Économie de l'Union européenne
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Économie de l'Union européenne | |
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Devise | 1 Euro (€) = 100 cents |
Autres devises dans les États membres | 1 Livre chypriote = 100 centimes 1 Couronne tchèque = 100 hellers 1 Couronne danoise = 100 øre 1 Couronne estonienne = 100 sent 1 forint = 100 fillér 1 Lats = 100 santims 1 Litas = 100 centimes 1 Lire maltaise = 100 centimes 1 Złoty = 100 groszy 1 Couronne suédoise = 100 öre 1 Couronne slovaque = 100 halierov 1 Tolar = 100 stotins 1 Livre sterling = 100 pence (Ces devises n'ont pas toute cours légal dans l'ensemble de l'UE) |
Statistiques [1] | |
PIB ; classement | 1er [2] (2005) |
PIB | 13 310 milliards de dollars US (2005) |
Croissance | 1,7% (2005) |
PIB par habitant | $28,100 (PPA) (2005) |
PIB par secteur | agriculture (2,2%), industrie (27,3%), services (70,5%) (2005) |
Taux d'inflation | 2,2% (2005) |
Population sous le seuil de pauvreté | 17% |
Population active | 218,5 millions |
Population active par secteur | agriculture (4,5%), industrie (27,4%), services (66.9%) (2005) |
Taux de chômage | 9,4% (2005) |
Principales industries | Parmi les plus grandes et plus avancées technologiquement ; inclues fer et sidérurgique, aluminium, dérivés du pétrole, charbon, ciment, produits pharmacetiques, automobiles, aéronautique, équipements ferrovières, centrales électriques, machines outils, électronique, équipements de télecommunication, pêche, agroalimentaire, mobilier, papier, textiles et habillement, tourisme. |
Partenaires commerciaux | |
Imports | 1 402 milliards de dollars (2005) |
Principaux partenaires | États-Unis 15.3%, Chine 12.4%, Russie 7.8%, Japon 7.2% (2004) |
Exports | 1 318 milliards de dollars (2005) |
Principaux partenaires | États-Unis 24,2%, Suisse 7,7%, Chine 5%, Russie 4,7% (2004) |
Finances publiques | |
Dette publique | 6 509,8 milliards d'€ - 63.8% du PIB (2004) |
Déficit public | 270.2 milliards d'€ (2004) |
L'Union européenne est la première puissance économique mondiale avec un produit intérieur brut de 13 307 milliards de dollars (OCDE, 2005, PIB au prix et taux de change courant) soit 34% du PIB mondial en 2006. En utilisant la méthode de parité de pouvoir d'achat (PPA), elle se classe lègèrement en-dessous des Etats-Unis. Avec 456 millions d'habitants, le PIB par habitant s'élève à 28 100$ contre 40 000$ pour un Américain.
Elle demeure la première puissance agricole, industrielle et de service au monde.
Les analystes pensent que la croissance de l'économie de l'UE va s'accélérer durant les prochaines décennies du fait de l'entrée de nouveaux pays dans l'union - en considérant en particulier que les nouveaux États sont habituellement plus pauvres que la moyenne européenne et ainsi que la croissance de ces pays est en général plus élevée.
Pour la periode 2006-2020, les estimations prevoient que l'UE devrait avoir en moyenne un taux de croissance annuel de 2,1%, tandis que celui des USA devrait approcher les 3,0%. Si le taux de croissance est calcule par habitant, les estimations donnent 2,0% pour l'UE et 2,5% pour les USA. [3]
Lors du conseil européen du 22 et 23 mars 2000, l'UE s'est fixée comme objectif, sous la stratégie de Lisbonne, de devenir «l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde " à l'horizon 2010. Force est de constater que l'objectif ne sera pas atteint malgré une croissance accélérée en 2006. Elle a été inférieure à celle des États-Unis pour la plupart des années depuis 1990.
