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John Cassavetes - Wikipédia

John Cassavetes

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John Cassavetes (9 décembre 1929 à New York - 3 février 1989 à Los Angeles) est un acteur et réalisateur américain.

Cassavetes nait dans une famille d'origine grecque. Il suit des études d'art dramatique à l'American Academy of Dramatic Arts durant les années 50. Il joue au théâtre et a de petits rôles dans des films, il commence à jouer dans des séries télévisées. Il rencontre Gena Rowlands qu'il épouse en 1954. En 1956, il monte un atelier d'enseignement théâtral à New-York. En 1958, avec des acteurs inconnus, il commence à y travailler sur Shadows.

Sommaire

[modifier] Les prémices : Shadows

John Cassavetes démarre sa carrière de cinéaste en 1959 par un coup de maître : Shadows. Ce film procure au réalisateur une renommée internationale, surtout en Europe. Peut-être échos de la nouvelle vague en France où sortent peu de temps auparavant Les quatre cents coups et À bout de souffle, Shadows – mais aussi The Connection de Shirley Clarke – fait partie de cette époque où quelques œuvres à petit budget, tournées en décors naturels, avec des comédiens inconnus, apparaissent soudainement pour s’inscrire en marge d’un cinéma américain saturé de lourdes et très ambitieuses productions. Cette nouvelle vague à l’américaine – moins littéraire, plus sociale et plus réaliste – provoque un appel d’air et l’on glosera d’ailleurs sur l’émergence d’une « nouvelle école de New York » ou d’un « cinéma vérité ».

L’histoire de Shadows est celle d’un petit groupe de jeunes noirs et métis en proie à la discrimination raciale. Le film est nerveux, les comédiens improvisent, tout comme le jazzman Charlie Mingus qui signe la bande originale. Ce premier film pose les bases des scénarios futurs de Cassavetes. Les personnages sont des anti-héros, hommes ou femmes issus de la classe moyenne américaine qui mènent une vie ordinaire – et, de fait, le racisme ordinaire dénoncé par le film ne dit pas son nom. Autre élément récurrent dans l'œuvre du cinéaste, il s’agit d’une chronique sans dénouement. On suit les personnages le temps d’un épisode de leur vie et on les quitte sans chute dramatique, sans retournement de situation, sans conclusion : Ben, l’un des trois héros du film, disparaît simplement dans les rues de New York, le menton enfoncé dans son blouson. Une fin qui tranche avec les épilogues traditionnels du cinéma américain.

[modifier] Cassavetes et Hollywood

Par la suite, engagé par les majors du cinéma américain (Paramount Pictures Inc., United Artists), John Cassavetes réalise deux longs métrages : Too late blues (traduit en français par La Ballade des sans-espoirs), et A Child is waiting (Un enfant attend). Ce dernier film qui réunit ni plus ni moins que Burt Lancaster et Judy Garland sera, par la suite, renié par Cassavetes. Cette expérience avec les majors fait l’objet d’une peinture plutôt acerbe et qui en dit long sur les rapports alors entretenus avec les majors, dans son œuvre Meurtre d’un Bookmaker chinois (1976). L’acteur Ben Gazzara, alter ego de John Cassavetes, y campe un directeur de cabaret de seconde zone qui, acculé à des problèmes d’argent, et pour permettre à son cabaret de survivre, accepte d’assassiner un bookmaker pour le compte de la mafia.

Fermement résolu à ne plus faire appel à des capitaux qui pourraient nuire à sa liberté de création, John Cassavetes produira dorénavant lui-même tous ses films comme l’avait été Shadows. Ils seront tournés dans la maison familiale, ou celle de ses parents ou de proches[1]. Les acteurs seront des amis, des membres de la famille[2] ou des amateurs[3]. Après quelques engagements comme comédien, John Cassavetes réunit assez d’argent pour réaliser Faces en 1968.

[modifier] Un cinéma toujours au bord de la rupture

Faces est peut-être le manifeste de la mise en scène de Cassavetes. La caméra accompagne un couple en panne, dans leurs aventures extraconjugales. L’intrigue s’égare un peu car l’auteur avait peiné au montage à contenir son film dans une durée de deux heures vingt – il avait accumulé une bonne quinzaine d’heures de film. En outre, les difficultés financières obligent le réalisateur à accepter des rôles pour se renflouer ce qui retarde son montage. Trois années sont nécessaires à sa finition durant lesquels John Cassavetes jouent notamment dans Rosemary's Baby de Roman Polański et Les Douze Salopards de Robert Aldrich. Le film achevé, la distribution se fera elle-même dans des conditions difficiles. Néanmoins le film parviendra à être sélectionné à la Mostra de Venise en 1968 dans cinq catégories. Il obtient le prix d'interprétation masculine.

