John Fitzgerald Kennedy
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
- Pour les articles homonymes, voir John Kennedy (homonymie).
John Fitzgerald Kennedy, Sr. (né le 29 mai 1917 et décédé le 22 novembre 1963) est le trente-cinquième président des États-Unis d'Amérique. Il entre en fonction en janvier 1961 et est assassiné en novembre 1963.
Appelé Jack par ses amis ou la famille, familièrement connu dans le monde entier par ses initiales, JFK est le plus jeune président élu [1], il est aussi le plus jeune à mourir en cours de mandat suite à son assassinat moins de trois ans après son élection.
En raison de son énergie, de son charisme, de son style et de ses qualités présumées de chef pendant la Guerre froide mais aussi en raison de son assassinat, J. F. Kennedy reste l'un des personnages les plus populaires du vingtième siècle, tandis que son assassinat reste pour beaucoup un mystère controversé.
N° d’ordre | 35e président des États-Unis d'Amérique |
---|---|
Mandat | 20 janvier 1961 22 novembre 1963 |
Date et lieu de naissance |
29 mai 1917 |
Date et lieu de décès |
22 novembre 1963 |
Profession | Politicien |
Parti politique | Parti démocrate |
Vice-président | Lyndon B. Johnson |
Processus électoral Résultats des élections Liste des Vice-présidents |
Sommaire |
Biographie
John Kennedy est né le 29 mai 1917 à Brookline, Massachusetts, une banlieue huppée de Boston. Il est le second né d'une famille qui comptera 9 enfants. Ses parents, Joseph Patrick Kennedy et Rose Fitzgerald , qui est la fille du maire de Boston, sont les descendants de familles originaires d'Irlande. Son père Joe Kennedy, qui avait soutenu Franklin Delano Roosevelt lors de l'élection de 1933, est devenu ambassadeur des États-Unis au Royaume-Uni en 1938.
Le jeune Kennedy reçoit une éducation dans l'une des meilleures écoles privées à Wallingford, Connecticut. À 18 ans il intègre l'université de Princeton mais il doit interrompre ses études car il est atteint de jaunisse. L'année suivante il intègre l'université de Harvard. Il visite l'Europe et écrit sa thèse sur la participation britannique aux Accords de Munich. Il est diplômé avec mention à 23 ans et sa thèse sera publiée sous le titre « Pourquoi l'Angleterre dormait ».
Service militaire
Au printemps 1941, Kennedy veut s'enrôler dans l'armée, mais il est déclaré inapte en raison de ses problèmes de dos : il est en réalité atteint de la maladie d'Addison, une sorte de déficience des glandes surrénales, glandes qui produisent des hormones anti-douleurs osseuses, encore mortelle à son époque.
L'ostéoporose fragilise progressivement ses vertèbres, provoquant de sournoises douleurs dorsales que le Dr Jacobson, surnommé « Dr Feelgood », diminuera plus tard grâce à l'injection de puissants calmants.
Son frère aîné Joseph Junior ayant été enrôlé dans l'US Air Force, JFK fait intervenir son père auprès des autorités de l'US Navy qui finalement l'acceptent. Il servira sur plusieurs navires dans la flotte du Pacifique et devient commandant d'un patrouilleur avec le grade de lieutenant.
Le 2 août 1943, son patrouilleur, le PT 109, est coupé en deux par le destroyer japonais Amagiri au large des îles Salomon. Kennedy est projeté sur le pont et se blesse au dos, ce qui aggravera ses douleurs ; il réussit malgré tout à haler un membre de son équipage blessé sur près de cinq kilomètres et à mettre pied sur une île où son équipage sera récupéré. Ce fait d'arme lui vaudra la Médaille de la Marine avec la citation suivante :
Le lieutenant Kennedy, au cours de l'attaque d'un destroyer japonais a vu son navire éperonné et coulé. Il a dirigé le sauvetage de son équipage et a personnellement sauvé trois hommes dont l'un était sérieusement blessé. Au cours des six jours qui ont suivi il a pu ramener son équipage à terre .... Son courage, sa ténacité et ses qualités de chef ont permis de sauver plusieurs vies, maintenant ainsi les traditions de la Marine des États-Unis.
Kennedy recevra d'autres décorations pendant la Guerre, dont la Purple Heart. Il est démobilisé au début de 1945 quelques mois avant la capitulation du Japon.
Carrière politique
Après la Seconde Guerre mondiale, Kennedy débute une carrière politique en se faisant élire à la Chambre des représentants dans une circonscription à majorité démocrate. Il est réélu deux fois malgré ses positions qui ne sont pas toujours en accord avec celles du président Harry S. Truman ou du Parti démocrate.
