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Extrême droite - Wikipédia

Extrême droite

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L'extrême droite désigne majoritairement un ensemble de mouvements et de partis politiques qui défendent des valeurs et des idées classées à droite, dans des domaines économique et religieux, s'appuyant sur un nationalisme affirmé, un traditionalisme poussé à l'extrême ou des idéologies fascistes, et en leur donnant une formulation radicale, notamment dans l'hostilité aux tendances politiques socialistes ou libérales de la société.

Parmi ces mouvements, un grand nombre cultive diverses formes de xénophobie, ou dans d'autres cas des formes de bellicisme et de racisme, les aspects idéologiques amenant parfois à la réfutation de tout ou partie des valeurs démocratiques (le parlementarisme par exemple), considérées corrompues et inadaptées. Ces mouvements, au nom du bien commun, s'opposent à toute société secrète qui, au nom d'intérêts particuliers, viendrait déroger à ce principe. En particulier, ils s'opposent à la Franc-maçonnerie et à un prétendu « lobby juif », qui servent de bouc-émissaire et sont régulièrement dénoncés par l’extrême droite pour des visées conspirationnistes.

La définition même de l'extrême droite fait l'objet de débats dans la mesure où de nombreux mouvements et partis usuellement classés dans celle-ci se réfèrent à une définition qui inclut nécessairement la notion de rejet de la démocratie, refusant alors cette qualification à leur égard, jugée péjorative. L'adjectif « extrême » ferait en effet penser à « extrémiste », et de fait certains partis rejettent cette appellation[1].

Ces mouvements affirment également que le terme « extrême droite » est très ambigu, étant utilisé par des médias et des partis politiques majoritaires pour classifier un grand nombre de mouvements, de courants et de partis qui ont selon eux peu de choses en commun aussi bien en ce qui concerne les idées que les moyens de les appliquer : l'immense majorité des mouvements ont collaboré avec les nazis, quelques-uns, plus rares, ont été à l'origine de réseaux de la Résistance, en particulier les royalistes (la Confrérie Notre-Dame du Colonel Rémy, Honoré d'Estienne d'Orves…).

Il n'existe pas de définition qui fasse l'unanimité, de sorte qu'on retrouve sous cette appellation des partis qui sont partisans de régimes totalitaires ou au contraire parlementaires, ainsi que des mouvements révolutionnaires ou contre-révolutionnaires.

Face à cette situation, bon nombre de partis refusent cette étiquette « extrême droite ». Ils considèrent qu'elle est attribuée de façon arbitraire par des adversaires politiques qui profitent de moyens puissants de communication pour les dénigrer. Ils les accusent de vouloir les faire passer pour des partis fascistes ou nazis sans tenir compte de leur réelle doctrine politique.

Cependant, certains de ces mouvements d'extrême droite relèvent clairement du néonazisme et des militants de l'extrême droite se réfèrent au Troisième Reich. Cela apparaît, par exemple, lors d'arrestations de responsables de profanations de cimetières juifs, où l'on retrouve mêlés, de la propagande de partis d'extrême droite et des symboles du nazisme.

Sommaire

[modifier] Les mouvances

Le terme « extrême droite » est, de fait, utilisé pour quatre types de visions ou de mouvances :

  • l'ensemble des mouvements et des partis siégeant, lorsqu'ils ont des élus, à l'extrême droite de l'hémicycle (à droite et en haut des gradins), il convient alors de parler de « l'extrême droite de l'échiquier politique ou extrême droite parlementaire » ;
  • des mouvements qualifiés de « réactionnaires », selon la définition marxiste du terme, présumés partisans d'un retour à un présupposé « ordre ancien » et que certains nomment abusivement « conservateurs » ;
  • un ensemble de groupuscules révolutionnaires se distançant nettement du parlementarisme par leur idéologie ;
  • un ensemble de groupuscules insurrectionnels, réellement extrémistes et pouvant être violents.

