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Benoît XVI - Wikipédia

Benoît XVI

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Benoît XVI
Pape de l'Église catholique
Image du pape Benoît XVI
Nos ergo debemus sublevare huiusmodi, ut cooperatores simus veritatis
Armoiries pontificales de Benoît XVI
Nom de naissance: Joseph Alois Ratzinger
Naissance Marktl am Inn, 16 avril 1927
Élection
au pontificat
19 avril 2005
Intronisation: 24 avril 2005
Fin du
pontificat:
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Prédécesseur: Jean-Paul II
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Listes des papes: chronologie · alphabétique
Projets Catholicisme et Cliopédia · Modèle

Joseph Alois Ratzinger (16 avril 1927 à Marktl am Inn en Allemagne), a été élu 265e pape de l’Église catholique romaine le 19 avril 2005, et a choisi le le nom de Benoît XVI (en latin Benedictus XVI, en italien Benedetto XVI, en allemand Benedikt XVI, en anglais Benedict XVI).

Sommaire

[modifier] Jeunesse

Né le 16 avril 1927 au numéro 11 de la Schulstraße à Marktl am Inn, village de Haute-Bavière non loin de la frontière autrichienne. Joseph Ratzinger, fils de Maria et Joseph Ratzinger, a eu une enfance marquée par les fréquentes interventions de son père officier de police et fervent pratiquant catholique. En 1932, la famille déménage à Aschau am Inn. Il a une sœur, également prénommée Maria, qui s’est occupée de son ménage jusqu’à sa mort en 1991, et un frère aîné, Georg, prêtre lui aussi. Il entre au séminaire de Traunstein en 1939.

Pendant la seconde Guerre mondiale, il est enrôlé contre son gré dans les jeunesses hitlériennes ce qui est obligatoire depuis 1938. À l’âge de 16 ans, il est versé, avec toute sa classe de séminaristes dans la Lutte anti-aérienne (DCA) allemande puis, en 1944, à 17 ans, il est enrôlé dans la Wehrmacht (armée allemande de défense), qui manque d’hommes. L’ensemble de sa classe est affecté à la défense de l'usine BMW des environs de Munich, jusqu’en septembre 1944. Dans ses mémoires, le futur pape déclare n’avoir jamais tiré un seul coup de feu. Il déserte quelques jours avant la reddition allemande. Il est ensuite interné jusqu’au 19 juin 1945 dans un camp de prisonniers de guerre à Bad Aibling, où Günter Grass dit l'avoir rencontré[1].

Après sa libération, il retourne au séminaire. Il poursuit des études de philosophie et de théologie à l’Université de Munich, puis à l’École supérieure de Freising. Entre autres professeurs, Gottlieb Söhngen et Joseph Pascher exercent sur lui une influence notable. Le 29 juin 1951, il est ordonné prêtre en même temps que son frère dans la cathédrale de Freising, par le cardinal Michael von Faulhaber. Après une année de ministère paroissial en la paroisse du Précieux Sang, à Munich, il soutient sa première thèse de doctorat en juillet 1953 ; elle porte sur « Le peuple et la maison de Dieu dans la doctrine ecclésiale de saint Augustin ». Le 21 février 1957, il soutient sa thèse d'habilitation, intitulée : «La théologie de l’histoire chez saint Bonaventure».

Sa maison de naissance à Marktl am Inn dans le sud de la Bavière en Allemagne.
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Sa maison de naissance à Marktl am Inn dans le sud de la Bavière en Allemagne.

[modifier] Le théologien

En 1958, après une année de travail paroissial, durant laquelle il sillonne Munich à bicyclette, il est nommé professeur en dogmatique et théologie fondamentale à l’École supérieure de Freising, puis professeur de théologie à l’Université de Münster de 1959 à 1963, devenant un des plus jeunes et des plus populaires théologiens d’Allemagne, puis professeur de théologie à l' Université de Bonn de 1963 à 1966.


Il participe au Concile Oecuménique Vatican II (quatre sessions de 1962 à 1965) en tant que consulteur théologique auprès du cardinal-archevêque de Cologne Joseph Frings, qu’il aide à préparer ses interventions. Lors de ce concile, Ratzinger passe pour quelqu’un de novateur et de précis, ce qui l’amène à être remarqué par le pape Paul VI. L’un de ses travaux concerne la nécessité d’entreprendre une réforme du Saint-Office qui deviendra la congrégation pour la doctrine de la foi.

De 1966 à 1969, il enseigne la théologie à la faculté de théologie de l’Université de Tübingen, alors dirigée par le théologien Hans Küng.

En 1968, il a fait partie des mille trois cent soixante théologiens signataires d’une pétition demandant une réforme du Saint Office de façon à donner plus de droits aux théologiens suspectés d’erreur doctrinale. [2]

Fervent défenseur des réformes, il est cependant inquiet de l’esprit de contestation qui gagne aussi les facultés de théologie, et en particulier, de l’intérêt que plusieurs théologiens allemands portent au marxisme, et se déclare partisan d’une interprétation plus authentique de Vatican II.

