unité urbaine de la région Franche-Comté avec environ 134 000 habitants, devant celles de Montbéliard, 113 000 habitants, et de Belfort, 82 000 habitants. Son aire urbaine, qui compte quant à elle 222 000 habitants, n'arrive par contre qu'au second rang régional derrière celle de Belfort-Montbéliard qui totalise 285 000 habitants (chiffres arrondis INSEE 1999).
1801 | 1810 | 1841 | 1861 | 1896 | 1921 | 1936 | 1949 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
commune | 18 400 | 28 436 | 36 500 | 46 786 | 58 000 | 55 652 | 65 000 | 63 000 | 73 445 | 95 642 | 113 220 | 120 315 | 113 283 | 113 828 | 117 733 | 114 900 |
agglomération | 116 200 | 126 349 | 120 715 | 122 623 | 134 376 | |||||||||||
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes |
La population de Besançon est plus jeune (60% de la population a moins de 40 ans) et plus féminine (53,6% de femmes) qu'au niveau national (respectivement 52,7% et 51,4%).
[modifier] L'environnement
Besançon est, avec 400 hectares de parcs, de jardins et d'espaces verts, 2000 hectares de forêts, et 7 collines boisées, la 1ere ville verte de France. La forêt de Chailluz représente à elle seule un quart de la superficie totale de la commune.
[modifier] Le climat
Besançon est soumise à une double influence climatique:
- Climat océanique : passage de perturbations apportant une pluviosité importante en quantité comme en fréquence.
- Climat continental : éloignée de l'influence régulatrice de l'océan, la ville possède une forte influence continentale, neige et fortes gelées l'hiver, sécheresses et chaleur l'été.
La principale particularité du climat de Besançon est sa grande variabilité aussi bien au cours d'une saison que d'une année sur l'autre.
Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard | |
---|---|---|---|---|---|
Besançon | 1 872 h/an | 1 108 mm/an | 29 j/an | 28 j/an | 22 j/an |
Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Les records de température maximale et minimale sur Besançon sont respectivement de 38.8°C le 31 juillet 1983 et -20.7°C le premier janvier 1985[2]. La température moyenne annuelle est de 10.2°C.
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Besançon | 1.6 | 3.3 | 6.1 | 9.4 | 13.3 | 16.5 | 18.9 | 18.3 | 15.7 | 11.3 | 5.6 | 2.1 |
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Besançon | 91.1 | 81.8 | 83.5 | 91.6 | 111.4 | 100.1 | 80.5 | 86.9 | 93.2 | 85.8 | 103.7 | 99.0 |
[modifier] Histoire
[modifier] Préhistoire
- Les premières traces de passage de tribus de chasseurs préhistoriques remontent à 50 000 ans (silex, campements, caverne…).
[modifier] Protohistoire
[modifier] Période celtique et gauloise
- Le premier village sédentaire pré celtique et celtique date de -5000 à JC. Besançon porte alors le nom de Vesontio et le mont Saint-Étienne qui la surplombe, est nommé mont Coelius. Ves signifie «la montagne» en langue celtique. Toute la Franche-Comté est alors occupée par une importante tribu gauloise de Séquanes, dont Vesontio est la capitale.
- Vesontio donc, s'implante dans la boucle naturelle du Doubs de près de 1km de diamètre, dont les habitants se servent comme rempart naturel de protection et pour le commerce fluvial, et entouré de sept collines dans une vallée encaissée.
- Vesontio est également surnommée par les Grecs Antiques Chrysopolis ( qui veut dire en Grec ancien, Ville d'or ). Besançon est alors, et jusqu'au Moyen Âge, un des principaux producteurs d'or Gaulois ( Or contenu dans le sable du Doubs )
[modifier] Antiquité
[modifier] Période gallo-romaine
- -58 à -51 - Jules César annexe les Gaules qu'il unifie à l'Empire Romain et sa supériorité militaire et stratégique sur les Gaulois lui permet de prendre facilement Vesontio en -58 malgré ses importantes défenses naturelles et la relative importance de la tribu des Séquanes. Jules César souligne l'intérêt stratégique naturel de premier ordre de cette ville dans le livre qu'il rédige, La guerre des Gaules, ville que l'Empire Romain contribue à développer autant économiquement que sur le plan urbain, culturel, architectural, commercial, militaire ou encore artistique, et ceci pendant toute la période gallo-romaine.
- 68 - Une bataille importante a lieu aux portes de la cité: Vindex, gouverneur de la province de Gaule lyonnaise, se rend à Vesontio pour empêcher Lucius Verginius Rufus, gouverneur de Germanie, de s'emparer de la capitale des Séquanes. La ville apporte son soutien à Vindex mais c'est Rufus qui gagna et pilla la ville. Cependant, l'empereur qui succèda à Néron, Galba, se souvint avoir eu l'appui de Vindex et décida de récompenser ses partisans en promouvant Vesontio en colonie romaine. Ce statut procura un certain nombre de privilèges à Vesontio est celle-ci connu alors une époque florissante: on y construisit un forum, des arènes, des thermes, un champ de Mars (devenu aujourd'hui la promenade de "Chamars"), des temples, des marchés et un aqueduc alimentant la ville en eau.