En 1952 il est candidat au siège de sénateur avec le slogan : « Kennedy en fera plus pour le Massachusetts ». Il réussit à battre son concurrent républicain le sénateur sortant Henry Cabot Lodge Jr. Cependant, il ne s'oppose pas au sénateur Joseph McCarthy, un ami de la famille, qui mène une campagne agressive pour extirper les prétendus espions communistes au sein du gouvernement (Maccarthisme). Il profite d'un séjour à l'hôpital pour ne pas voter la motion de censure contre le sénateur du Wisconsin en 1954, ce qui lui fut longtemps reproché par l'aile gauche du parti Démocrate, Adlai Stevenson et Eleanor Roosevelt en tête.
Mariage
Le 12 septembre 1953 il épouse Jacqueline Lee Bouvier avec qui il aura quatre enfants : Arrabella (1956, mort-née) Caroline (1957), John Fitzgerald Kennedy Jr. (1960) et Patrick (1963, décédé deux jours après sa naissance).
Il est contraint de se faire opérer à plusieurs reprises en raison de problèmes de dos et, il recevra même l'extrême onction à trois reprises. Pendant cette période il publie un livre « Profiles in Courage (Portraits d'hommes courageux) » où il fait la biographie de huit sénateurs qui ont risqué leurs carrières pour défendre leur point de vue. Ce livre recevra le Prix Pulitzer en 1957.
L'élection présidentielle
Kennedy se déclare candidat en 1960. Le Parti démocrate doit choisir entre les sénateurs Hubert H. Humphrey, Lyndon B. Johnson et Adlai Stevenson. Kennedy emporte les élections primaires dans certains États clés comme le Wisconsin et la Virginie-Occidentale et obtient la nomination de son parti à la Convention nationale. Son co-listier sera Lyndon B. Johnson qui est soutenu par les états du Sud. Pendant la campagne électorale, les débats tournent autour du rôle des États-Unis dans le monde, du problème de la pauvreté, de l'économie et de l'équilibre avec les missiles porteurs d'armes nucléaires de l'URSS mais aussi sur la religion catholique pratiquée par le candidat.
En septembre et octobre 1960, Kennedy et le candidat républicain Richard Nixon débattent pour la première fois à la télévision. Nixon apparaît nerveux, en sueur et mal rasé, de plus une douleur récurrente au genoux le fait souffrir. Face à un Kennedy calme et maitrisé, Nixon « passe » mal à l'écran et ressort affaibli de la confrontation télévisée, alors que les citoyens ayant suivi le débat à la radio estiment que Nixon était légèrement plus convaincant. Ces débats sont donc considérés comme fondateurs d'une certaine politique moderne, puisque pour la première fois la manière de se tenir face à une caméra devient un élément important dans une élection.
La politique de Kennedy, ou Nouvelle Frontière, prévoit la détente avec l'URSS, l'envoi d'un homme sur la Lune, l'égalité des Noirs et des Blancs, la relance de l'économie, la lutte contre la pègre et l'arrêt de l'expansion communiste dans le monde.
L'élection a lieu le 8 novembre 1960 ; Kennedy bat Nixon de très peu. Plusieurs témoins ont raconté par la suite que Joe Kennedy a utilisé ses liens avec la mafia, pour que certains comtés décisifs "votent bien". John Kennedy a quarante-trois ans quand il devient le plus jeune président élu: Theodore Roosevelt était plus jeune lors de son accession à la présidence mais il succédait à William McKinley, décédé en cours de mandat. Il est aussi le premier président de religion catholique.
Présidence
1961
20 janvier : installation de John F. Kennedy comme trente-cinquième (35e) président des États-Unis d’Amérique. Son discours, ce jour là, est resté dans la mémoire des américains : « Vous qui, comme moi, êtes américains, ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. Vous qui, comme moi, êtes citoyens du monde, ne vous demandez pas ce que les États-Unis peuvent faire pour le monde, mais demandez vous ce que vous pouvez faire pour le monde ».
2 février : Kennedy propose au Congrès sa politique sociale afin de mettre fin à la récession économique. Elle inclut un programme de tickets-nourriture et un accroissement des allocations pour les chômeurs et les personnes sans ressources.
1 mars : Kennedy signe un décret créant les « régiments de la paix » (Peace Corps), l’une des institutions les plus marquantes de son gouvernement.
28 mars : Kennedy lance un programme d’armement parmi les plus important en temps de paix. Il double le nombre de missiles nucléaires balistiques intercontinentaux Polaris et augmente le nombre de bombardiers stratégiques ainsi que celui des autres missiles ; il accroît aussi le nombre de divisions en état d’alerte et quadruple les unités de luttes anti-guérillas.
