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Université de Paris X - Wikipédia

Université de Paris X

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Université Paris X Nanterre
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Fondation 1964
Type Université publique
Localisation Nanterre, France
Campus Nanterre, Ville-d'Avray (Hauts-de-Seine)]]
Président Olivier Audeoud

L’université de Paris X, ou université de l'Ouest Parisien, est située dans la banlieue ouest de Paris, département des Hauts-de-Seine. Elle est présidée par Olivier Audeoud.

L'université Paris X - Nanterre a été fondée en 1964 afin de désengorger la Sorbonne. Théâtre d'une histoire riche en événements qui ont marqué le monde universitaire à la fin des années 60, l'Université de Nanterre offre à sa communauté universitaire un vaste campus, situé à deux kilomètres du quartier d'affaires de Paris La Défense (moins de 10 minutes en RER) et à cinq kilomètres de Paris (le centre de Paris est à moins de 20 minutes en RER), et entouré d'une prison, d'une caserne de gendarmes et de cités-HLM.

Second campus universitaire de France derrière Nantes, l'université de Nanterre compte 2 000 enseignants-chercheurs, 700 personnels administratifs et techniques et 35 000 étudiants. Avec ses 27 hectares, Nanterre constitue une sorte de ville dans la ville. Lieu de vie et de culture avec sa piscine olympique, sa piste d'athlétisme, ses espaces verts et son théâtre, l'Université se veut aussi un lieu où les formations de pointe le disputent aux formations internationales, le tout adossé à une recherche mondialement connue dans les domaines les plus divers.

Sommaire

[modifier] Historique de l'université

Origines :

  • 1964 Création de la faculté des lettres et sciences humaines. Ouverture des premiers bâtiments d'enseignement
  • 1968 Création de la faculté de droit
  • 1970 Création de l'Université Paris-X Nanterre, établissement public à caractère scientifique et culturel

Développements :

  • 1970 Rattachement de l'IUT de Ville-d'Avray à l'université
  • 1984 Loi Savary : création des UFR actuelles (renouveau et élargissement de la carte des diplômes)
  • 1985 Ouverture d'une antenne à Saint-Quentin-en-Yvelines
  • 1989 Ouverture d'une antenne à Cergy-Pontoise
  • 1991 Saint-Quentin et Cergy deviennent des universités de plein exercice
  • 1992 Élargissement de l'UFR SSA (sciences sociales et administration), l'arrivée d'Internet avec ses ateliers informatiques
  • 1999 Création de nouvelles filières (IUP)
  • 2000 Création d'un pôle scientifique et technique (Saint-Cloud, Ville-d'Avray, UFR SITEC : systèmes industriels et techniques de communication)

Constructions :

  • 1992 Ouverture du bâtiment DD qui abrite les sciences sociales
  • 1995 Ouverture du bâtiment L, avec son théâtre, pour l'UFR LLPhi (littératures, langage, philosophie)
  • 1996 Ouverture de la Maison René Ginouvès d'archéologie et d'ethnologie, pour une recherche fédérative (CNRS, Paris I, Paris X)
  • 1997 Création de la Maison de la recherche «Max Weber»
  • 2002/2003 Réhabilitation des bâtiments B et F et construction d'une galerie de cheminement
  • 2003 Aménagement du carré central pour des installations sportives et des espaces verts rénovés
  • 2005 Ouverture du bâtiment des services logistiques et du laboratoire de psychophysiologie
  • 2006 Construction d'un bâtiment destiné à abriter l'UFR des sciences et techniques des activités physiques et sportives

Perspectives :

  • 2006 Début de la construction d'un bâtiment pour les langues


L'objectif de réaménagement de l'université et de ses environs est financé grâce au projet d'EPA Seine Arche visant à désenclaver l'espace derrière la Défense en détruisant des tronçons de routes ainsi que des voies ferrées et en construisant de nouveaux bureaux. Il bénéficie aussi du projet U3M (universités du 3e millénaire). Durée des travaux d'environ 15 ans.