Sommaire |
[modifier] Croissance économique
La part de l'UE dans le produit interieur brut mondial tant à diminuer comme celle des Etats-Unis et du Japon au profit des principaux pays émergeants tels que la Chine ou l'Inde. Ceci dit, la Triade (UE, EU, Japon) représente toujours 75% du PIB mondial en 2006. La Chine représentant 4,03%, l'Inde 1,6% , le Brésil 1,48% et la Russie 1,42% (OCDE, 2005, PIB aux prix et taux de change courant)
Pays | % de croissance (du PIB) | |
---|---|---|
2004 | 2005 (est.) | |
Autriche | 2,4 | 1,9 |
Belgique | 2,7 | 1,2 |
Danemark | 2,4 | 2,2 |
Finlande | 2,8 | 1,8 |
France | 2 | 1,5 |
Allemagne | 1,6 | 1,8 |
Grèce | 4,2 | 3,2 |
Irlande | 5,5 | 5,0 |
Italie | 1,2 | 0 |
Luxembourg | 4,4 | 3,1 |
Pays-Bas | 1,7 | 0,7 |
Portugal | 1,0 | 0,5 |
Espagne | 3,1 | 3,2 |
Suède | 3,6 | 2,6 |
Royaume-Uni | 3,2 | 1,9 |
L'Europe des 15 est caractérisée par une croissance faible par rapport aux autres nations industrialisées telles que les États-Unis (croissance de 4.2% en 2004). Cependant, celle-ci est dans la moyenne des autres nations du G7, avec le Canada (2,9% en 2004) et le Japon (2,7% en 2004).
Pays | % de croissance (du PIB) | |
---|---|---|
2004 | 2005 (est.) | |
Chypre | 3,7 | 3,8 |
République tchèque | 4,4 | 4,1 |
Estonie | 7,8 | 7,0 |
Hongrie | 4,2 | 3,4 |
Lettonie | 8,5 | 7,8 |
Lituanie | 6,7 | 6,8 |
Malte | 1,0 | 1,5 |
Pologne | 5,4 | 3,0 |
Slovaquie | 5,5 | 5,0 |
Slovénie | 4,6 | 3,9 |
Les dix nouveaux membres de l'Europe de l'Est ont jouit d'une croissance moyenne supérieure à celle de leurs partenaires d'Europe de l'Ouest. Avec l'exception de Malte, aucun des nouveaux membres n'a eu de croissance inférieure à 4%, mettant ces nations au niveau des États-Unis d'un point de vue strict de la croissance. Les pays baltiques ont notablement eu un taux de croissance très élevé, avec un taux de croissance pour la Lettonie de 8,5%, proche de celui de la Chine, le champion mondial de la croissance à 9% en moyenne sur les 25 dernières années. Les raisons de cette croissance massive sont, entre autre, les engagements gouvernementaux vers une politique monétaire stable, une politique économique orientée vers l'exportation, un bas taux de taxes et l'utilisation d'une main d'œuvre relativement bon marché.
La carte actuelle de la croissance de l'UE montre d'énormes variations régionales, avec les plus grandes économies souffrant d'une croissance stagnante et des nouvelles nations jouissants d'une croissance économique robuste et durable.
Bien que le PIB de l'UE soit en hausse, le pourcentage du PIB de l'économie de l'UE par rapport aux PIB mondial est en chute du fait de l'émergence de puissances économiques telles que la Chine, l'Inde et le Brésil. À moyen et long terme, l'UE va chercher à augmenter la croissance des économies telles que la France, l'Allemagne et l'Italie et stabiliser la croissance des nouveaux pays membres pour permettre une prospérité économique continue.
[modifier] Devises
La devise la plus utilisée dans l'Union Européenne est l'Euro, qui a valeur légale dans 12 États membres. Tous les autres pays membres, à part le Danemark et le Royaume-Uni qui ont obtenus des régimes spéciaux, se sont engagés à un passage vers l'Euro une fois qu'ils auront satisfaits les conditions nécessaires. Le pacte de stabilité et de croissance définit les critères fiscaux pour maintenir la stabilité et la convergence.
Pendant plusieurs années, le Parti travailliste (Royaume-Uni) (Labour Party) du Royaume-Uni fut engagé à utiliser l'Euro selon les résultats d'un éventuel référendum sur la question, et quand les cinq tests économiques auraient été satisfaits. La dernière évaluation de ces cinq tests a conclu que seul un d'entre eux était rempli. La question n'est plus actuellement poussée par le gouvernement de Tony Blair et il est peu probable qu'un référendum soit tenu durant le gouvernement actuel, qui va vraisemblablement durer jusqu'en 2009 ou 2010. Les sondages montrent constamment que si un référendum était tenu, l'Euro serait fortement rejeté.