- Durant le IIe siècle, le christianisme apparaît à Besançon, prêché par les martyrs Saint Ferréol et Saint Ferjeux qui périrent par le glaive en 212 sur ordre du gouverneur Romain Claude qui voit dans leur action chrétienne une source de trouble public. Les deux frères sont depuis les saint parton de Besançon
- 300 - À la chute de l'Empire Romain, vers l'an 300, la Gaule est envahie par des tribus barbares, Francs, Germains, Burgondes, Goths, Ostrogoths, Wisigoth, Huns etc. Vesontio est alors envahie et occupée par une tribu de Germains, les Burgondes et les Alamans.
- 360 - L'empereur Julien, de passage à Vesontio, constate le déclin de la cité.
[modifier] Moyen-Âge
[modifier] Mérovingiens
- 496 - Clovis Ier, le chef des Francs (d'origine germanique), se convertit au christianisme à Reims et se fait sacrer roi des Francs. Il fonde la première lignée des rois de France : les Mérovingiens. Sa lignée entreprend alors de réunifier une majeure partie des Gaules, dont les Séquanes de l'actuelle Franche Comté et Vesontio qui font partie de ses premières conquêtes en soumettant les Burgondes et les Alamans (ou en les intégrant aux Séquanes) de Franche Comté. L'implantation des Burgondes correspond à peu près à la Bourgogne (Duché de Bourgogne et Comté de Bourgogne, ce dernier correspondant à peu près à la Franche Comté actuelle).
[modifier] Carolingiens
- 888 - Le Roi de France Eudes Ier féodalise le royaume et fonde le Duché de Bourgogne et le Comté de Bourgogne, avec pour capitale Dole, auquel est rattaché le comté de Varais (comté de Besançon). Besançon devient la capitale du Comté de Haute-Bourgogne. Il fait de Richard II de Bourgogne dit Richard le Justicier le premier Duc de Bourgogne d'une longue lignée. Otte-Guillaume de Bourgogne devient le premier Comte palatin de Bourgogne. Besançon devient alors un archevêché indépendant et puissant avec son archevêque et prince Allemand Hugues Ier de Salins (Archevêché de Besançon).
- 1016 - Le dernier roi Rodolphe III de Bourgogne n'a pas d'héritier et reconnaît son neveu de la maison des Ottoniens, l'empereur germanique Henri II du Saint-Empire, comme suzerain protecteur et héritier de son royaume dont dépendent le duché et le comté de Bourgogne et d'autres seigneuries.
- Les comtes de Bourgogne vassaux Otte-Guillaume, puis son fils Renaud Ier de Bourgogne et d'autre seigneurs du royaume se révoltent alors militairement contre leur suzerain héritier allemand sans succès. Le comté de Bourgogne est alors absorbé dans le Saint Empire romain germanique sous suzeraineté allemande et les bons serviteurs de l'Empire Germanique comme l'archevêque de Besançon Hugues Ier de Salins sont gracieusement récompensés.
- 1033-1066 - Archiépiscopat d'Hugues Ier de Salins. Celui-ci obtient de l'empereur de devenir le seigneur incontesté de Besançon, doté de droits régaliens. La ville change de statut. Ville impériale, elle est directement rattachée à l'empereur, échappant ainsi à l'autorité du comté de Bourgogne.
[modifier] Bas Moyen-Âge
- 1290 - Après un siècle de révoltes et de luttes, Besançon obtient son indépendance (libertés communales) et se gouverne librement, tout en restant soumis comme tout le comté de Bourgogne à l'autorité de l'empereur.
- La comtesse de Bourgogne et d'Artois et pair de France Mahaut d'Artois parvient au prix de plusieurs intrigues filiales mortelles (rendue célèbre par le roman et la série TV : Les Rois maudits) à ramener le comté de Bourgogne dans les possessions royales françaises par le mariage en 1307 de sa fille la comtesse Jeanne II de Bourgogne avec le roi Philippe V de France puis sous suzeraineté des ducs de Bourgogne qui deviennent également comte de Bourgogne par le mariage de sa petite fille la comtesse Jeanne III de Bourgogne et du duc Philippe Ier de Bourgogne.
- 1361 - Le duc Philippe Ier de Bourgogne meurt sans héritier. Le Roi Jean II de France annexe le duché et le comté de Bourgogne puis l'octroie à son fils Philippe II de Bourgogne dit Philippe le Hardi, dont les descendants dit de Valois font du duché de Bourgogne un puissant rival des rois de France. Le duché s'étend alors jusqu'au Comté d'Artois, et au Pays-Bas bourguignons (actuel Benelux).
[modifier] Époque moderne
- 1477 - A la mort du Duc de Bourgogne Charles le Téméraire à Nancy dans une bataille contre son rival Louis XI, la Duchesse Marie de Bourgogne, héritière du Duché, épouse Maximilien Ier de Habsbourg, futur Empereur du Saint Empire Germanique, et lui apporte en dot le Duché de Bourgogne ( Bourgogne, Comté d'Artois, Franche Comté, et Pays-Bas Bourguignon (actuel Benelux) …). Louis XI annexe immédiatement la Bourgogne et l'Artois, mais la Franche-Comté et Besançon repasse alors sous la suzeraineté de la puissante Maison Impériale des Habsbourg d'Autriche et d'Espagne pendant 201 ans.
