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Cambrai - Wikipédia

Cambrai

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Cambrai

Pays
drapeau de la France
     France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Nord
(sous-préfecture)
Arrondissement Arrondissement de Cambrai
(chef-lieu)
Canton Chef-lieu des cantons de Cambrai-Est et Cambrai-Ouest
Code INSEE 59122
Code postal 59400
Maire
Mandat en cours
François-Xavier Villain
2001-2008
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Cambrai
Latitude 50°10'36" Nord
Longitude 03°14'08" Est
Altitude 41 m (mini) – 101 m (maxi)
Superficie 1 812 ha = 18.12 km2
Population sans
doubles comptes
(Cambrésiens) 33 716 hab.
(1999)
Densité 1 861 hab./km2

Cambrai (Kamerijk en néerlandais, Camaracum en latin) est une commune française et picarde, située dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais. La région de Cambrai est appelée le Cambrésis. Les habitants de Cambrai sont les Cambrésiennes et les Cambrésiens.

Sommaire

[modifier] Devise

Cambray, cité de paix (1579), Concordia resparvae crescunt (1580)

[modifier] Géographie

[modifier] Site

[modifier] Situation

Situation de la ville
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Situation de la ville

Distance aux grandes villes voisines :

[modifier] Histoire

[modifier] Antiquité

À l'époque romaine, Cambrai (Camaracum) est une étape importante sur la grande voie qui relie Amiens à Bavay. En 430, commandés par le roi Clodion le Chevelu, les Francs Saliens s'emparent de la ville mais Clovis élimine les roitelets saliens, parmi lesquels Regnacharius qui régnait alors sur Cambrai. Au début du Ve siècle, après la destruction de Bavay, Cambrai deviendra le chef-lieu civil et religieux de la cité des Nerviens. Si l'histoire de la ville demeure obscure aux époques mérovingienne et carolingienne, on sait avec certitude que saint Vaast, évêque de la ville, siégeant à Arras meurt en 540 et que saint Géry, mort vers 625 transfère le siège épiscopal à Cambrai.

Voir l’article Archevêché de Cambrai.

[modifier] Moyen-Âge

[modifier] Une ville-frontière

Après le traité de Verdun, en 843, et les partages carolingiens, le comté de Cambrésis est inclus au royaume de Lorraine (Lotharingie). En conséquence l'Escaut devient pour huit siècles la frontière du royaume de France et de l'Empire germanique. Dès lors, Cambrai entre dans une phase tragique de son histoire. En effet, la ville est envahie par les Normands (850 et 880), les Hongrois (880), ses habitants se révoltent contre l'évêque allemand Bérenger (958), tentent d'établir une commune (1077) et sont sévèrement réprimés.

En novembre 1227, la paix est ramenée grâce à la "Loi Godefroy" qui établit pour longtemps le droit municipal. Même si l'évêque a toujours affirmé l'indépendance de son petit État de Cambrésis, coincé entre de puissants voisins capables de l'écraser rapidement (comté de Flandre, comté de Hainaut et royaume de France), un tel vœu de neutralité n'est pas chose aisée, et surtout pas durant la guerre de Cent Ans. En 1339, c'est le roi d'Angleterre, Édouard III, qui doit se retirer après avoir vainement assiégé la ville. Au XVe siècle, c'est Jean de Bourgogne, bâtard de Jean Sans Peur, qui occupe le siège épiscopal mais l'annexion probable du Cambrésis aux États bourguignons est rendue impossible par la mort de Charles le Téméraire. Louis XI, en 1476, s'empare alors immédiatement de Cambrai, une ville que les Français ne quittent qu'en 1479.

[modifier] Cambrai, centre musical des Pays-Bas au XVe s.

Du XVe au XVIIe siècle, Cambrai fut un centre attractif pour les musiciens, notamment grâce à la cathédrale. La ville était alors un centre réputé des Pays-Bas ; de nombreux compositeurs que l'on rattache à l'école bourguignonne grandirent et apprirent leur métier à Cambrai. En 1428, Philippe de Luxembourg affirma que la cathédrale était le centre le plus raffiné de la chrétienté, grâce à ses chœurs, sa luminosité, et au son de ses cloches. De 1409 à 1412, Guillaume Dufay, un des plus célèbres musiciens de l'Europe du XVe siècle étudia la musique dans la cathédrale de Cambrai. Il revint à Cambrai en 1439, après avoir passé de nombreuses années en Italie. D'autres compositeurs comme Johannes Tinctoris et Ockeghem se rendirent à Cambrai pour étudier la musique avec Guillaume Dufay.