[modifier] Les bases idéologiques

Ainsi, les différents courants de philosophie politique qui ont été usuellement définis comme inhérents à ces mouvements et ces partis, et communément classés à l'extrême droite, renvoient soit au nationalisme, au monarchisme (dans sa majorité), au fascisme ou dans quelques cas même aux religions.

L'extrême droite peut se réclamer de différentes idéologies ou idées politiques. Parmi elles, on peut citer :

dont certaines qui n'appartiennent pas qu'à l'extrême droite, ainsi :

et spécifiquement en France,

et spécifiquement en Espagne,

de par l'engagement de sa mouvance aux côtés du franquisme pendant la guerre d'Espagne mais qui serait inclassable politiquement.

[modifier] Usage contemporain du terme

L'extrême droite est composée de courants très divers, parmi lesquels on cite usuellement :

En outre, la religion est un thème de clivage au sein de l'extrême droite. Il convient notamment de distinguer les courants chrétiens, des athées et des néo-païens, par exemple, en France, les nationalistes druidistes.

D'autres formations sont selon certains observateurs considérées comme d'extrême droite, mais cette classification peut être davantage controversée par ceux qui estiment que les mêmes positions politiques n'auraient pas nécessairement de connotation extrémiste, en d'autres temps ou d'autres lieux. Parmi ces dernières formations, on peut citer :

[modifier] Partis et mouvements

[modifier] Allemagne

En Allemagne, il existe au moins trois partis d'extrême droite :

  • le NPD (« Parti national démocratique allemand », environ 5 000 membres, 9,2% des voix lors des élections en Saxe en 2004) ;
  • la Deutsche Volksunion (DVU) (« Union du peuple allemand », 6,1% des voix lors des élections du Brandebourg 2004) - voir les articles allemand ou anglais ;
  • Die Republikaner (« les Républicains »), 1,9% des voix lors des élections européennes de juin 2004.

[modifier] Actions de l'extrême droite allemande

  • Réunions et discours : le 31 juillet 2004, entre 300 et 400 skinheads, à l'initiative de mouvements allemands, avaient loué les salles du club de football d'Hipsheim (en Alsace, Bas-Rhin). Les participants avaient déployé des drapeaux frappés de la croix gammée et de l'aigle impérial, et proféré des chansons et slogans nazis.
  • 13 février 2005 : à l'occasion des commémorations du bombardement allié de Dresde en 1945, entre 3 000 et 5 000 manifestants d'extrême droite ont manifesté devant le parlement de Saxe. 70 personnes ont été interpellées à la suite d'affrontements.

[modifier] Angleterre

[modifier] Belgique


[modifier] Aujourd'hui

  • Aujourd'hui encore, des membres de l'extrème droite vont fleurir les tombes des Waffen SS flamands.
  • Certains veulent séparer la Belgique en deux car ils ne considèrent pas les francophones comme des belges.
  • Beaucoup de participant des partis de l'extrème droite faisaient partie du "VMO" ou du "VOORPOST".
  • Ils pérsécutent les anciens combattants qui comémorent leur participation dans la deuxième guerre mondiale.

[modifier] Danemark

[modifier] France

[modifier] Genèse

Voir aussi l'article sur le fascisme en France

En France, l'apparition de l'idée d'une extrême droite remonte à la deuxième moitié du XIXe siècle - coïncidant avec la fin de la monarchie. Parmi les idées caractéristiques des mouvements classés à l'extrême droite, ont figuré à titres divers notamment le monarchisme, l'antiparlementarisme, l'antisémitisme, le nationalisme. Les mouvements actuellement classés à l'extrême droite en Europe sont souvent accusés de racisme et de xénophobie en raison de leur hostilité générale à l'immigration et des positions ouvertement racistes revendiquées par certains d'entre eux. La première apogée de l'extrême droite intervient pendant les années 1930 et au début des années 1940, au travers du succès des différentes ligues puis idéologiquement avec le régime de Vichy et surtout chez les collaborationnistes de Paris (Cela dit ce sont essentiellement des membres et sympathisants des ligues ou des mouvements monarchistes et d'extrême droite d'avant guerre qui rejoignent dès les premières heures de l'Occupation les mouvements de résistance à l'instar du Colonel Rémy (Gilbert Renault), de Pierre Bénouville, Philippe Leclerc (de Hautecloque), Alain Griotteray, Honoré d'Estienne d'Orves, Daniel Cordier, Paul Dungler, Jacques Renouvin, des frères d’Astier de La Vigerie ou du Colonel François de la Rocque, puis vers la fin de la guerre de François Mitterrand ; La famille de Charles de Gaulle appartient elle-même à ce milieu).

