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Économie de la République démocratique du Congo - Wikipédia

Économie de la République démocratique du Congo

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Indicateurs de l'économie de la RDC Sources : ¹ : [1]
Monnaie Franc congolais
Organisations régionales Union africaine, (OMC)
Statistiques
Rang pour le produit national brut (2004) [2] 81e
Produit National Brut (2003) [3] 42,74 milliards de dollars
Croissance du PNB¹ (2004) 7,5%¹
PNB par habitant¹(2004) 700 dollars¹
Produit par secteur¹ (2004) agriculture (55 %), industrie (11 %), services (34 %)
Taux d'inflation¹ (2004) 14%
Population vivant sous le seuil de pauvreté¹ inconnu
Population active (16 – 65 ans) 27.300.000 personnes, soit plus ou moins 48 % de la population totale[1].
Population active par secteur Le secteur primaire occupe 74,4 % de la population active, le secteur tertiaire 18 % et le secteur secondaire 7 %[2].
Taux de chômage inconnu
Commerce
Importations¹ (2002) 1.417 millions de dollars
Principaux pays exportateurs¹(2004) Afrique du Sud 18,5 %, Belgique 15,6 %, France 10,9 %, États-Unis 6,2 %, Allemagne 5,9 %, Kenya 4,9 %
Exportations¹ (2002) 346 milliards de dollars
Principaux pays importateurs¹ (2003) Belgique 42,5 %, Finlande 17,8 %, Zimbabwe 12,2 %, Chine 6,5 % (2004)
Finances publiques
Dette publique¹ (2004) inconnu
Dette externe 10,6 milliars de dollars (en 2003[3]
Taux de croissance du PIB et volume et de PIB par habitant
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Taux de croissance du PIB et volume et de PIB par habitant

L'économie de la République Démocratique du Congo est parmi les plus faibles de toute l'Afrique malgré ses multiples et divers ressources. Considérée par un grand nombre d'observateurs comme scandale géologique, le sous-sol et le sol ne permet à ce jour d'effacer le paradoxe d'un pays potentiellement riche mais réellement pauvre.

D'un peuplement faible et variable selon les régions, la République démocratique du Congo possède un important potentiel de ressources naturelles et minérales. Son économie s'est cependant drastiquement ralentie depuis le milieu des années 1980. L'agriculture reste le principal secteur de l'conomie, avec 57,9% du PIB en 1997. Les principales ressources incluent le café, l'huile de palme, le caoutchouc, le coton, le sucre, le thé, et le cacao. Les productions alimentaires comprennent essentiellement le manioc, la banane plantain, le maïs, l'arachide, et le riz. En 1996, l'agriculture occupait 66% de la main d'œuvre disponible.

L'industrie, en particulier l'exploitation minière, reste le principal potentiel de ressources économiques du pays. En 1997, l'industrie intervenait pour une part de 16,9% du PIB. La RDC fut le quatrième producteur mondial de diamants durant les années 1980, et cette industrie continue de dominer les exportations avec 717 millions d'USD ou 52% des exportations en 1997. Les principales exploitations de cuivre et de cobalt sont dominés par la Gécamines (ancienne Union minière du Haut Katanga), le géant d'état. La production de la Gécamines continue de baisser ces dernières années, ce dû à un marché du cuivre à la baisse. La province minière du Katanga reste cependant une des régions du pays les plus dynamiques, notamment grâce aux activités de l'industriel George Forrest.

La RDC est également un producteur de pétrole (24 000 barils par jour en 2003), principalement sur la côte (terminal du Port de Banana). La région du Lac Albert abrite également un important gisement.

Sommaire

[modifier] Historique

Malgré l'important potentiel du pays, la corruption de l'économie de l'administration s'est très tôt installée sous le régime de Mobutu Sese Seko, avec une mainmise du pouvoir sur l'économie par intérêt personnel. L'économie cachée du Zaïre au début des années 1990 était estimée à trois fois le montant officiel du PIB.

Malgré une succession de plan économiques financés par la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) depuis l'accession à l'indépendance, le déséquilibre budgétaire, l'inflation et la dette du pays, n'ont fait que croître sous le régime de Mobutu. Au début des années 1990, la Banque mondiale et le FMI en virent à suspendre leur aide, et la plupart des interventions bilatérales furent arrêtées. Incapable de faire face au payement de ma dette du pays, les lignes de crédit du FMI furent arrêtées en février 1992; celles de la Banque mondiale en juillet 1993. Malgré l'introduction d'une nouvelle devise, le nouveau Zaïre (NZ), la gestion des devises resta anarchique, et l'inflation monta à 9.000 % au début 1994. Les prix en magasins changeaient plusieurs fois par jour...