- 1496 - A 18 ans, Philippe Ier de Hasbourg, le fils de la Duchesse Marie de Bourgogne, épouse la Reine Jeanne Iere d'Espagne et devient par ce mariage Roi d'Espagne. La Franche Comté et Besançon, passent sous suzeraineté des Habsbourg Autrichien et Espagnol, pendant plusieurs générations avec les Rois et Empereurs Charles Quint, Philippe II d'Espagne, Philippe III d'Espagne, Philippe IV d'Espagne, et Charles II d'Espagne… ce qui nourrit de nombreuses guerres de tentative de récupération par les Rois de France de Louis XI à Louis XIV
- 1530 à 1534 - Construction du Palais Granvelle pour Nicolas Perrenot de Granvelle, garde des sceaux de Charles Quint
- 1664 - Le roi Philippe IV d'Espagne échange avec l'empereur germanique la ville allemande de Frankenthal contre Besançon, qui perd alors son statut de "ville libre impériale" et est intégrée à la Comté sous domination espagnole.
- 1668 - Vauban dessine les plans de la citadelle de Besançon dont les Habsbourg d'Espagne entreprennent la construction durant 6 ans.
- 1678 - Louis XIV réclame sans succès la Franche Comté en dot de son mariage avec Marie-Thérèse d'Autriche (fille du roi Philippe IV d'Espagne descendant de la Duchesse Marie de Bourgogne et de l'Empereur germanique Charles Quint). Il reprend alors la Franche Comté par la guerre à son beau frère Charles II d'Espagne (roi dégénéré) qu'il associe définitivement à la France par le traité de Nimègue. Besançon devient capitale de la Franche Comté et abrite, outre le parlement et l'intendance, le gouvernement militaire et l'université (transférée de Dole en 1691). Louis XIV confie alors à Vauban la mission de terminer la citadelle de Besançon (30 ans de travaux)
[modifier] Époque contemporaine
[modifier] Révolution française
- 1793 - Peu après la révolution Française, Laurent Mégevand, un horloger suisse, vient amorcer un énorme projet de manufacture de montre à Besançon pour concurrencer la puissante industrie horlogère suisse.
- 1796 - Jeanne-Antide Thouret fonde les Sœurs de la Charité de Besançon, qui essaiemeront dans le monde entier.
[modifier] Empire
- 1814 - L'armée prussienne assiège Besançon le 11 janvier et maintient un blocus jusqu'au 5 mai. La ville est bien défendue par le général Marulaz mais les habitants n'approuvent pas les sacrifices que cela implique.
[modifier] Second Empire
- 1856 - Le chemin de fer arrive à Besançon.
- 1860 - Une exposition "universelle" se tient à Besançon pour promouvoir l'horlogerie, alors que celle-ci fait travailler environ un quart de la population et produit environ 200 000 montres.
- 1862 - Création d'une école d'horlogerie.
- 1868 - Des ingénieurs des mines découvrent un important banc de sel dans une vaste nappe d'eau pouvant être exploité à titre thérapeutique près de Miserey-Salines à 7 km au nord de Besançon.
[modifier] Belle Époque
- 1875 - Besançon devient la capitale de la fabrication française de montres avec environ 400 ateliers spécialisés dans l'horlogerie.
- 1883 - La production de montres atteint les 500 000. Près de 90% des montres françaises sont produites à Besançon.
- 1884 - Invention de la soie artificielle à Besançon par le comte Hilaire de Chardonnet qui, en 1891, y installe les "Soieries" dans le quartier des Près-de-Vaux.
- 1890 - Naissance de la ville thermale de Besançon-les-Bains : création de la Compagnie des Bains Salins de la Mouillère sur le site de la Mouillère, à deux pas du Doubs. On édifie un complexe balnéaire luxueux comprenant un établissement thermal, un Casino et l'Hôtel des Bains, le tout entouré de jardins et de parcs proches de la gare (jusqu'avant la Première Guerre Mondiale ou le thermalisme passe de mode et n'est plus assez rentable. Les installations thermales sont alors entièrement détruites).
- 1891 - L'école municipale d'horlogerie de Besançon devient école nationale.
- 1900 - La production de l'industrie horlogère s'établit à 635 000 montres
- 1910 - Crue record du Doubs: 9m57 mesurés à l'échelle Saint-Paul (cote d'alerte à 6m50)
L'horlogerie reste l'activité économique principale de Besançon jusqu'à la période de l'entre-deux-guerres, puisqu'après 1945, Besançon doit faire face à la concurrence, asiatique en particulier, et la ville fini par perdre progressivement sa place de premier plan dans l'activité horlogère.
[modifier] Deuxième Guerre Mondiale
- 1940 - Le 16 juin, la Wehrmacht (armée allemande) entre à Besançon qu'elle occupera durant toute la seconde guerre mondiale. La ville ne souffre pas de déstructions majeures, à l'exception du bombardement de la gare le 15 juillet 1943 et de l'ensemble des ponts de la ville détruits par la résistance Francaise.
- 1942 à 1944 - La citadelle de Besançon devient un site martyr : 99 résistants y sont exécutés.
- 1944 - Le 8 septembre, la ville est libérée par l'armée américaine après quatre jours de combats, qui causèrent 352 morts dont 80 Américains, 250 Allemands, 29 FFI et 29 civils. Le Général de Gaulle visite la ville le 23 septembre.
[modifier] De 1945 à nos jours
- 1967 - Une grande grève éclate dans l'usine textile Rhodiaceta (une des activités industrielles importante de Besançon) : les 3200 salariés s'élèvent contre les menaces de chômage.