16-18 avril : le gouvernement Kennedy tente d'appliquer un plan initialement préparé par D. Eisenhower, pour renverser Fidel Castro, le président cubain communiste. Avec l'aide de la CIA, 1 500 exilés cubains retournent dans l'île et tentent de rallier la population ; c'est un échec qui est connu sous le nom de « l'invasion de la baie des cochons ». En moins de deux jours, Kennedy refusant tout appui aérien, le gouvernement castriste tue ou fait prisonnier les exilés et Kennedy doit négocier leur libération. Elle sera obtenue après 20 mois au prix de 53 millions de $ en nourriture et médicaments. Kennedy, dans un discours, se déclare seul responsable du désastre de la baie des cochons, mais en privé, il déclare que la CIA lui a menti et l'a manipulé pour qu'il donne l'ordre de l'invasion totale de Cuba. Allen Welsh Dulles, directeur de la CIA, sera limogé et le reste du mandat de Kennedy sera marqué par une certaine méfiance envers la communauté des services de renseignements (CIA et FBI)
25 mai : Kennedy annonce le lancement d’un programme spatial pour qu’un Américain mette le pied sur la Lune avant un Soviétique. C'est le discours mettant au jour la new frontier (Nouvelle Frontière)de l'espace.
13 août : le gouvernement Est-allemand sous le contrôle de l'URSS débute la construction du Mur de Berlin (Opération Muraille de Chine)séparant les secteurs Est et Ouest de la ville afin d'empêcher l'exode de la population vers l'ouest. Bien que cet acte soit contraire à l'accord entre les Quatre grandes puissances, Kennedy ne l'empêchera pas et il ne fera pas grand chose lors de son extension sur 155 km de frontières.
3 septembre : Kennedy signe la loi sur le salaire minimum et étend son domaine d’application.
30 septembre : un étudiant noir s’inscrit pour la première fois à l’université d’état du Mississippi ; des manifestants s’opposent à la déségrégation et le ministre de la justice, Robert Kennedy – frère du président – utilise 23 000 agents fédéraux pour contrer les manifestants. Les échauffourées font deux morts parmi les manifestants et 160 blessés parmi les forces de l’ordre.
1962
12 septembre : il donne son discours " We choose to go to the Moon" , en matière de politique spatiale.
14 octobre : des avions espions américains de type U2 photographient des sites de missiles soviétiques en construction à Cuba. Kennedy est confronté à un dilemme : soit il attaque les sites en risquant une confrontation nucléaire avec l'URSS, soit il ne fait rien et les États-Unis doivent vivre sous la menace d'armes nucléaires tactiques près d'eux. Kennedy décide un blocus de l'île et entame des négociations avec le président du Conseil des ministres soviétique Nikita Khrouchtchev. Un accord sera trouvé après plusieurs semaines de négociations diplomatiques, les États-Unis s'engageant à ne pas envahir Cuba et à retirer leurs missiles implantés en Turquie.
1963
11 juin : Kennedy prononce un discours sur les droits civiques « Nous sommes, à la fois en tant que pays et en tant que peuple, face à une crise des valeurs morales ».
26 juin : Kennedy visite Berlin-Ouest et prononce un discours resté célèbre durant lequel il lancera la phrase « Ich bin ein Berliner (je suis un Berlinois) ».
28 août : Kennedy rencontre Martin Luther King et les autres dirigeants du mouvement pour les droits civiques après une manifestation devant le mémorial au président Lincoln qui rassemble plus de 250 000 Américains.
Octobre : Kennedy envisage un désengagement des conseillers militaires américains au Viêt Nam et un accroissement de l’aide pour l’entraînement des forces sud-vietnamiennes.
7 octobre : Kennedy signe le Traité d’interdiction des essais nucléaires, le premier permettant d’envisager un désarmement.
21 novembre : Kennedy prépare sa politique de « lutte contre la pauvreté » pour son programme d’action à mettre en œuvre en 1964.
22 novembre : Kennedy entame la campagne pour sa réélection par un voyage au Texas, qui avait voté majoritairement Nixon, donc Républicain. L'avion présidentiel Air Force One atterrit sur l'aéroport de Dallas "Love Field" où Kennedy et son épouse sont accueillis chaleureusement. Vers 12h30, alors que le cortège présidentiel se dirige vers Dealey Plaza, plusieurs coups de feu sont tirés, le gouverneur John Connally est touché, Kennedy est atteint en pleine tête. Il décédera peu de temps après à l'hôpital Parkland. L'assassinat du président Kennedy reste à ce jour, pour beaucoup, non résolu, alimentant les rumeurs et les hypothèses les plus folles.