Depuis la conférence de Yalta, qui aurait mis au point selon eux un « partage du monde », certains mouvements classés à l'extrême droite défendent l'anti-américanisme.

Les mouvements classés à l'extrême droite sont accusés par leurs adversaires de partager la haine d'un ennemi commun, d'un bouc émissaire qui aurait changé au cours du XXe siècle : ils ont d'abord été antisémites et antidémocratiques. Depuis la révolution bolchévique d'octobre 1917, la plupart de ces mouvements combattent le communisme. Il est à noter que l'opposition entre « eux » et « nous » est un thème central dans de nombreux discours politiques. « Nous avons raison parce que nous sommes les meilleurs. Et nous sommes les meilleurs parce que nous sommes de ce pays, ou de cette race, ou parlons cette langue, etc. » (Voir la chanson ironique de Georges Brassens : Les Imbéciles heureux qui sont nés quelque part).

[modifier] Groupes d'extrême droite en France

De nombreux journaux d'extrême droite ont été publiés en France au début du XXe siècle : Le Nouveau Siècle (1925), L'Ami du peuple, Le Franciste, Les Cahiers, La Revue française, Combat, Plans, Je suis partout. Le régime de Vichy a favorisé la publication de nombreux journaux d'extrême droite comme Au Pilori, ou Le Petit Marseillais. Parmi les journaux d'extrême droite publiés en France après 1944, il faut citer Paroles françaises (1946), Aspects de la France (1947), Verbe (1949), Rivarol (1951), Fraternité française (1954), La Nation française (1955), Défense de l'Occident, Jeune Nation (1959), Europe-Action (1963), Militant, Initiative nationale (1975), Pour une force nouvelle (1982), Présent, National hebdo, Alliance populaire - mensuel (1994) et Le Choc du mois.

En 2004, d'après les renseignements généraux français, il existerait 2 500 à 3 500 militants ou sympathisants des différents groupes d'extrême droite, sans compter le FN ni le MNR. Les groupes les plus importants se trouvent en Alsace, en région PACA, en Île-de-France. Le ministère de l'Intérieur a recensé 65 actes violents perpétrés par certains de ces groupes en 2004.

Les principales organisations d'extrême droite en France :

  • Pétainistes :
    • l’Association nationale Pétain-Verdun (ANPV)
  • Néonazis :
    • Mouvement social européen
    • Truppenkameradschaft, nostalgique des Waffen SS.
    • Elsass Korps
    • Combat furtif-Werwolf défendant la « Patrie alsacienne »

Ce type d'extrême droite se distingue des autres par sa référence directe à l'époque nazie. En France, d'anciens Waffen SS ont fondé des groupuscules dans les années 60 puis 70. Chacun de ces groupes ne dépassait pas une centaine d'individus. Certains des groupuscules avaient des contacts avec des militants Syriens, recherchés pour leur opposition à Israël. Des groupes paramilitaires s'entraînaient dans les forêts. Certains de ses membres ont franchi le pas en allant s'entraîner dans des camps paramilitaires, pouvant fournir des combattants aptes au terrorisme, installés en Syrie. Mais également, d'autres atomes de cette nébuleuse eurent des contacts très fréquents avec l'Irak de Saddam Hussein. Plus radicaux, les membres de revues telles Le Devenir européen et Notre Europe, reprirent les thèmes de la Collaboration. Marc Frederiksen, créateur du journal Notre Europe fut d'ailleurs condamné pour avoir publié un encart en faveur de la libération de Rudolf Hess.

