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Abbaye du mont Saint-Michel - Wikipédia

Abbaye du mont Saint-Michel

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Le mont Saint-Michel
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Le mont Saint-Michel
Le mont Saint-Michel vu de la baie
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Le mont Saint-Michel vu de la baie

L'abbaye du mont Saint-Michel se trouve sur la commune du Mont-Saint-Michel[1], qui fait partie du canton de Pontorson, dans le département français de la Manche, dans la région Basse-Normandie. (48° 38’ N, 01° 30’ W).

Classé monument historique en 1874, le site figure depuis 1979 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. On la compare souvent aux sept merveilles du monde.


Sommaire

[modifier] Histoire primitive du Mont

[modifier] Les druides

Le mont même était un lieu de cultes druidiques pour les peuplades qui occupaient la forêt de Scissy autour du mont Saint-Michel. Selon l’historien du XVIIIe siècle, Gilles Deric (1726-1800), le rocher était dédié au dieu gaulois du soleil sous le nom de Mons vel Tumba Beneni : Mont ou Tombe de Belenos.

[modifier] Les Romains

La voie construite par les Romains qui passait à l’ouest du Mons Belenus dut, avec l’envahissement de la mer, être déplacée vers l’est pour finir par disparaître pour se fondre avec la voie passant par Avranches.

[modifier] Début de l'ère chrétienne

Statue couronnant la flèche
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Statue couronnant la flèche

À l’avènement du christianisme dans la région, aux alentours du IVe siècle, le Mont Tombe est rattaché à l’ancien diocèse d’Avranches.

Un premier oratoire, dédié au premier martyr chrétien, Saint-Étienne fut élevé à mi-hauteur du rocher, suivi d’un second en l’honneur du premier martyr des Gaules, saint Symphorien, élevé au pied du rocher. Des ermites, approvisionnés par le curé d’Astériac, veillaient alors sur le site.

Le Mont Saint-Michel quitta, en 710, son appellation de "Mont-Tombe" pour prendre celui de Mont-Saint-Michel-au-péril-de-la-Mer à la suite de l’édification, par l’évêque Saint Aubert d’Avranches, d’un oratoire dédié à l’Archange Saint Michel dont les restes ont été retrouvés et sont encore visibles dans la chapelle Notre-Dame-Sous-Terre[2], c’est-à-dire sous la nef de l’abbatiale.

[modifier] Histoire de l’abbaye

[modifier] La collégiale Saint-Michel (IXe-Xe siècles)

Le Mont St-Michel vu du Nord-Ouest, à la fin du Xe siècle.
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Le Mont St-Michel vu du Nord-Ouest, à la fin du Xe siècle.

L’ère de stabilité connue par la Neustrie durant le règne de Charlemagne laissa place, à la mort de l’empereur, à une période de grands désordres. Les raids et incursions des Normands précédemment contenus reprenaient une nouvelle vigueur, profitant de la désunion de petits-fils de Charlemenagne. Ils attinrent le Mont en 847. En l'an 867, Charles le Chauve vaincu par les Bretons dut leur céder le Cotentin, ce qui suppose qu'ils occupaient déjà l'Avranchin, ou que celui-ci était inclu dans la cession. Les Francs s'étaient cependant réservés la nomination des évêques neustriens.

Guillaume Longue-Épée, qui succéda en 917 au fondateur de la Normandie, Rollon, obtint la cession du Cotentin et de l'Avranchin en 924. La frontière sud-est de l'Avranchin avec le diocèse de Rennes étant alors indécise, sur la Sélune ou le Couesnon. Longue-épée poursuivit la politique de restauration des monastères inaugurée par son père, jusqu'à son assassinat en 942. Son fils et successeur, Richard Ier "Sans Peur", fut le nouveau fondateur de l’abbaye en 966 lorsque, indigné, lors de ses fréquents pèlerinages au Mont, du relâchement qui régnait parmi les chanoines qui déléguaient leur culte à des clercs salariés, il obtint alors du pape Jean XIII une bulle lui donnant autorité pour y mettre bon ordre.

Les ducs de Bretagne Conan le Tort, mort en 992, et Geoffroy Ier, mort en 1008, se firent ensevelir au Mont Saint-Michel, ce qui suppose qu'il leur appartenait. C'est au Mont que Judith de Bretagne, fille de Conan le Tort, épousa le duc Richard II de Normandie.