En mai 1997, l'AFDL, dirigée par Laurent-Désiré Kabila, prit le pouvoir et évinça le régime de Mobutu Sese Seko à l'issue de la Première guerre du Congo. Sous Laurent-Désiré Kabila, le gouvernement et les entreprises publique entamèrent un programme de reconstruction. Le gouvernement commença par réformer le système d'imposition corrompu, les forces de police, et initia le reconstruction des routes laissées à l'abandon. Le Franc congolais fut réintroduit.

En août 1998, la guerre éclata en RDC suite aux désaccords entre Laurent-Désiré Kabila et ses anciens alliés du Rwanda et de l'Ouganda. A cette époque, quelques progrès avaient été réalisés pour le rétablissement de l'économie du pays, mais les problèmes majeurs d'infrastructures de transport, de douane et d'imposition restaient pendants. Les finances du Gouvernement n'avaient pas été assainies, et les relations avec le FMI et la Banque mondiale restaient conflictuelles. De nombreuses rentrées gouvernementales restaient non comptabilisées, et non incluses dans les statistiques officielles. Les relations avec la Banque mondiale furent suspendues suites à l'impossibilité de finaliser un accord pour le Fond d'investissement de la Banque internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD) pour la République démocratique du Congo.

Le début de la guerre en août 1998 fut à l'origine du déclin de l'économie qui se poursuit de nos jours. Le territoire se retrouva divisé en une zone gouvernementale, et des zones rebelles, ce qui mit fin au commerce entre ces zones. Les relations commerciales entre les différentes régions du pays restent faibles, mais effectifs.

Billet de 100 Francs congolais
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Billet de 100 Francs congolais

Après une reprise de l'inflation en août 1998, le Gouvernement commença à essayer de réguler les prix par des lois. Il reprit également le contrôle des exportations. Ensemble, ces mesures affectèrent grandement la continuation des activités liées au commerce extérieur. De plus, les succès restreints de la lutte contre l'inflation et la dépréciation de la monnaie furent anéantis dès le début de l'offensive rebelle dans l'est du pays. La guerre réduisit drastiquement les revenus du gouvernement, et accrut la dette extérieure. Les acteurs du commerce extérieur se firent moins présents, ce dû aux incertitudes liées à l'issue du conflit et l'augmentation du contrôle et de la pression fiscale du Gouvernement. L'écart important entre le taux officiel et celui pratiqué en rue pour la vente de francs congolais, contre des dollars US força les commerçants à évaluer leurs bien importés au taux officiel pour acheter des devises locales.

Les ressources de l'est du pays furent désormais exploitées par les forces rebelles ou les occupants étrangers. Le Rwanda devint par exemple exportateur de diamants et de coltan, bien que n'en disposant pas sur son territoire national.

Les infrastructures défaillantes, un cadre légal incertain, la corruption, un manque d'ouverture économique et financière de la part du Gouvernement, restent des freins à l'investissement et à la croissance économique. Le FMI et la Banque mondiale multiplient les collaborations avec le nouveau gouvernement en vue de restaurer des plans économiques cohérents, mais les réformes institutionnelles peinent à suivre. Face à la dépréciation de la monnaie, le Gouvernement a pris des mesures drastiques en janvier 1999 : le dollar US fut banni des transactions commerciales courantes, position qui fut revue plus tard. Le Gouvernement peine toujours à promouvoir les exportations, bien que l'impression de nouveaux billets ait repris. La croissance économique fut négative en 2000 de par la difficulté de rencontrer les conditions fixées par les donateurs institutionnels, les faibles exportations et l'instabilité régnante.

Les conditions économiques se sont améliorées depuis la fin 2002, avec le retrait de la plupart des troupes d'occupation. Plusieurs missions du FMI et de la Banque mondiale sont intervenue pour envisager des plans de développement, et le gouvernement de transition a commencé la mise en œuvre de premières réformes. Une grande part de l'économie du pays reste cependant hors des indicateurs du PIB, l'économie souterraine restant majoritaire.

Avec une paix relative dans le pays depuis 2003, la RDC envisage d'augmenter ses exportations d'électricité vers le Zimbabwe et l'Afrique du Sud jusque 500 mégawatts (essentiellement produite à partir du barrage d'Inga). La distribution d'électricité est actuellement confiée à une société zambienne, la CEC.