  • Extrême droite « sioniste » :
    • La Ligue de défense juive est une filiale française de la Jewish Defense League créée par le rabbin Meir Kahane en 1968. Militant d'extrême droite et chef du mouvement Kach, auteur de déclarations racistes, le rabbin Kahane a été assassiné en novembre 1990 dans un hôtel de New York. La LDJ se présente cependant comme « respectueuse de l'ordre républicain », tout en ajoutant qu'elle « n'hésitera pas à agir et à se défendre en cas d'attaque ». La LDJ compterait des centaines de militants ou sympathisants, ses militants s’entraînent au krav maga dans des locaux de l’État français et sous protection policière (selon une émission Complément d’enquête de France 2). Cette frange ultraviolente serait rarement critiquée par les organisations sionistes françaises comme le Likoud de France, la CRIF, la LICRA, et l’UEJF. Leurs sites sur le Web démentent régulièrement les actions qu’on leur prête, mais qui ont pourtant été parfois sanctionnées par la Justice.
    • Le Front de l'autodéfense juive qui n'est plus actif depuis les années 1970.

Le terrorisme de l'extrême droite juive a frappé des opposants à la politique israélienne, des supposés « néo-nazis » et même une église de tendance traditionnaliste (attentat contre l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet le 23 décembre 1978.

On peut aussi trouver, à des degrés divers, des extrémistes de droites dans ces deux mouvements : les Hooligans et les skinheads.

[modifier] Actions politiques de l'extrême droite française

  • Création de l'association « SOS enfants d'Irak », proche du FN, et présidée par Jany Le Pen, épouse du président du FN.
  • Création de l'association « Solidarité des Français », association d'entraide aux SdF d'origine européenne, proche du Bloc Identitaire : il s'agit de distribuer aux SDF et clochards de la soupe au cochon, écartant ainsi tout juif ou musulman.
  • Création du « Rock identitaire français » (RIF), courant musical proche des milieux identitaires, illustré par des groupes tels que In Memoriam, Vae Victis, Elendil… Les textes sont identitaires mais n'ont rien à voir avec le racisme du RAC de groupes comme Légion 88 ou Suprem MRAP.
  • Création du « Comité d'entraide aux prisonniers européens », qui aide les nationalistes emprisonnés, proche du Bloc identitaire.
  • Création de diverses agences de presse parmi lesquelles Novopress et Altermedia.

[modifier] Extrême droite et droite française

Une petite partie des hommes politiques de la droite française a commencé son activisme politique comme partisans de l'Algérie française (Hubert Bassot, Jean Taoussan…) ou au sein de groupuscules d'extrême droite nationalistes comme Occident (Patrick Devedjian, Gérard Longuet, Alain Madelin…). Après l'échec du Parti des forces nouvelles, certains de ces activistes rallient la droite classique (Gérard Ecorcheville, Alain Robert, Philippe Guignache, José Bruneau de la Salle, Hervé Novelli, Serge Didier, Guy Tessier…), la plupart par le biais de la « machine Albertini » ou par celui du Centre national des indépendants et paysans.

La « machine Albertini » était dirigée par Georges Albertini, ancien collaborateur cadre du Rassemblement national populaire. L'anticommunisme est leur étendard de ralliement et est selon certains le véritable seul point commun entre les libéraux de la droite et l'extrême droite. Roland Gaucher écrit à leur sujet : « un certain nombre de ces récupérés (Madelin, Ecorcheville, Van Ghell, Nicolas Tandler) sont passés par la machine à laver ultra-silencieuse de feu Albertini et de l'IST. »

Le Centre national des indépendants et paysans (le parti de centre-droit d'Antoine Pinay sous la IVe république) a également servi de point de passage vers la droite. Anti-gaulliste après les accords d'Alger, il se rapprocha du RPR en 1976. A la fin des années 1970 et pendant les années 1980, il accueillit de nombreux anciens militants de groupuscules d'extrême droite, en particulier du Parti des forces nouvelles. Alain Robert, Hervé Novelli, Philippe Guignache, Yves Van Ghele, entre autres sont passés par le CNIP avant de rejoindre la droite classique. D'autres personnalités ont transité par le CNI pour rallier ensuite le Front national comme Pierre Sergent ou Michel de Rostolan.

