CLASSICISTRANIERI HOME PAGE - YOUTUBE CHANNEL
SITEMAP
Audiobooks by Valerio Di Stefano: Single Download - Complete Download [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Alphabetical Download  [TAR] [WIM] [ZIP] [RAR] - Download Instructions

Make a donation: IBAN: IT36M0708677020000000008016 - BIC/SWIFT:  ICRAITRRU60 - VALERIO DI STEFANO or
Privacy Policy Cookie Policy Terms and Conditions
Économie du Brésil - Wikipédia

Économie du Brésil

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vous avez de nouveaux messages (diff ?).
Sao Paulo
Agrandir
Sao Paulo

L'économie du Brésil est à rapprocher de son histoire : en effet, les premières formes d'industrie (exploitation du bois, canne à sucre) ont marqué durablement le paysage économique du pays. Le Brésil était en 2005 la 14e puissance économique mondiale par le PIB[1].

La politique de rigueur menée par le ministre Antonio Palocci, mais désapprouvée par la base électorale du président et par une partie du patronat, permet à l'économie brésilienne d'afficher une inflation maîtrisée et des excédents commerciaux historiques. Cependant, en août 2005, le prix Nobel de l'économie Joseph Stiglitz, de passage à Sao Paulo, s'est désolé que le président Lula da Silva n'ait pas opté pour « une politique plus agressive, avec un changement de la structure économique pour rendre le pays moins dépendant des capitaux extérieurs », car selon lui un pilotage économique, faisant tout pour obtenir une inflation faible et un excédent budgétaire élevé, ne garantit ni la croissance ni la réduction des inégalités sociales. Les taux d'intérêts élevés voire prohibitifs tels que les pratique le Brésil — 19,75% en août 2005 —, ne doivent être que le moyen — bien que risqué — d'une politique de croissance et non pas une fin en soi. Ces taux élevés érodent la productivité du pays qui ne connaît qu'une croissance de 3%, une des plus faibles d'Amérique latine.

Sommaire

[modifier] Histoire de l'économie

[modifier] Les débuts de la colonisation

La colonisation par les côtes a entraîné la découverte de plusieurs nouvelles essences de bois, dont notamment le pau brasil (bois de feu), d'où le pays tire son nom. Son exploitation fut le début d'une déforestation qui perdure encore avec des espèces actuellement exploitées encore plus nombreuses.

La plus grande partie des ouvriers des plantations est alors constituée d'esclaves.

[modifier] Le XVIIIe siècle

L'économie brésilienne dont une grande part est basée sur la culture et le commerce de la canne à sucre est à ce moment perturbée par l'introduction en Europe de la betterave sucrière. En parallèle, des gisements d'or et d'argent sont découverts dans l'intérieur du pays. On assiste alors à une ruée vers l'or qui installe des villes nouvelles au cœur de la forêt amazonienne.

En même temps, des pierres précieuses commencent à être extraites des mines dans le Minas Gerais, région qui tire son nom de cette industrie.

[modifier] Le XIXe et le XXe siècle

De nouvelles productions agro-industrielles viennent s'ajouter : le café et le caoutchouc. Ce dernier connaîtra cependant assez rapidement une reconversion vers la production de latex naturel en raison du développement de la production de caoutchouc à partir du pétrole dans la première moitié du XXe siècle.

En 1888, avec l'abolition de l'esclavagisme (grandement dû à des raisons purement économiques : il devenait plus cher d'entretenir des esclaves que de payer des salaires à des ouvriers récemment immigrés), l'outil industriel commence à se moderniser lentement.

Durant la Première Guerre mondiale et dans les années qui la suivent, l'industrialisation du pays se conforte de manière importante, pour atteindre un niveau de fonctionnement industriel moderne.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la première unité de production sidérurgique est construite (1940, état de Rio de Janeiro), jetant les bases d'une économie de production de masse (automobile, pétrochimie, acier, machines-outils, aéronautique…). En parallèle, la mise en place d'infrastructures de transport et de télécommunications permet de soutenir le développement du pays, qui connaît des taux de croissance économique records jusqu'en 1974 (7,4% en moyenne).