- 1968 - La ZUP de Planoise accueille ses premiers habitants.
- 1973 - Début de la célèbre affaire Lip, qui deviendra un conflit social emblématique des années 1970 et qui entrainera un élan de solidarité de la population française.
- 1981 - Première liaison Besançon-Paris en TGV.
- 1983 - Fermeture de l'usine Rhodiaceta.
Le passé horloger de Besançon, vieux de plus de deux siècles, a permis à la ville et au département du Doubs de se reconvertir avec succès à ce jour dans les microtechniques de précision au niveau européen et dans la spécialité du temps-fréquence à l'échelle mondiale.
[modifier] Liens internes
- Comté de Bourgogne
- Histoire de la Bourgogne
- Histoire de la Franche-Comté
- Liste des ducs de Bourgogne
- Liste des comtes de Bourgogne
- Blason de Besancon
[modifier] Économie
En 1999, le nombre total d'actifs sur la commune de Besançon est de 44 740, se répartissant dans les divers secteurs économiques comme suit:
Tertiaire | Industrie | Construction | Agriculture | |
---|---|---|---|---|
Besançon | 82.0% | 13.9% | 3.7% | 0.4% |
CAGB | 79.0% | 15.9% | 4.3% | 0.8% |
Moyenne nationale | 71.5% | 18.3% | 6.1% | 4.1% |
Le taux de chômage à l'époque du recensement s'élevait à 12.0%, un chiffre proche de la moyenne nationale (11.8%).
[modifier] Industrie technologique et de précision
Ce secteur comprend les branches de la micromécanique, les microtechniques, l'optique et l'électronique). Besançon est un pôle d'excellence historique des microtechniques, du temps fréquence et du génie biomédical, ainsi que le centre européen du découpage de haute précision.
- En juin 2005, la ville s'est vu décerner un label de pôle de compétitivité national dans le domaine des microtechniques.
- Tous les deux ans est organisé le salon Micronora, salon international des microtechniques.
- La ville est dotée d'une technopole, Temis (Technopole Microtechnique et Scientifique).
Les principales entreprises industrielles de Besançon dans ce secteur sont, selon leur nombre d'employés:
Nom | Nombre d'employés |
Secteur |
---|---|---|
R. Bourgeois | 535 | Découpage de précision |
Parkeon | 463 | Production de parcmètres et horodateurs |
FCI Besançon SA | 433 | Composants éléctriques, connectique |
Augé Découpage | 254 | Découpage de précision pour l'industrie des composants électroniques |
Fralsen | 234 | Électronique, horlogerie |
Micro Mega | 188 | Production de pièces de petits diamètres et de grandes longueurs pour la chirurgie, l'horlogerie, l'épilation électrique, l'aérospatiale, l'industrie électronique... |
Somica | 176 | Découpage-emboutissage |
IER | 170 | Production de terminaux et de bornes libre-service |
Société Noiséenne Outillage De Presse | 144 | Découpage-emboutissage de pièces primaires pour les constructeurs automobiles et les équipementiers |
CML Innovative Technologies | 125 | Fabrication de matériels électriques pour moteurs et véhicules |
[modifier] Tertiaire
- Commerce
- Armée
- Administrations : préfectures, université et collectivités territoriales.
Besancon est le siège de la CCI du Doubs (elle gère le port fluvial, l'aérodrome de La Vèze ainsi que divers entrepôts) et de la CRCI de Franche-Comté.
[modifier] Industries diverses
- Métallurgie: Stanley Tools (123 salariés), outillage à main
- Horlogerie: SMB (122), montres à quartz; Cheval Frères (167), horlogerie, à École-Valentin
- Plasturgie: Superfos Besançon (134), emballages plastiques; Bourbon Automobile (124), à Pelousey
- Agroalimentaire: LU France (167), biscuits
[modifier] Administration
[modifier] Elus
Le maire actuel de Besançon est Jean-Louis Fousseret (PS), élu en 2001 au second tour avec 55.3% des suffrages contre 44.7% à Jean Rosselot (UMP).
Comme toute commune dont la population est comprise entre 100.000 et 149.999 habitants, Besançon est administrée par un conseil municipal composé de 55 élus.
[modifier] Découpage administratif
Besançon est divisée en 6 cantons :
- Besançon-Est est formé d'une partie de Besançon et des communes de Chalèze et Chalezeule (25 956 habitants) ;
- Besançon-Nord-Est est formé d'une partie de Besançon (22 356 habitants) ;
- Besançon-Nord-Ouest est formé d'une partie de Besançon (17 187 habitants) ;
- Besançon-Ouest est formé d'une partie de Besançon (21 644 habitants) ;
- Besançon-Planoise est formé d'une partie de Besançon (20 994 habitants) ;
- Besançon-Sud est formé d'une partie de Besançon et des communes d'Arguel, Beure, La Chevillotte, Fontain, Gennes, Le Gratteris, Mamirolle, Montfaucon, Morre, Saône et La Vèze (21 192 habitants).
