CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
SITEMAP
Audiobooks by Valerio Di Stefano: Single Download - Complete Download [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Alphabetical Download  [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Download Instructions

Make a donation: IBAN: IT36M0708677020000000008016 - BIC/SWIFT:  ICRAITRRU60 - VALERIO DI STEFANO or
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Étrusques - Wikipédia

Étrusques

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vous avez de nouveaux messages (diff ?).
Sauf précision contraire, les dates de cette page sont toutes sous-entendues « avant Jésus-Christ ».
Les peuples dans la péninsule italienne au début de l'âge du fer ██ Ligures ██ Vénètes ██ Étrusques ██ Picènes ██ Ombriens ██ Latins ██ Osques ██ Messapes ██ Grecs
Agrandir
Les peuples dans la péninsule italienne au début de l'âge du fer

██ Ligures

██ Vénètes

██ Étrusques

██ Picènes

██ Ombriens

██ Latins

██ Osques

██ Messapes

██ Grecs

Tombes étrusques
Agrandir
Tombes étrusques

Les Étrusques sont un peuple qui vivait en Étrurie, territoire correspondant à peu près à l'actuelle Toscane et au nord du Latium, soit le centre de la péninsule italienne, avant la période de la royauté romaine. Leurs voisins Grecs les appelaient Tyrsenoi, c'est-à-dire Tyrrhéniens, mais ils s'appelaient eux-mêmes Rasna. Leur alphabet d'origine grecque, légèrement modifié, a donné naissance à l'alphabet latin que vous êtes en train de lire.

Sommaire

[modifier] Origine

Selon la tradition, rien n'est certain quant à leur origine et leur provenance. Tradition, représentée tout d'abord par Hérodote, ils auraient selon lui émigré de Lydie en Asie mineure, en Toscane, de Troie ravagée comme le veut l'Énéide ; selon une autre tradition, soutenue par Tite-Live, ils seraient au contraire venus du nord ; selon une troisième tradition, soutenue par Denys d'Halicarnasse, ils seraient autochtones. Les historiens ont privilégié tantôt l'une tantôt l'autre. Il y a probablement du vrai dans chacune, en ce que qu'il y eut probablement une migration depuis l'Asie mineure vers la Toscane, en groupes isolés porteurs d'une civilisation évoluée, suite à des troubles survenus dans leur zone de provenance, comme le narre la tradition, d'une famine après une guerre, mais également parce qu'attirés par les richesses minières de ce qui allait devenir l'Étrurie. Ceci expliquerait la naissance soudaine de la civilisation étrusque entre le VIIIe et le VIIe siècle av. J.-C. (la période dite « orientalisante »), et les nombreuses affinités qu'on note dans les us et coutumes, la langue, l'art et la religion des Étrusques avec le monde égéo-anatolien, tandis que les usages dans les rapports avec le monde féminin étaient très différents : on sait qu'effectivement les femmes assistaient aux banquets auprès des hommes chez les Étrusques, ce qui n'était le cas ni chez les Grecs leurs contemporains, ni plus tard chez les Romains.

Femme étrusque, statue en terre cuite, IIe siècle av. J.-C., retrouvée à Chiusi, conservée à Karlsruhe
Agrandir
Femme étrusque, statue en terre cuite, IIe siècle av. J.-C., retrouvée à Chiusi, conservée à Karlsruhe

D'aucuns ont voulu voir dans ce statut féminin particulier inexistant dans le monde gréco-romain une émancipation avant la lettre, mais on s'accorde à dire aujourd'hui qu'il s'agit bien plutôt d'une survivance du matriarcat pré-existant dans les cultures néolithiques anatoliennes, le patriarcat se formant durant cette même période pour se cristalliser dans la civilisation de la Grèce antique. Cette coutume étrusque était effectivement très mal vue par les Grecs, voisins directs des Étrusques dans l'Italie du sud appartenant à la Grande Grèce et était une des raisons de la rivalité des deux peuples, outre la concurrence commerciale.

En Toscane ces groupes, certainement minoritaires, s'ajoutèrent aux éléments villanoviens (voir culture de Villanova) qui, connaissant déjà l'usage du fer, étaient antérieurement venus par le nord, ou, de l'autre rive de l'Adriatique, des plaines danubiennes ; à l'aube du Ier millénaire, ceux-ci étaient déjà installés dans la péninsule italienne. Là, ils s'étaient précédemment mêlés aux véritables autochtones, habitants établis dans la région depuis le néolithique et vraisemblablement depuis le paléolithique, population méditerranéenne contemporaine de la population dite nuragique (de nuraghe), établie en Sardaigne. En somme, les Étrusques seraient la résultante de la fusion de trois composantes ethniques : l'orientale, la nordique et l'autochtone, formant ainsi un peuple nouveau qui ne parvint jamais vraiment à réaliser une unité politique compacte.