À la fin du XVe siècle, d'autres grands compositeurs travaillèrent à Cambrai, notamment Nicolas Grenon, Alexander Agricola, et Jacob Obrecht. Au XVIe siècle, ce fut le cas de Philippe de Monte, de Johannes Lupi et de Jacobus Kerle.

Quand le centre de gravité de l'économie monde s'éloigna de l'Europe du Nord et de la ville de Bruges, la région s'appauvrit économiquement et culturellement. La cathédrale fut détruite en 1796, mais la majeure partie des archives fut préservée (elles se trouvent actuellement aux Archives départementales du Nord à Lille).

[modifier] Temps modernes

En 1510, le Cambrésis est érigé en duché par l'empereur Maximilien pour l'évêque Jacques de Croÿ et c'est dans cette ville qu'est signée par la France et l'Empire, en 1529, la "paix des Dames". Un traité qui n'aurait sans doute jamais vu le jour sans l'entremise de Louise de Savoie, mère de François Ier de France, et de Marguerite d'Autriche, la tante de Charles Quint. En 1576, le baron d'Inchy, Baudoin de Gavre, s'empare par surprise de la citadelle et de la ville, obligeant du même coup l'archevêque à s'exiler à Mons. Cette citadelle avait été décidée en 1543 par Charles Quint et, depuis le 12 mai 1559 et le célèbre traité du Cateau-Cambrésis, l'archevêché avait comme suffragants les villes d'Arras, Namur, Saint-Omer et Tournai, la partie flamande du diocèse étant attribuée aux nouveaux diocèses d'Anvers et de Malines.

Cinq ans après sa prise par Baudoin de Gavre, Cambrai est délivrée par le duc d'Anjou. Jean de Montluc y est alors établi comme gouverneur, lequel réussit en 1594 à se faire reconnaître par Henri IV comme souverain de Cambrai avant d'en être chassé, la même année, par les habitants, aidés en cela par l'intervention des Espagnols. Avant le traité de Nimègue qui réunit définitivement Cambrai à la France, le 17 septembre 1678, la ville est encore assiégée en 1649 par le comte d'Harcourt et subit une nouvelle attaque de Turenne, en 1657. Cambrai devient française, et le premier archevêque nommé par le roi est François de Salignac de La Mothe-Fénelon (1695-1715). Aussi célèbre comme écrivain que comme prélat, le célèbre Fénelon, surnommé "Le Cygne de Cambrai", y écrit les "Maximes des Saints", un livre qui prend la défense du quiétisme et qui, à ce titre, est condamné par Rome. Le zèle de Fénelon est inlassable pour éclairer les fidèles et convertir les infidèles. Établi sur ordre du roi à Tournai, le Parlement est transféré à Cambrai en 1702 mais définitivement fixé en 1714 à Douai.

[modifier] Révolution

La Révolution n'épargne aucune opération militaire à Cambrai et c'est ainsi qu'en 1793, la ville est placée aux premières lignes du conflit. En 1794, Joseph Le Bon, ami de Robespierre et missionné par le Comité de salut public dans le Nord-Pas-de-Calais, arrive à Cambrai: il y fera régner la terreur. La plupart des bâtiments religieux de la ville sont démolis ou saccagés: en 1797, la cathédrale, "merveille des Pays-Bas", est vendue pour 50000 F à un marchand de Saint-Quentin qui n'en laisse que la tour. Privée d'appui, elle s'effondre en 1809. L'archevêque Ferdinand Maximilien Mériadec de Rohan ayant refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé, il choisit d'émigrer. Pour l'anecdote, il ne reviendra à Cambrai qu'en 1801, à la demande du pape. Après Waterloo et un simulacre de résistance, Cambrai se rend aux Anglais le 25 juin 1815. Louis XVIII y entre aussitôt et, de là, choisit de s'adresser aux Français.

