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Corse - Wikipédia

Corse

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Pour l'article sur le corse, voir langue corse

CORSICA

Localisation de la Corse en France
Départements Corse-du-Sud (2A)
Haute-Corse (2B)
Préfecture Ajaccio
Population totale 260 196 hab.
(1999)
Densité 30 hab/km²
Superficie 8 680 km²
Arrondissements 5
Cantons 52
Communes 360
Président du
conseil régional
Camille de Rocca Serra
Préfet de région Michel Delpuech

La Corse est une île en mer Méditerranée et une collectivité territoriale, composée de deux départements français.

Elle est officiellement rattachée à la France depuis 1768 et fait partie de la métropole. Son nom corse est Corsica.

Sommaire

[modifier] Histoire

Voir l’article Histoire de la Corse.

[modifier] Chronologie de la Corse

  • vers -80 000/-60 000 : premières traces humaines en Corse (information plus que douteuse, Homo sapiens sapiens n'étant pas arrivé en Europe à cette date)
  • IXe millénaire av. J.-C. : début du néolithique en Corse
  • -6500 : site de l’Araguinna Sennola, près de Bonifacio
  • -5000 : immigration massive depuis la Ligurie ; début de la civilisation proto-corse
  • -1500/-1300 : début de la civilisation Torréenne; construction de statues-menhirs par les proto-corses et de « tours » par les Torréens
  • -565 : les Phocéens fondent Alalia (actuelle Aleria)
  • -535 : les Étrusques de Toscane alliés des Carthaginois chassent les Grecs
  • -453 : les Syracusains de Sicile chassent les Étrusques et fondent Porto-Vecchio
  • -280 : les Carthaginois chassent les Syracusains
  • -259 : les Romains commencent la conquête de la Corse
  • -221 : la Corse est réunie à la Sardaigne et devient province romaine (Corse-Sardaigne)
  • -162 : début de la « paix romaine »
  • -100 : fondation de Mariana (au sud de l'actuelle Bastia)
  • 455 : fin de l'occupation romaine et invasion des Vandales
  • 533 : Byzance chasse les Vandales
  • 550 : les Goths de Tolita font des incursions dans l'île
  • 590 : intervention du pape Grégoire le Grand en raison des exactions byzantines
  • 725 : invasion par les Lombards
  • 754 : Charlemagne, devenu roi des Lombards, cède la Corse au pape
  • 1077 : Grégoire VII confie l'administration de la Corse à l'évêque de Pise
  • 1133 : les évêchés sont séparés en deux groupes (1 pour Gênes et 1 pour Pise)
  • 1195 : installation de Gênes à Bonifacio
  • 1268 : installation de Gênes à Calvi
  • 1284 : bataille navale de Meloria ; Gênes défait Pise
  • 1284 : la Corse devient la propriété de Gênes qui devient dominante en Méditerranée ; Pise est évincée
  • 1363 : persécution et extermination des Ghjuvannali, secte prônant la non-violence. 20 000 personnes excommuniées et massacrées.
  • 1383 : fondation de Bastia par Gênes
  • 1526 : début d'un période d'épidémie de peste qui dure 4 ans
  • 1551 : Sampiero Corso occupe la Corse avec les Turcs pour le compte de la France
  • 1559 : traité de Cateau-Cambrésis, la Corse est rendue à Gênes
  • 1594 : parution de la première histoire de la Corse
  • 1725 : naissance de Pascal Paoli
  • 1729 : soulèvement des Corses suite à de mauvaises récoltes et de nouvelles taxes
  • 1730 : en décembre, consulte de Saint-Pancrate, la Corse déclare son indépendance
  • 1731 : les troupes impériales arrivent en Corse à la demande de Gênes
  • 1732 : paix de Corte qui ne sera pas respectée
  • 1735 : 30 janvier, déclaration d'indépendance par la consulte d'Orezza
  • 1735 : première Constitution corse
  • 1736 : un aventurier, Théodore de Neuhoff devient roi des Corses
  • 1737 : convention de Versailles entre la France et Gênes
  • 1738 : première intervention française
  • 1747 : seconde intervention française