L'afflux massif de capitaux dans les années 1970, en provenance des États-Unis, de l'Europe et du Japon a été utilisé pour subventionner des entreprises d'État et construire plus d'infrastructures dans les régions les plus pauvres, pour encourager leur décollage économique. Le résultat immédiat a été sensible : le PIB a connu une croissance de plus de 8% par an sur la décennie, malgré le double choc pétrolier. Cependant, les années 1980 ont vu un retournement de situation et le Brésil fut forcé de restreindre ses dépenses publiques. Cette situation de crise a alimenté une accélération de l'inflation et une augmentation notable du poids de la dette, avant que des mesures de rigueur économique ne soient prises pour stabiliser la monnaie.

Sur la fin de cet épisode, en 1987, le gouvernement négocia un accord avec ses créanciers pour rééchelonner le paiement de la dette, après avoir suspendu son paiement. L'accord conclu n'a pas eu les résultats espérés mais fut cependant suffisant pour que la production économique totale assure un excédent commercial permettant de couvrir les intérêts de la dette.

Dans les années 1990, le Brésil a mené une politique fiscale stricte mais les contrecoups de la crise financière de 1998 en Asie du sud-est ont fini par le contraindre à faire décrocher la monnaie, le réal, du dollar américain.

[modifier] Structure actuelle de l'économie

[modifier] Secteurs traditionnels

[modifier] Industrie

[modifier] Énergie

(Voir l'article détaillé : Énergie au Brésil)

La demande en énergie primaire au Brésil s'est élevée en 2001 à 238 millions de tep, en augmentation de 30 % depuis 1990. La production nationale s'est élevée à 206 millions de tep, soit un taux d'autosuffisance proche de 90 %. L'enjeu du développement de la production nationale d'énergie est très important tant pour assurer la croissance du PIB que pour contribuer à l'équilibre de la balance commerciale.

Au Brésil, la fourniture d'énergie électrique repose essentiellement sur l'hydroélectricité, qui fournit 86 % de la production totale d'électricité. Le pays est doté du potentiel hydroélectrique le plus important du monde, estimé à 255 millions de kilowatts. Il dispose avec l'usine hydroélectrique d'Itaipu, sur le fleuve Paraná de la plus grande instalation du genre dans le monde.

Le pays développe aussi une filière complète dans le domaine de l'électricité nucléaire, qui fournit actuellement 4,3 % de l'énergie produite dans le pays. Il dispose pour cela d'importantes réserves d'uranium et a mis au point une technique d'enrichissement de l'uranium qui serait très compétitive.

Il a également développé sa production de pétrole, notamment grâce à des forages en haute mer. Sa production qui approche de 1,7 million de barils par jour lui permet d'atteindre l'autosuffisance à court terme.

L'entreprise nationale d'exploitation pétrolière est Petrobras, toutefois celle-ci ne dispose plus, depuis 1995, du monopole de production.

Le Brésil a également fortement développé la filière de l'éthanol, biocarburant dont il est, avec 154 millions d'hectolitres par an, le premier producteur mondial. Cet éthanol est produit à partir de la canne à sucre, ce qui permet grâce à des rendements élevés un coût de production bas, de l'ordre de 0,17 euro/l. Un plan de développement de l'éthanol prévoit une progression de la production de 55 % d'ici 2010, pour atteindre 240 millions d'hectolitres à cette échéance.

[modifier] Secteurs de pointe

Le Brésil a pour ambition de se doter d'une technologie spatiale nationale. Il dispose d'une base de lancement à Alcântara, au nord-est du pays. Depuis 1997, le Brésil a connu plusieurs echecs, dont un ayant provoqué la mort de 21 techniciens en août 2003.