[modifier] Quartiers
Selon l'agence d'urbanisme de l'agglomération de Besançon (AUDAB), la commune est composée de 14 quartiers présentant une étonnante diversité, de Velotte (2000 habitants) aux allures de village champêtre à l'immense ZUP de Planoise (20000 habitants) en passant par Battant, ancien quartier de vignerons.
|
|
[modifier] Jumelages
- Huddersfield, Royaume-Uni depuis 1955, élargi au District de Kirklees en 1995
- Fribourg-en-Brisgau, Allemagne depuis 1959
- Pavie, Italie depuis 1964
- Hadera, Israël depuis 1964
- Neuchâtel, Suisse depuis 1975
- Douroula, Burkina Faso depuis 1985
- Kuopio, Finlande depuis 1986
- Man, Côte d'Ivoire depuis 1991, protocole d’accord de coopération décentralisée
- Tver, Russie depuis 1996 (charte d'amitié conclue en 1988)
- Bistriţa, Roumanie depuis 1997 (relations entretenues depuis 1990)
- Bielsko-Biała, Pologne depuis 2000 (charte de coopération datant de 1993)
- Charlottesville, États-Unis depuis 2004, proclamation d'amitié
La Ville de Besançon a signé des accords de jumelage ou de coopération avec 11 collectivités territoriales étrangères. Elle apporte son soutien au développement local de celles d’Afrique et d’Europe centrale et orientale. Elle favorise aussi les échanges en menant ses propres actions et en allouant des subventions aux associations et établissements d’enseignement bisontins qui développent des partenariats avec leurs homologues étrangers. Elle met en relation des structures économiques, scolaires et sportives, des artistes… et apporte son aide pour permettre aux personnes intéressées de suivre des stages à l’étranger.
[modifier] Culture et patrimoine
Besançon est classée Ville d'Art et d'Histoire depuis le 14 février 1986.
A l'initiative de la ville de Besançon, un "Réseau des Sites Majeurs de Vauban" a été créé en 2005 en vue d'une candidature pour l'inscription de l'œuvre de Vauban sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.
Le quartier Battant a été classé secteur sauvegardé en 1964 et en 1994 a été créé le secteur sauvegardé centre ancien.
On dénombre environ 170 monuments historiques à Besançon.
[modifier] Architecture et Monuments
[modifier] Vestiges gallo-romains
- Porte Noire : arc de triomphe gallo-romain édifié sous Marc Aurèle au IIe siècle
- Square Castan
- Arènes
[modifier] Fortifications
- Citadelle de Besançon : citadelle de Vauban du XVIIIe siècle
- Porte Rivotte
- Tour carrée
- Tour de Chamars
- Tour des Cordeliers
- Tour de la Pelote
[modifier] Palais et hôtels particuliers
- Palais Granvelle du XVIe siècle
- Palais de Justice et Cour d'appel de Besançon
- Hôtel Mareschal
- Hôtel de Champagney
- Hôtel Grammont
[modifier] Divers
- Casino
- Grand Séminaire
- Hôpital Saint-Jacques
- Horloge astronomique de Besancon de la cathédrale Saint-Jean du XIXe siècle
- Quai Vauban
[modifier] Edifices religieux
- Archevêché de Besançon (5, rue de la Convention) - Situé dans l'hôtel Boitouset. Ouvert à la visite uniquement pendant les journées européennes du patrimoine.
- Cathédrale Saint-Jean : cathédrale gothique du IXe siècle, XIIe siècle et XVIIIe siècle
- Église Saint-Pierre (place du Huit Septembre) - Edifiée par le bisontin Bertrand de 1782 à 1786.
- Église Saint-Maurice (119 bis, Grande Rue) - Reconstruite de 1711 à 1716, façade de style jésuite.
- Église Sainte-Madeleine - Elevée de 1746 à 1766 sur des plans de Nicolas Nicole mais définitivement terminée en 1828-1830 par la construction de ses deux tours, dont l'une sert de perchoir au célèbre automate carillonneur Jacquemart.
- Église Notre-Dame (28, rue Mégevand) - Occupée aujourd'hui par la faculté de Lettres et Sciences Humaines.
- Église du Sacré-Cœur
- Temple du Saint-Esprit
- Synagogue (27, quai de Strasbourg) - Erigée en 1869 par Marnotte, surprenante par son architecture mauresque.
- Basilique de Saint-Ferjeux
- Chapelle du Refuge (18, rue de l'Orme de Chamars) - Edifiée de 1739 à 1745 par le bisontin Nicolas Nicole.
- Abbatiale Saint-Paul
- Grand Séminaire (20, rue Mégevand) - Edifié, agrandi puis achevé de 1670 à 1736.
[modifier] Musées
- Musée des Beaux-Arts et d'Archéologie : la plus ancienne collection publique de France
- Musée du Temps (Palais Granvelle)
- Musée de la Résistance et de la Déportation (Citadelle)
- Musée Comtois (Citadelle)
- Museum d'Histoire Naturelle (Citadelle): jardin zoologique, insectarium, noctarium, aquarium, climatorium
[modifier] Manifestations culturelles et festivités
- Mai - Festival de Musique L'Herbe en Zik: festival de musique française créé en 2002 et qui a lieu pendant trois jours sur le campus de la Bouloie.
- Mai - Foire Comtoise: la Foire Comtoise de Besançon accueille chaque année, au mois de mai, près de 400 exposants, et 140 000 visiteurs. Chaque année, un pays ou une collectivité est invité d'honneur et présente son artisanat ainsi que ses coutumes et ses traditions à travers des spectacles.
