CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
SITEMAP
Audiobooks by Valerio Di Stefano: Single Download - Complete Download [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Alphabetical Download  [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Download Instructions

Make a donation: IBAN: IT36M0708677020000000008016 - BIC/SWIFT:  ICRAITRRU60 - VALERIO DI STEFANO or
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Amiens - Wikipédia

Amiens

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vous avez de nouveaux messages (diff ?).

Amiens est une commune française, située dans le département de la Somme et la région Picardie. C'est le chef-lieu du département de la Somme et la préfecture de la Picardie.

Ses 136 000 habitants s'appellent les Amiénois. Le nom jeté des habitants est les maqueux d'gueugues (mangeurs de noix)

Sommaire

[modifier] Devise

Liliis tenaci vimine jungor (Un lien puissant m'unit au lis)

[modifier] Blason

Blason
Logo

Le blasonnement d'Amiens est :

"De gueules au lierre d'argent, au chef d'azur semé de fleurs de lis d'or."


En 1991, un logo a été conçu par la nouvelle municipalité formée autour de Gilles de Robien (élu maire en 1989). Le logo représente une feuille de lis et une feuille de lierre placées côte à côte de couleur rouge sur un fond gris ou blanc (selon l'utilisation).


[modifier] Géographie

Situation géographique d'Amiens.
Agrandir
Situation géographique d'Amiens.

Amiens est une ville traversée par la Somme, fleuve au cours généralement très paisible, sauf lors d'exceptionnelles crues de plusieurs semaines (comme celle du printemps 2001).

Amiens s'est développé au niveau d'un rétrécisement naturel des hortillonnages dû à la présence au nord de la côte Saint-Pierre sur le tracé du fleuve. Cette butte est toujours observable, la Citadelle fut construite dessus et la Rue Saint-Pierre était un chemin légérement incliné qui permettait de sortir de la ville par le nord. Au niveau de ce rétrécissement, un réseau de canaux étroits a permis la construction de ponts et d'édifices dont des filatures au Moyen Âge. Le canal de la Somme ne date lui que du début du XIXe siècle et le pont situé au pied de la citadelle a été construit après la Seconde Guerre mondiale. Mais c'est autour des quartiers Saint-Leu, Saint-Maurice et de la partie plus administrative et civile de l'actuel centre-ville que la ville s'est développée depuis l'Antiquité.

Amiens est un nœud d'axes de communications entre :

On peut y accéder par la route (Amiens est située au croisement de l'A16 et de l'A29), et par le train (ligne Paris-Boulogne).



[modifier] Administration

[modifier] Période contemporaine

Depuis 2002, le maire d'Amiens est Brigitte Fouré.

Maires d'Amiens depuis la Révolution française 
Liste des maires successifs d'Amiens
Période Identité Parti Observations
2002- … Brigitte Fouré UDF
1989-2002 Gilles de Robien UDF démissionnaire pour entrer au gouvernement
1971-1989 René Lamps PCF
1959-1971 Maurice Vast
1953-1959 Camille Goret
1950-1953 Maurice Vast
1950 Eugène Jolibois président de la délégation spéciale
1944-1950 Maurice Vast
1941-1944 Pierre Rollin
1940-1941 Léon Debouverie
1925-1940 Lucien Lecointe
1919-1925 René Caumartin
1916-1919 Hermenegilde Duchaussoy intérim
1912-1916 Alphonse Fiquet
1910-1912 Georges Antoine
1910 Georges Antoine interim
1908-1910 Albert Catoire
1903-1908 Alphonse Fiquet
1897-1903 Paul Tellier
1897 Alcide Huber intérim
1896-1897 Alphonse Fiquet
1895-1896 Decaix-Matifas
1895 Decaix-Matifas intérim
1884-1895 Frédéric Petit républicain
1884 Ferdinand Levecque intérim
1882-1884 Alphonse Fiquet
1881-1882 Fernand Levecque intérim
1881 Decaix-Matifas intérim
1881 Alphonse Fiquet
1880-1881 Frédéric Petit républicain intérim
1879-1880 Alphonse Delpech
1877-1879 René Goblet
1876-1877 Charles Dufour président de la commission municipale
1875-1876 Alphonse Delpech
1875 Charles Dubois
1875 René Goblet intérim
1875 Alphonse Fiquet intérim
1873-1874 Louis Dewailly
1868-1873 Albert Dauphin
1865-1868 Pierre Dhavernas
1861-1865 JB Ferdinand Allou
1860-1861 Léon de Chassepot
1851-1860 Prudent Allart
1848-1851 Louis Porion
1839-1848 Frédéric Boistel Duroyer
1835-1839 Docteur Lemerchier
1832-1835 Frédéric Boistel Duroyer
1830-1832 Alexandre Thiérion de Chipilly
1823-1830 Nicolas Daveluy Bellencourt
1817-1823 Nicolas Dargent
1816-1817 Blin de Bourdon
1808-1815 Adrien Morgan de Belloy
1800-1807 Augustin Debray
1798-1800 Le Caron Crépin
1797-1798 Rigollot
1797 Laurendeau
1796-1797 Rigollot
1795-1796 Laurendeau
1795 Antoine Chamont
1795 Poullain Cotte
1794-1795 Devismes
1792 -1794 Lescouvé
1791 Charles Leroux
1790-1791 Jacques de Gand
Les données antérieures ne sont pas encore connues.