[modifier] Unités de formation et de recherche et instituts

Avec 268 diplômes préparés et environ 8 000 diplômés chaque année, l'Université regroupe 9 Unités de formation et de recherche, un IUT et un institut. La réforme LMD pour une harmonisation des diplômes au niveau européen est appliquée pour une grande partie des formations proposées.

Liste des UFR

  • IUT de Ville d'Avray - St Cloud

principaux centres de recherches:

Ainsi que d'autres centres de recherches en langues, économie, histoire, droit…

On peut aussi noter que Paris X Nanterre dispose depuis 1984 des cursus bidisciplinaires reconnus et proposant des formations plus dirigées vers l'international comme la bi-licence (anciennement « bi-deug ») droit/langues étrangères (anglais, allemand et espagnol en particulier) et économie-gestion/langues étrangères. Ce type de cursus est aussi proposé a l'université Paris I ainsi qu'à l'université Paris II. Les bi-licences économie-gestion/langues ou droit/langues sont accessibles après un examen portant sur la langue désirant être étudiée, examen se déroulant à Paris X. Des masters recherche et professionnels bidisciplinaires sont proposés en droit en partenariat avec des universités étrangères.

[modifier] Syndicats, associations, partis, et groupes politiques

De très nombreuses organisations ont été présentes sur le campus au cours de son histoire :

Syndicat étudiant actuel

  • L'UNEF : principal syndicat étudiant de gauche, présent depuis 1964.
  • Le Collectif pour une UNEF Unie et Démocratique (CUUD) : collectif (visant à réintégrer l’UNEF) apparu, en septembre 2006, après l'exclusion d'une quarantaine de militants de la TTE.
  • SUD étudiant : syndicat étudiant présent depuis 2002. SUD, Solidaires, Unitaires, Démocratiques, SUD étudiant est un syndicat de lutte et à la particularité de travailler en relation avec les syndicats de salariés et en particulier l'Union syndicale Solidaires.
  • L'Association générale des étudiants de Nanterre (AGEN) : syndicat maoïste fondé au début des années 90, encore présent aujourd'hui. L'AGEN est particulièrement active sur le campus. Elle est liée à l'Association des résidents étudiants de Nanterre (ARENE), qui organise les étudiants de la cité-universitaire. Elle organise régulièrement des meetings de soutien à la cause palestinienne.

Syndicat étudiant disparu

  • L'UNEF-ID : scission de l'UNEF datant de 1981.

Syndicat de personnel

  • Le SNESUP : Syndicat national de l'enseignement supérieur, affilié à la FSU, encore présent aujourd'hui.
  • Le SNASUB (Syndicat national de l'administration scolaire et universitaire, et des bibliothèques) : affilié à la FSU, encore présent aujourd'hui.
  • La CGT, présente depuis 1964.
  • La CNT : syndicat révolutionnaire anarchiste présent depuis 1986.

parti et organisation politique actuel

parti et organisation politique disparu

  • La Riposte : groupe communiste soutenant le régime de Cuba. Ce groupe a fait une brève apparition en 2003.

organisation politique étudiante

  • L'Union nationale inter-universitaire (UNI) : organisation politique étudiante de droite liée à l'UMP, fondé en 1969, implanté dans certaines filières, principalement celles de droit et d'économie, encore présent aujourd'hui.
  • Jeunesses Libérales de Paris X : Association d'étudiants de Paris X qui coorganisent des "cafés liberté" et représentent Alternative Libérale sur le campus.
  • Le Réseau Libertaire (2004) : ce petit groupe a mené une virulente campagne contre la politique sécuritaire de l'université.

Asociations thématique

fédération d'association de filière

  • La FAX (Fédération des Associations de Paris X) : créée au début des années 90, la FAX est affiliée à la Fédération des associations générales étudiantes (FAGE, héritière des corporations étudiantes). La FAX a pris position en 1995 contre la grève étudiante.
  • Cultur' PX : association fondée en 1996. Indépendante politiquement, elle poursuit deux buts fondamentaux : la défense des étudiants notamment au sein des grands conseils de l'Université (CA, CEVU, CS) et la promotion de toutes les formes de cultures sur le campus. Cultur' PX est toutefois proche des différents syndicats communistes et anarchistes de Nanterre, et s'est très fortement impliqué dans le mouvement anti-CPE.