[modifier] Ressources naturelles

[modifier] Exploitation minière

On estime que la production minière débuta au Congo il y a plus de 100 ans. Au regard des grands traits de la géologie et de la minéralogie, il y a lieu d’affirmer que le sous sol de la RDC est parmi les plus riches au monde. Le Congo , scandale géologique a un un grand avantage naturel avec des gisements contenant une cinquantaine de minérais mis en évidence, mai seule une dizaine est exploitée: en plus du cuivre, du colbalt, de l'argent, de l'uranium, du plomb, du zinc,le cadmium, le diamant, l’or, l’étain, le tungstène, le manganèse et des métaux précieux. C’est pourquoi, le secteur minier a joué un rôle économique important dans la gestion de la RDC depuis l’époque coloniale jusqu’à la fin de la décennie des années 80.

La RDC possède la deuxième réserve mondiale en cuivre et en cobalt (10 % de toutes les réserves de la planète). Les réserves en cobalt de la Gécamines s'élèvent à 80 % du total mondial. La RDC est aussi le producteur le plus important du Cobalt au monde. En 1992, la part mondiale de la RDC dans la production du cuivre était de 2,5%, 45% pour le Cobalt et 0,5 % pour le Zinc. Les recettes d’exportations atteignaient en 1990 environ un milliard de dollars américains[4].

La Gécamines (avec une concession minière de + 18.800 km² pour le Cuivre) était la principale entreprise minière du pays et a fournit en 1980 environ 66 % des recettes budgétaires de l’Etat et [70% de ses recettes d'exportations (devises)]. Elle jouait un rôle social et économique important pour beaucoup de PME se trouvant dans sa périphérie. Pendant plus de 30 ans, cette entreprise a été le moteur de l'économie. Elle était citée parmi les plus grands employeurs de la RDC. En 1990, elle comptait 35 000 agents dont 91,8 % étaient des agents d'exécution. Elle assurait l'existence de plus de 258 000 personnes[5]. A côté de ce grand géant, Zaïre-Etain (50% Etat congolais) et 50% Géomines belge) exploitait la cassitérite (aujourd'hui disparu); l'Office des mines de Kilo-Moto (société d'Etat) assurait l'extraction de l'or; la société congolaise Miba (avec une contribution de l'ordre de 20% à de celle de la Gécamines dans les années 80) le diamant.

Mais aujourd'ui la réalité n'est plus la même. La Gécamines est tombée, la production minière industrielle s’est aussi effondrée dans son ensemble avec elle. La production de la Gécamines en cuivre est passée de 465 000 tonnes avec un prix de 2 855 USD la tonne (en 1990) à 19 000 tonnes avec un prix de 1 800 USD la tonne (en 2002) entraînant des conséquences graves sur l’économie et sur le social[6].

Les mesures prises depuis 2004 sur l'ensemble du territoire national (la restructuration et la libéralisation du secteur minier) n'ont rien données (l’expropriation des terres des paysans au profit d’autres secteurs miniers etdes concessions minières, à la fraude généralisée et aux contrats léonins).

[modifier] Autres

Outre les richesses minières, la RDC a beaucoup à faire valoir. Elle est le premier pays d’Afrique du point de vue de l’étendue de ses forêts (forêt équatorial à elle seule, elle occupe la moitié du territoire national congolais) et le plus important dans la préservation de l’environnement mondial.

La RDC se classe parmi les 10 pays de la méga biodiversité du monde avec 480 espèces de mammifères, 565 espèces d’oiseaux, 1 000 espèces de poissons, 350 espèces de reptiles, 220 espèces de batraciens et plus de 10 000 angiospermes dont 3 000 seraient endémiques. Elle a une faune naturelle exceptionnelle (tous les grand animaux de l’Afrique s’y trouvent) et a des espèces rares. Tout ce capital n’a pas été épargné par les divers conflits et leurs effets dévastateurs sur la faune et la flore. Des milliers d’hectares de forêts sont dégradés, entraînant la perte de la biodiversité. Les aires protégées font l’objet de spoliation, de contrebande et de braconnage [7].

En RDC, l’élevage dont les capacités potentielles varient entre 30 et 40 millions de bovins avec une charge bétail de 1/6 à 1/12 pendant toute l'année n'est pas encore la priorité de cette République[8].

Elle dispose d'une abondance en eau et des lacs riches en poissons et autres riches comme le pétrole, le gaz…notamment Tanganyka (plus grand que Burundi) le plus poissonneux du monde, lesquelles sont encore à leur état brut.