Dans les films de Cassavetes, à l'exception de Shadows, les dialogues sont scrupuleusement préparés et écrits. Lors des répétitions, le réalisateur pousse les acteurs à improviser sur le texte qui leur soumet puis il élabore, à partir du travail accompli, une nouvelle version des dialogues pour le tournage. Il n’y a donc pas d’improvisation au moment des prises contrairement à ce que peut laisser croire l’interprétation talentueuse notamment de Gena Rowlands, épouse de John Cassavetes, Seymour Cassel, de Peter Falk ou Ben Gazzara.

La caméra – la plupart du temps portée – suit de près les acteurs. John Cassavetes prend le parti de supprimer les marques au sol qui détournent selon lui les comédiens de leur interprétation. Il abandonne ainsi les compositions photographiques qui avaient pu aussi séduire dans Shadows. Les acteurs sont libres de leurs mouvements ce qui donne une impression étrange de vertige passionnel car, en plus d’être cadrés au plus près, le jeu des acteurs est aussi très corporel. Ils s’embrassent, se prennent à bras le corps. Les contacts corporels sont courants. Les personnages s’enivrent et cherchent délibérément à faire voler leur pudeur en éclat pour exorciser leur détresse, restaurer la vérité de leurs rapports de telle sorte qu’on se retrouve toujours au bord de la rupture, de la déception ou de l’amertume.

Les scènes fréquentes de liesse paraissent souvent incongrues et pathétiques au regard des tensions qui émergent alors. On peut rester interdit devant les soudaines bouffées festives du personnage incarné par John Cassavetes dans Love Streams. L’insouciance de Gena Rowlands qui organise un goûter pour les enfants prend une ampleur dramatique dans Une Femme sous influence, au moment même où son entourage s’interroge très sérieusement sur la dangerosité de ses névroses. La scène où les trois amis de Husbands cherchent à fêter leur amitié en recréant obstinément leur complicité dans un bar enfumé semble interminable tant l’ambiance n'en finit plus de décliner pour se relever sans cesse.

Toutes ces tensions, la contradiction des personnages dans leurs élans vers ou à l’encontre de leurs interlocuteurs ainsi que l’oppression intériorisée de leur environnement familial ou social atteignent leur apogée dans Une femme sous influence (1975), Opening night (1978) et Love streams (1983).

Ces trois films sont de véritables chefs d’œuvre. Les scénarios y deviennent beaucoup plus complexes tant le nœud des relations entre les personnages nous emmène dans des directions différentes. Aussi bien est-il difficile de faire un résumé de l’intrigue qui les porte. Opening night est à la fois un hommage au théâtre, l’aveu des turpitudes des acteurs dans leur relation avec le public, la peur de la mort, l’hypocrisie du milieu du spectacle, l’impuissance de l’auteur à s’affranchir des fausses représentations des rapports sociaux... On peut voir ces trois films à plusieurs reprises sans jamais y trouver exactement la même histoire. On découvre parfois des résumés inédits et troublants dans certains articles à propos de l’une ou l’autre de ces œuvres, ou alors peut-être faut-il comprendre que l’intrigue incorpore aussi les propres tourments de leur rédacteur ? Le cinéma de Cassavetes déclencherait-il un électrochoc si puissant qu’il amène le spectateur à créer son propre film ?

Indépendant certes mais non marginal, John Cassavetes a énormément influencé le cinéma. Le principe du Dogme95 lui doit sans doute beaucoup (outre l'opposition à la vision hollywoodienne du cinéma, la technique : caméra portée, primauté des acteurs...). Pedro Almodóvar, notamment, s’inspire ouvertement d’Opening night dans Tout sur ma mère. L'ombre de Cassavetes plane également sur Husbands and wives de Woody Allen. Elle plane indubitablement dans la plupart des œuvres de Maurice Pialat. Dans un tout autre registre, on trouve encore de pénibles traces de Gloria dans le film Léon de Luc Besson. Enfin, Martin Scorsese qui a collaboré à Meurtre d’un bookmaker chinois lui rend hommage dans le documentaire qu’il a coréalisé avec Michael Henry Wilson Un voyage avec Martin Scorsese à travers le cinéma américain.

