Comté d'Artois
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Le comté d'Artois (néerl: Artezië) est un comté carolingien (comitatus), organisé par les comtes Odalric et Ecfrid, puis intégré dans le comté de Flandre par Baudouin II vers 898, puis par Arnoul.
Une nouvelle principauté territoriale est constituée par division du comté de Flandre pour former la dot donnée par Philippe d'Alsace, comte de Flandre, à sa nièce Isabelle de Hainaut lors de son mariage avec Philippe Auguste en 1180.
Le traité de Guînes de 1212 donne au roi Aire-sur-la-Lys, Saint-Omer et Guînes. Le reste est acquis à la Couronne après la défaite flamande à Bouvines et le traité de Melun de 1226. L'Artois devient alors l'apanage de Robert, dernier fils de Louis VIII.
Après la mort du comte Robert II à la bataille de Courtrai en 1302, une querelle successorale oppose sa fille, la comtesse Mahaut, à son propre neveu Robert III, qui représente les droits de son père Philippe, mort en 1298 à la bataille de Furnes.
L'Artois passe ensuite à Jeanne, fille de Mahaut et du comte Othon IV de Bourgogne, laquelle épouse le roi Philippe V. Celui-ci donne l'Artois à sa fille Jeanne, mariée au duc de Bourgogne Eudes IV.
À la mort de leur petit-fils Philippe de Rouvre en 1361, l'Artois revient à un fils de la deuxième fille de Philippe V, le comte de Flandre Louis de Male. La fille de celui-ci, Marguerite III de Flandre, épouse Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, en 1369.
À la mort de Louis de Male en 1384, l'Artois entre donc dans le vaste complexe territorial qu'est l'État bourguignon. Saisi par Louis XI à la chute de Charles le Téméraire et érigé en sénéchaussée, puis officiellement cédé au roi par le traité d'Arras, en 1482, il revient aux Habsbourgs par le traité de Senlis, en 1493.
Il ne reviendra à la France qu'au traité des Pyrénées en 1659.
En 1297, le comté d'Artois est érigé en comté-pairie.
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