La RDC, béni par la nature, constitue aussi un grand centre touristique : peu d’endroits au monde sont d’une beauté de Nord-Est de ce pays, ses lacs aux confins du Nil. La beauté naturelle n’est pas inégale dans ce pays. La moitié de ce pays est constitué de la savane, un des habitats les plus variés de tout l’Afrique.

[modifier] Infrastructures

[modifier] Routes, transports

Article détaillé : Transport en République démocratique du Congo.

Pour un pays de 2.345.000 km², les infrastrutures doivent être grandes. La situation est désastreuse le système des transports en RDC. La réalité de la situation se traduit par une insuffisance totale de l’offre des services de transports accentuée par le mauvais état des infrastructures de transports et par une non-satisfaction chronique de la demande.

Le réseau de transport est constitué de 16 238 km de voies navigables, de 5 033 Km de voies ferrées qui datent pour l'essentiel de l'époque coloniale, de 145 000 Km de routes nationales et régionales et des pistes secondaires rurales, de 7 400 km d'axes urbains et de 270 aéroports à travers l'ensemble du pays dont 5 aéroports internationaux (à Kinshasa, Lubumbashi, Kisangani, Goma et Gbadolité]]). Ce système de transports de la RDC n’offre plus aux secteurs économiques et sociaux, les infrastructures et les services qui favorisent les échanges de toutes natures et qui améliorent la mobilité des personnes et des biens[9]. C'est-à-dire les infrastructures de transport constitue un obstacle majeur à une croissance économique et ne facilite pas les échanges commerciaux, ni l’accès des populations aux autres services sociaux de base.

La RDCongo est un pays semi-enclavé du fait qu’en plus de la faible densité de ses réseaux de communication (0,074 km de voies de communication au km².), elle ne possède qu’une façade maritime de 37 km lui donnant directement accès à l’océan Atlantique.

[modifier] Énergie

La riche hydrographie de la RDC lui confère un potentiel hydroélectrique estimé à 100000 MW, soit 13,0 % du potentiel hydroélectrique mondial. La puissance installée totale est évaluée actuellement à 2 516 MW, soit 2,5% du potentiel total et la production moyenne possible à 14 500 GWh. La production effective n'est actuellement que de 6 000 à 7 000 GWh. La quasitotalité de la capacité de production hydroélectrique est de 96 %. Le reste étant essentiellement constitué de centrales thermiques de faible puissance et, pour la plupart, situées dans des zones isolées. Le barrage d'Inga, sur le fleuve Congo, est la principale source de production d’énergie hydroélectrique. Il comprend aujourd'hui deux centrales ayant une puissance totale de 1 775 MW (Inga 1 avec 6 groupes totalisant 351 MW et Inga 2 avec ses huit groupes totalisant 1 424 MW)[10]. Dans son état définitif, le complexe d’Inga fournira donc annuellement plus de 25% de la production mondiale d’énergie électrique d’origine hydraulique.

Malgré ses atouts, les centrales d'Inga ne produisent ensemble que 40,0 % de leur capacité. Une bonne partie de cette production est destinée à l'exportation, laissant ainsi la demande locale insatisfaite. Cette situation fait que le taux d'accès des populations à l'électricité est de 1,0 % en milieu rural, 30,0 % pour les villes et 6,0% sur le plan national alors que la moyenne en Afrique subsaharienne est de 24,6%)[11].

[modifier] Télécommunications

Le secteur des télécommunications se développe avec l’expansion de la téléphonie mobile qui permet de relier les principales villes du pays grâce au système GSM. La forte augmentation des abonnés (de quelques milliers seulement au début de la décennie à 700 000 en 2004) a eu un impact important sur le PIB[12].

[modifier] Téléphonie fixe et infrastructure générale

[modifier] Téléphonie mobile

[modifier] Internet

Le public congolais a fait connaissance avec l'Internet que vers les années 95 à travers les initiatives privées (quelques cybercafés de la capitale ont vu le jour). Cependant une décennie après, l’internet en RDC reste un luxe pour une population préoccupée par la survie et dont le revenu est faible.

[modifier] Structure économique

[modifier] Agriculture

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : les exportations agricoles ne représentent qu’environ 10 % du PIB en 2006, contre 40 % en 1960. Jadis florissant bien qu’en faible mesure, aujourd’hui le secteur agricole congolais - totalement paralysé- connaît une asthénie de productivité conduisant à l’insécurité alimentaire (la FAO estime que près de 73 % de la population congolaise vit dans l’insécurité alimentaire), l’augmentation des importations des denrées alimentaires (produits de première nécessité) et la baisse des exportations des produits de rente et est réduit depuis quelques années à des activités de subsistance malgré des conditions naturelles favorables (environ 97 % des terres arables bénéficient d’une saison culturale de plus de huit mois dans l’année. De plus, 34 % du territoire national sont de terres agricoles dont 10 % seulement sont mises en valeur).