[modifier] Établissements & urbanisme

Les cités de l'Étrurie étaient au nombre de douze, dodécapole correspondant à autant de districts comprenant des cités plus petites, des bourgs et des villages. Chacune de ces douze cités était administrée par un Lucumon, gouverneur issu de l'aristocratie. Cependant, il existait d'autres magistrats : le vocable Zilath par exemple, apparaît à plusieurs reprises dans l'épigraphie et était relatif à une magistrature, mais on ne sait pas exactement en quoi celle-ci consistait.

Les villes étrusques étaient nombreuses, les plus importantes étaient :

Ces cités furent d'abord gouvernées chacune par un roi, ensuite par une oligarchie, émanant des grandes familles de l'aristocratie. Ces villes se regroupaient parfois en confédérations ou en ligues de nature religieuse. En s'enrichissant avec le temps grâce aux produits agricoles des terres alentour, notamment le blé, et à un élevage florissant, à l'exploitation des mines et au commerce, les cités étrusques réussirent à s'affirmer rapidement. Le peuple étrusque connut une expansion entre le VIIe et le Ve siècle av. J.-C. dans la plaine du , au nord, où s'épanouirent les cités de Felsina (Bologne), et Marzabotto, reliées à Spina, sur la mer Adriatique, cité recueillant l'influence du monde grec, et favorisant le lucratif commerce de l'ambre et de l'étain avec le Nord, au sud, dans le Latium, et avec une forte présence en Campanie, en Corse enfin à Alalia (aujourd'hui Aléria). Sur mer en revanche, la concurrence avec les flottes carthaginoises et grecques fut serrée. Rome fut un domaine étrusque durant un siècle, et la dynastie des Tarquins, rois de provenance étrusque, reflète la supériorité et l'importance des cités étrusques méridionales, qui ont laissé d'ineffaçables traces dans la religion, les usages, les institutions et les édifices de Rome, largement confirmées par l'archéologie.

Les premières villes étrusques ne présentaient pas de plan caractéristique, mais les villes plus tardives furent aménagées selon un plan orthogonal: deux axes, nord-sud (cardo) et est-ouest (decumanus) formant une intersection à partir de laquelle s'ordonnait la ville, dessinant des îlots affectés à des fonctions diverses (espace public, espace sacré, habitations). Adduction d'eau, égouts, chauffage « central » dirions-nous aujourd'hui, comptent parmi les inventions reprises ultérieurement par les Romains.

[modifier] Gouvernement

Le centre religieux des Étrusques était à Voltumna, prés de Volsinies. Après des fêtes et des jeux pariétrusques, les représentants de la Dodécapole élisaient un magistrat fédéral (zilath meχl rasnal, sacerdos ou rex des Latins) qui avait un rôle religieux et sans doute économique, mais très peu politique.

Au VIIe et VIe siècles, ces cités connurent un régime monarchique. Certains monarques (ou lucumon) paraissent légendaires (Mézence de Caere, Properce de Véies ou Thybris), d’autres sont attestés par les textes et l’archéologie (les Tarquins, Servius Tullius, Mastarna de Rome, Porsenna de Clusium). Issu de l’aristocratie, leur pouvoir semble avoir été absolu, bien que surveillé par une oligarchie princière, et s’exerçait dans le domaine politique, religieux et militaire. D’abord élective, la royauté devint vite héréditaire par les femmes. Il n’y a aucune trace d’assemblée comparable au Sénat romain.

Entre la fin du VIe siècle et le milieu du Ve siècle, un régime républicain oligarchique basé sur la tyrannie s’instaura dans la plupart des cités étrusques où se développa une société quasi égalitaire en une classe unique. Le pouvoir alla aux princeps (selon la transcription latine), oligarques exerçant des magistratures (zilath, purth, macstrevc). Les mêmes familles, rivales entre elles, exercèrent le pouvoir avec continuité.

[modifier] Économie

Tombe de la chasse et de la pêche, Tarquinia (détail).
Agrandir
Tombe de la chasse et de la pêche, Tarquinia (détail).

La base de l’économie de l'Étrurie était constituée par l’agriculture, la pêche et la chasse mais aussi de la piraterie. Les gisements de cuivre, d’étain, de fer, de plomb argentifère furent exploités dès la période villanovienne et les minerais travaillés. La pierre de construction utilisée le plus couramment fut le tuf volcanique.

La métallurgie suscita le développement du commerce au VIIe siècle. Les Étrusques exportèrent au moyen de leurs propres navires des objets en bronze (trompettes, rostres) de l’Espagne à Athènes, de Carthage à la Grande-Bretagne, au Danemark, à la Suède, et par la Gaule, à l’Allemagne du Sud et à la Bohème. Le trafic vers la Grèce fut le plus important (céramique attique contre blé de Grande-Grèce et métaux). La Gaule du Sud achetait du vin et des métaux et fournissait des peaux, des fourrures et de l'étain.