Par la suite, deux partis vont largement accueillir les anciens nationalistes : le RPR (Patrick Devedjian, Bruno Tellene, Jean Taoussan, Jean-Jacques Guillet…) et au sein de l'UDF, le Parti Républicain (l'ancien résistant Alain Griotteray, Hubert Bassot, Alain Madelin, Gérard Longuet, Guy Tessier, Serge Didier, Hervé Novelli). Une fois ralliés à la droite, les ascensions politiques de ces personnalités seront diverses, plus ou moins couronnées de succès.

A l'inverse, des recrues de la « Nouvelle Droite » telles que Bruno Mégret et Jean-Yves Le Gallou, respectivement issus du RPR et de l'UDF, s'éloigneront de la droite « classique » pour rejoindre le FN dans les années 80 puis fonder le MNR dans les années 2000.

Des accords ont existé localement directement entre la droite et le Front national : Jean-Pierre Stirbois a été élu en 1984 à Dreux sur une liste commune UDF-RPR-FN. De 1986 à 2004, la région Languedoc-Roussillon était administrée par Jacques Blanc avec le soutien des élus du Front National.

[modifier] Penseurs de la mouvance française d'extrême droite

Sont fréquemment cités comme penseurs et intellectuels de l'extrême droite Maurice Barrès, Édouard Drumont, Joseph de Gobineau, Hippolyte Taine, Pierre Drieu La Rochelle, Henri Béraud.

Parmi ceux qui ont participé au journal nationaliste Action française, on retrouve notamment Charles Maurras, Maurice Pujo, Léon Daudet, Jacques Bainville, Jules Lemaître, Robert Brasillach, Thierry Maulnier, Lucien Rebatet, Georges Valois et Louis Dimier.

Henry Charbonneau (directeur), Philippe Henriot, Paul Marion, Abel Bonnard, Paul Morand, Jacques de Lacretelle, Roger Vercel, Pierre Mac Orlan ou encore Louis-Ferdinand Céline comptent parmi les rédacteurs du journal collaborationniste Combats (organe de la Milice)..

[modifier] Canada

  • Le Parti de l'Héritage chrétien du Canada (en anglais le Christian Heritage Party of Canada) demeure marginal. Aucunement lié avec le Parti conservateur du Canada, il revendique de manière plus catégorique des valeurs conservatrices partagées par plusieurs mouvances politiques nord-américaines, entre autres en militant contre les droits accordés ou reconnus à quelques minorités sexuelles et religieuses.
  • Le député indépendant André Arthur est un porteur de valeurs de droite.
  • La politique canadienne se situant souvent au centre-gauche, le Parti conservateur du Canada tout comme plusieurs politiciens indépendants sont parfois décrits à tort comme étant d'extrême droite, bien qu'ils ne supportent aucunement les idéologies de l'extrême droite, ni dans leurs programmes, ni dans leurs rangs pas plus que dans leurs valeurs.