En 1969, il devint titulaire de la chaire de dogmatique et d’histoire des dogmes à l’Université de Ratisbonne et vice-président de celle-ci.

[modifier] Archevêque et cardinal

C’est par un courrier donné en main propre par le nonce apostolique, alors qu’il se trouve à Ratisbonne, qu’il apprend, le 24 mars 1977 que le pape Paul VI le nomme archevêque de Munich et Freising. C’est le premier prêtre diocésain à accéder à ce siège important depuis 80 ans. Le 28 mai 1977, il est consacré archevêque, et le 27 juin de la même année, il est promu cardinal.


Lors de l’assemblée synodale sur la catéchèse de 1977, il fait la connaissance du cardinal Karol Wojtyła (devenu Jean-Paul II en 1978) avec lequel il échangeait depuis plusieurs années une correspondance, des idées et des livres. Il s’entend bien avec lui, et apprécie chez lui la franchise, la simplicité, la cordialité, l'ouverture d’esprit, la culture philosophique et théologique.

En 1980, il fut rapporteur du Ve synode des évêques, sur le thème : « Les missions de la famille chrétienne dans le monde d’aujourd’hui ».

[modifier] Préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi

Benoît XVI lors de la messe inaugurale de son pontificat le 24 avril 2005
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Benoît XVI lors de la messe inaugurale de son pontificat le 24 avril 2005

Le 25 novembre 1981, quatre ans et demi après leur première rencontre, Jean-Paul II nomme le cardinal Ratzinger Préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, l’un des dicastères de la curie romaine, anciennement nommé le Saint-Office (l’ancienne Inquisition), ce qui l’amène, le 15 février 1982, à renoncer à la charge pastorale de l’archidiocèse de Munich et de Freising. La mission confiée à ce théologien sûr et cultivé est de préserver l’orthodoxie de la doctrine catholique, de la préciser au milieu des développements divers du monde moderne, y compris la philosophie, les sciences humaines, la biologie et la politique, et surtout de tenter de discerner la vérité parmi toutes les idées « à la mode » qui se succèdent.

Le poste dont il a eu la charge est un des postes capitaux de la curie, mais est aussi par définition un des plus impopulaires, car son titulaire passe pour un défenseur des conservateurs, un héritier de la Sainte Inquisition, un ennemi de la créativité et de l’ouverture, alors qu’il était, jusqu’à cette nomination, considéré comme un théologien aux idées novatrices.

Durant 23 ans, il rencontre le pape au moins deux fois par semaine au déjeuner du mardi, entourés d’autres théologiens, pour des discussions sur des questions générales : bioéthique, œcuménisme, théologie de la libération, etc. Tous les vendredis soirs, Jean-Paul II et lui travaille ensemble, en tête à tête.

En janvier 1983, lors d’un voyage à Lyon et à Paris, il déclare que « ce fut une première et grave faute de supprimer le catéchisme », dénonce « la grande misère de la catéchèse nouvelle », qui oublie « de distinguer le texte de son commentaire » et ajoute qu’« il faut oser présenter le catéchisme comme un catéchisme », phrase qui semble alors s’appliquer directement au catéchisme français Pierres vivantes. Les évêques expliquent que le cardinal n’entend nullement « s’ingérer dans les affaires françaises mais traiter globalement de la situation de la catéchèse ».

En 1983, il fut le président du VIe synode sur le thème : « réconciliation et pénitence dans la mission de l’Église ».

Son ouvrage, Entretien sur la foi (1985) expose sa vision ferme et lucide du catholicisme après Vatican II et notamment de ce qu’il considère comme les dérives politiques de certains courants, notamment la théologie de la libération, qui justifient les mouvements révolutionnaires par des arguments religieux, ce qu’il réprouve sans appel. Il défend aussi les positions de l’Église sur la contraception artificielle, sur le célibat des prêtres et sur le non-accès des femmes au sacerdoce. Il a aussi développé l’idée qu’aucun œcuménisme ne saurait se construire sur la base du plus petit dénominateur commun.

En octobre 1986, le pape décide de constituer une commission de cardinaux et d’évêques pour préparer un projet de catéchisme universel romain et en confie la présidence au cardinal Ratzinger.

Le 13 janvier 1992, l’Institut de France, l’élit comme membre associé étranger à l’académie des sciences morales et politiques au fauteuil du défunt physicien nucléaire russe et Prix Nobel de la paix Andreï Sakharov. Parmi les autres membres étrangers, se trouvent, le présidents de la République tchèque Václav Havel et le roi Juan Carlos Ier d'Espagne.

Le cardinal Joseph Ratzinger visitant la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre
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Le cardinal Joseph Ratzinger visitant la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre

En 1993, le 5 avril, il est promu cardinal-évêque titulaire de l’église suburbicaire de Velletri-Segni dans la banlieue de Rome.