- Juin - Festival Jazz en Franche-Comté.
- Août - Franch Country Festival : festival de musique country.
- Septembre - Les Mots Doubs: salon départemental du livre créé en 2002.
- Septembre - Les Terroirs Gourmands.
- Septembre - Festival de musique de Besançon Franche-Comté: il a été créé en 1948 et complété en 1951 par le Concours international de jeunes chefs d'orchestre, un des plus prestigieux de la discipline. Le Festival se déroule tous les ans pendant le mois de septembre tandis que le Concours international de jeunes chefs d'orchestre a lieu tous les deux ans (prochaine édition en 2007).
- Octobre - Festival Musiques de Rues: Nouveau Territoire des Arts Sonores dont la première édition s'est déroulé du 5 au 8 octobre 2006 et a brassé plus de 70 000 visiteurs. Pendant 4 jours, bricophonistes, nouvelles fanfares, carillonneurs, enchanteurs de rue, performers, musiques du monde, installations sonores, chasseurs de sons ont investis la ville et ses lieux insolites pour un événement unique autour des musiques de rues. La prochaine édition aura lieu du 4 au 7 octobre 2007.
- Novembre - "Lumières d'Afrique", festival de films africains.
- Décembre - "Le cinéma de la musique", festival d'œuvres cinématographiques diverses traitant de la musique.
- Décembre - Marché de Noël.
[modifier] Théâtres, salles de spectacles et de concerts
- Le Palais des Congrès Micropolis - Salle modulable avec une capacité d'accueil de 2.200 à 6.500 places.
- Opéra Théâtre: construit par Ledoux de 1778 à 1784
- Grand Kursaal
- Nouveau Théâtre - Centre Dramatique National
- Cirque Plume
- Théâtre Bacchus
- Théâtre de la Bouloie
- Théâtre de l'Espace
- Palais des Sports
- FJT Les Oiseaux
[modifier] Éducation
- Enseignement primaire: 39 écoles maternelles publiques.
- Enseignement secondaire: 11 collèges et 5 lycées.
- Enseignement supérieur: l'Université de Franche-Comté, principalement située à Besançon, compte 22 800 étudiants répartis sur 6 UFR, dont 5 à Besançon et 580 élèves ingénieurs à l'École nationale supérieure de mécanique et des microtechniques de Besançon[3] (ENSMM). S'y ajoutent plus de 2400 stagiaires français ou étrangers accueillis chaque année par le Centre de Linguistique Appliquée[4] (CLA), spécialisé dans l'apprentissage intensif des langues.
[modifier] Transports
[modifier] Desserte routière
L'agglomération de Besançon est desservie par l'autoroute A36 qui relie Beaune et Mulhouse et qui a été mise en service en 1980. Du fait de la topographie de la ville, la circulation est problématique[5] à Besançon : pour y remédier, une rocade à 2x2 voies est en cours de réalisation pour contourner la ville.
[modifier] Desserte ferroviaire
Besançon est desservie depuis 1981 par une ligne TGV qui la relie à Paris en 2h40. Elle se situe également sur la ligne de trains Corail Strasbourg-Lyon. Des TER empruntent également ces lignes pour la relier notamment à Dijon, Dole, Belfort et Montbéliard. Une ligne secondaire empruntée par des TER permet de joindre Valdahon, Morteau ainsi que la ville suisse de La Chaux-de-Fonds.
En 2012, Besançon sera desservie par la nouvelle ligne du TGV Rhin-Rhône, dont la première branche est actuellement en construction entre Dijon et Mulhouse. Une nouvelle gare d'agglomération, appelée Grand Besançon-TGV, va voir le jour sur le territoire de la commune d'Auxon-Dessous. Cette nouvelle ligne mettra Besançon à un peu moins de deux heures de Paris contre 2H40 actuellement.
[modifier] Desserte fluviale
La ville, établie dans un méandre du Doubs, est traversée par le Canal du Rhône au Rhin. Son gabarit étant assez réduit, seuls les embarcations de tourisme parviennent jusqu'à Besançon. Un projet de mise à grand gabarit avait vu le jour en 1961, mais après la mobilisation et la forte opposition pendant de longues années des élus et habitants de la région, il a été définitivement abandonné en 1997.
[modifier] Desserte aérienne
L'agglomération de Besançon, du fait de sa topographie au relief accidenté et d'une taille critique insuffisante ne possède pas d'aéroport mais abrite deux petits aérodromes situés sur les communes de Thise et La Vèze. Pour se rendre ou quitter Besançon par voie aérienne, les options les plus souvent retenues sont d'utiliser l'aéroport régional de Franche-Comté Dole-Tavaux (60 km) ou les aéroports internationaux de Genève (170 km), Lyon-Saint-Exupéry (220 km) ou l'EuroAirport Bâle-Mulhouse (160 km).
[modifier] Transports en commun
Besançon et les 58 autres communes de la communauté d'agglomération sont desservies par le réseau de bus Ginko[6]. Celui-ci est constitué d'une flotte de 280 bus dont 1/4 roule au gaz naturel de ville, desservant 48 lignes différentes et 846 stations (624 à Besançon et 224 dans les autres communes). Sur le territoire de la commune de Besançon, l'utilisation moyenne des transports en commun est de 180 voyages par an et par habitant, soit le réseau le plus utilisé de province. Rapporté à l'ensemble de la communauté d'agglomération, ce chiffre descend à 129 voyages par an et par habitant.
