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Zine El-Abidine Ben Ali - Wikipédia

Zine El-Abidine Ben Ali

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Président de la
République tunisienne
Portrait officiel
Zine El-Abidine Ben Ali
2e président de la République
Prédécesseur Habib Bourguiba
Élu le 2 avril 1989
20 mars 1994
24 octobre 1999
24 octobre 2004
Mandat 7 novembre 1987
en fonction
Successeur en fonction
Naissance 3 septembre 1936
Lieu de naissance Hammam Sousse
Épouse(s) Naïma Ben Ali
Leïla Ben Ali
Profession Militaire
Parti(s) politique(s) PSD puis RCD
Décès
Lieu du décès
Nature du décès

Zine El-Abidine Ben Ali (زين العابدين بن علي), né le 3 septembre 1936 à Hammam Sousse, est président de la Tunisie depuis le 7 novembre 1987.

Il occupe plusieurs postes au sein de l'armée et de la sûreté nationale avant de devenir ministre de l'intérieur, dans le gouvernement de Rachid Sfar, puis premier ministre. Il finit par destituer le président Habib Bourguiba pour raisons médicales.

Hors de la Tunisie et des cercles diplomatiques, Ben Ali est généralement considéré comme un dictateur[1], le régime tunisien étant de facto un régime de parti unique[2] qui réprime la liberté d'expression[3]. Pour autant, le fait qu'il ne soit pas une démocratie libérale ne fait pas du régime tunisien un régime totalitaire.

Sommaire

[modifier] Carrière

Né au sein d'une famille pauvre de la ville d'Hammam Sousse (son père est gardien au port de Sousse), Zine El-Abidine Ben Ali effectue ses études secondaires au lycée de garçons de Sousse et intègre les structures locales du Néo-Destour. Hédi Baccouche, jeune militant du Néo-Destour, emprisonné par les Français au centre de détention de Zaarour en 1952, jouit en 1956, date de l'indépendance, du prestige nécessaire pour aider Ben Ali à rejoindre les rangs de la jeune armée tunisienne. Le parti est à l'époque en train de préparer une liste de candidats sélectionnés pour une formation militaire en France. C'est dans ce cadre qu'il est diplômé de l'École spéciale militaire de Saint-Cyr puis de l'École d'application de l'artillerie de Châlons-sur-Marne. Il gagne ensuite les États-Unis où il suit les cours de la Senior Intelligence School de Fort Holabird (Maryland) et de la School for Field and Anti-Aircraft de Fort Bliss (Texas). Il devient également ingénieur en électronique.

De retour en Tunisie, il est affecté au service du général Kefi. Son mariage avec sa fille Naïma lui ouvre sans doute des horizons nouveaux : il se voit confier, en 1964, la création de la direction de la sécurité militaire qu'il dirige pendant 10 ans. Il devient ensuite attaché militaire au Maroc en 1974, puis en Espagne. Alors que Mohamed Mzali se voit confier le ministère de la défense, il fait appel à lui et l'affecte à son cabinet. En décembre 1977, le premier ministre Hédi Nouira le nomme directeur général de la sûreté. Il quitte la dite direction en avril 1980, après les événements de Gafsa, et occupe le poste d'ambassadeur de Tunisie en Pologne.

Il est rappelé à Tunis après les émeutes sanglantes de janvier 1984 et se retrouve promu, le 29 octobre, comme secrétaire d'état chargé de la sûreté nationale. Le 23 octobre 1985, le président Bourguiba crée un ministère dédié à la sûreté nationale et Ben Ali est chargé de ce portefeuille.

Il devient ministre de l'intérieur le 28 avril 1986 tout en gardant la tutelle de la sûreté nationale. Il intègre deux mois plus tard le bureau politique du Parti socialiste destourien (PSD), dont il devient secrétaire général adjoint. Après le départ de Mzali en juillet de la même année, il garde ses fonctions au sein du gouvernement de Rachid Sfar.

[modifier] Prise du pouvoir

En mai 1987, Ben Ali est promu d'abord ministre d'État chargé de l'intérieur, puis premier ministre le 2 octobre, tout en conservant le portefeuille de l'intérieur, succédant ainsi à Sfar. Il devient secrétaire général du PSD et se confirme ainsi comme possible dauphin de Bourguiba.

Au matin du 7 novembre, Ben Ali fait jouer l'article 57 de la constitution tunisienne et, sur la foi d'un rapport médical signé par 7 médecins attestant de l'incapacité du président Bourguiba, le dépose pour sénilité. Il devient, conformément à la constitution, président et chef suprême des forces armées. Bourguiba est alors assigné à résidence.