Cette faiblesse de productivité ou mieux du secteur tout entier relève des problèmes de l’accès au marché, l’évacuation des produits, la conservation, une perte de la main d’oeuvre agricole (suite aux conflits et aux maladies endémiques) et la production des semences de qualité, l’utilisation des techniques inappropriées, le manque d’instruments de travail adéquats .

[modifier] Industrie

Le secteur industriel n'a contribué pour 5.6 pour cent au PIB en 2003. Autrefois important, il est actuellement composé de quelques petites usines dans le textile, l’agroalimentaire, la chimie et le secteur des biens d’équipement. Toutes les branches de production ont subi la crise qui frappe le pays. Les industries manufacturières ont été coupées de leurs sources d’approvisionnement en matières premières et de leurs débouchés en produits finis ; elles n’utiliseraient qu’entre 15 et 17 pour cent des capacités productives installées[13].

Le secteur secondaire est très peu développé et caractérisé par une forte présence de l’Etat marginalisant ainsi le secteur privé. La plupart des sociétés sont publiques ou à participation mixte, avec souvent une participation majoritaire de l’Etat. Malgré le processus de privatisation en cours (programme PMPTR), l’Etat reste le principal opérateur dans la plupart des secteurs économiques comme l’énergie, les mines, les forêts, les communications, l’hydraulique, le transport et le bâtiment.

[modifier] Services

Le secteur des services est dominé par les transports et les télécommunications. Si le conflit a fortement détérioré la qualité des infrastructures routières, fluviales et ferroviaires, la reprise amorcée en 2003/04 a soutenu la demande de transports en commun dans les grandes villes[14].

[modifier] Secteur informel

En 1990, selon un Rapport de la conférence nationale souveraine, le secteur informel représentait près de 60% des activités économiques. Douze ans après, il est évident que ce pourcentage se ramène à plus de 80% des activités actuellement[15]. Selon les statistiques du B.I.T la population oeuvrant dans l’économie informelle est estimée à 19.871.347 personnes soit 72 % de la population en âge actif.

La part de l’économie informelle dans la création des emplois s’est accrue continuellement au point de devenir l’économie dominante de la République Démocratique du Congo[16].

L'économie informelle en République Démocratique du Congo revêt plusieurs formes et se fait de plusieurs manières.

Bien que le volume de production de ce secteur a grandement augmenté, le secteur informel congolais ne joue pas un rôle essentiel dans l'économie nationale, fournissant juste le minimum aux congolais. Il permet juste les survies de quelques congolais qui gardent espoir que la situation va changer.

[modifier] Secteur privé

Le secteur privé a évolué, depuis environ trois décennies, dans un environnement particulièrement difficile. En effet, depuis les années 1970, les effets conjugués de l’effondrement des cours de cuivre et du crash pétrolier sur l’économie, les mesures suicidaires de Zaïrianisation et de la radicalisation, ainsi que des grèves régulières et à un climat d’insécurité généralisé des années 90 ont contribué respectivement à briser l’essor des secteurs productifs, en installant un climat de méfiance, particulièrement auprès des opérateurs économiques expatriés, entraînant ainsi la fuite de capitaux.

Les pillages de 1991 et 1993 ainsi que les guerres de 1996 et 1998 ainsi que les conflits armés ont également conduit à la destruction de l’outil de production et ont eu comme corollaire ledécouragement des investisseurs étrangers et le tarissement de l’aide publique au développement principale source de financement de l’investissement public. L’on constate à la même période un recul de l’investissement de 13 % en 1990 à 4,4 % en 2000. Il en résulte la perte d’emplois et la baisse des revenus, suite à la fermeture d’un nombre important d’entreprises accentuant ainsi le chômage et la pauvreté dans le pays. En 2005, le taux d'activité s'est situé à 63,1% au niveau national dont 50,8% en milieu urbain et 68,1% en milieu rural11. La prédominance des emplois dans la petite entreprise familiale agricole met en exergue la fragilité du marché du travail et les difficultés des conditions de vie des ménages[17].