Entre 1009 et 1020, les Normands s'emparèrent du Mont et fixèrent la frontière normanno-bretonne sur le Couesnon. C'est l'origine d'une longue contestation infondée.

Le mont tombe, c'est-à-dire le caillou, a certe été en Bretagne pendant quelques décennies (66 ans environ), mais durant lesquelles aucune construction n'a été entreprise. La merveille que nous connaissons aujourd'hui a été bâtie sur ordre d'un duc normand, par des architectes et des ouvriers normands, avec de la pierre normande venue des îles Chausey, et dans des styles architecturaux typiquements normands.

De plus, la frontière entre la Normandie et la Bretagne (frontière départementale reprenant celle des diocèses d'Avranches et de Dol-de-Bretagne) n'est pas sur le Couesnon, mais à 4 km de là, vers l'ouest au pied du massif de Saint-Brolade (qui lui est en Bretagne). Les polders de la rive occidentale de ce petit fleuve sont ainsi encore normands.

[modifier] Fondation de l’abbaye bénédictine (966)

(à compléter)

[modifier] XIIIe siècle

Des guerriers bretons dirigés par Guy de Thouars ayant incendié le Mont Saint-Michel en 1204, le roi Philippe II Auguste gratifia le monastère d’une importante somme d’argent destinée à sa reconstruction. Reconstruit dans le style architectural normand, avec tailloirs des chapiteaux circulaires, écoinçons en pierre de Caen, motifs végétaux, etc., le cloître de la Merveille est achevé en 1228.

[modifier] Les prisons de l’abbaye

L’abbaye avait été, sous l’Ancien régime, un lieu de détention pour plusieurs personnes incarcérées en vertu de différentes juridictions mais les derniers bénédictins ayant quitté le Mont en 1791, sous la Révolution, celle-ci devient alors une prison où sont incarcérés, dès 1793, plus de 300 prêtres réfractaires. Après la détention de socialistes au Mont de Martin Bernard, Armand Barbès et Auguste Blanqui, divers intellectuels, dont Victor Hugo, dénoncent l’abbaye-prison qui sera fermée par décret impérial en 1863.

En 1794, un dispositif de télégraphe optique, le système de Chappe, est installé au sommet du clocher faisant ainsi du Mont Saint-Michel un maillon de la ligne télégraphique Paris-Brest. En 1817, les nombreuses modifications effectuées par l’administration pénitentiaire entraînent l’écroulement de l’hôtellerie édifiée par Robert de Torigni.

[modifier] Le monument historique

Viollet-le-Duc visita le mont en 1835, mais ce furent ses élèves, Paul Gout et Édouard Corroyer (1835-1904), qui furent destinés à restaurer ce chef-d'œuvre de l’art gothique français.

Des travaux urgents de consolidation et de restauration de l’abbaye, classée monument historique en 1874, sont effectués par Édouard Corroyer. En 1896, une flèche s’élevant à plus de 170 mètres au dessus de la mer est érigée.

En 1898, Paul Gout redécouvre, lors de fouilles sous le plancher de l’église, Notre-Dame-Sous-Terre qui sera complètement dégagée en 1959 une fois que l’architecte Yves-Marie Froidevaux aura installé une poutre en béton précontraint.

[modifier] Renaissance religieuse

En 1966, à l’occasion de la célébration sous l’égide d’André Malraux du millénaire de l’abbaye, plusieurs monastères bénédictins envoyèrent quelques moines passer l’année 1966 au Mont, afin de célébrer à leur manière le caractère religieux millénaire du lieu, sans lequel le rocher serait sans doute resté à l’état quasi naturel. Une fois l’année passée, avec son flot de visiteurs et de colloques, une poignée de moines resta, en accord avec l’État, propriétaire des lieux.

Cette petite communauté effectua pendant près de trente-cinq ans, par sa présence et la célébration du culte, une sorte de pèlerinage permanent sur les lieux, recevant elle-même les pèlerins de tous horizons. Ces pionniers permirent alors la restauration d’une communauté plus importante.

Depuis 2003, les Fraternités monastiques de Jérusalem, venues l’église Saint-Gervais de Paris assure la présence religieuse au Mont. Une communauté d’hommes et une communauté de femmes se retrouvent pour les temps de prière dans l’abbatiale ou plusieurs chapelles, rendant ainsi à l’édifice à sa destination originelle.