  • 1755 : 14 juillet, Pascal Paoli est proclamé général de la Nation par la consulte d'Orezza
  • 1755 : seconde Constitution corse. Vote de la première constitution démocratique de l’histoire. Pascal Paoli y définit "le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes".
  • 1765 : ouverture de l'Université de Corte.
  • 1768 : 15 mai, par le traité de Versailles Gênes cède la Corse à la France. La Corse, indignée, déclare la guerre à la France.
  • 1768 : 9 octobre, les troupes paolistes mettent en déroute l'armée française à Borgo.
  • 1769 : 9 mai, les troupes corses de Pascal Paoli sont défaites à Ponte Novu.
  • 1769 : 13 juin, Pascal Paoli quitte la Corse pour la Grande-Bretagne
  • 1769 : naissance de Napoléon Bonaparte à Ajaccio
  • 1769 : fermeture de l'Université de Corte par les forces de Louis XV.
  • 1789 : l'Assemblée nationale décrète que « la Corse fait partie de l'Empire français »
  • 1790 : création du département de Corse avec pour capitale Bastia
  • 1793 : séparation de la Corse en deux départements, le Liamone et le Golo
  • 1794 : mise en place d'un Royaume britannico-corse, George III de Grande-Bretagne est proclamé roi de Corse
  • 1796 : les troupes de la France réoccupent l'île qui a été évacuée par les Britanniques
  • 1796 : la Corse compte 150 000 habitants
  • 1805 : décret de surséance qui accorde un délai pour l'emploi de la langue française dans les actes publics en Corse, région de langue italienne jusqu'en 1858.
  • 1807 : mort de Pascal Paoli
  • 1811 : restauration du département de Corse mais avec Ajaccio pour chef-lieu
  • 1821 : Napoléon Bonaparte meurt sur l'Île Sainte-Hélène
  • 1840 : voyage de Prosper Mérimée dans l'île
  • 1858 : 4 août : la langue française devient la langue officielle en Corse (Cour de cassation : nullité de tout acte rédigé en italien, langue la plus diffusée dans l'île).
  • 1881 : la Corse compte 273 000 habitants
  • 1890 : en l'espace d'un siècle la population de l'île a presque doublé
  • 1918 : avec 20 000 morts au bout de quatre années de guerre, la Corse est le département qui paye, proportionnellement à sa population, le plus lourd tribut en vies humaines (jusqu'aux pères de six enfants).
  • 1938 : contre l'irrédentisme mussolinien, et au nom de tous les Corses, le président des Anciens combattants, le Sartenais Jean-Baptiste Ferracci prononce le « serment de Bastia » devant 20 000 personnes ("Face au monde, de toute notre âme, sur nos gloires, sur nos tombes, sur nos berceaux, nous jurons de vivre et de mourir Français !"). Ce discours, clamé deux ans avant l'appel du général de Gaulle, est encore considéré comme étant la première déclaration de résistance face aux avancées et velléités fascistes. Dans les jours qui suivirent des comités antifascistes se créent aussi bien sur l'île que sur le Continent, les étudiants se mettent en grève à Paris en défilant aux cris de "La Corse contre le fascisme !" " Vive la France, A mort Mussolini !".
  • 1942 (novembre) - 1943 (septembre), occupation militaire italienne, répression violente de la résistance corse (par l'OVRA)
  • 8 septembre 1943 : à la suite de la chute du régime fasciste à Rome et de l'occupation subséquente de l'île par les nazis, 9 septembre - 5 octobre, combat dans l'unité des Italiens (80 000 soldats), des partisans corses (10 000) et d'environ 6 000 soldats français (indigènes pour la plupart) contre l'occupant allemand et la Wehrmacht. 700 morts rien que pour les soldats italiens. 1re région française occupée libérée.
  • 8 octobre 1943, le général De Gaulle à Ajaccio, proclame : « La Corse, premier morceau libéré de la France. »