Dans leur livre Notre ami Ben Ali[4], les journalistes Nicolas Beau et Jean-Pierre Tuquoi racontent :

« Sept médecins dont deux militaires, sont convoqués en pleine nuit, non pas au chevet du malade [Bourguiba] mais, là encore, au ministère de l'intérieur. Parmi eux se trouve l'actuel médecin du président, le cardiologue et général Mohamed Gueddiche. Ben Ali somme les représentants de la faculté d'établir un avis médical d'incapacité du président. « Je n'ai pas vu Bourguiba depuis deux ans » proteste un des médecins. « Cela ne fait rien ! Signe ! » tranche le général [Ben Ali]. » 

[modifier] Présidence

[modifier] Action politique

Il prend dès lors en main le PSD et le transforme en Rassemblement constitutionnel démocratique. À la tête de l'État, il en commence la restructuration. La constitution amendée supprime la présidence à vie et limite le nombre de mandats présidentiels à 3. Une loi sur les partis politiques est adoptée et de nouveaux partis sont reconnus. Ainsi, aux élections législatives du 2 avril 1989, les candidats de l'opposition, notamment les islamistes, obtiennent 10% des suffrages (voir plus dans certains quartiers de Tunis). Aux présidentielles tenues le même jour, étant le seul candidat, Ben Ali est élu avec 99,27% des voix.

À cette période, des incidents dans le quartier de Bab Souika, en plein centre de Tunis, sont attribués au parti Ennahda (opposition islamiste). Accusé de s'opposer ouvertement au principe d'un État républicain en préconisant un État islamique, et à des lois tunisiennes, particulièrement le Code du statut personnel, le parti n'est pas reconnu et est accusé d'enfreindre le code des partis politiques. Il retombe alors dans la clandestinité.

Le processus de consensus et de concorde nationale prend un coup. Le processus de démocratisation et de normalisation de la vie politique ralentit mais sans être ouvertement abandonné. Cependant, le code électoral est révisé sur proposition de Ben Ali. Afin d'accroître la représentation parlementaire de l'opposition légale, un quota minimum de 20% des sièges de la Chambre des députés lui est réservé.

Le 20 mars 1994, Ben Ali est candidat unique à sa propre succession et est réélu avec 99,91% des voix. Le 24 octobre 1999, les premières élections présidentielles pluralistes sont organisées. Ben Ali et deux autres candidats, Mohamed Belhaj Amor et Abderrahmane Tlili, se présentent. Le président sortant est à nouveau réélu avec 99,44% des voix contre 0,31% pour Belhaj Amor et 0,23% pour Tlili.

Ben Ali au palais présidentiel
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Ben Ali au palais présidentiel

En 2002, la constitution est à nouveau amendée pour supprimer la limite des mandats présidentiels qu'il a lui-même introduit et allonger l'âge maximal pour se porter candidat. Le même amendement accorde également l'immunité permanente au chef de l'État pour tout acte lié à ses obligations professionnelles. Validée par un référendum, elle permet ainsi au président de se représenter jusqu'en 2014. La révision introduit également le bicamérisme en créant la Chambre des conseillers. Contrairement à la Chambre des députés, aucun mécanisme n'est prévu pour représenter l'opposition. C'est pourquoi, le RCD est le seul parti représenté dans cette enceinte (en plus des organisations professionnelles). En outre, le président peut nommer 7 des 9 membres du Conseil constitutionnel, qui doit veiller à la validité des candidatures aux élections présidentielles, les 2 autres étant nommés par le président de la Chambre des députés (qui est membre du RCD).

Aux élections du 24 octobre 2004, 3 opposants (Mohamed Bouchiha, Mohamed Ali Halouani et Mounir Béji) se présentent au cours d'un scrutin présenté comme un simulacre de démocratie par des ONG comme Human Rights Watch[5] ou Amnesty international[6], et plusieurs partis tunisiens de l'opposition qui décident de la boycotter. Des restrictions sévères sont imposées à l'expression de l'opposition. Une loi d'août 2003, modifiant le code électoral, interdit l'utilisation d'une radio ou d'une télévision privée ou émettant à l'étranger dans le but d'inciter à voter ou à s'abstenir de voter pour un candidat ou une liste de candidats, ce qui n'empêche pas le président sortant d'être omniprésent dans les médias nationaux, en raison de l'exercice de ses fonctions. Le principal opposant se présentant, Halouani, n'est pas autorisé à imprimer et diffuser son programme électoral. Lors de ces élections, Ben Ali est à nouveau réélu avec 94,49% des suffrages contre 3,78% pour Bouchiha, 0,95% pour Halouani et 0,79% pour Béji.