[modifier] Autrefois

[modifier] Cantons

Amiens est divisée en 8 cantons :

  • Le 1er canton (Amiens-Ouest) est formé d'une partie d'Amiens et des communes de Dreuil-lès-Amiens et Saveuse (21 188 habitants);
  • Le 2e canton (Amiens-Nord-Ouest) est formé d'une partie d'Amiens et des communes d'Argœuves et Saint-Sauveur (14 434 habitants);
  • Le 3e canton (Amiens-Nord-Est) est formé d'une partie d'Amiens et de la commune de Rivery (18 506 habitants);
  • Le 4e canton (Amiens-Est) est formé d'une partie d'Amiens et des communes de Camon et Longueau (24 118 habitants);
  • Le 5e canton (Amiens-Sud-Est) est formé d'une partie d'Amiens et de la commune de Cagny (24 596 habitants);
  • Le 6e canton (Amiens-Sud) est formé d'une partie d'Amiens (17 113 habitants);
  • Le 7e canton (Amiens-Sud-Ouest) est formé d'une partie d'Amiens et de la commune de Pont-de-Metz (19 645 habitants);
  • Le 8e canton (Amiens-Nord) est formé d'une partie d'Amiens et des communes d'Allonville et Poulainville (18 209 habitants) et Bertangles

[modifier] Juridictions

Amiens est le siège de la Cour nationale de l'incapacité et de la tarification de l'assurance des accidents du travail (Code de la sécurité sociale, art. R. 143-16, issu du décret no 2003-614 du 3 juillet 2003).

Amiens est aussi siège d'une Cour d'appel. Toutes les juridictions de l'ordre judiciaire sont représentées à Amiens.

Un tribunal administratif est également installé à Amiens. Les jugements qu'il rend peuvent faire l'objet d'un appel à la cour administrative d'appel de Douai.

Amiens est enfin le siège de la Chambre régionale des comptes de Picardie.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1851 1936 1946 1962 1968 1975 1982 1990 1999
52 149 93 773 84 774 105 433 117 888 131 476 131 332 131 872 135 501
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Histoire

[modifier] Antiquité

Avant l'arrivée des Romains, un peuple gaulois, les Ambiani, occupe la région. On connaît très peu de choses sur la ville gauloise en raison du peu de fouilles effectuées.

Dès leur arrivée en Gaule, les Romains reconnaissent le caractère stratégique de la cité. Son nom en latin est Samarobriva, qui signifie en gaulois « Pont (briva) sur la Somme (Samara) ». D'après l'ouvrage De Bello Gallico (La guerre des Gaules), Jules César a séjourné à Samarobriva de l'automne -54 au printemps -53. Il y a convoqué deux fois un concilium Galliae.

La ville se développe au Ier siècle alors que l'empereur romain Claude Ier décide de conquérir la Bretagne (Grande-Bretagne actuelle). La construction de nouvelles routes en Gaule belgique et la situation favorable de Samarobriva sur la Somme renforce l'importance de la cité. Samarobriva devient un point de passage de l'axe romain Lyon-Boulogne et le principal nœud routier de la Gaule du nord.

On y construit :

  • un vaste forum (320 m x 125 m, de l'actuel hôtel-de-ville à l'actuel palais de justice) ;
  • des thermes romains (actuellement rue de Beauvais, face à l'église St-Germain) ;
  • un amphithéâtre de 15 000 places (aujourd'hui à l'emplacement de l'hôtel-de-ville).

Le plan de la ville est orthogonal, les rues se coupant à angle droit pour former des insulae.