La devise officielle, en utilisation dans tous les documents produits par l'Union Européenne, est l'Euro.
[modifier] Énergie
L'Union européenne a de larges ressources en charbon, gaz naturel, et pétrole. Il y a six producteurs de pétrole dans l'Union européenne, bien que la majorité de la production de pétrole se déroule dans les champs pétroliers de la Mer du Nord. Le Royaume-Uni est de loin de plus grand producteur, bien que le Danemark, l'Allemagne, l'Italie, et les Pays-Bas produisent tous du pétrole. Si l'Union européenne était considérée comme une seule entité, ce qui n'est pas conventionnel dans les marchés pétroliers, elle serait le 8e producteur de pétrole au monde avec 3 244 000 barils par jour (2001). Cependant, elle est le second plus grand consommateur au monde de pétrole, consommant ainsi beaucoup plus qu'elle n'en produit, avec 14 480 000 barils par jour (2001).
Tous les pays de l'Union européenne ont signé le protocole de Kyoto, et l'Union européenne est un de ses plus grands promoteurs.
[modifier] Commerce
L'Union européenne est la première puissance commerciale mondiale avec 20% des échanges mondiaux (flux extracommunautaires uniquement) et 49% (flux intracommunautaires compris). Les trois principaux partenaires commerciaux de l'U.E. sont par ordre décroissant les Etats-Unis, la Chine et le Japon.
Au niveau de l'O.M.C., l'U.E. parle d'une seule voix en la personne du Commissaire européen Peter MANDELSON (nationalité britannique).
[modifier] Chômage
En moyenne, le taux de chômage de l'Union européenne est de 8,9%. Ce taux est élevé par rapport aux États-Unis et au Japon. Le taux de chômage varie entre les États membres, le plus bas étant en Irlande avec 4,3% alors que le plus haut est en Pologne avec 18,1%. La moyenne pour les 12 membres de la zone euro est également de 8,9%. Le chômage varie également significativement à l'intérieur même des pays membres.
[modifier] Industries
Le secteur tertiaire (services) est de loin le plus important dans l'Union européenne, représentant 69,4% du PIB, par rapport au secteur secondaire (industries manufacturières) représentant 28,4% du PIB et l'agriculture avec seulement 2,3% du PIB. L'Union possède des positions clefs dans le secteur financier (places boursières de premier rang; grandes banques...), de l'assurance et la réassurance, le conseil ...
[modifier] Agriculture
L'Union européenne est le premier importateur et le deuxième exportateur de produits agricoles (notamment ceux issus des industries agro-alimentaires). Fortement protégé, le secteur agricole est soutenu par des subventions accordées par l'Union européenne au travers de la politique agricole commune (PAC). Ces aides, qui représentent 40% du budget de l'UE, sont vivement critiquées tant par certaines Etats européens comme le Royaume-Uni, que part les principaux pays partenaires commerciaux de l'UE (Etats-Unis) mais aussi par les grands pays agricoles (Australie, Brésil, ...). Le cycle de DOHA (OMC) a échoué notamment à cause des réticences européennes et américaines à réformer leur mécanisme de subventions agricoles.
[modifier] Tourisme
L'Union européenne est la première destination touristique mondiale. Les principaux pays européens visités sont la France, l'Espagne et l'Italie. Le tourisme intracommunautaire est facilité pour les citoyens des Etats membres qui ont adopté l'Euro ou qui appartiennent à l'espace Schengen. Ces-derniers ne sont plus obligés d'avoir un passeport ou un visa pour se rendre dans le pays voisin. La France est la première destination touristique mondiale avec 70 millions de visiteurs. L'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'Autriche sont également toutes dans le top dix.
[modifier] Économies des États membres
Les performances économiques varient d'un État à l'autre. Le pacte de stabilité et de croissance fixe la politique fiscale avec l'Union européenne. Il s'applique à tous les États membres, avec des règles spécifiques aux membres de la zone euro qui stipulent que le déficit de chaque État ne doit pas excéder 3% du PIB et que sa dette publique doit rester inférieure à 60% du PIB. Cependant, plusieurs grands États membres ont constamment des déficits légèrement supérieurs à 3%, et la zone euro en tant que globalité, à un pourcentage de dette excédant 60% (voir ci-dessous).