[modifier] Langue

La langue étrusque utilise un alphabet dérivé de l'alphabet grec qui a inspiré l'alphabet latin. Elle est probablement d'origine non indo-européenne et ne nous est pas entièrement connue.

Voir les articles langue étrusque et alphabet étrusque.

[modifier] Religion

Rien qui ne fut religieux dans la vie quotidienne de ce peuple de l'Antiquité. Aussi existait-il un ordre de devins « l'Ordre des haruspices», chargé d'interpréter les auspices, les prodiges et autres phénomènes météorologiques comme les foudres, dont ils tiraient des présages. De ces interprétations, fastes ou néfastes, dépendaient la consécration des édifices, religieux ou non, des temples, mais aussi la fondation des cités. Toutes ces activités se déroulaient selon des rites bien précis, consignés dans les différents traités de la Disciplina etrusca, la science étrusque par excellence.

Voir l’article mythologie étrusque.

[modifier] Art

Cratère en calice étrusque
Agrandir
Cratère en calice étrusque

L'art produit par cette civilisation est d'une grande richesse. Les Étrusques furent de très habiles artisans et eurent de grands artistes, peintres de fresques dans les tombes, comme celles de Tarquinia par exemple, sur vases, sculpteurs qui réalisèrent de véritables chefs-d'œuvre tant en bronze qu'en terre cuite. Ils furent également d'excellents joailliers, d'habiles métallurgistes. On peut voir leurs œuvres dans les grands musées italiens, comme par exemple ceux de Florence, du Vatican ou de Volterra.

Voir l’article art étrusque.

[modifier] Expansion et déclin

Expansion étrusque de 750 à 500 av. J.-C.
Agrandir
Expansion étrusque de 750 à 500 av. J.-C.

Le maximum de la prospérité et de l'expansion de la civilisation étrusque fut atteint vers la moitié du VIe siècle. En 535 en effet, les Étrusques, alliés aux Carthaginois (certains historiens emploient à ce propos l'expression de « Confédération étrusco-carthaginoise »), remportèrent la bataille navale d'Alalia (Aléria) au large de la Corse, contre les Phocéens de Massalia, soit la colonie grecque de l'antique Marseille, dans la lutte qui les opposait pour le contrôle de la Méditerranée occidentale. L'arrêt de l'expansion étrusque commence à la fin du même siècle, puis vient le déclin durant le Ve siècle. Rome fut la première à se libérer de la domination étrusque en chassant les Tarquins vers 509 ; puis les Latins dans leur ensemble s'en libérèrent avec l'aide d'Aristodème de Cumes à la bataille d'Aricie en 506. Les têtes de pont étrusques restèrent ainsi isolées en Campanie, s'affaiblirent après la défaite navale de Cumes en 474, et furent définitivement perdues en 423 lors de la conquête de Capoue par les Samnites. Au nord, l'invasion gauloise détruisit les cités étrusques de la plaine du au début du Ve siècle. En 396, Rome conquit Véies, étendant ainsi son influence sur toute l'Étrurie méridionale. Durant plus de deux siècles, à l'initiative tantôt de l'une tantôt de l'autre de leurs cités, les Étrusques luttèrent contre l'expansion romaine. Mais en 295, bien que coalisés avec la population d'Ombrie, les Gaulois cisalpins et les Samnites, ils furent vaincus à la Bataille de Sentinum : en quelques décennies ils furent totalement assujettis à Rome et inclus, par des traités spécifiques, parmi les « alliés » de la péninsule italienne, jusqu'à ce que la citoyenneté romaine leur soit accordée lors de la guerre sociale de 90-88.

Vase plastique, groupe de Chiusi
Agrandir
Vase plastique, groupe de Chiusi

[modifier] Héritage

En dépit de la perte de leur autonomie politique, les Étrusques continuèrent à exercer par la suite une grande influence en Italie sur le plan culturel, religieux et artistique. Rome, qui sous Auguste avait fait de l'Étrurie la septième région d'Italie, subit fortement leur influence, qui persista dans les institutions, les modes de vie, la langue, les goûts, l'amour du luxe, du faste et des banquets, la danse et la musique. Goûts étrusques attestés par les peintures de leurs tombes, quoique ces dernières nous renseignent surtout sur les goûts des classes aisées, c'est-à-dire sur les goûts d'une minorité de la population. L'empereur Claude était lui-même un spécialiste de la culture étrusque. L'esprit créatif du peuple étrusque (un artisanat habile et ses techniques approfondies) émergea à nouveau bien des siècles plus tard en Toscane lors de la Renaissance.