En 287, saint Firmin devient le premier évêque d'Amiens, et prêche le christianisme dans la ville. Il est décapité le 25 septembre 303.

Durant l'hiver 338-339, saint Martin, alors soldat romain en garnison à Amiens, partage son manteau avec un pauvre. (Une plaque commémore cet événement sur le mur nord du palais de justice actuel.)

Au Bas-Empire (IVe siècle), l'amphithéâtre est transformé en forteresse : le Castillon. La surface de l'enceinte est d'environ 20 hectares, ce qui fait d'Amiens la plus grande forteresse du nord de la Gaule.

La prospérité de la cité la désigne aux premiers assauts des barbares, Alains, Vandales, Burgondes, qui s'emparent successivement d'Amiens.

[modifier] Moyen Âge

Au Ve siècle arrivent les Francs sous la conduite de Clodion le Chevelu. Mérovée y est élu roi par ses compagnons d'armes et élevé sur le pavois en signe du pouvoir qui lui est conféré.

  • 859 : Pillage de la ville par les Normands.
  • 882 : Nouvelle attaque des Normands qui prennent la ville et incendient la cathédrale.

Si Amiens bénéficie, vers 1095, d'une ébauche d'organisation municipale, la commune n'est réellement constituée qu'en 1113, alors que d'autres villes de la région (Beauvais, Cambrai, Laon, Noyon, St-Quentin) l'ont devancée sur le terrain des libertés municipales. Le dimanche des Rameaux 1115, le roi Louis VI le Gros est présent à Amiens, pour soutenir l'évêque Geoffroi et les habitants contre le comte Enguerrand de Boves qui refuse de reconnaître l'institution de la charte des libertés communales.

Réuni à la couronne en 1185, puis donné à la Bourgogne par le Traité d'Arras (1435), Amiens est acquise par Louis XI en 1477.

En 1597, les Espagnols attaquent par surprise grâce à une technique proche du Cheval de Troie et s'emparent de la cité. Après 6 mois de siège, Henri IV reprend la cité, mettant fin à son autonomie de gestion.

  • 1218 : La foudre détruit les archives de l'évêché et celles du chapitre, et anéantit la cathédrale qui avait été reconstruite après l'invasion des Normands.

[modifier] Époques moderne et contemporaine

Amiens est réputée au XVIIIe et XIXe siècle pour ses textiles (velours d'Amiens). La famille Cosserat est une des plus grandes familles de l'industrie textile amiénoise.

Le 25 mars 1802, le Royaume-Uni et la France signent à la mairie d'Amiens un traité de paix qui met un point final à la deuxième coalition européenne contre la France.

La première ligne de chemin de fer est construite en 1848 : elle relie Amiens à Boulogne-sur-Mer. Certains anciens fossés jouxtant les remparts sont utilisés pour le passage de certaines voies de chemin de fer.

En 1849, comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure peut, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel.

Pendant la guerre franco-allemande de 1870, la Somme est envahie par les Prussiens, et Amiens occupé, tandis que la citadelle résiste quelques jours de plus.

En 1906, la CGT y tient un congrès historique, qui élabore la Charte d'Amiens.

Amiens connaît des dégâts lors des deux guerres mondiales. Ville de l'immédiat arrière-front en 1914-1918, la ville subit une courte occupation entre en septembre 1914. De 93 000 habitants à l'entrée en guerre, la population passe à 110 000 pendant le conflit du fait de la présence des troupes alliées. Population et industries subissent de lourdes privations (gaz, charbon, pain…), qui engendrent plusieurs grèves, 25 rien que pour l'année 1917. Face aux bombardements réguliers, la municipalité met en place dès 1915 la protection des monuments historiques, comme la cathédrale. Fin mars 1918, une vague de bombardements intense qui détruit la gare du Nord, les Nouvelles Galeries et la Halle aux blés, entraîne l'évacuation de la population, et de la municipalité qui se réfugie à Neufchâtel-en-Bray. À la fin de la Première Guerre mondiale, on dénombre 7 000 maisons détruites et 3000 endommagées, auxquelles s'ajoutent les pillages[1]

Amiens, 1919, Église Saint-Rémy depuis un toit situé au niveau de l'actuelle place Gambetta
Agrandir
Amiens, 1919, Église Saint-Rémy depuis un toit situé au niveau de l'actuelle place Gambetta

Le centre-ville, déjà fortement touché en 1918, est à nouveau rasé par les nombreux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, en 1940. Le quartier bourgeois d'Henriville, le pittoresque quartier populaire de Saint-Leu, aujourd'hui réhabilité, et la cathédrale sont heureusement épargnés. En 1944, l'aviation britannique vise la prison lors de l'opération Jéricho, puis les voies ferrées. Amiens sort du conflit détruite à 60%.