En 1998, il est nommé la commandeur de Légion d’honneur française et reçoit les insignes de l’Ordre le 11 mai de la même année à la villa Bonaparte par Jean-Louis Lucet, ambassadeur de France au près du Saint-Siège.

Le 10 novembre 1999 il est fait docteur honoris causa en jurisprudence de la Libre Université Marie Très-Sainte Assomption de Rome.

Le 27 novembre 1999, le cardinal Ratzinger participe au colloque 2000 ans après quoi ? [3] organisé par la Sorbonne à l’occasion des festivités du passage au XXIe siècle. Les larges extraits de son discours Vérité du Christianisme [4] reproduits dans le journal La Croix suscitent une vive réaction dans les colonnes du même journal de la part du cardinal archevêque de Bordeaux Pierre Eyt, président de la Commission doctrinale de la conférence des évêques de France, qui lui reproche de ne pas assez tenir compte des problèmes structurels de l’Église.

Le 26 juin 2000, il signe un document donnant l’interprétation officielle du message de Fatima.[5]

Le 6 août 2000, il publie la déclaration Dominus Iesus dans laquelle il affirme la supériorité du catholicisme sur le protestantisme, semblant prendre ainsi le contre-pied des efforts d’œcuménisme mis en acte avec la Déclaration conjointe sur la doctrine de la justification co-signée l’année précédente par le conseil (du Saint-Siège) pour l’unité des chrétiens et la Fédération luthérienne mondiale. Cinquante-trois théologiens et théologiennes catholiques belges protestent contre cette déclaration.

Le 13 novembre 2000, il est nommé académicien honoraire de l’Académie Pontificale des Sciences.

Le 24 janvier 2001 la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, décide de rédiger une notification, qu’il signe, « dans le but de sauvegarder la doctrine de la foi catholique d’erreurs, d’ambiguïtés ou d’interprétations dangereuses » qu’elle a relevées dans le livre Vers une théologie chrétienne du pluralisme religieux. [6]

En 2002, à l’occasion de son 75e anniversaire, il propose, suivant la coutume, sa démission au pape, mais Jean-Paul II ne désire pas se séparer de ce précieux collaborateur, et le 6 novembre, il est élu doyen du Sacré Collège des Cardinaux, élection approuvée par le pape le 30 novembre, et titulaire de l’église d’Ostie, disposant déjà de celui de Sainte Marie-Consolatrice al Tiburtino.

Lors d’une interview donnée à l’agence Zenit le 3 mai 2003, [7] il réaffirme l’opposition du Vatican à la guerre d’Irak menée par les États-Unis, impossible d’après lui à justifier selon la doctrine de la guerre juste.

Avec Jürgen Habermas à l'Académie catholique de Bavière, janvier 2004
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Avec Jürgen Habermas à l'Académie catholique de Bavière, janvier 2004

En janvier 2004, à l’occasion d’un débat avec le philosophe Jürgen Habermas à l’Académie catholique de Bavière, il reconnaît, à l’heure de la mondialisation, la « non-universalité de fait des deux grandes cultures de l’Occident, celle de la foi chrétienne et celle de la rationalité séculière » [8]

Le 8 avril 2005, étant le doyen du Collège des cardinaux, il a la responsabilité de diriger l’office religieux des funérailles du pape Jean-Paul II.

Après être passé pour un théologien progressiste durant sa participation au concile, le cardinal Ratzinger est maintenant réputé pour ses vues conservatrices sur des sujets comme la régulation des naissances ou l’œcuménisme. Il est parfois surnommé par les médias « le Panzerkardinal », allusion à son intransigeance supposée et à sa nationalité allemande.

Il est connu pour avoir une position conservatrice vis-à-vis des pratiques homosexuelles (christianisme et homosexualité) et de l’avortement direct. Il soutient le pape Jean-Paul II contre l’avis d’une majorité d’évêques allemands, dans sa décision à la fin des années 1990 de faire fermer quelque 260 centres de « conseil pour les grossesses conflictuelles » (de:Schwangerschaftskonfliktberatung) administrés par l’Église catholique allemande. Ces centres doivent se réorganiser sous une forme associative non reconnue par l’Église. [9]

Il a été Membre du Conseil de la IIe Section de la Secrétairerie d’État; des Congrégations pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements; pour les Évêques; pour l’Évangélisation des Peuples; pour l’Éducation catholique; du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens; des Commissions pontificales pour l’Amérique latine; Ecclesia Dei.

Le pape Benoît XVI est Bailli Grand Croix de l’Ordre de Malte. Il est ainsi, après Jean XXIII, le deuxième pape membre de cet Ordre.

[modifier] Nouveau pape

L'Habemus papam de Benoît , prononcé le 19 avril 2005 par le cardinal protodiacre Jorge Arturo Medina Estévez.