[modifier] Les analyses de la biologie

Nous savons, depuis la publication de l'ouvrage de Jean Bernard Le sang et l'histoire, que le groupe sanguin dominant dans les territoires cantabriques est 0- et que plus on s'en éloigne en cercles concentriques et plus le pourcentage de ce groupe dans la population décroît jusqu'à être encore dominant dans une plus faible proportion en Ligurie, groupe sanguin correspondant à la plus ancienne population de l'Europe méditerranéenne connue. Par ailleurs, les études qui ont été faites sur la population toscane actuelle ont démontré une proportion de 5% appartenant aux groupes A et B supérieure au reste de la population italienne. Ceci pourrait apparenter les proto-étrusques aux populations orientales d'Arménie, aux Hindous et aux gitans Sinti. De leur côté les anthropologues sont limités dans leur recherches par la pratique diffuse de l'incinération des défunts. Les études systématiques qui ont cependant été faites sur les squelettes provenant des tombes d'Étrurie ont révélé des données dont il est difficile de tirer des conclusions certaines. Sur 44 crânes, 34 étaient dolichocéphales et mésocéphale tandis que 14 étaient brachycéphales. On en conclut que les crânes longs et moyens correspondraient à ceux du type des envahisseurs venus de l'Orient tandis que les autres correspondraient à celui des indigènes. L'aspect et les proportions de ces crânes correspondent cependant à la moyenne de ce qu'on sait de la population de toute l'Europe méridionale au néolithique. Selon les études génétiques les plus récentes, l'Ève mitochondriale toscane a 17 000 ans.

[modifier] L'ADN des étrusques

L’analyse du ADN mitochondrial de 80 individus ayant vécu en Étrurie entre le VIIe et le IIe siècle av. J.-C. réalisée par l’équipe de chercheurs du département de biologie de l’université de Ferrare sous la direction du professeur Guido Barbujani a été publiée sur la revue American Journal of Human Genetics[1].

Selon les résultats de ces recherches, les actuels Toscans ne sont pas les descendants des Étrusques.

Les résultats de cette analyse révèlent également que ceux-ci étaient un groupe intrinsèquement homogène sans échanges avec d’autres ethnies. Un des aspects qui a surpris les chercheurs est la rapidité avec laquelle leur ADN a disparu sans laisser de traces dans la population toscane actuelle, deux millénaires étant des temps relativement brefs du point de vue de la génétique.

Les résultats de cette analyse apparente l’ADN de cet échantillonnage à celui des populations anatoliennes de la Turquie actuelle. Les éléments analysés provenant de tombes riches, appartenant à l’aristocratie étrusque, laissent penser qu’il s’agissait d’une élite dominante et non assimilée avec le reste de la population d’alors, population villanovienne dont les Toscans actuels seraient les descendants.

Visage féminin étrusque
Agrandir
Visage féminin étrusque

[modifier] Divers

Les Étrusques sont les inventeurs de la prothèse dentaire [2].

[modifier] Bibliographie

  • Jacques Heurgon, Vie quotidienne des Étrusques
  • Dominique Briquel, Les Étrusques, Collection Que Sais-Je ?
  • Jean-René Jannot, À la Rencontre des Étrusques (en ligne)

Dans les arts et la littérature :

  • L'Étrusque, Mika Waltari, Olivier Orban 1980 /Éditions du Seuil, collection "Points", 1984

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur Étrusques.
La catégorie Étrusques contient d'autres articles sur le sujet des Étrusques.

[modifier] Liens externes

Civilisations antiques et précolombiennes
Méditerranée : Carthage | Égypte | Étrusques | Civilisation minoenne | Civilisation mycénienne | Grèce | Palestine | Rome antique
Amérique : Olmèque | Mayas | Aztèques | Incas | Civilisation mississippienne | Culture anasazie
Asie : Akkad | Assyriens | Babylone | Chine | Elam | Hittites | Huns | Indus | Sumer
Europe du nord : Celtes | Germains | Vikings



Portail Archéologia – Accédez aux articles de Wikipédia concernant l'archéologie.
Portail Cliopédia – Accédez aux articles de Wikipédia concernant l’Histoire.

Static Wikipedia 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2006 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Sub-domains

CDRoms - Magnatune - Librivox - Liber Liber - Encyclopaedia Britannica - Project Gutenberg - Wikipedia 2008 - Wikipedia 2007 - Wikipedia 2006 -

Other Domains

https://www.classicistranieri.it - https://www.ebooksgratis.com - https://www.gutenbergaustralia.com - https://www.englishwikipedia.com - https://www.wikipediazim.com - https://www.wikisourcezim.com - https://www.projectgutenberg.net - https://www.projectgutenberg.es - https://www.radioascolto.com - https://www.debitoformtivo.it - https://www.wikipediaforschools.org - https://www.projectgutenbergzim.com