Le programme spatial a été maintenu et soutenu par les différents présidents sur cette période.

Le 23 octobre 2004, une première fusée est lancée avec succès, et est restée quatre minutes en micro-gravité.

L'aéronautique est aussi un secteur très important, avec Embraer, 4e constructeur mondial d'avions.

Le Brésil possède aussi des compétences avancées dans le domaine médical (fabrication de médicaments génériques), le clonage d'animaux (naissance de la première vache clonée en 2001).

Enfin le Brésil affirme avoir mis au point dans son usine nucléaire de Resende (État de Rio de Janeiro) un procédé d'enrichissement d'uranium 25 fois moins cher que celui utilisé aux États-Unis.

[modifier] Finances

Sous la pression de la Banque mondiale, le Brésil réduit progressivement sa dette publique, qui est passée de 57 % en 2003 à 51 % en 2005[2]. L'inflation est maîtrisée depuis 1994. L'assainissement de la situation budgétaire a conduit le Brésil à annoncer en mars 2005 qu'il n'aurait pas recours à un nouveau prêt du FMI.

Les taux d'intérêt demeurent cependant élevés : le taux directeur de la banque centrale brésilienne est de 11 % et les emprunteurs finaux peuvent être soumis à des taux de 25 %[3]. Ces taux, qui montrent que les institutions financières craignent un retour des dérives, pèsent sur la croissance, qui oscille entre 0 et 5% depuis le milieu des années 1990.

[modifier] Chiffres clés

  • Population active : 82,59 millions (estimation 2003).
  • Population active par secteur : Services 53%, Agriculture 23%, Industrie 24%.
  • Nombre d'entreprises enregistrées : 4 679 825 (2001).
  • PIB : 604,8 milliards $US (2004) +4,5%.
  • PIB/hab. : 3331 $US (2004).
  • Excédent budgétaire : +4,5% du PIB (2004).
  • Croissance : +5,2% (2004).
  • Inflation : 9,3% (2003).
  • Chômage : 12,3% (estimation 2003).
  • Dette publique extérieure : 51,8% du PIB (2004), en baisse pour la première fois depuis 5 ans.
  • Exportations : 96,5 milliards $US (2004).
  • Importations : 62,7 milliards $US (2004).
  • Solde: excédent de US$ 33,6 milliards $US (2004).
  • IDH (indice de développement humain) : 73e mondial. IDH compris entre 0,78 et 0,88 (1995).
  • Taux directeur de la Banque Centrale : 16,25% (septembre 2004).
  • Lignes de téléphone : 53,8 millions (Anatel 2004).
  • Téléphones portables : 57 millions (Anatel 2004).
  • Postes de radio : 71 millions (en 1997).
  • Postes de télévision : 36,5 millions (1997).
  • Abonnement de télévision : 13,1 millions (2004) (câble et MMDS).
  • Utilisateurs d'Internet : 14,3 millions (2002).
  • Nombre de fournisseurs d'accès Internet : 50 (2000).
  • Nombre d'ordinateurs personnels : 19,3 millions (2004).
  • Routes : 1 724 929 millions km (dont 94 871 km goudronnés) (2000).
  • Voies ferrées : 29 706 km (dont 1 620 km électrifiés) (2004).
  • Voies navigables : 50 000 km .
  • Nombre d'aéroports : 3 803 (dont 677 avec des pistes goudronnées) (2003).
  • Nombre d'héliports : 417 (2003).