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Après un conclave d’à peine plus de vingt-quatre heures, le 19 avril 2005, la fumée blanche apparaît sur le toit de la chapelle Sixtine à 17h56. À 18h35, le cardinal protodiacre chilien Jorge Arturo Medina Estévez, annonce publiquement sur la place Saint-Pierre le traditionnel habemus papam et l’élection du cardinal Ratzinger comme successeur de Jean-Paul II en temps que 265e pape sur le trône pontifical. [10]

Lors de sa première apparition publique, le nouveau pape, sous le nom de Benoît XVI, prononce les mots suivants :

« Chers frères et chères sœurs, après le grand pape Jean Paul II, Messieurs les Cardinaux m’ont élu moi, un simple et humble travailleur dans la vigne du Seigneur. Le fait que le Seigneur sache travailler et agir également avec des instruments insuffisants me console et surtout, je me remets à vos prières, dans la joie du Christ ressuscité, confiant en son aide constante. Nous allons de l’avant, le Seigneur nous aidera et Marie, Sa Très Sainte Mère, est de notre côté. Merci. »
Le cardinal Joseph Alois Ratzinger
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Le cardinal Joseph Alois Ratzinger

Après Albino Luciani (Jean-Paul Ier) et Karol Wojtyła (Jean-Paul II), c’est le troisième cardinal nommé par Paul VI à devenir pape. Pourtant, sur les cent quinze cardinaux ayant pris part au conclave, seuls deux n’avaient pas été nommés par Jean-Paul II.

À 78 ans, il est le pape le plus âgé au jour de sa prise de fonctions depuis Clément XII en 1730. Il s’agit du premier pape d’origine germanique depuis Victor II (1055-1057), originaire de la Souabe, et Adrien VI (15221523), hollandais originaire d’Utrecht (Pays-Bas espagnols), alors relevant du Saint Empire romain germanique.

Il est particulièrement difficile de prendre la suite d’un pape de l’envergure de Jean-Paul II; ainsi, la nomination du cardinal Ratzinger, fidèle parmi les fidèles, a pu être le choix du conclave pour une période de transition.

La messe d’inauguration du pape Benoît XVI a eu lieu le 24 avril 2005 en présence de nombreux hauts dignitaires de la planète. La France est représentée par le Président de la République, Jacques Chirac et son épouse, et les États-Unis par ses trois derniers président George Bush père et fils et Bill Clinton. Dans sa première homélie, le pape Benoît XVI précise qu'il ne va pas livrer de "programme". On note toutefois que contrairement au dialogue avec le monde juif et l'oecuménisme, le dialogue avec l'islam n'est pas cité parmi ses priorités.

Au cours des mois qui ont suivi, le pape a mis en pratique un dicton bavarois qui recommande à un évêque d'observer pendant au moins un an et de ne rien toucher à l'administration de son diocèse. Depuis lors, le pape a sèchement renvoyé le président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, Mgr Fitzgerald, "promu" nonce apostolique en Égypte, alors qu'on le donnait comme promouvable au rang de cardinal, et fusionné ce conseil avec celui de la culture.

Le pape a effectué plusieurs voyages, en Italie (notamment à Bari, dans les Pouilles), en Allemagne (août 2005 pour les journée mondiale de la jeunesse et septembre 2006) et en Pologne (mai 2006). Un voyage est prévu en Turquie en novembre 2006.

[modifier] Les secrets du conclave

En septembre 2005, la parution dans la revue de géopolitique italienne Limes du Journal du conclave d’un cardinal ayant pris part au vote révèle que le cardinal argentin Jorge Mario Bergoglio était son plus sérieux rival. Ces chiffres auraient du rester secrets, d’autant plus qu’avant de rentrer en conclave les cardinaux électeurs ont tous solennellement juré de ne jamais violer le secret de l’élection, sauf autorisation papale. Or dès la sortie du conclave, plusieurs cardinaux n’ont pas manqué de raconter quelques confidences et anecdotes, comme celle des difficultés de faire fonctionner le vieux poêle en fonte prévu pour brûler les bulletins, les feuilles de décomptes et annoncer l’élection d’un nouveau pape grâce à une fumée blanche. L’histoire récente avait déjà connu des témoignages anonymes.

Le cardinal Joseph Alois Ratzinger
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Le cardinal Joseph Alois Ratzinger

Au premier tour, le cardinal « papabile » Carlo Maria Martini, jésuite de 78 ans et ancien archevêque de Milan et chef de file du camp dit « progressiste », connu pour sa rigueur doctrinale mais surtout pour ses positions d’ouverture sur les questions sociales et pastorales et donné favori par les journalistes vaticanistes, ne recueille que 9 voix, le cardinal Jorge Mario Bergoglio, 10 et le cardinal Ratzinger, 47.