La ville est reconstruite sur les plans de Pierre Dufau, alors que le quartier de la gare est conçu par Auguste Perret.

[modifier] Personnages célèbres

[modifier] Autres personnalités liées à la ville

[modifier] Le tourisme à Amiens

Vue d'Amiens du rond-point de Grace. Outre la cathédrale, on remarque le beffroi ainsi que l'église saint Germain sur la gauche.
Agrandir
Vue d'Amiens du rond-point de Grace. Outre la cathédrale, on remarque le beffroi ainsi que l'église saint Germain sur la gauche.

La position d'Amiens en fait une destination intéressante pour un week-end ou quelques jours, depuis Paris, Lille ou Bruxelles. D'autres touristes profitent de visiter la ville en même temps que la baie de Somme. Amiens bénéficie du label des « Villes et Pays d'Art et d'Histoire » depuis 1992. Dans ce cadre, l'animateur du patrimoine organise un certain nombre de visites guidées à thèmes destinées à un public adulte mais aussi aux enfants, avec des ateliers pédagogiques. Un circuit balisé permet une visite indépendante de la ville : des panneaux commentent les lieux et les édifices remarquables, à travers des explications et des illustrations fonctionnelles. Les principales curiosités qui suscitent un intérêt touristique sont la cathédrale, le centre-ville, la Maison de Jules Verne, la Tour Perret, le Musée de Picardie, ainsi que les quartiers Saint-Leu et Saint-Maurice.

[modifier] Monuments et bâtiments remarquables

[modifier] Notre Dame d'Amiens

Cathédrale d'Amiens
Agrandir
Cathédrale d'Amiens
Voir l’article Notre-Dame d'Amiens.

La ville est réputée pour sa cathédrale Notre-Dame, la plus vaste de France (et même du monde après Yamoussoukro)par ses volumes intérieurs (200 000 m³). Elle est deux fois plus vaste que Notre-Dame de Paris. La cathédrale mesure 145 m de long pour 112 m de haut, et les voûtes de la nef centrale culminent à 42,30 mètres. Datant du XIIIe siècle, sa construction est due à la richesse de la ville au Moyen Âge et à l'incendie de la cathédrale romane qui s'y situait auparavant. Trois architectes, dont Robert de Luzarches se sont succédé pour mener le chantier à bien. La cathédrale est inscrite depuis 1981 au patrimoine mondial de l'UNESCO. Un spectacle de restitution de la polychromie originelle des façades, découverte suite au nettoyage par laser de ces dernières, est donné tous les ans gratuitement en fin d'année et pendant la période estivale. Le spectacle est une projection sur la façade de diapositives en couleur.

La statue de l'Ange Pleureur sur un tombeau sculpté par Nicolas Blasset et les bas reliefs sur Saint-Firmin et Saint-Jean, sont quelques-uns des ouvrages notoires de la cathédrale. Au sol se situe un labyrinthe intact de 234 m de long. En face des portails de la cathédrale se trouve la maison du pèlerin, en colombage. Contrairement à la plupart des cathédrales de France, Notre-Dame d'Amiens a conservé la quasi-intégralité de ses statues et ornements d'origine, ce qui permet, encore aujourd'hui, d'admirer certaines des couleurs employées au Moyen-Âge.

[modifier] Le Beffroi

Le beffroi d'Amiens
Agrandir
Le beffroi d'Amiens

Symbolisant l'indépendance de la commune, il servait autrefois aux réunions des notables de la ville, puis de salle d'archives, de magasin d'armes et de prison. Un guetteur surveillait alentour les arrivées et prévenait la population des dangers extérieurs.

Le Beffroi sonne chaque heure de la journée. À l'abandon et dépourvu de toiture depuis la Seconde guerre mondiale, le monument a été restauré en 1989. Depuis juillet 2005, le beffroi d'Amiens est, tout comme la cathédrale, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Situé sur la place au Fil, vieille place centrale de la ville avant l'arrivée du train et l'essor de la rue des Trois-Cailloux, le Beffroi jouxte les Halles et l'arrière de l'Hôtel de ville.