[modifier] Guerres franco-allemandes

Image:Cambrai 1915.jpg
La place Aristide Briand en 1915

Le 21 janvier 1871, les Prussiens pénètrent dans Cambrai et tirent quelques obus sur la place. C'est l'ouverture des négociations d'armistice qui mettent un terme salvateur à ce début de destruction et d'occupation.

Il en va tout autrement en 1914 lorsque l'armée allemande occupe la ville : cette occupation va durer quatre ans, marquée par des scènes de pillages, de réquisitions abusives et d'arrestations d'otages.

Voir l’article Bataille de Cambrai.

Du 20 novembre au 17 décembre 1917, la ville de Cambrai fut le théâtre de la bataille de Cambrai. Lors de cette bataille, les chars d'assaut furent utilisés pour la première fois. Durant cette offensive, les alliés parviennent à percer la fameuse ligne Hindenburg Ligne Siegfried et permettent aux troupes britanniques du général Byng d'approcher à 3 km des faubourgs cambrésiens. Malheureusement, ces troupes sont rejetées en décembre de la même année. Il faut attendre septembre 1918 pour voir les britanniques pénétrer de nouveau dans les faubourgs. Si Marcoing et Masnières sont libérées le 28, c'est le 8 octobre que les généraux Byng et Rawlinson attaquent le sud de Cambrai, en liaison avec l'armée française du général Debenay. Le lendemain, les Canadiens entrent dans un Cambrai en flammes. En effet, les habitants ayant été évacués vers la Belgique, les Allemands incendient le centre de la ville, détruisent l'hôtel de ville ainsi que les magnifiques archives municipales livrées volontairement au feu. Au total, plus de 1.500 immeubles sur les 3.500 que compte Cambrai sont totalement détruits.

Cambrai détruite, en 1919
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Cambrai détruite, en 1919

La seconde guerre mondiale frappe encore Cambrai lorsque les armées allemandes prennent la ville sans rencontrer aucune résistance. Aux dégâts occasionnés à la ville par ses occupants viennent s'ajouter ceux des bombardements qui se multiplient en 1944. Malheureusement aveugles, les raids aériens des alliés dirigés contre les voies ferrées détruisent 803 immeubles, en endommagent 3.329 sur un total de 7.464 et font de nombreuses victimes françaises. Aussi, lorsque la ville reçoit la Croix de guerre avec Palme, en 1945, le document officiel indique : "Cambrai, ville martyre qui, déjà lourdement éprouvée au cours de la guerre 1914-1918, a subi 22 bombardements aériens qui ont fait plus de 500 victimes et entraîné des dégâts à plus de 4.000 immeubles sinistrés à 55%"

[modifier] Héraldique

Cambrai
  • D'or, à l'aigle bicéphale éployée de sable, becquée et membrée de gueules, chargée en cœur d'un écusson d'or à trois lions d'azur.
  • Les armes sont aussi présentées au sein de la ville avec un lambel rouge surmontant le cœur qui peut être d'argent autant que d'or. Les armes qui représentent d'ailleurs le duché-pairie de Cambray sont d'ailleurs d'argent à trois lions d'azur.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 - - François-Xavier Villain UMP -élu député le 16 juin 2002,(2002-2007)
Toutes les données ne nous sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999
32973 37584 39049 35272 33092 33738
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

L'aire urbaine de Cambrai compte 58 828 habitants (mars 1999)

[modifier] Économie

[modifier] Transports

Transport routier : Cambrai est au croisement de deux autoroutes :

  • l'A2 de Paris (A1/A2 170 km) à Valenciennes et Bruxelles (120 km)
  • l'A26 de Calais à Reims

Lille est à 63 km (RN 43 jusque Douai puis A1).

Transport ferroviaire : Cambrai est relié à Lille, Douai, Valenciennes et Saint-Quentin par TER. Les liaisons vers Paris se font par Douai (TGV) ou Saint-Quentin.

Transport fluvial : Cambrai est situé à la jonction du canal de Saint-Quentin vers Paris et du canal de la Sensée, qui débouche sur le canal du Nord vers Douai et Valenciennes.

[modifier] Industrie et services

Cambrai est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Cambrésis.

En raison de la forte présence (80 % de la superficie) de l'activité agricole (cultures céréalières et industrielles) dans l'arrondissement de Cambrai, l'industrie agroalimentaire tient une place importante dans l'économie de la ville (confiserie, sucre, produits laitiers etc.)

