Michel de Rostolan
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vous avez de Michel de Rostolan est un homme politique français, cadre commercial de profession, né le 8 mars 1946 à Montargis (Loiret).
[modifier] Biographie
Son engagement politique débute avec son militantisme au mouvement d'extrême droite Occident, dissous en 1968.
Michel de Rostolan fonde en 1970 le cercle Renaissance, qui se donne pour objectif principal d’« apporter une réponse culturelle à mai 68 ». En pratique, le cercle cherche à rapprocher la droite et l'extrême droite.
Michel de Rostolan adhère au CNI en 1973 et en gravit progressivement les échelons : il entre au comité directeur en 1980, devient secrétaire national en 1982, secrétaire général de la fédération de Paris en 1983 et enfin vice-président en 1987. À l’instar d'Édouard Frédéric-Dupont à Paris et d’Yvon Briant dans le Val-d'Oise, il est élu en mars 1986 député apparenté Front national sur une liste commune CNI-FN, dans l'Essonne. Il tente de créer, avec la députée UDF Christine Boutin et le député RPR Hector Rolland, un « groupe d'étude parlementaire pour favoriser l'accueil à la vie », en vain car la création n'est pas autorisée par l'Assemblée nationale.
Il quitte le CNI en décembre 1987 et devient président du comité de soutien à Jean-Marie Le Pen, remplaçant Olivier d'Ormesson, démissionnaire à cause des propos tenus par le président du FN sur les chambres à gaz nazies.
Michel de Rostolan est ensuite conseiller municipal FN de Saint-Michel-sur-Orge, de 1989 à 2001. Il est aussi conseiller régional d'Île-de-France depuis 1992. Candidat aux élections législatives de juin 2002 dans la circonscription de Julien Dray, il obtient 12,65 % des suffrages exprimés.
Il préside toujours le Cercle Renaissance, et présente toutes les 4 semaines un Libre Journal sur l'antenne de Radio Courtoisie.