[modifier] Le Cirque municipal

Le cirque d'Amiens en 1912, lors de la fête de la Saint-Jean
Agrandir
Le cirque d'Amiens en 1912, lors de la fête de la Saint-Jean
Cirque Municipal d'Amiens
Agrandir
Cirque Municipal d'Amiens

En 1845, la traditionnelle foire de la Saint-Jean, qui se tenait place René-Goblet, est transférée place Longueville, grande esplanade prenant la place du bastion Longueville, depuis la démolition des remparts de la ville au début du XIXe siècle. Chaque année, un cirque éphémère était mis en place à cette occasion.

En 1865, une société du Cirque voit le jour pour réclamer un cirque en dur, qui sera édifié en bois par l'entrepreneur Schytte en 1774. Mais l'entretien onéreux incite la municipalité à envisager la construction d'un nouveau bâtiment. Décision est prise en 1887 sous l'impulsion du maire Frédéric Petit.

On charge l'architecte en chef de la Somme, Émile Ricquier, élève de Gustave Eiffel, de sa construction. Il s'inspire du Cirque d'hiver de Paris, mais choisit une ossature métallique en fonte, plus fidèle à Eiffel, complétée par la brique du pays. Mais l'architecte des bâtiments civils, Charles Garnier, réclame que les armatures soient cachées avec un enduit imitant la pierre. La conception "moderniste" de Ricquier, choisissant d'afficher la structure, et de privilégier le matériau local qu'est la brique, est visible à l'arrière du monument.

Avec sa forme polygonal à 16 côtés, d'un diamètre de 44 mètres, il intègre loges et stalles dans son enceinte. Moderne, il accueille deux machine a vapeur dédiées à l'éclairage entièrement électrique et au chauffage central. Il s'agit également du premier cirque qui intègre dès sa construction un buffet et une buvette, permettant de rentabiliser une édification dont les coûts qui avaient doublé.

En 1888, le nouveau conseiller municipal chargé des fêtes et célébration, Jules Verne est chargé du suivi des travaux, et c'est lui qui l'inaugure le dimanche 23 juin 1889, pour l’ouverture de la foire et le centenaire de la Révolution française.

« Le nouveau cirque est une œuvre d'art que votre administration municipale a voulu doter de tous les perfectionnements de l'industrie moderne. C'est le plus beau, sans conteste, c'est aussi le plus complet par ses aménagements et son outillage qui a été édifié en France et à l'étranger. »
Jules Verne, extrait du discours d'inauguration du 23 juin 1889.

La toiture fut endommagée par un obus en 1916. Il servit de décor à Federico Fellini pour Les clowns (1971), et au film de Jean-Jacques Beineix, Roselyne et les lions (1989), avec Isabelle Pasco pour actrice principale.

Rénové en 2003, il porte désormais le nom de Cirque Jules Verne. Il accueille en résidence le cirque Arlette Gruss.

[modifier] La Tour Perret

Tour Perret (nouvellement illuminée en octobre 2005)
Agrandir
Tour Perret (nouvellement illuminée en octobre 2005)
Voir l’article Tour Perret (Amiens).

En face de la gare du nord, dont le quartier a été reconstruit après avoir été rasé en 1944, se situe la tour Perret (du nom de son architecte Auguste Perret). Haute de plus de cent mètres, c'est un des premiers gratte-ciel construits en Europe, et longtemps le plus élevé.

[modifier] L'Église Saint-Leu

Construite au XVe siècle, sur le modèle des églises-halles, elle est dédiée, comme son quartier, à Saint Leu, évêque de Sens du VIIe siècle, puis exilé dans le Vimeu. On trouve dans le chœur la Gloire des frères Duthoit.

[modifier] Autres bâtiments ou monuments intéressants

[modifier] Antiquité

De nombreuses fouilles archéologiques ont mis au jour des vestiges de l'époque proto-historique à l'époque romaine. Il ne subsiste toutefois aucun monument antique susceptible d'être présenté. La municipalité a donc été réduite à percer deux puits permettant de voir quelques vestiges du forum, place Gambetta.