[modifier] Pologne

  • Le parti politique Prawo i sprawiedliwość (Droit et justice, PiS) a nombreux caractéristiques de l'extrême droite. Par exemple, en 2005, le maire de Varsovie, Lech Kaczyński, a interdit la Parade d'égalité du Mouvement de libération gaie du 11 juin 2005 en exprimant son homophobie. Suite à la Parade qui malgré tout a eu lieu, il a critiqué les actions de la police contre les manifestants anti-gais du Młodzież Wszechpolska qui avaient jeté des pierres, des bouteilles, des pavés et des œufs contre les participants de la parade, blessant deux personnes qui ont été hospitalisées - de fait, il a justifié ces violences.
  • Membres de Młodzież Wszechpolska
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    Membres de Młodzież Wszechpolska
    Młodzież Wszechpolska (Jeunesse de la Pologne éternelle) est un groupe d'extrême droite qui existe depuis 1922, dissolu en 1945, et recréé en 1989. Lors de la Parade d'égalité du mouvement de libération gay du 11 juin 2005, ses membres ont jeté des pierres, des bouteilles, des pavés et des œufs contre les participants de la parade[2].
  • Le 5 mai 2006, en désaccord avec le centre-doit, le PiS crée une coalition avec le très conservateur Roman Giertych, dirigeant de la Ligue des familles polonaises (LPR), nommé au ministère de l'éducation. Ce dernier à l'intention d'insister dans les programmes scolaires sur « les valeurs chrétiennes de la Pologne éternelle[3] ». Ce cabinet de coalition, négocié par Jaroslaw Kaczynski, soulève l'inquiétude d'une partie des Polonais, notamment des étudiants.

[modifier] Hongrie

Le Parti de la justice et de la vie hongroise (MIEP) a été créé en 1993 par des dissidents du principal parti de droite, le Forum démocratique hongrois(MDF). Un de ses dirigeants a été déjà condamné en 2002 pour propos anti-sémites.

Il fait alliance avec la droite hongroise de Viktor Orban sur les « problèmes » des minorités juives et tziganes et demande que la nationalité hongroise soit accordée immédiatement à toutes les ethnies hongroises de l'étranger, en premier lieu aux Magyars de Slovaquie, Roumanie, Serbie et Ukraine. L'initiative a été rejetée par référendum en 2004.

[modifier] Ukraine

Le parti social-national et le parti républicain conservateur peuvent être assimilés à des partis extrémistes, mais l'organisation principale est l'Autodéfense nationale ukrainienne (UNA-UNSO), parti qui soutient ouvertement Ioulia Tymochenko et qui s'est fait remarquer par l'expulsion des prêtres russes d'églises orthodoxes, l'intimidation des minorités hongroises, polonaises et roumaines de l'ouest de l'Ukraine aux élections de 2004 et la demande de réhabilitation des combattants anti-communistes qui ont participé à coté des SS à l'invasion de la Russie.

[modifier] Suisse

En Suisse, l'extrême droite est actuellement composée principalement de deux formations :

  • Les Démocrates Suisses (DS), extrémistes au niveau des idées, mais malgré tout démocratiques et politiques.
  • Le Parti des Suisses nationalistes (Partei National-Orientierter Schweiz, PNOS, en allemand).

Les Démocrates suisses sont les descendants de l'Action nationale, fondée en 1961 par James Schwarzenbach. L'un de ses premiers combats fut le lancement de l'initiative « contre la surpopulation étrangère » qui vit Schwarzenbach seul contre tous au Parlement, mais échoua de justesse devant le peuple. Actuellement, ce parti revendique, en plus des thèses habituelles de l'extrême droite (souveraineté, espace vital, etc.), une composante écologique, basée sur le fait que la Suisse serait surpeuplée, ce qui nuirait à l'environnement. Ils ont actuellement un seul représentant au Conseil national (chambre basse du Parlement) et aucun au Conseil des États (chambre haute), mais sont représentés dans quelques cantons, tous alémaniques. La présence des DS en Suisse Romande est pratiquement nulle.

Le PNOS, dont l'emblème est un drapeau suisse portant en surcharge un Morgenstern, est un parti nettement plus extrémiste et proche des milieux néo-nazis, plus dirigé vers les manifestations que vers la politique traditionnelle. Des membres du PNOS se sont présentés à des élections locales et cantonales (BE, AG). Des personnages importants du PNOS ont déjà été condamnés à des amendes et/ou des peines de prison pour incitation au racisme ou agressions.