  • 1944 : libérée des Allemands par l' action des partisans corses et des troupes italiennes, qui laisseront l'honneur d'entrer en premier à Bastia à l'armée francaise, l'île devient une base pour la poursuite des opérations en Italie puis pour le débarquement en Provence (août 1944).
  • 1957 : arrivée massive de rapatriés d'Algérie (jusqu'en 1965)
  • 1958 : création de la Somivac (Société pour la mise en valeur agricole de la Corse). 90% des terres sera réservé aux rapatriés d’Algérie.
  • 1960 : en avril, le gouvernement Debré décide unilatéralement de créer un centre d’expérimentations nucléaires souterraines dans les mines désaffectées de l’Argentella, au sud de Calvi, Manifestation de protestation unanime, indépendante de toute idéologie.
  • 1960 : la population de l'île est retombée à 160 000 habitants
  • de 1965 à mi-1970 : radicalisation des revendications d'abord régionalistes puis autonomistes et enfin nationalistes. L'île est dans un état d'isolement et de retards techniques considérables peu de routes, des communications difficiles et coûteuses avec le continent, des installations sanitaires médiocres, une carte scolaire déplorable, pas d'université...
  • 1972 : « affaire des boues rouges » de la Montedison, déversements de produits toxiques au large du Cap Corse. Après diverses manifestations, un commando clandestin dynamitera, en Italie, le navire pollueur.
  • 1975, 21 août, à Aléria : quelques dizaines d'hommes armés de fusils de chasse, entraînés par le docteur Edmond Simeoni, occupent la ferme d'un viticulteur rapatrié suspecté d'être mêlé à un scandale financier. 1 200 gendarmes et CRS, sur ordre du ministre de l'intérieur, cernent les bâtiments. Bilan : deux gendarmes tués et un militant gravement blessé.
  • 1975 : d'importantes émeutes nocturnes ont lieu à Bastia entre le 23 et le 26 août, Michel Poniatowski, ministre de l'intérieur, envoie les blindés sur Bastia.
  • 1976 : le 5 mai, au cours d'une nuit bleue création du FLNC réclamant la reconnaissance des droits nationaux du peuple corse, le droit à l’autodétermination et un pouvoir populaire démocratique en Corse.
  • 1976 : mise en place de la « bidépartementalisation » : l'île est organisée en deux départements, la Haute-Corse et la Corse-du-Sud
  • 1981 : « réouverture » de l'université de Corse à Corte
  • 1982 : les lois du 2 mars et 30 juillet donne un statut particulier à la région Corse et la première assemblée de Corse est élue au suffrage universel direct le 8 août.
  • 1991 : statut Pierre Joxe voté, l'assemblée de Corse dispose de compétences élargies
  • 1992 : aux élections territoriales, les nationalistes (toutes tendances confondues : Corsica Nazione, MPA...) dépassent 25% des voix.
  • 1998 : assassinat du préfet Claude Érignac
  • 1999 : discrédit de la politique de l'État dans l'Ile avec l'affaire des paillotes. La paillote (construite illégalement) « chez Francis » est incendiée par les gendarmes du GPS au cours d'une action clandestine sur ordre du préfet Bernard Bonnet.
  • 2000 : en août, le premier ministre Lionel Jospin propose un nouveau statut pour la Corse connu sous le nom de processus de Matignon qui est voté par l'assemblée national le 4 décembre 2001.
  • 2002 : loi élargissant à nouveau les compétences de la collectivité territoriale de Corse et lui confiant notamment de nouvelles responsabilités dans des domaines tels la gestion des ports et aéroports, la carte des formations ou la préservation des monuments historiques.
  • 2003 : 6 juillet : rejet par une majorité d'électeurs Corses du projet de collectivité unique. Marquant une victoire des républicains conduits par Émile Zuccarelli, ce référendum est, pour ces derniers, un tournant décisif dans l'histoire politique récente avec l'arrêt des réformes institutionnelles.