[modifier] Moyen-Âge

  • L'église St-Germain, désaffectée mais où se tiennent régulièrement des expositions sur la colorisation la cathédrale, et le quartier St-Germain, concurrent historique du quartier St-Leu. L'animosité entre les populations de ces deux quartiers a marqué l'histoire d'Amiens.
  • Les vestiges de l'Hôtel-Dieu. (quartier Saint-Leu, entre le CRDP et la fac de science)
  • Les moulins Passe avant et Passe arrière (à Saint-Leu)

[modifier] Renaissance

  • La façade Renaissance de la Maison du Sagittaire. (déplacée pour jouxter le Logis du Roy)
  • Le Logis du Roy. (faculté des arts jusqu'en 2003)
  • La Citadelle : D'abord ravelin, érigé au nord de la porte Montrescu, la forteresse est aménagée en 1531 par F. di Giorgio sous l'ordre de François 1er (porte François Ier, avec salamandres sculptées). Après la prise par les Espagnols et sa reprise par Henri IV (1597), Jean Errard reçoit la charge de reconstruire les défenses de la cité.

[modifier] XVIIe et XVIIIe siècles

  • L'Hôtel de ville (en partie XVIIIe, en partie XIXe). Style régional de pierres et briques, avec soubassement de grès, et pavillons en pierre. Sur le fronton on retrouve les statues du roi Louis VI le Gros et de l'évêque Geoffroi, qui ont octroyé la liberté à Amiens en 1115.
  • La façade de l'ancien théâtre (actuellement une banque). Elle fut déplacée de 4 mètres pour l'alignement de la rue des Trois-Cailloux.
  • La façade de la caserne Stengel (actuellement immeuble d'habitation)
  • Le château d'eau

[modifier] XIXe siècle

Monument à Jules Verne à Amiens
Agrandir
Monument à Jules Verne à Amiens
  • Le Palais de Justice.
  • Le quartier Henriville, dont l'hôtel Acloque (style néo-Louis XIII), et l'église Saint-Martin (néogothique, construite par Louis Antoine en 1874).
  • La maison de Jules Verne, qui a été réouverte après rénovation, à la mi-mars 2006, tous les étages, sont maintenant accessibles. La tour, à été couverte d'une sphère armillaire commandée à l'artiste François Schuiten, qui signe également la fresque murale prolongeant le jardin imaginaire d'antan. Autre endroit qui concerne Jules Verne, dans la métropole, le Cimetière de la Madeleine, où se trouve sa tombe. Un musée est destiné à l'illustre écrivain, rue de Noyon près de la Gare, "L'imaginaire Jules Verne".
  • L'horloge Dewailly , par Émile Ricquier (entièrement refaite en 1999), complétée par la statue de "Marie sans chemise" d'Albert Roze, initialement la place Gambetta, puis déplacée non loin.
  • Ancienne Maison des Assurances, rue Marotte, édifié par Ricquier en 1893 (aujourd'hui bar).
  • Bibliothèque Louis Aragon, rue de la République, construite par Auguste Cheusse en 1823. Style néoclassique, péristyle à colonnes à fûts toscans.
  • Le monastère des Visitandines, construit entre 1839 et 1841 par Herbault

[modifier] XXe siècle

  • L'Hôtel Bouctot-Vagniez (siège de la CRCI), construit par Louis Duthoit en 1909, rare bâtisse amiénoise d'art nouveau
  • Le quartier anglais, situé sur la route de Longueau, indiqué notamment par une cabine téléphonique britannique. Un îlot londonien au cœur d'Amiens.
  • L'ESIEE
  • Ensemble d'immeubles art déco rue Cauvin
  • L'Église Saint-Honoré, reconstruite entre 1957 et 1961, par Paul Tournou, sur les plans du pavillon pontifical de l'exposition universelle de Paris de 1937
  • La Maison de la Culture, inaugurée le 19 mars 1966 par André Malraux, construite par Jean Duthilleul
  • Stade de la Licorne, construit en 1999 par les architectes Philippe Chaix et Jean-Paul Morel

[modifier] Espaces verts

[modifier] Les Hortillonnages

Près du centre-ville, des marais s'étendent sur 300 hectares, découpés en jardins par des « rieux » (canaux). Ce sont les « hortillonnages » (hortillon signifie en picard maraîcher, et vient directement de hortillus un "petit jardin" en latin). On y circule en barque à fond plat, autrefois appelée « barque à cornet », du fait de l'avant très relevé, permettant d'accoster facilement sur les berges fragiles des parcelles cultivées. C'est au port d'Amont, situé au pied de la cathédrale que se tient toutes les semaines le marché sur l'eau, bien que l'arrivée en barque des maraîchers ne s'effectue qu'une fois l'an, en été. Ce marché se tient toujours achteure.