[modifier] Turquie

Le parti de l'action nationaliste (MHP) et sa milice privée, les « Loups gris » sont les principales organisations extrémistes turques depuis 1969. Une idéologie national-islamiste est à la base de leurs actions violentes (les « Loups gris » sont considérés comme responsables de l'assassinat de quelque 700 personnes, durant les « Années de plomb » 1974-1980). Ils s'opposent à toute concession sur les droits des Kurdes ainsi qu'à l'entrée de la Turquie en Europe. Ils entretiennent aussi des liens étroits avec des cercles politiques et militaires turques (un des chefs « clandestins » de la milice a été tué dans un accident de voiture en compagnie d'un ministre de l'État).

[modifier] Afrique du Sud

En Afrique du Sud, le nationalisme afrikaner a été représenté pendant près de 80 ans par le Parti national qui, en 1948, instaura le système d'apartheid. L'extrême droite s'est parfois exprimée au sein du Parti National mais le plus souvent par le biais de dissidences fondamentalistes (« Nouvel Ordre » avec Oswald Pirow, la « Sentinelle des chars à bœuf » (Ossewa Brandwag) dans les années 40, le HNP à partir de 1969) ou conservatrices (Parti conservateur d'Afrique du Sud).

À partir des années 70, des groupes paramilitaires d'inspirations néo-nazis se formèrent. Le plus symbolique et représentatif d'entre eux fut le Mouvement de résistance afrikaner (AWB) d'Eugène Terreblanche.

En 1994, le Front de la liberté est un nouveau parti issu de la droite et de l'extrême droite sud-africaine qui refuse le recours à la violence et participe aux premières élections multiraciales du pays. Avec encore 4 députés en 2005, il a vampirisé son espace politique et est devenu un parti respectable et respecté alors que l'ancien Parti national finit sa carrière en fusionnant avec l'ANC en 2004.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

[modifier] Bibliographie

  • Joseph Algazy, L’Extrême droite en France, L’Harmattan, 1989.
  • Christophe Bourseiller, La nouvelle extrême droite. Monaco, Paris, Éditions du Rocher, 2002, collection Documents. 235 pages. ISBN : 226804419X.
  • Jean-Christophe Cambadélis et Éric Osmond, La France blafarde, 2001.
  • Patrice Chairoff, Dossier néo-nazisme, éditions Ramsay, 1977.
  • Vincent Duclert, L'histoire contre l'extrême droite. Les grands textes d'un combat français. Mille et une nuits, 2002, Les petits libres. 121 pages. ISBN : 2842057120.
  • François Duprat, Les mouvements d'extrême droite en France de 1940 à 1944. Paris, Éditions de l'Homme Libre, 1999. 324 pages.
  • François Duprat, Les mouvements d'extrême droite en France de 1944 à 1971. Paris, Éditions de l'Homme Libre, 1998. 196 pages.
  • Id., La droite nationale en France de 1971 à 1975. Paris, Éditions de l'Homme Libre, 2002. 168 pages.
  • Olivier Guland, Le Pen, Mégret et les Juifs. L'obsession du « complot mondialiste », La Découverte, 2000.
  • Pierre Milza, L'Europe en chemise noire. Les extrêmes droites en Europe de 1945 à aujourd'hui, Flammarion, collection « Champs », 2002.
  • Emmanuel Ratier, Les Guerriers d'Israël, Editions FACTA, 1993 (sur l'extrême droite juive)
  • Madeleine Rebérioux (sous dir.), L’Extrême droite en questions, EDI, 1991.
  • Hugo De Schampheleire et Yannis Thanassekos (sous dir.), Extreem rechts in West-Europa/L'extrême droite en Europe de l'Ouest. Bruxelles, Presses Universitaires de la Vrije Universiteit Brussel, 1991. 407 pages.
  • Fiammetta Venner, Extrême France : Les mouvements frontistes, nationaux-radicaux, royalistes, catholiques traditionalistes et provie, Paris, Grasset, novembre 2006. 518 pages.

[modifier] Lien externe

[modifier] Voir aussi

Nationalisme | Chauvinisme | Antisémitisme | Négationnisme | Négation du génocide juif par les nazis | parti politique | mouvements politiques | Idées politiques

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