Au deuxième tour, le lendemain matin, le cardinal Carlo Maria Martini ne recueille plus aucune voix, le cardinal cardinal Jorge Mario Bergoglio en recueille 35 et le cardinal Joseph Ratzinger en réunit 65. Au déjeuner, le cardinal Bergoglio, par des gestes, fait comprendre à ses partisans qu’il ne voulait pas être élu. Au troisième tour, l’élection finale du cardinal Ratzinger ne faisait plus de doutes, le cardinal Bergoglio recueille 40 voix et le cardinal Ratzinger 72. Au quatrième tour, le cardinal Bergoglio ne recueille plus que 26 voix et le cardinal Ratzinger est élu pape avec 84 voix sur 115 cardinaux, soit 7 de plus que le quorum. À l’époque, le cardinal Karol Wojtyła aurait recueilli 99 voix sur les 111 cardinaux. Selon le journal, l’annonce des résultats aurait été suivie d’un long silence puis saluée « d’un long et cordial applaudissement».

Le cardinal chilien Jorge Arturo Medina Estévez, qui en tant que protodiacre, avait annoncé depuis la loggia centrale de la basilique Saint-Pierre au monde entier le nom du nouveau pape, pense que ce témoignage anonyme d’un prince de l’Église manque de noblesse : «Je trouve cela extrêmement désagréable.»

[modifier] Choix du nom de règne

Le pape Benoît XVI en Pologne en 2006 avec le président polonais Lech Kaczynski
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Le pape Benoît XVI en Pologne en 2006 avec le président polonais Lech Kaczynski

Le choix du nom de règne a une valeur symbolique et tend à inscrire le nouveau pape dans la ligne du précédent pape ayant porté le même nom. Le choix de ne pas continuer la lignée des « Jean » et des « Paul » montre donc une distance avec ses quatre prédécesseurs immédiats, par modestie ou par souci d’évolution. Il n’est d’ailleurs jamais arrivé que trois papes consécutifs portent le même nom de règne.

Au cours de l’audience générale du mercredi 27 avril 2005, le pape a expliqué, en français, pourquoi il avait choisi le nom de Benoît :

« J’ai choisi le nom de Benoît en référence à Benoît XV, qui a guidé l’Église dans la période difficile de la première guerre mondiale. Sur ses traces, je désire participer à la réconciliation et à l’harmonie entre les hommes et entre les peuples. Le nom de Benoît évoque aussi le père du monachisme occidental, co-patron de l’Europe, particulièrement vénéré dans mon pays et surtout en Bavière. Saint Benoît (Benoît de Nursie) avait inscrit dans sa règle de ne rien mettre au-dessus du Christ. Nous lui demanderons donc de nous aider à rester le regard fixé sur le Christ.»

Le précédent pape portant ce nom, Benoît XV, régna de 1914 à 1922. Tout en restant neutre dans le conflit, il chercha pendant tout son pontificat une issue chrétienne à la première Guerre mondiale, proposant en vain une paix sans vainqueurs ni vaincus. Son attitude lui vaudra le surnom de « pape boche » de la part du camp français et de « pape français » de la part du camp allemand. Pour l’Église, il reste comme le « pape de la paix ». Il tenta également de trouver une solution de consensus à la crise moderniste. Mgr Philippe Barbarin, cardinal-archevêque de Lyon, ajoute que Benoît XV eut un pontificat relativement court et que Benoît XVI sait que le sien ne devrait pas être très long. Le pape Benoît XIV, quant à lui, était un législateur de l’Église moderne qui avait marqué le XVIIIe siècle par son long pontificat et par son ouverture d’esprit au siècle des Lumières.

Mais Benoît XVI fait d’abord référence à saint Benoît de Nursie, patron de l’Europe, né vers 480 à Norcia (Nursie en Italie), fondateur du principal ordre monastique occidental, l’ordre des Bénédictins.

Avant les explications données par le pape lui-même, d’autres interprétations ont circulé : Joseph Ratzinger est né en Bavière le 16 avril 1927. Le saint du calendrier qui correspond à ce jour-là est Benoît Joseph Labre, mort cette même date. Une hypothèse émise est que Benoît XVI ait souhaité marquer une filiation avec lui.

De plus, certains journaux font également remarquer que le 1er avril 2005, la veille de la mort de Jean-Paul II, le cardinal Ratzinger a reçu à Subiaco le prix Saint Benoît pour la promotion de la vie et de la famille en Europe.

Enfin, quelques interprétations font référence à la Prophétie de saint Malachie, qui attribue à chaque pape une devise. À Benoît XVI, est attribuée la devise gloria olivae (la gloire de l’olive). L’olivier est le symbole des olivétains, une des branches de l’Ordre de Saint Benoît, ce qui faisait croire à certains que le pape serait bénédictin, en confondant bénédictins et olivétains; Joseph Ratzinger n’était ni l’un ni l’autre, mais il a choisi le nom de Benoît.