Note :

La Corse a été indépendante de 1755 à 1769 ; son régime politique étonna l’Europe des Lumières (Jean-Jacques Rousseau, Voltaire...) et inspira la Constitution des États-Unis. Aujourd’hui aux États-Unis d'Amérique, six localités portent le nom de « Paoli » et deux de « Corsicana ».

Les montagnes corses

[modifier] Administration

La Corse constitue la Collectivité territoriale de Corse (CTC), statut particulier institué en vertu de la loi du 13 mai 1991. Cette loi a substitué ce nouveau statut de collectivité territoriale de la République, qui lui confère plus de pouvoir, à l'ancien statut de région.

La Corse est donc dotée d'une organisation institutionnelle originale, unique en France métropolitaine, mais comparable à celle de la plupart des autres régions européennes largement décentralisées. La spécificité de la Corse dans la République a en effet été reconnue par le pouvoir national puis traduite dans plusieurs réformes statutaires (1982, 1991, 2002) à partir d'un double fondement : favoriser l'expression du débat politique dans le cadre d'une démocratie locale rénovée, permettre la recherche de solutions adaptées aux problèmes insulaires à travers l'octroi de compétences étendues en matière d'identité et de développement. Ainsi la collectivité territoriale de Corse apparaît à l'avant garde de la "République décentralisée" : par ses responsabilités accrues mais aussi une organisation rationalisée et des moyens plus importants, parmi lesquels le statut fiscal.

La collectivité territoriale de Corse comprend trois organes :


Le Conseil exécutif

Le Conseil exécutif de Corse est l'organe exécutif de la collectivité. Il comprend 9 membres élus par l'Assemblée parmi ses membres pour six ans.

C'est cet organe qui fait la particularité de la Corse. Alors que dans les autres régions françaises c'est le président du conseil régional qui exerce à la fois l'exécutif et la présidence de l'assemblée délibérante, ces deux fonctions sont séparées en Corse.

L'Assemblée peut cependant renverser le Conseil en votant contre lui une motion de censure par 26 voix (majorité absolue).

C'est actuellement Ange Santini (UMP) qui préside le Conseil.

- site de la Collectivité Territoriale de Corse

[modifier] Géographie

Voir l’article Géographie de la Corse.
Photosatellite de la Corse (NASA)
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Photosatellite de la Corse (NASA)

La Corse est une terre de contrastes, véritable « montagne dans la mer » - Le Monte Cinto culmine à 2710 mètres - l’île (avec plus de 1000 km de côtes) forme un château d’eau douce dans la Méditerranée, elle est une île située à 200 km environ au sud-est de la Côte d'Azur, à l'ouest de la Toscane dont elle est proche et au nord de la Sardaigne. Plutôt boisée et montagnarde, la côte sud est formée de hautes falaises (Bonifacio).

La Corse se situe avec la Sardaigne sur une micro plaque continentale séparée de celle de la France ou de l'Italie appelée bloc corso-sarde.

Les Grecs avaient baptisé cette île de la mer Méditerranée « Kallisté » : la plus belle. Aujourd'hui, la Corse est connue sous le nom « d'île de Beauté » et ses paysages époustouflants séduisent à coup sûr les visiteurs. Grâce à ses mille kilomètres de côtes, dont environ 300 de sable fin, la Corse est un endroit rêvé pour les plaisanciers, les plongeurs et autres amoureux de la grande bleue. Mais, la Corse est également une montagne dans la mer. D'ailleurs, au début du XXe siècle, certains l'avaient surnommée l'île verte, pour la différencier des autres îles méditerranéennes beaucoup plus arides. En effet, la Corse, malgré sa position méridionale et un ensoleillement sans pareil, est une île verdoyante.

[modifier] Transports

Voir l’article TER Corse.

[modifier] Sport

  • Le football est extrêmement populaire et très bien représenté en ligue professionnelle par rapport au nombre de spectateurs et à la puissance économique de l'île. Pour la saison 2004-2005, par exemple, étaient présents les clubs de l'AC Ajaccio et du SC Bastia en Ligue 1 et du GFCO Ajaccio en National. Malheureusement, le manque de moyens financiers couplé aux incohérences de gestion de certains dirigeants ont jeté l'ACA et le SCB en Ligue 2, alors que le Gazélec a été sportivement relégué en Championnat de France Amateurs pour la saison 2006/2007. À ce même niveau, le Club Athletic Bastiais (CAB) a connu la première saison en CFA de son histoire, après une épopée en Coupe de France la saison précédente, stoppée contre Istres (Ligue 2). En CFA2, enfin, les réserves professionnelles de l'ACA et du SCB sont présentes, ainsi que les Moustiques de l'AS Porto-Vecchio, le club de Corte, le FA Île-Rousse, le FC Borgo et l'Etoile Filante Bastiaise.