Les Petites et moyennes entreprises formelles sont confrontées à un environnement politique et économique défavorable ainsi qu’à un cadre réglementaire inadapté et mal appliqué. Cette situation les ont mises dans un état d’essoufflement et une forte baisse de leur activité. La plupart des PME et PMI ont été crées dans le but d’exploiter les opportunités que présente un environnement protectionniste. Au stade actuel de la mondialisation, de libéralisme et d’intégration régionale, ces PME et PMI souffrent d’un manque de compétitivité face aux produits extérieurs à cause des difficultés d’approvisionnement et l’étroitesse du marché national/local[18].

[modifier] Position extérieure

La libéralisation commerciale lancée en 2001 a été marquée par une réduction des tarifs douaniers.

La RDC participe aux efforts de libéralisation au sein de plusieurs organisations économiques régionales auxquelles elle appartient, telles que la CEEAC (Communauté économique des États de l’Afrique centrale), le Comesa (Common Market of Eastern and Southern Africa) et la SADC (Southern African Developement Community). La RDC fait également partie des pays bénéficiant de tarifs commerciaux préférentiels avec les États-Unis dans le cadre de l’Agoa (African Growth and Opportunity Act), et avec l’UE dans le cadre de l’initiative « Tout sauf les armes ». Par ailleurs, les autorités ont initié une réforme de l’office des douanes et mis en place un guichet unique, au port de Matadi, pour faciliter les formalités et permettre un meilleur contrôle des recettes fiscales de l’État[19].

Les exportations ont chuté de 1.5 milliard de dollars en 1996 à environ 800 millions en 1999. Malgré la progression enregistrée depuis 2000, les exportations, représentant 1.3 milliard de dollars en 2003, n’ont pas encore retrouvé le niveau des années 1990. Cependant, depuis 2001, la part des exportations dans le PIB s’est accrue, de 13.3 pour cent en 2001 à 27 pour cent en 2004. Le secteur diamantifère continue à représenter l’essentiel des exportations, avec une augmentation de la production artisanale due principalement à la mise en œuvre de la procédure de certification d’origine des substances minérales (Kimberley Process). Parallèlement, la part des importations est en forte hausse (passée de 12 pour cent du PIB en 2001 à 27.4 pour cent en 2004), traduisant la reprise des investissements d’infrastructures et la mise en place du réseau GSM. Cette évolution a entraîné un déficit commercial, qui s’élevait à plus de 0.4 pour cent du PIB en 2004[20].

De nouveaux investissements d’un montant de 2.4 milliards de dollars ont été agréés en 2003 et 2004. Les secteurs cibles ont été les services, l’industrie agroalimentaire, la construction et l’exploitation des ressources naturelles. Parmi les opérations les plus importantes, le projet sud-africain de téléphone cellulaire – Vodacom – représente un montant de 94 millions de dollars et le projet de Congo Korea Telecom pour installer une infrastructure de télécommunication dans le pays correspond à un montant de 1.6 milliard de dollars. Cependant, les déboursements effectifs sont beaucoup moins élevés. En 2003, les flux d’investissements étrangers ont atteint 132 millions de dollars et représentaient 23.6 pour cent de la formation brute de capital fixe[21].

L’aide publique au développement a repris progressivement depuis 1999, et le soutien financier de la communauté internationale est l’une des clés du redressement économique. Le FMI a accordé un prêt de 750 millions de dollars dans le cadre de la FRPC (Facilité pour la réduction de la pauvreté et la croissance) sur la période 2002-2005, et la Banque mondiale un prêt de 450 millions de dollars dans le cadre de son ERC (Crédit pour la reprise économique), 214 millions ayant été approuvés en septembre 2003 et 200 millions en février 2004. En 2004, l’aide extérieure dépassait un milliard de dollars, dont près des deux tiers provenaient des institutions multilatérales. résultats doivent être immédiats et visibles pour avoir un impact sur la stabilité politique. Pour cette raison, les autorités et les bailleurs accordent une importance particulière à la qualité des dépenses et à la fluidité des déboursements[22].

[modifier] Rôle de l'État

[modifier] Implication directe dans l'économie

[modifier] Lutte contre la corruption

L'économie de la RDC souffre de plusieurs problèmes, notamment la corruption (le rapport de l`ONG Tranparency International classant la République démocratique du Congo 6ème pays parmi les plus corrompus de la planète et 3ème de l'Afrique[23]).