[modifier] Architecture

Cloître de l’abbaye
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Cloître de l’abbaye

Édifiée dès le Xe siècle siècle, l’abbaye bénédictine abonde en merveilles architecturales édifiées dans les styles carolingien, roman et gothique flamboyant. Le mont Saint-Michel pourrait, en ce sens, être considéré comme une mégastructure dans la mesure où le tout superpose les différents bâtiments dévolus aux activités d’un monastère bénédictin sur un espace exigu.

L’abbaye se compose de plusieurs parties :

[modifier] Abbatiale et chapelles

[modifier] Notre-Dame Sous-Terre

Les agrandissements successifs de l’abbaye ont fini par absorber la totalité de l’église abbatiale originale fondée en 966 jusqu’à la faire oublier pendant plusieurs siècles, avant sa redécouverte lors des fouilles effectuées au tournant des XIXe et XXe siècles. Restaurée, elle offre un magnifique exemple d’architecture pré-romane.

Les autres bâtiments abbatiaux ont ensuite été élevés à l’est de l’église originale, sur le sommet du rocher et surplombant celle-ci.

Plans des divers niveaux de l’abbaye.

[modifier] L’église abbatiale

Colonne dans l’abbaye
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Colonne dans l’abbaye

Les pèlerinages s’intensifiant, il fut alors décidé d’agrandir l’abbaye en édifiant une nouvelle église abbatiale à la place des bâtiments abbatiaux qui furent transférés au nord de Notre-Dame-Sous-Terre.

La nouvelle église abbatiale comportait également trois cryptes, soit la chapelle des Trente-Cierges (au nord), la crypte du chœur (à l’est) et la chapelle Saint-Martin (au sud) (1031-1047). L’abbé Ranulphe commence ensuite l’édification de la nef en 1060. En 1080, trois étages de bâtiments conventuels sont édifiés au nord de Notre-Dame-Sous-Terre, comprenant la salle de l’Aquilon, servant d’aumônerie accueillant les pèlerins, le promenoir des moines et le dortoir. Le cellier et l’aumônerie de la future Merveille sont également entamés.

Les nouvelles constructions recouvrent alors entièrement Notre-Dame-Sous-Terre fut qui demeure néanmoins utilisée pour le culte.

Reconstructions

Mal consolidées, trois travées occidentales de la nef s’écroulèrent sur les bâtiments conventuels, en 1103. L’abbé Roger II les fait reconstruire (1115-1125). En 1421, c’est au tour du chœur roman de s’écrouler. Il sera reconstruit en style gothique flamboyant entre 1446 et 1523 (avec une interruption entre 1450 et 1499).

La façade classique de l’abbatiale

Suite à un incendie en 1776, il fut décidé de démolir les trois travées occidentales de la nef et, en 1780, la façade classique actuelle fut édifiée. Malheureusement, les soutènements nécessaires à cette dernière ont nécessité la coupure en deux de Notre-Dame-Sous-Terre.

[modifier] Les chapelles particulières

[modifier] La Merveille et les bâtiments monastiques

L’Abbaye du Mont-Saint-Michel est divisée en deux parties : l’abbatiale et la Merveille. La Merveille était l’endroit où vivaient les moines. Vue de l’extérieur, elle correspond à la partie gothique, c’est-à-dire à la face nord, et a été construite en 25 ans sur trois étages.

La Merveille est elle-même organisée en deux parties : la partie est et la partie ouest. La partie est fut la première a être construite (de 1211 à 1218) et comprend trois salles : l’Aumônerie, la Salle des Hôtes et le Réfectoire (de bas en haut). La partie ouest, quant à elle, a été érigée sept ans après et comporte également trois salles : le Cellier, la salle des Chevaliers et le Cloître.

[modifier] Les bâtiments de Robert de Torigni

L’abbé Robert de Torigni fit édifier, à l’ouest et au sud-ouest, un ensemble de bâtiments comportant de nouveaux logis abbatiaux, une officialité, une nouvelle hôtellerie, une infirmerie et la chapelle Saint-Étienne (1154-1164). Il fit également remanier les chemins de communication desservant Notre-Dame-Sous-Terre, afin d’éviter un trop grand contact avec les pèlerins et les moines de l’abbaye.

Dans les ruines de l'infirmerie, effrondrée en 1811, il subsiste au-dessus de la porte les trois morts du Dit des trois morts et des trois vifs, représentation murale montrant initialement trois jeunes gentilshommes interpelés dans un cimetière par trois morts, qui leur rappellent la brièveté de la vie et l'importance du salut de leur âme.