Ainsi, ce n'est pas moins de 11 équipes pour 9 clubs différents qui joutent au niveau national : pas mal pour une île de 278 000 habitants seulement...

[modifier] Économie

Voir les articles Économie de la Corse et Transport aérien en Corse.

Les liaisons maritimes entre la Corse et le continent sont assurées par trois compagnies principales :

Le port de Bastia Le port de Bonifacio

Les liaisons aériennes sont notamment assurées par deux compagnies aériennes, Air France et CCM Airlines, qui proposent des liaisons régulières. D'avril à octobre, et surtout pendant les mois d'été, de nombreuses liaisons de charters relient sans escale la Corse à de grandes villes européennes.

[modifier] Fiscalité

La Corse bénéficie de longue date d'un régime fiscal dérogatoire motivé par son insularité et son état de sous-développement relatif. Ce régime remonte au Consulat et a été confirmé et amplifié à plusieurs reprises. La dernière mesure législative qui régit le statut fiscal particulier de l'Île de Beauté est la loi n° 94-1131 portant statut fiscal de la Corse du 27 décembre 1994.

Les avantages fiscaux dont bénéficient les Corses, entreprises ou particuliers selon le cas, sont nombreux et touchent notamment l'impôt sur les sociétés, la taxe professionnelle, la taxe foncière sur les propriétés non bâties, l'Impôt sur le revenu des personnes physiques (France), la TVA, la TIPP, les taxes sur le transport des boissons alcoolisées et sur le tabac, les droits de succession.

Pour compenser le manque à gagner pour les Collectivités corses, la loi de 1994 a instauré divers prélèvement sur les recettes de l'État au profit desdites collectivités.

La loi n° 96-1143 relative à la zone franche de Corse du 26 décembre 1996 accorde aux entreprises qui créent de nouvelles activités avant le 31 décembre 2001 divers avantages fiscaux dont certains perdurent (Cette mesure concerne l'ensemble de l'île).

Depuis 1976, la Corse bénéficie également du concept de continuité territoriale appliqué d'abord au transport maritime, étendu en 1979 au transport aérien. Le principal bénéficiaire des subventions versées à ce titre est la compagnie publique de navigation SNCM.

Par ailleurs la Corse bénéficie de subventions au titre des fonds structurels européens relevant de l'objectif 1 (qui concerne les régions dont le PIB est inférieur à 75% de la moyenne européenne).

[modifier] Démographie

Voir l’article Démographie de la Corse.

[modifier] Culture

Voir l’article Culture de la Corse.

[modifier] Langue corse

La langue corse est une langue issue du bas latin et du toscan médiéval. Elle a remplacé une langue vraisemblablement d'origine étrusque matinée de grec que les Romains décrivaient comme "barbare". La langue corse actuelle a été influencée selon les micro-régions de l'île par le toscan au Nord tandis que l'extrême-sud restaits soumis à l'influence du bas latin. Cela se révèle notamment dans la forme des pluriels masculins (issus du neutre latin dans l'extrême-sud) et dans la forme initiale de terme restés proches du latin tels "u casgiu" pour le fromage directement issu de "caseus" en latin. Les linguistiques décrivent ces différentes variétés comme une forme de polynomie. Les différentes variétés sont intercommunicantes mais variées. La langue corse est le véhicule de la culture corse, riche de ses chants, ses polyphonies, ses proverbes, ses expressions, etc. Elle est l'objet de nombreuses revendications concernant sa protection, son enseignement. De nombreux efforts étatiques ont été obtenus en vue de promouvoir la langue corse auprès de la jeunesse (classes bilingues, enseignement quasi-obligatoire dans la plupart des écoles primaires, etc.). Cependant, la langue corse est considérée par l'Unesco comme une langue en voie de disparition, de même que 90% des langues de la planète. On estime d'ailleurs depuis 2006 que la langue corse, ainsi que certaines variétés de langues italiques tels que le sicilien, le calabrais, le vénétien, est l'une de celle qui est le plus proche du bas-latin tel qu'il fut parlé à l'aube du Moyen-Âge. Elle est, notamment pour sa variante du nord, extremment simile aux dialects du centre de l'Italie (zone autor de Rome, Ombrie etc.) et elle est aisement comprehensible par les Italiens, notamment pour ceux de l'Italie centrale. Il est suffisant penser que les noms de familles corses peuvent etre trouvés diffusement dans le regions centrales de la peninsule. Autrefois langue orale, mélange d'origines latines, italiennes, elle est actuellement codifiée et structurée par l'Université de Corte (Università Pasquale Paoli di Corti) et défendue par de nombreuses associations insulaires.