Tous les pays de l'ancienne Europe des 15, exceptés la Grèce, le Portugal, et l'Espagne, ont des PIB par habitant supérieurs à la moyenne de l'UE.
Le tableau suivant montre les différentes informations liées aux États membres de l'Union européenne. Ils sont classés suivant la taille de leurs économies. Les couleurs montrent les performances d'un pays par rapport au reste de l'Union européenne, au dessus de la moyenne (vert) ou en dessous (rouge). Les plus grandes et plus petites valeurs de chaque colonne sont mises en évidence.
État membre | PIB en milliards de $ (USD) (taux de change réel) (2005) |
PIB % de l'UE (2004) |
PIB par habitant en PPA $ (USD) (2005) |
Dette publique % du PIB |
Deficit % du PIB |
Inflation % Annuel (2005) |
Chômage % (2005) |
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Union européenne | 12 954 | 100,0% | 28 100 | 63,8 | -2,6 | 2,2 | 9,4 |
Allemagne | 2 730 | 20,5% | 30 100 | 66,0 | -3,7 | 2,0 | 11,7 |
Royaume-Uni | 2 228 | 16,7% | 30 100 | 41,6 | -3,2 | 2,1 | 4,7 |
France | 2 055 | 15,4% | 29 600 | 65,6 | -3,7 | 1,7 | 9,9 |
Italie | 1 710 | 12,8% | 28 700 | 105,8 | -3,0 | 2,0 | 7,7 |
Espagne | 1 019 | 7,7% | 25 600 | 48,9 | -0,3 | 3,4 | 9,2 |
Pays-Bas | 581,3 | 4,4% | 30 300 | 55,7 | -2,5 | 1,7 | 6,6 |
Belgique | 350,3 | 2,6% | 31 100 | 95,6 | -0,1 | 2,8 | 8,4 |
Suède | 348,1 | 2,6% | 29 800 | 51,2 | -1,4 | 0,5 | 5,8 |
Autriche | 293,4 | 2,2% | 32 500 | 65,2 | -1,3 | 2,3 | 5,2 |
Pologne | 246,2 | 1,8% | 13 100 | 43,6 | -4,8 | 2,2 | 18,2 |
Danemark | 243,4 | 1,8% | 34 800 | 42,7 | -2,8 | 1,8 | 5,7 |
Grèce | 209,7 | 1,6% | 22 300 | 110,5 | -6,1 | 3,5 | 9,9 |
Irlande | 188,4 | 1,4% | 41 100 | 29,9 | -1,3 | 2,4 | 4,3 |
Finlande | 184,2 | 1,4% | 31 000 | 43,6 | -2,1 | 0,9 | 8,4 |
Portugal | 170,3 | 1,3% | 19 000 | 61,9 | -2,9 | 2,3 | 7,6 |
République tchèque | 109,4 | 0,8% | 20 000 | 37,4 | -3,0 | 1,9 | 8,9 |
Hongrie | 106,4 | 0,8% | 16 300 | 57,6 | -4,5 | 3,6 | 7,2 |
Slovaquie | 43,07 | 0,3% | 16 300 | 43,6 | -3,3 | 2,7 | 11,7 |
Slovénie | 35,21 | 0,3% | 21 500 | 29,4 | -1,9 | 2,5 | 10,1 |
Luxembourg | 31,76 | 0,2% | 65 900 | 7,5 | -1,1 | 2,5 | 4,5 |
Lituanie | 23,5 | 0,2% | 13 700 | 19,7 | -2,5 | 2,7 | 4,8 |
Chypre | 15,4 | 0,1% | 21 600 | 62,3 | -3,5 | 2,6 | 4,0 |
Lettonie | 14,43 | 0,1% | 13 700 | 14,4 | -0,8 | 6,7 | 7,3 |
Estonie | 12,19 | 0,1% | 17 500 | 4,9 | -1,8 | 4,1 | 7,9 |
Malte | 5,19 | 0,04% | 19 700 | 75,0 | -5,2 | 3 | 7,8 |
[modifier] Variations régionales
La comparaison entre les zones les plus riches de l'Union européenne est une tâche difficile. En effet, les régions de l'Union européenne au sens de la Nomenclature d'Unités Territoriales Statistiques (NUTS) ne sont pas homogènes, certaines d'entre-elles étant de grandes régions, telle que la région de la Hesse (NUTS-1 de 21 100 km²) ou l'Île-de-France (NUTS-1 de 12 011 km²), alors que d'autres régions sont beaucoup plus petites, par exemple la région de Hambourg (NUTS-1 de 755 km²) ou la Région du grand Londres (NUTS-1 de 1 580 km²).