[modifier] Filmographie

[modifier] En tant que réalisateur

[modifier] En tant qu'acteur

acteurs et actrices

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Participation à des séries télévisées :

  • 1956 : Alfred Hitchcock présente (Allred Hitchcock presents)
  • 1956 : Climax!, No right to kill et Savage portrait.
  • 1956 : 20th Century-Fox Hour, The Last Patriarch.
  • 1959 à 1960 : Johnny Staccato (rôle vedette et réalisation de certains épisodes)
  • Dr. Kildare
  • Breaking Point
  • 1964 à 1965 : Burke's Law, quatre épisodes (Who Killed Hamlet ?, Who Killed the Grand Piano ?, Who Killed Don Pablo ? et Who Killed Annie Foran ?).
  • Jesse James
  • 1965 : Voyage au fond des mers (Voyage to the Bottom of the Sea), Le Pacificateur (The Peacemaker), épisode 9, saison 2.
  • 1972 : Columbo, Symphonie en noir (Etude in black), épisode 10, saison 2.


Participation à des dramatiques télévisées :

  • Philco Playhouse
  • 1955 : Goodyear Playhouse (The Expendable House)
  • 1957 : Playhouse 90 (Winter Dreams).
  • 1958 : Alcoa Theatre (The First Star)
  • 1959 : Lux Playhouse (The Dreamer)
  • 1965 : Kraft Suspense Theater (Won't It Ever Be Morning ?)


Documentaires sur ou évoquant John Cassavetes :


[modifier] Voir aussi

[modifier] Bibliographie

[modifier] Témoignages

  • Ben Gazzara, un de ses amis et acteurs fétiches, a dit : « On travaillait dans l'improvisation, la liberté, en famille. Les grands studios ne voulaient pas entendre parler de John. Alors il produisait, écrivait, réalisait lui-même ses films avec passion, acharnement et courage. (...) J'aime être surpris, me mettre en danger. Avec John Cassavetes, on s'amusait comme des enfants avec un nouveau jouet. Je pouvais laisser libre court à mon imagination et m'exprimer sans retenue. John a disparu trop tôt. Il a laissé un grand vide jamais comblé. »
  • Selon son épouse Gena Rowlands avec qui il a tourné sept films : « Il ne limitait pas nos mouvements. Il n'y avait pas de croix inscrites au sol pour nous placer. Il nous interdisait de parler de notre personnage avec les autres acteurs. Cela le mettait dans des colères folles. Il demandait que l'on se laisse aller. Ensuite, les choses se faisaient toutes seules. Cela créait finalement une tension merveilleuse sur le tournage. »

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Selon son épouse Gena Rowlands : « John a écrit le script, le film a été tourné chez nous dans la maison de ma mère, là où les gens nous laissaient entrer. C'était facile de tourner, moins aisé d'assurer la distribution »
  2. John Cassavetes, à propos de son film Minnie et Moskowitz : « C'est un film qui traitent des raisons qui conduisent deux personnes au mariage, avec Gena Rowlands et Seymour Cassel qui avait fait un très bon travail dans Faces. Il y aura aussi toute ma famille des deux côtés ainsi que celle de Seymour. Comme le casting le laisse entendre, je crois complètement au népotisme. » (« It's a film about why two people get married, starring Gena Rowlands and Seymour Cassel who did such a geat job in Faces. Also appearing in the film will be my entire family on both side and Seymour's entire family. As the casting might indicate, I believe totally in nepotism. ») - Interview parue dans Playboy magazine, juillet 1971.
  3. « Il y a quelque chose dans la motivation que procure le trac qui fait que vous travaillez plus dur. C'est la raison pour laquelle j'aime mélanger les professionels à des amateurs : les amateurs travaillent de façon étonnament dur. L'aide que les professionels peuvent apporter aux amateurs leur est rendue par l'inspiration que leur insufflent les amateurs. » (« There's something about the motivation of fear that makes you work terribly hard. That's why I like to mix professionals with amateurs in my films : Amateurs work amazingly hard. What professionals can give amateurs in way of help, amateurs can give to professional in the way of inspiration. ») - Playboy magazine, op. cit.
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