[modifier] Croyances et superstitions

[modifier] Le mauvais œil

L'œil (ochju) est un sort jeté sur une victime. Il est aussi l'œil qui produit l'huile dans l'eau, cette huile qui va permettre de lever le sort. Ces sentiments troubles et dangereux qui ont sur la victime des effets néfastes ne sont pas forcément conscients ou volontaires. On peut malgré soi jeter le mauvais œil. C’est pourquoi lorsqu’on fait l’éloge de quelqu’un, qu’on le complimente sur sa santé ou sa beauté, on doit en même temps « faire les cornes » ou bien ajouter : « Chì Diu u benedica » (Que dieu le bénisse !) ; car les éloges et les compliments peuvent cacher une envie ou une jalousie secrètes, et véhiculer par là même la malignité qui fait le mauvais œil.

Les enfants qui sont tout particulièrement exposés à doctape et ces dangers, portent à leur cou des protections magiques : petits scapulaires contenant des substances aux vertus efficaces, telles que le sel, le corail, les fragments de cierges bénits, et notamment celui de la Chandeleur.

L’annuchjatura (appelée aussi selon les régions, mal'ochju, ghjustrata, acciacatura, mazzulata, etc.) se manifeste par des symptômes précis : maux de tête violents, fièvre, nausées, lassitude … ; tous aussi inexplicables les uns que les autres, on ne saurait rattacher ces malaises a des causes « normales » ou connues. Ils apparaissent de manière soudaine sans que rien n’ait pu les laisser présager. D’ailleurs, ces symptômes disparaissent comme ils sont venus.

Au cours d'un rituel bien définis et de prières se référant notamment à la Vierge Marie ( sorte d'exorcisme ), a "Signatora" enlève le mauvais œil et éloigne le sort grâce à des incantations prononcées au-dessus d'une soucoupe dans laquelle ont été mélées huile et eau. Selon les dessins formés par les yeux de l'huile la signadora réussit à conjurer le sort ou à supprimer une maladie. Aujourd'hui, cette coutume ancienne qui semble reprendre, est utilisée en direction des nouveaux-nés mais également contre les brûlures, et les vers implantés sous la peau. Le mauvais sort était souvent jeté par celui que l'on désignait comme un "mazzeru" (celui qui frappe du verbe "ammazzà") aussi nommé dans l'extrême sud, l'acciacatori (du verbe "acciaccà" frapper, assommer). Le mazzeru était selon les endroits actifs (il jetait des sorts) ou passifs (par ses visions oniriques, il connaissait l'avenir). Ce même rituel peut se dérouler de manière différente. Cette fois, a "Signatora" fais le signe de croix sur la tête ou la main de la personne souffrant de l'ochju en téssitant une prière à la Vierge sans que la personne ne l'entendent. Plus le mal est grand et plus a Signatora va bailler intensément afin d'évacuer le mauvais sort. Si ce dernier est trop important, la personne doit répéter le rituel avec d'autre Signatori, le nombre de Signatori devant toujours être impaire, tout comme le nombre de prière au cours du rituel. Ces prières peuvent être transmisent mais uniquement un jour précis de l'année et à une heure bien définit. La personne désirant apprendre ces prières ne peut les entendre qu'une seule et unique fois de la part d'un même Signatoru.

[modifier] Le mazzérisme

Le mazzérisme est un don hypothétique de prophétie funèbre exercé la nuit par des individus pendant la période des rêves. Au cours de cette activité, le mazzeru part chasser et tuer des animaux. On le surnomme « le Chasseur d'âmes » ou encore « le Messager de la Mort ».