[modifier] La Merveille

Coupe de l’abbaye ; la Merveille se trouve à gauche
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Coupe de l’abbaye ; la Merveille se trouve à gauche

Le bâtiment de la Merveille, situé juste au nord de l’église abbatiale, intègre cloître, réfectoire, salle de travail et aumônerie dans un parfait exemple d’intégration fonctionnelle. L’ensemble est constitué de deux corps de bâtiments de trois étages appuyé sur la pente du rocher.

Au rez-de-chaussée, le cellier sert de contrebutement. Puis chaque étage comporte une salle particulière de plus en plus légère au fur et à mesure que l’on accède au sommet, de puissants contreforts situés à l’extérieur, permettant de soutenir le tout. Les contraintes topographiques ont donc joué un grand rôle dans la construction de la Merveille.

Raoul-des-Îles édifie, au dessus de l’aumônerie construite sous Roger II, la Salle des Hôtes (1215-1217), le Réfectoire (1217-1220) et, au dessus du cellier, la Salle des Chevaliers (1220-1225) et le magnifique cloître (1225-1228).

[modifier] Le cloître

On y trouve notamment un cloître dont trois arches sont étonnamment ouvertes sur la mer et le vide. On y trouve également une roue servant de treuil installée lors du fonctionnement de la prison destinée à approvisionner le mont en denrées et à l’intérieur de laquelle marchaient des prisonniers pour la faire tourner.

[modifier] La salle dite de Belle Chaise et les bâtiments du sud-est

De même, les bâtiments de la belle-chaise et des logis abbatiaux intègrent les fonctions administratives de l’abbaye aux fonctions cultuelles. L’abbé Richard Turstin édifie, à l’est, la Salle des Gardes (qui sera depuis l’entrée de l’abbaye) ainsi qu’une nouvelle Officialité, où est rendue la justice relevant de l’abbaye (1257).

Vers 1393, sont édifiées les deux tours du Châtelet, puis ensuite la Tour Perrine et une Bailliverie. Le tout sera complété, à l’initiative de l’abbé Pierre Le Roy, par un logis personnel complétant les fortifications de l’abbaye même.

[modifier] La ville

Une muraille fortifiée ceint la ville nichée au sud et à l’est du mont. On peut voir, à proximité d’une des portes, deux bombardes de 380mm? et 420mm? abandonnées par les Anglais.

La description des remparts et des monuments de la ville figurent à l’article sur la commune du Mont-Saint-Michel.

[modifier] Bibliographie

  • Germain Bazin, Le Mont Saint-Michel, Préface de Marcel Aubert, Paris, Picard, 1933.
  • Louis Blondel, Notice historique du Mont-St.-Michel et de Tombelaine, Avranches, Le Court, 1816. Seconde édition en 1823.
  • Édouard Corroyer, Description de l’Abbaye du Mont Saint-Michel et de ses Abords. Précédée d’une Notice historique, Paris, Dumoulin, 1877.
  • Paul Gout, Le Mont-Saint-Michel. Histoire de l’abbaye et de la ville. Étude archéologique et architecturale des monuments, Paris, Armand Colin, 1910.
  • Edouard Le Hericher, Histoire et description du Mont-Saint-Michel, Avranches Anfray, (vers 1850). L’ouvrage est divisé en trois parties : Légendes et histoire, descriptions des fortifications, de la ville et de l’abbaye, le rocher de Tombelaine.
  • Maximilien Raoul (pseudonyme de Charles-Marie Letellier), Histoire pittoresque du Mont Saint-Michel et de Tombelène, Suivi d’un fragment inédit sur Tombelène, extrait du Roman de Brut de Wace transcrit et annoté par Leroux de Lincy, Paris, Librairie A. Ledoux, 1834.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur Mont Saint-Michel.

[modifier] Notes

  1. Les développements consacrés à la géographie du lieu (le mont Saint-Michel, écrit avec une minuscule et sans trait d’union) et à sa baie figurent dans l’article Le Mont-Saint-Michel relatif à la commune du Mont-Saint-Michel (avec une majuscule et un trait d’union, selon la nomenclature officielle de l’INSEE).
  2. L’actuelle chapelle Saint-Aubert, située au nord-ouest de l’abbaye, ne fut édifiée qu’au XVe siècle.

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