Les associations culturelles :

  • Accords X
  • Association des enfants du Bal Dix
  • Association universitaire de coopération internationale
  • Dix de Chœur site officiel
  • ETC (En Tant que Cinéphile...)
  • MELO'DIX site officiel
  • Métiss'Art
  • Nanterre Télévision - NTV site officiel
  • Universciné (festival de cinéma, de court-métrage) site officiel
  • ¡MUÉVETE!

Autres associations:

  • Association Lame de Fond site officiel
  • Conception Ouest , la Junior-Entreprise de l'université [1] créée en 1985 et agrée par la Confédération Nationale des Junior-Entreprises dès 1986.
  • MBDE/erasmus (étudiants en droit).
  • L'AMJN (Association des masters juridiques de Nanterre) : a pour but la représentation et la promotion des étudiants en 3e cycle de droit (années 2000).
  • Contrôle 2 G : a pour but de promouvoir les étudiants du master de contrôle de gestion.
  • Objectif MSG-X : promeut les étudiants et la notoriété de la maîtrise de sciences de gestion MSG.
  • AmphiBix : anime la vie étudiante et plus particulièrement celle des étudiants en cursus bi-disciplinaires éco-langue et droit-langue
  • IUP X : anime la vie étudiante, en particulier celle de l'IUP ingénierie du management.
  • FIDIX (Association du Master de Gestion Financière) : assure la promotion des étudiants du Master/DESS de Gestion Financière de l'Université Paris X Nanterre [2]

etc...

[modifier] Mouvements étudiants

[modifier] Années 60

À partir de 1966, l'université se fait surtout remarquer comme le théâtre du développement des groupes d'extrême gauche. Le mouvement de 1968 démarre ainsi le 22 mars par l'occupation de la tour administrative. L'université est surnommée Nanterre la rouge.

[modifier] Années 70

L'agitation se poursuit, avec notamment plusieurs jours d'émeute en 1970 suite à la tentative de l'Administration d'autoriser la police à pénétrer sur le campus.

  • Au printemps 1976, l'université est paralysée pendant trois mois par une grève nationale contre la réforme du second cycle. Les étudiants en économie obtiennent tous leur diplôme après avoir boycotté les examens.
  • En 1978, les élections universitaires sont sabotées par des autonomes qui pillent le restaurant-universitaire et incendient le local de l'UNEF.

[modifier] Années 80

Des affrontements opposent régulièrement militants anarcho-communistes et d'extrême droite. Au cours de l'un de ces affrontements, un militant d'extrême-droite se tue en traversant une voie ferrée. En novembre 1986, l'université est occupée dans le cadre de la grève nationale contre le projet Devaquet.

[modifier] Années 90

  • En novembre et décembre 1995, l'université est paralysée par une grève nationale pour l'augmentation du budget des universités.
  • En 1997, le centre informatique de l'université est occupé pendant plusieurs semaines par des étudiants non-inscrits. Cette occupation entraîne la fermeture totale de l'université pendant deux jours. Le président est contraint à la démission. La nouvelle présidente est remplacée peu de temps après par André Legrand.
  • En 1998, un groupe de chômeurs occupe durant plusieurs semaines l'un des amphithéâtres du bâtiment B. La même année, des étudiants sans-papiers font une grève de la faim durant trois semaines pour obtenir leur inscription.
  • En 1999, les étudiants non-inscrits occupent pendant plusieurs semaines l'amphithéâtre du bâtiment D.