[modifier] Chants et polyphonies

[modifier] Littérature

[modifier] Écrivains

[modifier] Écrivains en langue française

Paul Antonietti, Jérôme Ferrari, Marie Susini, Angelo Rinaldi, Jean-Claude Rogliano, Paul Milleliri Gabriel Xavier Culioli auteur de "la Terre des Seigneurs", "le complexe corse", "Terres de Corse", "Les pierres de l'apocalypse", "Le chant des Saisons", "Le grand voyage", "Légendaire corse"

[modifier] Écrivains en langue corse

Ugo Peretti, Paulu Matteu Della Foata, Anton Liunardu Massiani, Santu Casanova, Sebastianu Dalzeto, Anton' Francescu Filippini, Petru Rocca, Marco Angeli, Rinatu Coti, Ghjacumu Fusina, Ghjacumu Thiers, Ghjacumu Biancarelli, Marcu Biancarelli, Paulu Desanti, Ghjuvan Luigi Moracchini, Alain Di Meglio, Ghjuvan Maria Comiti.

[modifier] Écrivains en langue italienne

Guglielmo Guglielmi, Salvatore Viale. Il existe des écrivains en langue corse, notamment depuis le XIXème siècle, alors que jusqu'alors il avait plutôt existé une littérature corse en italien très importante. L'italien jusqu'à la conquête française était la langue écrite par les lettrés.

[modifier] Écrivains en langue corse et français

Prete Gentili (Anghjulu-stefanu).

[modifier] Gastronomie

La gastronomie corse est étroitement liée aux principaux produits du terroir : la culture de la châtaigne et des agrumes, la charcuterie de porc, le lait et le fromage de brebis, comme celui de chèvre.

C'est traditionnellement une cuisine de montagnards même si les produits de la pêche sont devenus plus importants, essentiellement grâce à la disparition du paludisme des côtes et à la tradition corse d'ostréiculture et de mytiliculture héritée des romains. Il existe en Corse deux types d'huiles d'olives, l'une est plus verte, elle est produite en décembre et janvier, à partir d'oliviers jeunes et d'olives en début de maturation. L'autre est une huile jaune, propre à la culture corse, elle est faite à partir des olives ramassées sous des arbres centenaires vers le mois de mai.

[modifier] Spécialités corses

Voir l’article Cuisine corse.

Parmi les spécialités il faut noter :

  • En charcuterie : le Prisuttu, la coppa et le lonzu, le "figatellu", la "salciccia"
  • Les beignets de brocciu (fromage de lait caillé de brebis)
  • Le migliacciu
  • Les sardines à la Bastiaise
  • La pulenda, une polenta de farine de châtaigne
  • Les nicci, crêpes à base de farine de châtaigne
  • Le cabri en sauce (avec sa polenta de farine de châtaigne)
  • Le civet de sanglier
  • Les Canistrelli, biscuits parfumés au citron, à l'anis, à la châtaigne, ou nature.
  • Toutes sortes de fromage : le brocciu, le fromage frais de brebis, la tome corse et une myriade de fromage corsés.
  • En dessert : La tourte de farine de châtaigne, les Falculelle, le Fiadone ou le Pastizzu
  • Les digestifs : eau de vie, myrte, liqueur de châtaigne

[modifier] Symboles / Emblèmes

Le drapeau corse représente sur fond blanc une tête de Maure dont le front est ceint d'une bande de tissu blanc nouée derrière la tête. La signification de la présence de cette tête est encore inexpliquée, les références aux Sarrasins tenant plus de la légende. D'origine aragonaise, il fait écho au drapeau de la Sardaigne qui présente lui quatre têtes de maure avec une croix rouge sur fond blanc. On peut noter que sur l'armorial de Gelre en 1370, les armes de la Corse et de la Sardaigne comprenaient des bustes de Maure et non des têtes, et que les bandeaux étaient absents sur l'écu sarde. Le bandeau était déjà relevé sur le front pour les armes corses.

Vue panoramique de la Corse prise depuis Nice.
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Vue panoramique de la Corse prise depuis Nice.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

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[modifier] Liens externes

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