[modifier] Action économique

Ben Ali lance une politique officielle de libéralisation de l'économie tunisienne sous la pression de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Une privatisation des grandes entreprises publiques et une mise à niveau du secteur privé sont entamées. La privatisation progressive, l'encouragement à l'investissement et l'introduction d'une flexibilité législative et fiscale relancent l'économie après un début des années 1990 marquée par le repli dû à la crise du tourisme liée à la guerre du Golfe. Cette crise se reproduit en 2002-2003 après l'attentat islamiste contre la synagogue de la Ghriba à Djerba. Des investisseurs étrangers s'installent progressivement et l'économie croît à un taux oscillant entre 5 et 5,5%.

L'État entreprend de diversifier l'économie en augmentant la part de l'industrie, notamment textile, tout en renforçant les secteurs traditionnels de l'agriculture et du tourisme. Une politique d'encouragement à l'investissement étranger et local, et à la création d'entreprises est mise en place et une action est menée pour la multiplication des micro-entreprises et l'extension des technologies de l'information.

Le taux de chômage actuel est de 13,9% (contre 15,6% en 1994). La réforme bancaire demandée par le FMI n'est pas encore appliquée.

[modifier] Sa dictature selon...

Ben Ali est considéré comme un dictateur selon Reporters sans frontières[7], Tamurth.net[8], Oumma.com[9], Nawaat.org[10] et l'association Maghreb des droits de l'homme[11]. Selon Amnesty international[12], des prisonniers politiques sont fréquemment torturés[13] dans les locaux du ministère de l'intérieur et des défenseurs des droits humains, notamment les avocats, sont victimes de manœuvres d'intimidation et de harcèlement sans que leurs plaintes soient acceptées par la justice tunisienne. Certains prisonniers d'opinion sont soumis à des conditions de détention inhumaines et à des mesures arbitraires comme le maintien prolongé à l'isolement et la privation de soins médicaux. La loi anti-terroriste votée en 2003 est l'occasion de procès inéquitables.

[modifier] Vie privée

Zine El-Abidine Ben Ali épouse en premières noces Naïma Kefi avec qui il a trois filles :

  • Ghazoua : mariée à Slim Zarrouk (homme d'affaires)
  • Dorsaf : mariée à Slim Chiboub (ancien joueur de volley-ball et ancien président de l'Espérance Sportive de Tunis)
  • Cyrine : mariée en 1996 à Marouane Mabrouk (homme d'affaires et proche de l'ancien ministre Hédi Mabrouk)

Divorcé en 1992, il se remarie en secondes noces à Leïla Trabelsi qu'il rencontre alors qu'il est ministre de l'intérieur. Ils ont eu deux filles et un fils :

  • Nesrine : mariée en 2004 à Sakher Materi (fils de l'officier Mohamed Moncef Materi qui participe à un complot avorté contre l'ancien président Bourguiba en 1962)
  • Halima : née en 1992 à La Marsa
  • Mohamed Zine El-Abidine : né le 20 février 2005

Il est issu d'une fratrie de 11 enfants. Son frère Habib, alias Moncef, est condamné par contumace, dans le cadre de l'affaire dite de la couscous connection, le 30 novembre 1992, à 10 ans de prison et à l'interdiction définitive d'accès au territoire français par la 14e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Il lui est reproché d'avoir transporté de l'argent provenant d'un trafic international d'héroïne et de cocaïne entre les Pays-Bas, la France et la Tunisie alors que son avocat, Me Jean-Yves Leborgne, dénonce une manipulation politique. Il est décédé en 1996 sans avoir purgé cette peine.

[modifier] Références

  1. Philippe Séguin et son ami Ben Ali (www.humanite.presse.fr)
  2. À propos de la réforme constitutionnelle. La vraie question : à quand la fin du système du parti unique ? (www.alternatives-citoyennes.sgdg.org)
  3. Lancement de la campagne : « La liberté d'expression en deuil ! » (www.plmonline.info)
  4. Nicolas Beau et Jean-Pierre Tuquoi, Notre ami Ben Ali, éd. La Découverte, Paris, 1999
  5. Rapport mondial 2005 (hrw.org)
  6. Rapport 2005 (web.amnesty.org)
  7. Rapport annuel 2006 (www.rsf.org)
  8. Les chiens de garde de Ben Ali agissent « sous la protection » de la police française (www.oumma.com)
  9. Rapport annuel 2005 (web.amnesty.org)
  10. La torture en Tunisie : l'envers du décor (Networking Human Rights Defenders)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes


Précédé de :
Mohamed Mzali
Ministre de l'intérieur de la Tunisie
1986-1987
Suivi de :
Habib Ammar
Précédé de :
Rachid Sfar
Premier ministre de la Tunisie
1987
Suivi de :
Hédi Baccouche
Précédé de :
Habib Bourguiba
Président de la Tunisie
1987-
Suivi de :
en fonction


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