[modifier] Années 2000

  • En 2000, des étudiants non-inscrits occupent durant une semaine le Centre d'éducation permanent. Le président André Legrand s'oriente dans une politique sécuritaire visant à rétablir l'ordre : un Contrat local de sécurité (CLS) est signée avec la mairie. Le CLS supprime la franchise universitaire qui interdisait à la police de pénétrer sur le campus. Les appariteurs sont remplacés par des vigiles. La cafétéria du bâtiment B est supprimée.
  • En 2001, la politique sécuritaire se poursuit avec le cloisonnement de la tour administrative. Un poste de vigiles est installé au rez-de-chaussée du bâtiment B. Il est relié au commissariat par une ligne téléphonique spéciale. Dans les années qui suivent, des caméras de vidéo-surveillance sont progressivement installés un peu partout.
  • En novembre 2002, le président André Legrand fait appel à une cinquantaine de policiers pour faire évacuer un petit groupe d'étudiants qui occupe une salle du bâtiment E. Les occupants sont retenus au commissariat pendant deux jours.
  • En 2004 : La construction d'un troisième mur de cloisonnement (dans le bâtiment D) provoque une nouvelle révolte des étudiants. Le 16 mars, 200 étudiants abattent à coups de bélier le mur du bâtiment D. Le mur ayant été reconstruit quelques jours plus tard, une nouvelle tentative a lieu le 2 novembre. Ce jour-là, le rassemblement des étudiants se transforme en bataille rangée avec les vigiles. De nombreux étudiants sont blessés, l'université dépose plainte, et un étudiant de la Sorbonne est incarcéré durant trois semaines à la prison de Nanterre. Finalement, le mur existe toujours, mais une porte a été installée afin que le bâtiment D reste en contact avec le C. En octobre 2004, les résidents de la cité universitaire se sont également mobilisés contre l'augmentation des loyers et les expulsions. La cité universitaire a été elle aussi occupée par les étudiants.
  • En 2006 : Des manifestations ont lieu depuis février, à l'université et dans Paris, contre le projet du Contrat première embauche (CPE). Une mobilisation dans la faculté de Nanterre se met en place, des centaines d'étudiants se réunissent en assemblée générale pour organiser cette mobilisation. Ce qui a amené aux blocages de certains bâtiments et à l'occupation des locaux. Au fil du temps le blocage des bâtiments réalisé par des étudiants paralyse l'ensemble de la faculté et des tensions naissent obligeant les forces de l'ordre a intervenir. De ce fait, celle-ci est fermée sur décision du président M. Olivier Audéoud (affilié PS) pour une durée indéterminée, afin d'éviter de nouveaux affrontements entre les bloqueurs et les étudiants désireux de retourner travailler. L'université est officiellement fermée du 14 mars au 28 mars. Le 24 avril, la reprise des cours devient effective.

[modifier] Quelques professeurs actuels

et notamment, célèbres

  • Francis Caballero, chargé de cours de droit pénal, « créateur » du droit pénal spécial des stupéfiants et du droit pénal spécial du sexe.
  • Guy Carcassonne, professeur de droit constitutionnel.
  • Danièle Lochak, professeur de Droit des libertés fondamentales ancienne directrice de l’Ecole doctorale de sciences juridiques et politiques et du Master 2 droit de l'homme.
  • Antoine Lyon-Caen, Professeur de droit social
  • Alain Pellet, professeur de droit international public.
  • Michel Troper, professeur de droit public chargé de cours de Théorie générale de l'Etat.

[modifier] Quelques anciens professeurs

[modifier] Quelques anciens étudiants connus

[modifier] Informations utiles

  • 200 avenue de la République - 92001 - Nanterre Cedex
  • Téléphone : + 33 (0)1 40 97 72 00
  • Télécopie : + 33 (0)1 40 97 75 71

[modifier] Filmographie

La Chinoise, 1967

L'Auberge espagnole, 2002, en tant qu'Université de départ de Xavier

[modifier] Liens

Liens internes

Liens externes

Liens vers les formations financières de Paris X Nanterre

Liens vers des formations juridiques de Paris X Nanterre

Liens vers des formations en psychologie de Paris X Nanterre


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