25 novembre : Le Président est enterré au cimetière militaire d'Arlington
1964
27 septembre : La commission d’enquête désignée par le Président Lyndon Johnson, connue sous le nom de Commission Warren, conclut que l’assassin de Kennedy, Lee Oswald, a agi seul.
Politique étrangère
Le mandat de Kennedy est marqué par la guerre froide entre l’Union soviétique et les États-Unis et les crises majeures destinées à contrer l’expansion communiste. Au début de sa présidence il pense que le monde peut s'améliorer par des moyens pacifiques et il créé le « Peace Corps » (Le régiment pacifique). Ce programme, qui existe toujours, permet à des volontaires américains d'aider les pays sous-développés dans les domaines de l'éducation, de l'agriculture, de la santé et du bâtiment. Kennedy développa des liens d'amitié étroits avec le Royaume-Uni et la RFA. Cependant, les relations avec le Canada seront faibles, Diefenbaker ne supportant pas Kennedy et réciproquement. Le prochain premier ministre canadien Pearson s'entendra très bien avec lui et accepte l'installation de base nucléaires américaines au Canada. Avec la France, les relations ne sont pas très fortes, mais les deux dirigeants ont un grand respect pour chacun et le peuple français admire Kennedy.
La crise de Cuba montre que le risque d'une guerre nucléaire n’est pas négligeable d’où une attitude plus mesurée en Europe même quand l’Allemagne de l’Est lancera la construction du mur de Berlin et que les pays du bloc de l’Est rendront leurs frontières quasiment étanches. Après une tentative de retrait, Kennedy essayera malgré tout de contenir l'expansion soviétique en envoyant des conseillers militaires, puis des troupes, au Viêt Nam. Mais en octobre 1963, Kennedy signe un mémorandum ordonnant le retrait de 1 000 soldats du Viêt Nam avant la fin de 1963 et de tous les soldats américains, sans exception, avant la fin de 1965. Ce mémorandum sera annulé par Lyndon Johnson.
Kennedy défend la signature d'un traité d'interdiction des essais nucléaires dans l'atmosphère pour lutter contre la prolifération des armements et contre les effets à long terme des retombées radioactives. Les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Union Soviétique en seront les premiers signataires et Kennedy considèrera que c'est une des actions majeures de son gouvernement.
Politique intérieure
Kennedy milite pour la déségrégation raciale, en prenant pour modèle Abraham Lincoln. Il soutient Martin Luther King, et le rencontre lors de sa marche sur Washington en 1963. L'un des problèmes les plus importants auquel Kennedy doit faire face est celui de mettre fin aux mesures discriminatoires contre les minorités ethniques qui restent légales dans certains états. Un arrêt de la Cour suprême de 1954 interdisait la ségrégation dans les écoles publiques mais il était resté lettre morte dans de nombreux états du sud. Par ailleurs, des mesures discriminatoires restaient toujours en vigueur dans d'autres lieux publics tels que les transports urbains, les cinémas, les restaurants, etc.
Il fait beaucoup pour la conquête de l'espace, en lançant le Programme Apollo (« We choose to go to the moon » - « Nous choisissons d'aller à la lune.»). Son fils John-John (John Fitzgerald Kennedy Jr.) est passionné par les fusées.
Sur le plan social, son programme de « Nouvelle frontière » vise à améliorer le sort des classes modestes et des droits civiques de ses concitoyens noirs. Sur ces objectifs, le président Kennedy se heurte souvent, ce qui est courant aux États-Unis, à un Congrès dont la majorité n'est pas celle de son courant politique. Ici, cependant, le Congrès est en majorité démocrate mais cette dernière est dominée par les Southern Democrats, conservateurs sudistes hostiles à la disparition de la ségrégation.
L'assassinat
John F. Kennedy meurt assassiné le 22 novembre 1963 à Dallas, au Texas.
Lee Harvey Oswald est officiellement reconnu comme son assassin, mais de nombreuses personnes croient qu'il s'agirait en fait d'une conspiration.
Les assassinats du président Kennedy, de Martin Luther King et de Robert Kennedy, le frère de l'ancien président, en 1968 feront disparaître trois personnalités phares qui furent représentatives d'un certain progrès social durant les années soixante.
Kennedy est enterré dans le cimetière national d'Arlington, près de Washington, DC.