[modifier] Armoiries et devise

De gueules chappé d’or, au 1 à la tête de maure brunâtre coiffée de sable, les lèvres, la couronne et le collier de gueules, et portant à l’oreille un anneau d’or, qui est de Freising, au 2 à la coquille d’or qui est de Saint Jacques, au 3 à l’ours brunâtre lampassé de gueules portant un bât de gueules croisé de sable, qui est de Saint Corbinien, l'écu posé sur deux clés passées en sautoir, l’une d’or en barre, l’autre d’argent en bande, qui sont de Saint Pierre, liées en pointe par un cordon de gueules sur lequel est placé un pallium, et surmonté d’une mitre pontificale d’argent bordée d’or frappée d’une croix de même.

Le blason figurant sur les nouvelles armoiries papales, rendues publiques le 26 avril 2005, est une simplification de celui qu’il utilisait en tant qu’archevêque de Munich et de Freising, puis de préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi. Le reste du dessin présente cependant une innovation : la tiare qui, en signe d’humilité, n’était plus portée par les papes depuis les premières années du règne de Paul VI, mais qui restait représentée sur les armoiries papales, est désormais remplacée par une simple mitre d’évêque. La dignité papale, c'est à dire d'évêque de Rome, est représentée par l'ensemble de la mitre épiscopale, des clés de saint Pierre et du pallium archiépiscopal pendant sous le blason.

Le blason est de type « écu à calice », d’un écu de gueules chapé d’or, portant les emblèmes du Maure, de la coquille et de l’ours. Ces trois symboles signifient « l’universalité » de l’Église, « sans acception de personne », la « marche permanente » du chrétien, et la « bête de trait », au « service » de Dieu :

  • À gauche se trouve le « Maure de Freising », une tête d’Éthiopien couronnée qui figure depuis l’évêque Conrad III en 1316 sur les blasons de l’évêché-principauté de Freising.
  • Au centre du blason, une coquille Saint-Jacques évoque notamment le monastère Saint-Jacques de Ratisbonne, où se trouve le séminaire de prêtres du diocèse où Joseph Ratzinger a enseigné la théologie. Elle évoque également, entre autre, les pèlerinages de Saint-Jacques-de-Compostelle.
  • À droite figure « l’ours de Saint Corbinien », l’évêque de Freising (680-730 après J.C.) qui a converti la Bavière païenne à la religion catholique au VIIIe siècle. L’animal fait référence à l'ours qui tua la monture de Saint Corbinien lors d’un voyage à Rome, et auquel Corbinien ordonna de lui servir de monture jusqu’à la ville sainte, avant de lui rendre sa liberté une fois arrivé à destination. L’ours de Saint Corbinien symbolise ainsi la « domestication de la sauvagerie païenne » par la foi catholique et en même temps « le fardeau de la fonction» en tant que « porteur de Dieu».

Lors de la messe inaugurale du 24 avril 2005, Benoît XVI insista longuement sur le rôle donné au pallium :

« Le pallium, tissu en pure laine placé sur mes épaules [...] peut être considéré comme une image du joug du Christ. [...] Et cette volonté n’est pas pour moi un poids extérieur, qui nous opprime et nous enlève notre liberté. [...] En réalité le symbolisme du pallium est encore plus concret : la laine d’agneau entend représenter la brebis perdue ou celle qui est malade ou celle qui est faible, que le pasteur met sur ses épaules et qu’il conduit aux sources de vie. [...] Le fils de Dieu [...] ne peut abandonner l’humanité à une telle condition misérable. Il se met debout, il abandonne la gloire du ciel, pour retrouver la brebis et pour la suivre, jusque sur la croix. Il la charge sur ses épaules, il porte notre humanité, il nous porte nous même. »

Benoît XVI a choisi pour devise une parole extraite de la troisième lettre de Saint Jean : « Coopérateurs de la vérité ».

[modifier] Son pontificat

Le 13 mai 2005, il nomme préfet de l’importante congrégation pour la doctrine de la foi l’archevêque de San Francisco, William Joseph Levada. C’est la première fois qu’un citoyen des États-Unis est nommé à ce poste.

Le même jour, il annonce le début du procès en béatification de Jean-Paul II, en exerçant sa prérogative de ne pas tenir compte du délai de cinq ans après la mort normalement requis par le droit de l’Église.

Du 16 au 21 août 2005, Benoît XVI a célébré ses premières journées mondiales de la jeunesse à Cologne en Allemagne, pays de naissance du pape.

Dès son arrivée, le 18 août 2005, il reçoit un accueil enthousiaste malgré les prévisions des sceptiques qui comparaient son charisme à celui de Jean-Paul II. Il a montré tout au long de ces JMJ qu’il restait fidèle à la lignée politique de son prédécesseur.

Dans son premier message de Noël, adressé au monde depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre de Rome, le 25 décembre 2005, le pape Benoît XVI appelle l’humanité du 3e millénaire à un réveil spirituel, sans lequel a-t-il dit « l’homme de l’ère technologique risque d’être victime des succès même de son intelligence ».

Le 1er janvier 2006, au cours de la messe célébrée au Vatican, à l'occasion de la Journée mondiale de la paix, Benoît XVI a appelé l’Organisation des Nations unies (ONU) à une conscience renouvelée de ses responsabilités pour promouvoir la justice, la solidarité et la paix dans le monde.