[modifier] Covoiturage
Afin de limiter le flot croissant de la circulation automobile (500 000 véhicules/jour dans l'agglomération), Besançon a lancé en novembre 2006 un site Internet destiné à promouvoir le covoiturage[7].
[modifier] Réseau cyclable
Au 1er janvier 2006, la commune de Besançon comptabilisait parmi ses aménagements cyclables[8] 23.3 km de pistes cyclables et 25.4 km de bandes cyclables, 1.8 km de contresens cyclable et 4.4 km de couloirs de bus autorisés aux vélos, soit au total 55 km d'itinéraires cyclables.
Dans le cadre de la communauté d'agglomération, quatre premiers tronçons inter-urbains seront ouverts en 2007[9]: quartier de Besançon-Palente/Thise, quartier de Besançon-Tilleroyes/Serre-les-Sapins, Forêt de Chailluz/Braillans et Gare de Saône/Saône. A terme, le schéma directeur du Grand Besançon prévoit un réseau de 300 km couvrant la totalité des 59 communes de l'agglomération.
Besançon est par ailleurs située sur l'itinéraire de l'EuroVeloroute EV6[10], dite « De l'océan Atlantique à la mer Noire » et qui relie Nantes à Constanta (Roumanie).
[modifier] Pratique sportive
[modifier] Installations sportives
- Palais des Sports: inauguré en 1967 puis agrandi et modernisé en 2005, sa capacité est de 4 200 places en configuration basket et de 3 380 places en configuration handball.
- Piscine couverte Mallarmé
- Piscine couverte La Fayette
- Piscine de plein air du Sport Nautique Bisontin
- Piscine de plein air de Chalezeule
- Patinoire La Fayette
- Stade Léo-Lagrange
[modifier] Sport de haut niveau
En ce qui concerne les sports collectifs, Besançon est traditionnellement présente à haut niveau en basket-ball grâce au club du Besançon Basket Comté Doubs (BBCD), en handball grâce aux sections féminines et masculines de l'Entente Sportive Besançon (ESB) et en football grâce au club du Besançon Racing Club (BRC).
Besançon fait également parler d'elle dans les sports individuels en étant la résidence de sportifs de haut niveau tels que la spécialiste du 110m haies Reina-Flor Okori qui a participé en 2005 aux Championnats du monde d'athlétisme d'Helsinki ou le champion de France et vice-champion d'Europe 2004 de boxe amateur (catégorie plume) Khedafi Djelkhir, ajoutant son nom à celui d'autres grands boxeurs bisontins tels Mamadou Thiam ou Morrade Hakkar. On peut évoquer également Ghani Yalouz, un des plus grands noms français de la lutte gréco-romaine, médaillé d'argent aux Jeux Olympiques d'Atlanta 1996 ou encore Emmanuel Brugvin, champion du monde de slalom en canoë-kayak.
A noter enfin que Besançon accueille le Pôle France de lutte et des Pôles Espoirs dans 7 disciplines: athlétisme, basket-ball, canoë-kayak, cyclisme, handball, judo et tennis.
[modifier] Bisontins célèbres
Ecrivains et penseurs
Inventeurs, scientifiques et industriels
Personnalités politiques et militaires
Personnalités religieuses
Artistes
Sportifs
|
[modifier] Honneurs et distinctions
Qualité de vie
Économie et innovations industrielles
Social
|
Autres distinctions visibles sur le document Besançon 2020[22].
[modifier] Besançon dans la littérature
"Le Doubs entoure presque la ville entière d'un cercle qu'on dirait tracé au compas; l'espace que la rivière laisse libre ne mesure pas plus de seize cents pieds, et une montagne élevée la ferme si complètement que la rivière en baigne la base des deux côtés. Un mur qui fait le tour de cette montagne la transforme en citadelle et la joint à la ville."
- Victor Hugo, Les Feuilles d’automne, 1831(XIXe)
"Ce siècle avait deux ans: Rome remplacait Sparte Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte. Et du consul déjà par maint endroit Le front de l'empereur brisait le masque étroit. Alors dans Besançon vieille ville espagnole Jeté comme une graine au gré de l'air qui vole Naquit d'un sang breton et lorrain à la fois Un enfant sans couleur, sans regard et sans voix."
- Stendhal, Le Rouge et le Noir et Julien Sorel, 1830 (XIXe siècle)
"Enfin il aperçut, sur une montagne lointaine, des murs noirs; c'était la citadelle de Besançon. Quelle différence pour moi, dit-il en soupirant, si j'arrivais dans cette noble ville de guerre pour être sous-lieutenent dans un des régiments chargés de la défendre. Besançon n'est pas seulement une des plus jolies villes de France, elle abonde en gens de cœur et d'esprit. Mais Julien n'était qu'un petit paysan et n'eut aucun moyen d'approcher les hommes distingués."