Un problème avec ces données est que certaines zones, par exemple la Région du grand Londres, sont sujettes à un grand nombre de voyageurs journaliers (commuters) venant dans la zone pour y travailler mais n'y habitant pas, ce qui modifie artificiellement les statistiques. Ceci a pour effet d'augmenter le PIB (production de richesses dans la zone) sans augmenter le nombre de personne y habitant, ce qui signifie que le PIB par habitant est plus haut que ce qu'il devrait être.
La décision de délimiter une région NUTS est en grande partie arbitraire (non basée sur un critère objectif et uniforme dans toute l'UE), et est décidé au niveau européen.
[modifier] Top 10 : régions NUTS-1 et NUTS-2 les plus puissantes économiquement
Les 10 régions ayant le plus haut PIB par habitant sont toutes situées dans les États membres d'avant l'élargissement de l'Union européenne de mai 2004. La régulation NUTS définit qu'une région NUTS-1 a entre 3 millions et 7 millions d'habitants, alors qu'une région NUTS-2 a entre 800 000 et 3 millions d'habitants [4]. Cette définition, cependant, n'est pas respectée par Eurostat. Par exemple la région Île-de-France, avec 11,3 millions d'habitants, est considérée comme une région NUTS-2, alors que le Länder de Bremen en Allemagne, avec seulement 662 000 habitants, est traité comme une région NUTS-1.
Voir aussi: Liste des régions NUTS-1, NUTS-2 et NUTS-3
Classement | région NUTS-1 | 2002 PIB (PPA) par habitant en Euros |
---|---|---|
1 | Bruxelles-Capitale, Belgique | 49 645 |
2 | Luxembourg | 45 026 |
3 | Région du grand Londres, Royaume-Uni | 40 068 |
4 | Hambourg, Allemagne | 39 766 |
5 | Île-de-France (Paris), France | 37 267 |
6 | Åland, Finlande | 32 795 |
7 | Bremen, Allemagne | 31 672 |
8 | West-Nederland (Randstad), Pays-Bas | 28 705 |
9 | Nord-Ovest (Milan, Turin, Genoa), Italie | 28 488 |
10 | Hesse (Francfort), Allemagne | 28 382 |
Classement | région NUTS-2 | 2002 PIB (PPA) par habitant en Euros |
1 | Paris, France | 67 870 |
2 | Inner London, Royaume-Uni | 66 761 |
3 | Hauts-de-Seine, France | 62 374 |
4 | Bruxelles-Capitale, Belgique | 49 645 |
5 | Luxembourg | 45 026 |
6 | Hambourg, Allemagne | 39 766 |
7 | Vienne, Autriche | 36 603 |
8 | Berkshire, Buckinghamshire & Oxfordshire, Royaume-Uni | 34 251 |
9 | Bolzano, Italie | 33 783 |
10 | Stockholm, Suède | 33 488 |
[modifier] Bottom 10: région NUTS-2 les plus faibles économiquement
La Pologne, bien que n'ayant pas le plus faible PIB par habitant de tous les États membres de l'Union Européenne, contient six des dix régions les plus pauvres de l'UE. Toutes ces dix régions appartiennent aux nouveaux États membres qui ont joint l'UE en 2004
Classement | Région NUTS-2 | PIB par habitant en Euros |
---|---|---|
1 | Lubelskie, Pologne | 6 764 |
2 | Podkarpackie, Pologne | 6 891 |
3 | Voïvodie de Varmie-Mazurie, Pologne | 7 217 |
4 | Podlaskie, Pologne | 7 435 |
5 | Voïvodie de Sainte-Croix, Pologne | 7 557 |
6 | Heves, Nógrád & Borsod-Abaúj-Zemplén, Hongrie | 7 902 |
7 | Opolskie, Pologne | 7 917 |