L'industrie textile, jadis dominante dans la ville et l'arrondissement, est encore présente dans la ville de Caudry et ses environs (Villers-Outréaux, Clary) mais n'est plus représentée à Cambrai aujourd'hui que par quelques entreprises de confection et de linge de maison.

Par ailleurs la situation de Cambrai, au cœur du triangle Londres-Paris-Bénélux et au croisement de deux autoroutes, a facilité l'implantation d'entreprises du secteur de la logistique.

Le taux de chômage du Cambrésis était en mars 2006 de 12,6% (Nord Pas de Calais : 13 %, France : 9,5%)[1]

[modifier] Enseignement et formation

[modifier] Enseignement secondaire

[modifier] Établissements publics
  • Lycée Général et Technologique Fénelon, place Fénelon (Site Internet).
  • Lycée Général et Technologique Paul Duez, 1 Boulevard Paul Bezin (Site Internet).

[modifier] Enseignement professionnel

[modifier] Établissements privés
  • Collège Jeanne d'Arc, 25 Boulevard de la Liberté
  • Institution Notre-Dame de Grâce (Collège et Lycée), 31 Boulevard de la Liberté
  • Lycée Technique La Sagesse, 7 rue du temple

[modifier] Enseignement supérieur

Cambrai héberge des antennes de l'Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis (plan du site) et de l'Université Lille2 Droit et Santé.

[modifier] Les spécialités gastronomiques

  • La bêtise de Cambrai, l'une des spécialités gourmandes les plus emblématiques de France, est un bonbon enrobé de menthe. Son origine remonterait aux environs de 1850. On dit que c'est une erreur de fabrication qui l'a fait naître et qui lui a ainsi donné son nom et sa célébrité.
  • L'andouillette : charcuterie à base d'abats. La confrérie associée est l'une des plus représentatives de la région.
  • Biscottes et tripes.
  • Pâté de foie aux prunes.
  • Lièvre aux raisins.
  • Hochepot de perdrix à la purée de lentilles.
  • Pain "crotté" (sorte de "pain perdu").
  • Boulettes de fromage blanc aux fines herbes : Boulette de Cambrai.

[modifier] Personnages célèbres

Outre le célèbre Fénelon, Cambrai a vu naître ou accueilli bon nombre de célébrités parmi lesquelles Berthoud (1804-1891), romancier donateur à la ville de Douai d'une remarquable collection ethnographique; Louis Blériot (1872-1936), né à Cambrai et auteur de la première traversée de la Manche, le 25 juillet 1909 ; Baptiste Chambray, modeste tisserand du XIIIe siècle qui, le premier, a réalisé la toile de lin appelée la "toile de Batiste" (appelée en anglais "cambric"); Charles François Dupérier dit "Dumouriez" (1739-1823), ministre des Affaires étrangères en 1792 et général en chef de l'armée du centre qui repousse les Prussiens à Valmy (20 septembre 1792) et bat les Autrichiens à Jemmapes (6 novembre 1792) avant de déserter et de fuir en Angleterre. Enfin, il faut citer Charles de Francqueville d'Abancourt, ministre de la Guerre en juillet 1792 et mort dans le massacre des prisonniers de Versailles, le 9 septembre 1792.

[modifier] Monuments et lieux touristiques

Cambrai est classée Ville d'Art et d'Histoire.