Le 25 janvier 2006, il publie sa première encyclique Deus Caritas Est, « Dieu est amour ».

Le 22 février 2006, il crée 15 nouveaux cardinaux. Contrairement à son prédécesseur il respecte strictement le nombre de 120 cardinaux électeurs fixé par Paul VI.

Le journal italien Corriere della Sera du 1er mars 2006 annonce que Benoît XVI aurait pris la décision de renoncer au titre de « Patriarche de l’Occident. »

Le 12 septembre 2006, lors d'un discours à l'université de Ratisbonne en Bavière, Benoît XVI cite un extrait du dialogue entre l'empereur byzantin Manuel II Paléologue et un érudit persan musulman, où l'empereur dit, entre autre : « Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau. Tu ne trouveras que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l'épée la foi qu'il prêchait ». Cette phrase déclenche l'indignation de l'ensemble des autorités politiques et spirituelles du monde musulman et est à l'origine de plusieurs actes de violence. Pour la première fois, des effigies du pape sont brûlées sur certaines places publiques. Quelques jours plus tard, Benoît XVI s'est dit "désolé" que ses propos sur l'islam aient été jugés offensants pour les musulmans, mais nombre de ces derniers jugent cette déclaration insuffisante et ont réclamé des excuses du chef de l'Eglise catholique.

[modifier] Citations

  • Au sujet du pape Jean-Paul II : « L’exemple d’un pape qui souffre est très important. Souffrir est une manière particulière de prêcher. Beaucoup de gens qui souffrent se sentent finalement acceptés. »
  • Sur la laïcité et la séparation de l'Eglise et de l'Etat : « Ce courant de pensée souhaite que la vie publique ne soit pas touchée par la réalité chrétienne et religieuse. Une telle séparation, que je qualifierais de “profanité” absolue, serait certainement un danger pour la physionomie spirituelle, morale et humaine de l’Europe. » « La distinction entre ce qui est à César et ce qui est à Dieu (cf. Mt 22, 21), à savoir la distinction entre État et Église ou, comme le dit le Concile Vatican II, l’autonomie des réalités terrestres, appartient à la structure fondamentale du christianisme. L’État ne peut imposer la religion, mais il doit en garantir la liberté, ainsi que la paix entre les fidèles des différentes religions. De son côté, l’Église comme expression sociale de la foi chrétienne a son indépendance et, en se fondant sur sa foi, elle vit sa forme communautaire, que l’État doit respecter. Les deux sphères sont distinctes, mais toujours en relation de réciprocité. » (Encyclique Deus Caritas est).
  • Sur l’Europe : « L’Europe est un continent culturel et non pas géographique. C’est sa culture qui lui donne une identité commune. Les racines qui ont formé et donc permis la formation de ce continent sont celles du Christianisme. »
  • Sur la connaissance et l’action : « [...] de même que la religion, en tant qu’attitude ultime de l’homme, n’est jamais seulement de la théorie. Elle exige cette combinaison de connaissance et d’action, qui a fondé la force de conviction du Christianisme des Pères. » (Discours à la Sorbonne).
  • Sur la nation et la culture : « Pour une culture et une nation, se couper des grandes forces éthiques et religieuses de son histoire revient à se suicider. » (discours du 6 novembre 1992 à l’Académie des sciences morales et politiques).
  • Sur la dictature et le nihilisme : « [...] dans la dictature nationale-socialiste comme dans la dictature communiste il n’y avait aucune action qui aurait été regardée comme mauvaise en soi et toujours immorale. Ce qui servait les buts du mouvement ou du parti était bon, si inhumain que cela pût être. Ainsi pendant des décennies entières on assista à un écroulement du sens moral qui devait nécessairement se transformer en nihilisme complet le jour où aucun des buts précédents n’eut plus de valeur [...] » (discours du 6 novembre 1992 à l’Académie des sciences morales et politiques).
  • Sur l’éducation : « Le rapport éducatif est par nature une chose délicate : il met en effet en cause la liberté de l’autre qui, si doucement soit-il, est cependant poussé à une décision. Ni les parents, ni les prêtres, ni les cathéchistes, ni les autres éducateurs ne peuvent se substituer à la liberté. » (Discours du 7 juin 2005 au congrès diocésain).