Hortillonages d'Amiens, l'île aux fagots
Agrandir
Hortillonages d'Amiens, l'île aux fagots
Visite des hortillonages d'Amiens
Agrandir
Visite des hortillonages d'Amiens

[modifier] Parcs et jardins

  • Le parc Saint-Pierre, entre le quartier Saint-Leu et les Hortillonnages.
  • Le jardin de l'évêché, au pied de la Cathédrale.
  • Le jardin des plantes.
  • Le parc de la Hotoie et son zoo.
  • Le Clos Alexandre, jardin floral et paysager
  • Le Jardin archéologique de Saint-Acheul : Site Internet sur ce Jardin

[modifier] Quartiers et villages

[modifier] Le quartier Saint-Leu

Canal dans le quartier Saint-Leu
Agrandir
Canal dans le quartier Saint-Leu

Au pied de la cathédrale, parcouru de canaux, ce quartier pittoresque a été en grande partie réhabilité pendant les années 1990. Il s'étend jusqu'au canal de la Somme situé plus au nord au pied du coteau Saint-Pierre sur lequel la forteresse de Jean Errard, sobrement appelée Citadelle, a été construite. Historiquement, il s'agissait du quartier pauvre de la ville, où se regroupait tanneurs, bouchers et teinturiers.

La faculté des sciences, présente depuis les années 1960 a été pour l'occasion rénovée et agrandie. La faculté de droit et d'économie a été également transférée au milieu des années 1990 depuis le campus vers sa nouvelle situation au pied de la cathédrale. Le parking à ciel ouvert qu'elle remplace était une "fracture" dans le paysage datant de la Seconde Guerre mondiale. Il permettait toutefois d'avoir une vue dégagée de la cathédrale. La plupart des bâtisses ont été rénovées et transformées en logement dont une grande partie pour les étudiants, nombreux dans le quartier.

Ce quartier est devenu le cœur des soirées amiénoises. On se retrouve la nuit venue dans les nombreux bars disséminés dans le quartier, dont le centre nocturne se trouve place du Don et quai-Bélu, de l'autre coté de la Somme. On trouve rue Saint-Leu l'église du même nom située juste entre la faculté des sciences et celle de droit-économie.

Deux théâtres sont établis dans le quartier, celui des Cabotans et la Maison du Théatre, au pied de l'église Saint-Leu.

[modifier] Le quartier Saint-Maurice

Le quai Saint Maurice et son écluse
Agrandir
Le quai Saint Maurice et son écluse

Se situant à l'ouest de la Citadelle et à l'est du cimetière de la Madeleine. Très ancien quartier populaire d'Amiens, haut lieu industriel du XVIIIe siècle, quartier en cours de réhabilitation avec la construction et la rénovation de nombreuses habitations. Bordé par le canal de la Somme, il offre une escale pour les plaisanciers au niveau de l'écluse. Le quartier abrite l'ancienne teinturerie d'Amiens, transformée pour accueillir l'École supérieure d'art et de design et la faculté des Arts. Non loin, on trouve l'École supérieure d'ingénieurs en électronique et électrotechnique (ESIEE). Le Jardin des Plantes dit "le Jardin du Roi" intra muros appartient aussi au quartier.

[modifier] Henriville

Le quartier d'Henriville nait au XIXe siècle, après la démolition des remparts de la ville. On trouve des maisons bourgeoises, avec une prédominance de la brique, accueillant néoclassique, troubadour ou néogothique. On y trouve des hôtels particulier, comme l'hôtel de Acloque et la maison Jules Verne.

[modifier] Saint-Acheul

Ce quartier existait avant Amiens puisque les hommes de la préhistoire y vivaient. Les recherches archéologiques ont donné le nom d'Acheuléen à une période de la préhistoire. Un jardin archéologique peut y être visité librement Site personnel sur ce Jardin. C'est aussi le quartier des hortillonnages, de l'église Saint-Acheul, d'une nécropole militaire de 1914-1918 et de l'ancienne École Normale d'Instituteurs devenue le Lycée Robert de Luzarches. Une partie du quartier comprend des maisons au style purement anglais, d'où son nom de "Quartier Anglais".


[modifier] Médias

[modifier] Culture

[modifier] Festivals

  • Festival International du Film.Site officiel
  • Festival International de Jazz.
  • Les rendez-vous de la BD d'Amiens.
  • Les montreries (la briqueterie)...
  • FILMED.