[modifier] Monnaie

Le franc congolais, qui s’était très fortement déprécié jusqu’en 2003, s’est stabilisé par la suite. Le dollar, qui correspondait à 2.40 FC en janvier 1999, en valait 432 en juillet 2003, c’est-à-dire 180 fois plus. Depuis lors, les fluctuations ont été relativement modérées : la monnaie nationale s’est légèrement appréciée, avant de se déprécier à nouveau au cours du troisième trimestre 2004 et du premier trimestre 2005. Le taux de change est totalement flexible depuis l’élimination des dernières restrictions en février 2003. Le système de taux de change multiple a été supprimé, et le marché noir, sur lequel le dollar s’échangeait avec une prime de 182 pour cent en mai 2001, a pratiquement disparu[24].

[modifier] Finances publiques

Le budget est largement dépendant des ressources extérieures sous forme de dons et de prêts qui, depuis 2003 dépassent les recettes propres de l’État. Pour l’année 2004, l’appui direct au budget s’élève à plus de 240 millions de dollars, provenant de la Banque mondiale et de la BAD (Banque africaine de développement). Les recettes fiscales, qui avaient plafonné à 6.9 pour cent du PIB en 2003 (exerçant de fortes pressions sur le budget de l’État), auraient atteint 7.9 pour cent du PIB en 2004 grâce à un effort ciblé sur les grands contribuables et l’administration des douanes.

Le gonflement des dépenses budgétaires est principalement lié à la mise en place des institutions de la transition politique et au coût du maintien de la paix. Dans ce contexte, l’État a dû maîtriser ses autres dépenses, notamment les charges communes comme le carburant, et réduire le gaspillage. Les subventions et les exonérations en matière de produits pétroliers ont notamment été supprimées, l’augmentation des cours mondiaux du pétrole étant répercutée sur le prix à la pompe et sur le prix du transport par l’application d’un mécanisme automatique. Le montant des arriérés accumulés, notamment avant l’année 1997, demeure un problème important. Certains fonctionnaires ne sont plus payés depuis des années.

Actuellement, les dépenses de santé, d’éducation et d’infrastructures économiques de base dépendent exclusivement des financements extérieurs[25].

La dette extérieure est très élevée (12.6 milliards de dollars ou près de 200 pour cent du PIB à la fin 2004). En ce qui concerne la dette bilatérale, la RDC a signé en septembre 2002 un accord de restructuration avec le Club de Paris et a bénéficié d’un allégement de 67 pour cent du service de la dette. Ensuite, dans le cadre de l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés), l’allègement a été porté à 90 pour cent et représentait 100 millions de dollars en 2003, 200 millions de dollars en 2004 et à partir de 2005, entre 200 et 400 millions de dollars par an. Plusieurs pays ont indiqué leur volonté d’effacer la dette dès que le pays aura atteint le point d’achèvement, et même dès à présent (pour la Suisse). Le ratio du service de la dette sur les exportations a diminué de 8.9 pour cent en 2003 à 5.8 pour cent en 2004, mais il devrait s’établir à environ 10 pour cent sur la période 2005-2007 en raison des nouveaux emprunts contractés[26].

[modifier] Les banques

La monétisation du déficit public, qui poussait l’inflation vers des niveaux très élevés, a été largement maîtrisée à partir de 2002. Dans le même temps, la BCC (Banque centrale du Congo) était dotée de nouveaux statuts établissant son indépendance dans la conduite de la politique monétaire (même si ses hauts dirigeants sont nommés par le président de la République) et limitant les avances au Trésor. Le taux d’inflation, qui culminait à près de 900 pour cent pendant la décennie 1990-2000 et 357 pour cent en 2001, a ainsi été ramené à 25.3 pour cent en moyenne en 2002, à 12.8 pour cent en 2003, et à 8.5 pour cent en 2004. Mais, pour cette année, l’objectif de 6 pour cent n’a pas été atteint, le financement bancaire de l’État ayant dépassé les prévisions en raison de tensions sur les dépenses publiques[27].

La maîtrise de l’inflation a permis à la BCC de diminuer progressivement son taux d’escompte, passé de 27 pour cent en 2002 à 6 pour cent au premier semestre de 2004, avant de remonter à 14 pour cent en août 2004 du fait des tensions inflationnistes. Cependant, étant donné la faible bancarisation de l’économie et le mauvais fonctionnement du système bancaire, la manipulation des taux d’intérêt n’est pas un instrument efficace de régulation de la masse monétaire. La BCC doit par ailleurs faire face à un fort accroissement de la demande de liquidités, en raison notamment d’un retour relatif à la confiance en la monnaie nationale, dans une économie très largement « dollarisée ». Les acteurs économiques effectuent l’ensemble de leurs transactions en espèces, en dépit de l’absence de grosses coupures[28].

