Extrême gauche

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Le terme « extrême gauche » est employé pour désigner les courants politiques situés à gauche des partis socialistes et communistes traditionnels. Le terme désigne de nos jours les mouvements révolutionnaires qui militent pour l'abolition du capitalisme, situés à gauche des mouvements réformistes, en particulier à gauche des partis communistes traditionnels.

Sommaire

1 Partis
2 Extrême gauche et partis communistes
3 Bibliographie
4 Voir aussi
- 4.1 Articles connexes
- 4.2 Liens externes

Les courants politiques désignés d'« extrême gauche » rejettent parfois cette appellation. Le terme se réfère à l'origine aux emplacements respectifs des partis dans les assemblées ; certains courants d’extrême gauche rejettent le parlementarisme ainsi que la formation en partis.

Au sein de l'extrême gauche, on peut distinguer :

une partie du marxisme
une partie du communisme (voir ci-dessous)
une partie du léninisme (trotskisme, bordiguisme, courant pro-albanais…)
le maoïsme, dans certains pays
le luxembourgisme
l'opéraïsme
l'anarchisme anticapitaliste
le communisme de conseils
le communisme-ouvrier
les autonomes

Le terme « extrême gauche » regroupe des courants très différents, aux conceptions souvent radicalement opposées : par exemple, le courant léniniste au pouvoir a réprimé l’ensemble des courants d’extrême-gauche.

[modifier] Partis

En France, il s’agit des partis trotskistes : la Ligue communiste révolutionnaire, Lutte ouvrière, le Parti des travailleurs…
Il existe dans le monde des partis maoïstes, mais en France ils ont disparu depuis la fin des années 1970 (n’existent aujourd’hui que des groupuscules). Leur pratique les rapproche plus de la politique des PC traditionnels que de l’extrême gauche.
En Iran et en Irak, des partis se réclament du communisme-ouvrier.

[modifier] Extrême gauche et partis communistes

Si dans certains pays les partis communistes (voir communisme) sont situés à l'extrême gauche (par exemple en Suisse), dans d'autres il s'en sont distingués. Certains partis communistes, par exemple en France ou en Italie, ont une longue pratique de la gestion municipale ou de la participation à la vie parlementaire, ce qui en fait des acteurs institutionnels de la vie politique. Néanmoins le qualificatif est parfois utilisé à des fins polémiques par certains de leurs adversaires.

Le terme d’« extrême gauche » est parfois confondus avec ceux de « gauche radicale » ou de « gauche de la gauche », qui n’en sont pas des synonymes. Ces deux derniers termes regroupent la gauche comprise entre les partis socialistes et l'extrême gauche : partis communistes et gauche alternative (dont des mouvements écologistes).

[modifier] Bibliographie

Dictionnaire de l'extrême gauche de 1945 à nos jours, Roland Biard, (Belfond 1978)
Les Ennemis du système, enquête sur les mouvements extrémistes en France, Christophe Bourseiller, (Robert Laffont 1989)