8 | Hajdú-Bihar, Jász-Nagykun-Szolnok & Szabolcs-Szatmár-Bereg, Hongrie | 7 990 |
9 | Prešovský kraj & Košický kraj, Slovaquie | 8 200 |
10 | Lettonie | 8 249 |
[modifier] Les régions NUTS-2 les plus riches et plus pauvres de chaque État membre (PIB PPA 2002)
Voir aussi: PIB de toutes les régions NUTS-2 (2002)
Pays | Région | PIB par habitant | |
---|---|---|---|
en Euros | en % de la moyenne de l'UE | ||
Union européenne | 21 170 | 100,0% | |
Autriche | 25 568 | 120,8% | |
La plus riche | Vienne | 36 603 | 172,9% |
La plus pauvre | Burgenland | 17 244 | 81,5% |
Belgique | 24 717 | 116,8% | |
La plus riche | Région de Bruxelles-Capitale | 49 645 | 234,5% |
La plus pauvre | Hainaut | 15 862 | 74,9% |
Chypre | 17 558 | 82,9% | |
République tchèque | 14 318 | 67,6% | |
La plus riche | Prague | 32 357 | 152,8% |
La plus pauvre | Moravie silésienne | 11 098 | 52,4% |
Danemark | 25 936 | 122,5% | |
France | 23 915 | 113,0% | |
La plus riche | Paris | 67 870 | 320,6% |
La plus pauvre | Guyane | 12 136 | 57,3% |
Allemagne | 23 012 | 108,7% | |
La plus riche | Hambourg | 39 766 | 187,8% |
La plus pauvre | Dessau | 14 085 | 66,5% |
Estonie | 9 871 | 46,6% | |
Finlande | 24 090 | 113,8% | |
La plus riche | Åland | 32 795 | 154,9% |
La plus pauvre | Finlande de l'Est | 17 329 | 81,9% |
Grèce | 16 425 | 77,6% | |
La plus riche | Grèce centrale | 23 045 | 108,9% |
La plus pauvre | Grèce de l'Ouest | 12 339 | 58,3% |
Hongrie | 12 402 | 58,6% | |
La plus riche | Budapest & Pest | 20 329 | 96,0% |
La plus pauvre | Heves Nógrád & Borsod-Abaúj-Zemplén | 7 902 | 37,3% |
Irlande | 28 089 | 132,7% | |
La plus riche | Sud et Est de l'Irlande | 31 232 | 147,5% |
La plus pauvre | Intérieur des terres et Ouest de l'Irlande | 19 374 | 91,5% |
Italie | 23 083 | 109,0% | |
La plus riche | Tyrol du Sud | 33 783 | 159,6% |
La plus pauvre | Calabre | 14 336 | 67,7% |
Lettonie | 8 249 | 39,0% | |
Lituanie | 8 977 | 42,4% | |
Luxembourg | 45 026 | 212,7% | |
Malte | 15 499 | 73,2% | |
Pays-Bas | 25 847 | 122,1% | |
La plus riche | Utrecht | 32 710 | 154,4% |
La plus pauvre | Flevoland | 19 133 | 90,4% |
Pologne | 9 664 | 45,6% | |
La plus riche | Mazowieckie | 14 718 | 69,5% |
La plus pauvre | Lubelskie | 6 764 | 32,0% |
Portugal | 16 248 | 76,7% | |
La plus riche | Lisbonne | 23 665 | 111,8% |
La plus pauvre | Norte | 13 017 | 61,5% |
Slovaquie | 10 857 | 51,3% | |
La plus riche | Région de Bratislava | 25 351 | 119,7% |
La plus pauvre | Prešovský kraj & Košický kraj | 8 200 | 38,7% |
Slovénie | 15 941 | 75,3% | |
Espagne | 20 025 | 94,6% | |
La plus riche | Madrid | 26 822 | 126,7% |
La plus pauvre | Andalousie | 15 055 | 71,1% |
Suède | 24 304 | 114,8% | |
La plus riche | Stockholm | 33 488 | 158,2% |
La plus pauvre | Comtés de Gävleborg Dalarna & Värmland | 20 735 | 97,9% |
Royaume-Uni | 24 945 | 117,8% | |
La plus riche | Inner London | 66 761 | 315,4% |
La plus pauvre | Highlands | 16 226 | 76,6% |
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes
[modifier] Liens internes
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