[modifier] Gastronomie
La gastronomie de Besançon tire parti de toute les richesses de la Franche-Comté, région d'élevage bovins, de production laitière et de fromages, de salaisons fumées du Haut-Doubs et du Haut-Jura, d’eau claire des torrents, rivières et des lacs, de forêts à champignons, de gibiers, et de production viticole jurassienne…
Quelques exemples de produits locaux :
- Fromages : comté, morbier, bleu de Gex, mont-d'Or, cancoillotte, raclette, edel de Cléron…
- Les fondues : au comté, au Mont d'Or, à la Cancoillotte, au Macvin…
- Charcuteries : saucisse de Morteau, saucisse de Montbéliard, viande séché Brési, jambon de Luxeuil…
- Plats typiques : truite au bleu, truite au Vin Jaune, poularde aux Morilles, croûte aux Morilles, coq au Vin Jaune, poulet à la Comtoise, poulet à la Cancoillotte, potée Comtoise, escalope de veau Comtoise…
- Vins et alcools : vins du Jura, vin jaune, château-Châlon, vin de paille, L'Étoile, crémant du Jura
- Alcools : apéritif Pontarlier anis, macvin…
[modifier] Bibliographie
- (fr) Eveline Toillon, Besançon insolite et secret, Alan Sutton, 2005 (ISBN 2842539141)
- (fr) Dominique Bonnet et Denis Maraux, Découvrir Besançon, La Taillanderie, 2002 (ISBN 2876292572)
- (fr) Jean Courtier, Besançon en cartes postales anciennes, Bibliothèque Européenne
- (fr) Collectif, Guide Gallimard Franche-Comté, Gallimard, 1999 (ISBN 2742405070)
- (fr) Collectif, De Vesontio a Besancon, Chaman, 2006 (ISBN 297004353X)
- (fr) Hélène Walter et Jean-Claude Barçon, Vesontio Besançon, PUL, 2004 (ISBN 2729707395)
- (fr) J.-L. Clade et A. Choteau , Besancon an 2000, Cabedita, 1999 (ISBN 2882952708)
- (fr) Daniel Antony et Marc Paygnard, Besançon, l'esprit du temps, Sekoya Eds Du, 2001 (ISBN 284751001X)
- (fr) L. Estavoyer, Besancon côté chefs d'oeuvre, Sekoya Eds Du, 2000 (ISBN 2951457316)
- (fr) Collectif, Besancon, collection Tranches de Villes, Declics, 2006 (ISBN 2847681043)
- (fr) Collectif, Petit Futé Besançon 2007, Petit Futé, 2006 (ISBN 274691834X)
- (fr) L. Estavoyer, Besancon côté cours, Besancon côté jardins, Sekoya Eds Du, 1999 (ISBN 2951457308)
[modifier] Notes
- ↑ Données sur le climat de Besançon, site de l'Internaute
- ↑ Les records météorologiques à Besançon, site Internet www.lamétéo.org
- ↑ Site Internet de l'ENSMM
- ↑ Site Internet du CLA
- ↑ Les déplacements domicile-travail dans Besançon et sa périphérie, étude de l'INSEE, 2005
- ↑ Ginko, réseau de bus du Grand Besançon
- ↑ Site Internet de covoiturage à Besançon
- ↑ Plan des aménagements cyclables de Besançon
- ↑ Le réseau cyclable se concrétise", article sur le site Internet du Grand Besançon
- ↑ Site Internet de l'EuroVéloroute 6
- ↑ Besançon, à fond la forme, magazine Impact Médecine n°174 du 12/10/06, article consultable en ligne au 13 décembre 2006.
- ↑ Dossier L'image des villes, enquête parue dans le magazine Stratégies n°1388 du 03/12/05, consultable en ligne au 13 décembre 2006.
- ↑ Dossier de L’Équipe Magazine paru en 2001
- ↑ Besançon: ville verte, paru dans le magazine Le Point du 10/01/2003, consultable en ligne au 13 décembre 2006.
- ↑ Palmarès des communes du Doubs, site Internet Villes et Villages Fleuris, page consultée le 13 décembre 2006.
- ↑ Besançon croit aux vertus citoyennes du haut débit, article sur le site Internet du journal suisse Le Temps, page consultée le 13 décembre 2006.
- ↑ Besançon téléphone sur Internet, site Internet Transfert.net, page consultée le 13 décembre 2006.
- ↑ Réseau Cocagne, site Internet du Réseau Cocagne, page consultée le 13 décembre 2006.
- ↑ Magazine La Vie du 23/12/04
- ↑ Besançon, ville amie des enfants, site Internet Ville amie des enfants, page consultée le 13 décembre 2006.
- ↑ Magazine Faire Face, novembre 2004
- ↑ Besançon 2020, document PDF récapitulant les ditinctions en page 63, document en ligne le 13 décembre 2006.
[modifier] Liens externes
- Site de l'Office de Tourisme et des Congrès de Besançon
- Site officiel de la ville de Besançon
- Histoire de Besançon
- Le blog d'Aurélien CENTELLES, journaliste à Besançon
- Blog d'information sur Besançon
- Agenda culturel
- Photo Besançon (nombreuses photos de la ville de Besançon)
- Article du Dictionnaire historique de la Suisse
- Site officiel de la ville de Besançon dédié au covoiturage
- Portail du Grand Besançon
- Tout Besançon sur Internet
- Blog d'actualité sur Besançon
- Météo Besançon
- Les Amis du Funiculaire de Besançon (AFB)
- Le club de Basketball de Besançon
- Photothèque de la ville de Besançon
- Découvrez le Réseau des Sites Majeurs de Vauban
- Guide de voyage Wikitravel de Besançon
Portail de la Franche-Comté – Accédez aux articles de Wikipédia concernant la région Franche-Comté. |