La crédibilité des banques a été fortement ébranlée avec les faillites et le manque de liquidités. Le nombre de comptes bancaires est infime, environ 35 000. De façon générale, la couverture géographique du système bancaire reste très faible. Il n’y a qu’un guichet pour 2.4 millions d’habitants et il n’existe qu’une dizaine de banques commerciales dont l’essentiel des activités est concentré à Kinshasa. Les opérations du secteur bancaire sont limitées au financement du commerce et aux opérations de change. Le montant des crédits à l’économie représentait moins de 1 pour cent du PIB en 2003. Les crédits sont généralement octroyés en dollars, pour une période qui n’excède pas six mois. Il existe peu de transactions sur le marché interbancaire en dépit de l’émission, depuis fin 2002, de BTR (Billets de trésorerie) par la BCC. Les banques ont fait l’objet d’un important programme de restructuration, de recapitalisation et de liquidation. En 2004, neuf banques avaient été liquidées, dont trois banques publiques, et sept sont en cours de restructuration. Des signes encourageants se manifestent toutefois avec l’arrivée de capitaux étrangers dans le secteur (Citibank, Stanbic, Rawbank, etc.)[29].

[modifier] Le programme d'ajustement du Fonds monétaire international (FMI)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Références

  1. Les projections de l’Institut National des Statistiques « I .N.S. » indiquent que la population totale de la République Démocratique du Congo est estimée à 57.000.000 d’habitants, tan disque la population en âge actif (16 – 65 ans) est de 27.300.000 personnes, soit 48 % de la population totale. RDC, ETATS DES LIEUX DES GROUPES SECTORIELS ET THEMATIQUES, p.6
  2. RDC, ETATS DES LIEUX DES GROUPES SECTORIELS ET THEMATIQUES, p.6
  3. A la fin 2003, le stock de la dette extérieure de la RDC s’élève à 10,6 milliards de dollars, selon le rapport du FMI sur la RDC datant d’avril 2004. Les créanciers sont bilatéraux pour environ les deux tiers et multilatéraux pour le dernier tiers.République démocratique du Congo : La dette de Mobutu
  4. République Démocratique du Congo, Document de la strategie de croissance et de la réduction de pauvreté, Juillet 2006, p.35
  5. Ibid
  6. Ibid
  7. Ibid, p.34
  8. Programme National de Relance du secteur agricole, Kinshasa le 27-02-1997, p.87
  9. Ibid
  10. Ibidem, p.35
  11. Ibidem, p.36
  12. OCDE, Perspectives économiques en Afrique 2005, RDC
  13. OCDE, Perspectives économiques en Afrique 2005, RDC
  14. OCDE, Perspectives économiques en Afrique 2005, RDC
  15. BAKANDEJA wa MPUNGU, L’informel et le droit économique : les incidences des pratiques commerciales sur le fonctionnement de l’économie. Voir Journées des droits de l’homme sur : « La déclaration universelle des droits de l’homme et la construction de l’Etat de droit », UNIKIN, 19-20 février 2002, p.2.
  16. RDC, ETATS DES LIEUX DES GROUPES SECTORIELS ET THEMATIQUES, p.6
  17. République Démocratique du Congo, Document de la strategie de croissance et de la réduction de pauvreté, Juillet 2006, p.35
  18. République Démocratique du Congo, Document de la strategie de croissance et de la réduction de pauvreté, Juillet 2006, p.36
  19. OCDE, Perspectives économiques en Afrique 2005, RDC
  20. OCDE, Perspectives économiques en Afrique 2005, RDC
  21. OCDE, Perspectives économiques en Afrique 2005, RDC
  22. OCDE, Perspectives économiques en Afrique, 2005
  23. La RD Congo classée 6ème pays le plus corrompu de la planète...Elle signale enfin que la RDC s`est maintenue à la 6ème position depuis 2004, position qu`elle attribue entre autres à la persistance de la pauvreté. La RD Congo classée 6ème pays le plus corrompu de la planète
  24. OCDE, Perspectives économiques en Afrique 2005, RDC
  25. OCDE, Perspectives économiques en Afrique 2005, RDC
  26. OCDE, Perspectives économiques en Afrique 2005, RDC
  27. OCDE, Perspectives économiques en Afrique 2005, RDC
  28. OCDE, Perspectives économiques en Afrique 2005, RDC
  29. OCDE, Perspectives économiques en Afrique 2005, RDC

[modifier] Bibliographie

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes


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