Anecdotes
- 29 mai 1962 : Marilyn Monroe chante «Happy Birthday» pour célébrer le quarante-cinquième anniversaire du président au Madison Square Garden. Cette séquence enregistrée par la télévision fait partie des grands moments de la petite histoire et alimente les potins sur la liaison entre elle et le président.
- Lors du voyage d'état du Président accompagné de son épouse à Paris, en juin 1961, le succès de Jackie était tel que le Président se présenta de la façon suivante lors d'une réception : «Je suis l'homme qui accompagne Jacqueline Kennedy à Paris».
- Il a été affirmé que lorsque, lors d'un discours tenu à Berlin-Ouest, le président Kennedy prononça sa célèbre phrase: «Ich bin ein Berliner», des rires se mêlèrent aux cris d'approbation parce que «ein Berliner» signifie aussi «un beignet» en allemand. Il s'agit d'une légende urbaine : cette déclaration recueillit une ovation dans laquelle aucun rire ne se distingue et de toute façon, si un berliner peut effectivement désigner un beignet, il s'agit d'un terme utilisé uniquement hors de Berlin.
- Une autre légende urbaine circulant sur Internet évoque d'étonnantes coïncidences entre la vie d'Abraham Lincoln et celle de John Fitzgerald Kennedy.
Hommages
Le portrait de J.F. Kennedy est gravé sur la pièce d'un demi-dollar. Son nom a été donné à de très nombreux sites et bâtiments tels que l'aéroport international de New York (JFK airport), le théâtre de Washington (Kennedy Center) ou le centre de tir spatial de Floride (Kennedy Space Center).
Dans le Yukon, au Canada, une montagne a été baptisé en 1965 «Mount Kennedy» en l'honneur de JFK. Cette montagne de 4 238 mètres a été escaladée pour la première fois en mars 1965 par Robert Kennedy, George Senner et Jim Wittaker, le premier Américain à avoir atteint le sommet de l'Everest. Une fois au sommet, Robert Kennedy y déposa un tube métallique contenant le discours d'investiture de JFK.
Citations
- "Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez vous ce que vous pouvez faire pour votre pays." (Discours d'investiture, 20 janvier 1961)
- " Ich bin ein Berliner "("Je suis un Berlinois"), phrase finale du discours prononcé le 26 juin 1963 à Berlin-Ouest (au Rathaus Schöneberg, mairie d'arrondissement de Schöneberg) enclavé au milieu de l'Allemagne de l'Est pour annoncer clairement que les USA ne tolèreraient pas que soit remis en cause le statut du secteur occidental de la métropole divisée.
- "En dernière analyse, notre lien commun le plus basique est que nous habitons tous la même petite planète, nous respirons tous le même air, nous chérissons tous le futur de nos enfants, et nous sommes tous mortels." (Discours à American University, Washington, D.C., 10 juin 1963)
- "Dans un temps de mouvements et de changements, il est plus vrai que jamais que la connaissance est le pouvoir."
- "Il y a trois choses vraies : Dieu, la sottise humaine et le rire. Puisque les deux premières dépassent notre entendement, nous devons nous arranger au mieux avec la troisième."
- "Ne sacrifiez jamais vos convictions politiques pour être dans l'air du temps."
Notes
- ↑ Theodore Roosevelt entra en fonction plus jeune, mais sans avoir été élu Président
Voir aussi
Article connexe
- Le Cinq cents John Kennedy, premier timbre américain en hommage à Kennedy.
Bibliographie
- "Kennedy, une vie comme aucune autre" - Geoffrey Perret - Editions Encre de Nuit - 2003
- "Kennedy : les 1 000 jours d'un président" - André Kaspi - Editions Armand Colin - 1993
Liens externes
- Carte par comtés de l'élection de 1960 (plus 1956, 1964...)
- John Fitzgerald Kennedy
- Archives de la NASA au sujet du projet lunaire lancé par JFK
- Archives audios (discours et conférences). (en)
- Liens de la famille Kennedy avec la mafia
|
|||||||
1789 : Washington |
1841 : Tyler |
1877 : Hayes |
1913 : Wilson |
1969 : Nixon |
Portail des États-Unis d'Amérique – Accédez aux articles de Wikipédia concernant les États-Unis. |
Catégories : Assassinat de John F. Kennedy • Décès en 1963 • Harvard • Famille Kennedy • John Fitzgerald Kennedy • Mort assassiné • Naissance en 1917 • Personnalité politique massachusettaise • Membre de la Chambre des représentants des États-Unis • Président des États-Unis d'Amérique • Lauréat du Prix Pulitzer • Candidat à la présidence des États-Unis désigné par le Parti démocrate • Personnes associées à la London School of Economics