POPULATION: 184.184.264 d'hab. (IBGE: est. 01/07/2005)

 PIB: US $ 604,876 MDS, soit R$ 1.766.621.034   Source: (BC: 2004) Plus d'infos
 TAUX DE CROISSANCE DU PIB: 4,9 % (BC: 2004)
 REVENU PAR TETE: R$ 8.694, soit US$ 2.967,23 (IBGE: 2003)

COMMERCE EXTERIEUR (Source: Ministério do Desenvolvimento, Indústria e Comércio. 2005) Exportations: US$ 118,308 MDS (MDIC: 2005) Plus d'informations Importations: US$ 75,551 MDS (MDIC: 2005). Plus d'informations Solde de la Balance de paiements: US$ 44,757 MDS (MDIC: 2005). Plus d'informations

SMIC: R$ 300,00 Plus d'informations sur salaires et travail. Inflation: 5,52 % (12 dern. mois); 0,41 % (fév 2006). Plus d'informations Taux d'intérêt de la Banque Centrale: 14,75 % (à jour le: 28/07/06) Cours du dollar US: R$ 2,19% (à jour le: 28/07/06)

[modifier] Voir aussi

[modifier] Lien externe

[modifier] Notes et références

  1. [pdf] [Classement des pays par PIB en 2005], Banque mondiale.
  2. Chiffres cités par P. Fonseca dos Santos, du ministère des finances du Brésil, dans [pdf] Le Brésil : un remarquable parcours.
  3. Source : Alternatives Économiques, n° 250, septembre 2006.
Portail du Brésil – Accédez aux articles de Wikipédia concernant le Brésil.
Static Wikipedia 2008 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2007 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - en - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Static Wikipedia 2006 (no images)

aa - ab - af - ak - als - am - an - ang - ar - arc - as - ast - av - ay - az - ba - bar - bat_smg - bcl - be - be_x_old - bg - bh - bi - bm - bn - bo - bpy - br - bs - bug - bxr - ca - cbk_zam - cdo - ce - ceb - ch - cho - chr - chy - co - cr - crh - cs - csb - cu - cv - cy - da - de - diq - dsb - dv - dz - ee - el - eml - eo - es - et - eu - ext - fa - ff - fi - fiu_vro - fj - fo - fr - frp - fur - fy - ga - gan - gd - gl - glk - gn - got - gu - gv - ha - hak - haw - he - hi - hif - ho - hr - hsb - ht - hu - hy - hz - ia - id - ie - ig - ii - ik - ilo - io - is - it - iu - ja - jbo - jv - ka - kaa - kab - kg - ki - kj - kk - kl - km - kn - ko - kr - ks - ksh - ku - kv - kw - ky - la - lad - lb - lbe - lg - li - lij - lmo - ln - lo - lt - lv - map_bms - mdf - mg - mh - mi - mk - ml - mn - mo - mr - mt - mus - my - myv - mzn - na - nah - nap - nds - nds_nl - ne - new - ng - nl - nn - no - nov - nrm - nv - ny - oc - om - or - os - pa - pag - pam - pap - pdc - pi - pih - pl - pms - ps - pt - qu - quality - rm - rmy - rn - ro - roa_rup - roa_tara - ru - rw - sa - sah - sc - scn - sco - sd - se - sg - sh - si - simple - sk - sl - sm - sn - so - sr - srn - ss - st - stq - su - sv - sw - szl - ta - te - tet - tg - th - ti - tk - tl - tlh - tn - to - tpi - tr - ts - tt - tum - tw - ty - udm - ug - uk - ur - uz - ve - vec - vi - vls - vo - wa - war - wo - wuu - xal - xh - yi - yo - za - zea - zh - zh_classical - zh_min_nan - zh_yue - zu -

Sub-domains

CDRoms - Magnatune - Librivox - Liber Liber - Encyclopaedia Britannica - Project Gutenberg - Wikipedia 2008 - Wikipedia 2007 - Wikipedia 2006 -

Other Domains

https://www.classicistranieri.it - https://www.ebooksgratis.com - https://www.gutenbergaustralia.com - https://www.englishwikipedia.com - https://www.wikipediazim.com - https://www.wikisourcezim.com - https://www.projectgutenberg.net - https://www.projectgutenberg.es - https://www.radioascolto.com - https://www.debitoformtivo.it - https://www.wikipediaforschools.org - https://www.projectgutenbergzim.com