Cambrai pendant la Première Guerre mondiale, tableau de J. André Smith (1880-1959)
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Cambrai pendant la Première Guerre mondiale, tableau de J. André Smith (1880-1959)
  • La cathédrale Notre-Dame de Grâce, achevée en 1703 dans le style classique de l'époque, a remplacé après la Révolution de 1789 l'admirable cathédrale gothique du XIIe siècle dont il ne reste aucune trace sur l'actuelle Place Fénelon. L'abside renferme le tombeau monumental de Fénelon, chef-d'œuvre du sculpteur David d'Angers, et les croisillons du transept l'icône de Notre-Dame de Grâce ainsi que neuf grisailles réputées de Geeraerts d'Anvers.
Carillon de l'hôtel de ville
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Carillon de l'hôtel de ville
  • L'église Saint-Géry, autrefois abbatiale Saint Aubert, est l'un des monuments historiques les plus anciens de Cambrai : l'ancienne cité romaine de Camaracum. Plusieurs fouilles archéologiques ont révélé les fils ténus mais réels qui la rattachent à l'époque gallo-romaine. Au cours des âges, l'édifice, comme tout corps qui grandit, a vu se greffer les styles roman, gothique, Renaissance et classique. Depuis 1000 ans, chaque époque a laissé son empreinte, sans parler des destructions par les incendies, et des blessures des guerres. Au Ve siècle, elle porte le nom de Saint-Pierre. Dagobert en fait une abbaye. Celle-ci traverse le millénaire dans la vie contemplative de ses religieux jusqu'à la bourrasque révolutionnaire. Une décennie plus tard, elle devient pour un temps, cathédrale et enfin église paroissiale Saint-Géry : évêque fondateur du diocèse de Cambrai. Elle renferme un remarquable jubé en marbre polychrome sculpté par le Cambrésien Jaspart Marsy ainsi que la prestigieuse et unique «Mise au Tombeau» du peintre Rubens.
  • La Citadelle. Malgré son démantèlement au XIXe siècle, la citadelle de Charles Quint conserve les galeries de contremine aujourd'hui ensevelies; la Porte Royale et son pont-levis, flanquée à l'arrière de deux corps de garde et un arsenal du XVIe siècle. Parmi les aménagements postérieurs, une poudrière, des logements pour officiers et une caserne "à l'épreuve des bombes" du XIXe siècle sont également remarquables.
  • Le beffroi de Cambrai. Autrefois clocher de l'église, le monument construit au XVe siècle devient beffroi de Cambrai en 1550.
Hôtel de ville
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Hôtel de ville
  • L'hôtel de ville, entièrement restauré en 1932 s'ouvre sur la Grand'Place par une majestueuse façade de style grec, surmontée d'un campanile où deux sonneurs de bronze, géants et de type maure, frappent les heures sur une grosse cloche au-dessus de la grande horloge : ce sont Martin et Martine, les protecteurs de la Cité. La salle des Mariages renferme une série de fresques et peut se visiter sur demande.
  • Le château de Selles, ancien château fort, bâti au XIe siècle, autrefois isolé par les eaux de l'Escaut a conservé ses tours et ses murailles et surtout des gaines enterrées dont les nombreux graffiti témoignent du désespoir des prisonniers enfermés sur ordre du comte-évêque.
  • La chapelle du Grand Séminaire appelée plus couramment chapelle «des jésuites», unique exemple, par sa façade somptueuse, de l'art baroque en France au Nord de Paris, fut achevée en 1692 et servit de prison au tribunal révolutionnaire voisin en 1794.Elle se visite sur demande et offre le spectacle de ses dix colonnes de granit et de ses multiples sculptures.
  • L'hôtel de Francqueville (XVIllème siècle) abrite les riches collections d'un musée considérablement agrandi et rénové. Le plan en relief de la Cité à la fin du XVIIe siècle constitue le point de départ indispensable des visites guidées de la ville.
  • La maison Espagnole, siège de l'Office de tourisme, dernière maison à pans de bois et à pignon sur rue de style régional, date de 1595. Les sculptures en chêne (chimères et cariatides) qui ornaient sa façade au XIXe siècle sont exposées au premier étage à l'intérieur après avoir subi une sérieuse restauration. On visite ses caves médiévales.
  • Le marché couvert, construit après la seconde guerre mondiale, abrite des halles extrêmement animées les jours de marché

[modifier] Manifestations

  • Les Féodales.
  • Le festival de musique classique Juventus.

Ce festival attire chaque année un plateau de musiciens renommés et s'impose comme l'un des plus grands festivals de France en matière de musique classique aux côtés d'autres comme celui d'Aix-en-Provence.

  • La fête du 15 août, grande fête foraine sur la place Aristide-Briand (place de l'hôtel de ville) pendant une dizaine de jours. La journée du 15 août est ponctuée du traditionnel défilé des géants Martin et Martine, symboles de la cité.

Trois étoiles au classement des villes et villages fleuris.

[modifier] Jumelages

[modifier] Notes et références

  1. Source : CCI du Cambrésis http://www.cambresis.cci.fr/home.htm

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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