[modifier] Œuvres

Liste non exhaustive :

  • Foi chrétienne hier et aujourd'hui, Mame, 1976, (ISBN 2-7289-0008-6) ;
  • Entretien sur la foi, entretien avec Vittorio Messori, Fayard, 1985 ;
  • Les Principes de la théologie catholique, Téqui, 1985 ;
  • Église, œcuménisme et politique, Fayard, 1987 ;
  • La Théologie de l’histoire de saint Bonaventure, Presses universitaires de France, coll. « Théologiques », 1988 ;
  • Serviteurs de votre joie, Fayard, 1990 ;
  • Regarder le Christ, Fayard, 1992 ;
  • Appelés à la communion, Fayard, 1993 ;
  • La Mort et l’au-delà, Fayard, coll. « Communio », 1994 ;
  • Petite introduction au Catéchisme de l’Église catholique, en coll. avec Christophe Schönborn, Le Cerf, coll. « Documents des Églises », 1995 ;
  • Un tournant pour l’Europe ? Diagnostics et pronostics sur la situation de l’Église et du monde, Flammarion, 1997 ;
  • Le Sel de la terre. Le christianisme et l’Église catholique au seuil du troisième millénaire entretiens avec Peter Seewald, Flammarion, 1997 ;
  • Ma vie (autobiographie), Fayard, 1998 ;
  • L’Unique alliance de Dieu et le pluralisme des religions, Parole & Silence, 1999 ;
  • L’Esprit de la liturgie, Ad Solem, 2001 ;
  • Voici quel est notre Dieu, Mame, 2001, (ISBN 2-259-20298-5) ;
  • Un chant nouveau pour le Seigneur, Desclée, 2002 ;
  • La Fille de Sion, Parole & Silence, coll. « Cahiers de l’École cathédrale », 2002 ;
  • Faire route avec Dieu : l’Église comme communion, Parole & Silence, 2003 ;
  • Dieu nous est proche : l’Eucharistie au cœur de l’Église, Parole & Silence, 2003 ;
  • Église et théologie, Mame, coll. « Théologie », 2003.
  • Chemins vers Jésus, Parole & Silence, 2004 ;
  • Foi, vérité, tolérance, Parole & Silence, 2005. À paraître.
  • Deus Caritas Est, Dieu est amour, encyclique (lire).

[modifier] Bibliographie

  • Constance Colonna-Cesari, Benoît XVI : les clés d’une vie. – Paris : Philippe Rey, 20 mai 2005. – 197 p.-[12] p. de pl., 22 cm. – ISBN 2-84876-035-4.
  • Éric Lebec, Benoît XVI : les défis d’un pape. – Paris : l’Archipel, 25 mai 2005. – 261 p., 23 cm. – ISBN 2-84187-719-1.
  • Jacques Duquesne et Giancarlo Zizola, Benoît XVI ou le Mystère Ratzinger (la seconde partie traduite de l’italien par Jean-Pierre Bagot et Anna Colao). – Paris : Desclée de Brouwer, 27 mai 2005. – 239 p., 23 cm. – ISBN 2-220-05223-0.
  • Greg Watts, Benoît XVI : son histoire. – Paris : Salvator, 1er août 2005. – 122 p.-[4] p. de pl., 21 cm. – ISBN 2-7067-0408-X. – Titre original : Labourer in the Vineyard: A Portrait of Pope Benedict XVI (Lion Publishing Plc, 1er juin 2005, 96 pages, ISBN 0-7459-5218-6).
  • Jean-Marie Guénois, Benoît XVI, le pape qui ne devait pas être élu. – Paris : Jean-Claude Lattès, 8 juin 2005. – 201 p., 21 cm. – ISBN 2-7096-2467-2.
  • Patrice de Plunkett, Benoît XVI et le plan de Dieu. – Paris : Presses de la Renaissance, 25 août 2005. – 331 p., 23 cm. – ISBN 2-7509-0161-8.
  • Michel Kubler, Benoît XVI, pape de contre-réforme ? : l’ouverture d’un pontificat. – Paris : Bayard Cenurion, 15 septembre 2005. – 159 p., 21 cm. – ISBN 2-227-47545-5.
  • Jean Chélini, Benoît XVI : l’Héritier du Concile. – Paris : Hachette, 16 novembre 2005. – 360 p., 23 cm. – ISBN 2-01-235945-0.

[modifier] Voir aussi

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur Benoît XVI.

[modifier] Références

  1. http://www.liberation.fr/actualite/monde/203648.FR.php
  2. Pétition demandant une réforme du Saint Office, 1968. Sources :
  3. Actes du colloque : Christianisme : Héritage et Destins, Cyrille Michon, livre de poche 2002 ISBN 2-253943185
  4. Vérité du Christianisme, texte du discours de Benoît XVI.
  5. Interprétation du message de Fatima, Benoît XVI, le 26 juin 2000.
  6. Vers une théologie chrétienne du pluralisme religieux (Cerf 1997 ISBN 2-204-05759-2) du théologien jésuite belge Jacques Dupuis.
  7. Interview donnée à l’agence Zenit, le 3 mai 2003.
  8. Sources sur la « non-universalité de la foi chrétienne et la rationalité sécuière » :
  9. Voir (de) de:Donum Vitae.
  10. Réactions après l'annonce de l'élection de Benoît XVI.

[modifier] Articles connexes

Sur Benoît XVI :

Sur les papes :

[modifier] Liens externes


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Jean-Paul II
Liste des papes
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