[modifier] Musées

  • Le Musée de Picardie : grande collection d'archéologie, sculptures et objets d'art médiéval, ...
  • Musée de l'hôtel de Berny.
  • Galerie du Vitrail : Vitraux religieux du XIIe au XIXe siècle.
  • Maison de Jules Verne : retour sur les traces de l'écrivain dans sa demeure amiénoise.

[modifier] Fêtes en extérieur

  • La Fête dans la ville (mi-juin). Festival international des arts de la rue

[modifier] Folklore

  • Chés Cabotans d'Amiens (Les cabotins en picard) : Fondé en 1933, il s'agit d'un véritable petit théâtre de marionnettes traditionnelles picardes. Lafleur, le héros, est né vers 1811 à Saint-Leu, il parle exclusivement picard. Habillé traditionnellement d'un costume de laquais (velours rouge coiffé d'un tricorne), Lafleur est gai, dynamique, indépendant et débrouillard. Sa devise en dit long sur son caractère: "Bien boire, bien manger et puis ne rien faire".

[modifier] Groupes de musique

[modifier] Spécialités gastronomiques

[modifier] Économie

Les éditeurs philatéliques Yvert et Tellier (catalogues de cotations) et l'Écho de la timbrologie (magazine) ont leur direction à Amiens, même si elles ont plusieurs de leurs services en région parisienne. Le groupe Gueudet, l'un des plus importants distributeurs automobiles en France, est implanté à Amiens depuis 1918.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, une bonne partie de l'économie de la ville était liée à l'équipement automobile avec des sociétés comme Valéo, les pneus Goodyear et Sumitomo-Dunlop.

Depuis le milieu des années 1990, la ville essaye de se convertir à l'économie d'Internet et de la téléphonie. De nombreux centres d'appels ont ouvert principalement grâce à des aides de la ville, de la région ou de l'État.

Amiens est le siège de la Chambre régionale de commerce et d'industrie de Picardie.

[modifier] Enseignement

Forte de ses 30 000 étudiants, Amiens s'est vu décerner le titre de la ville la plus sportive par le journal L'Équipe en 2001.

Amiens regroupe toutes sortes de formations supérieures, notamment :

  • ESIEE : École supérieure d'ingénieurs en électronique et en électrotechnique
  • École supérieure de commerce (Sup de Co)
  • ISAM : Institut supérieur d'administration et de management (rattachée à la précédente)
  • ESAD : École supérieure d'art et de design
  • École de Technicien en Analyses Biomédicales (IFTAB)
  • Écoles d'infirmières
  • École de sages-femmes
  • École de masseur-kinésithérapeute
  • l'université de Picardie Jules Verne (UPJV) qui a son siège à Amiens et comprend des enseignements dans de nombreux domaines
    • Facultés de médecine et de pharmacie
    • Facultés de droit, de sciences-politiques et d'économie (au pied de la cathédrale)
    • Faculté de sciences (dans le quartier Saint-Leu)
    • IUP MIAGE (Méthodes informatiques appliquées à la Gestion des Entreprises)
    • Facultés de sciences humaines, de lettres, de langues et STAPS (au Campus d'Amiens Sud)
    • IUT Gestion des Entreprises et Administrations, Informatique, Génie Mécanique et Productique, Génie Civil, Génie Biologique et Tech de Co (au Campus Sud)
    • Faculté des arts au site de la Teinturerie (centre-ville)
    • Formation Continue et e-learning (centre-ville)

[modifier] Jumelages

La ville d'Amiens est jumelée avec les villes allemandes de Dortmund et de Görlitz, ainsi qu'avec Darlington (Royaume-Uni), et depuis 2005 avec Tulsa (États-Unis)

[modifier] Sports

[modifier] Références

  1. Amiens pendant la guerre 1914-1918, Albert Chatelle

[modifier] Filmographie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur Amiens.


Portail de la Picardie - Accédez aux articles de Wikipédia concernant la Picardie.
Static Wikipedia 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2006 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Sub-domains

CDRoms - Magnatune - Librivox - Liber Liber - Encyclopaedia Britannica - Project Gutenberg - Wikipedia 2008 - Wikipedia 2007 - Wikipedia 2006 -

Other Domains

https://www.classicistranieri.it - https://www.ebooksgratis.com - https://www.gutenbergaustralia.com - https://www.englishwikipedia.com - https://www.wikipediazim.com - https://www.wikisourcezim.com - https://www.projectgutenberg.net - https://www.projectgutenberg.es - https://www.radioascolto.com - https://www.debitoformtivo.it - https://www.wikipediaforschools.org - https://www.projectgutenbergzim.com