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Deuxième guerre du Congo - Wikipédia

Deuxième guerre du Congo

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Première guerre du Congo
(1996-1998)
Deuxième guerre du Congo
(1998-2003)
Gouvernement de transition
(2003-)
Articles connexes :
Divisions administratives
de la RD Congo
Cimetière Mémorial de la guerre de 2000
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Cimetière Mémorial de la guerre de 2000

La deuxième guerre du Congo est un conflit armé qui eut lieu au sein du territoire de la République démocratique du Congo (anciennement Zaïre) qui débuta en 1998 et se termina en 2002. Ce conflit se traduisit par le génocide congolais pour la population. Cependant, une paix réelle n'est pas effective, et les continuels incidents rendent possibles une reprise rapide du conflit. La plus grande guerre entre États dans l'Histoire de l'Afrique contemporaine, a impliqué directement 9 pays africains, et une trentaine de groupes armés, ce qui en fait la première grande guerre pan-africaine. En 2005, on estime à 4,5 millions de personnes le nombre de personnes qui sont sont mortes de cette guerre, principalement de famine et de maladies. Des millions d'autres ont été déplacées de leurs terres ou ont trouvé asile dans les pays voisins. Malgré diverses initiatives et accords de paix qui ont conduit à la fin officielle de la guerre depuis 2002, et la mise en place d'un Gouvernement de transition depuis le 30 juin 2003, de nombreux groupes militaires restent mobilisés, et des combats continuent en 2006 dans l'est du pays (Sud-Kivu et nord-Katanga).

Comme l'évoquait une campagne de presse congolaise humanitaire en 2003, se référant au bilan journalier des victimes de la guerre (environ 3.000 personnes), "Ici, c'est le 11 septembre tous les jours depuis 5 ans".


Sommaire

[modifier] Origines de la Deuxième guerre du Congo

Le récent conflit en République démocratique du Congo trouve ses origines dans le génocide au Rwanda de 1994, et les événements liés au Burundi, qui virent des centaines de milliers de personnes d'origine ethnique Hutu fuir ces deux pays pour l'est du Zaïre.

Deux interprétations s'opposent quant aux motivations rwandaises d'entrer en guerre aux côtés de l'Ouganda. Selon le gouvernement de Kigali, les camps de réfugiés qui en résultèrent furent rapidement contrôlés par les milices Hutu Interahamwe, auxquelles appartenaient nombre de génocidaires, aidés par les membres Hutu de l'ancienne armée rwandaise, et ces extrémistes auraient envisagé une invasion. Selon le rapport du groupe d'experts de l'ONU, « la présence continue » des troupes rwandaises en RDC n'est nullement justifiée par la présence d'extrémistes hutus, lesquels ne constituent pas une menace réelle. Elle est due à la volonté délibérée de piller la RDC, et ce par tous les moyens, y compris la guerre et les massacres [1]. La même explication est retenue par le journaliste français Pierre Péan [2], l'ancien ministre congolais Honoré Ngbanda Nzambo [3], par les divers opposants et dissidents rwandais, ainsi que par des universitaires[4].

La nouvelle armée gouvernementale rwandaise, dominée par les Tutsi protesta contre la violation de son intégrité territoriale, et commença à armer les Tutsi Banyamulenge de l'est du Zaïre. Cette intervention fut vivement dénoncée par le gouvernement du Zaïre du Président Mobutu Sese Seko. Mobutu avait le soutien des États-Unis, considéré comme un important rempart contre le communisme en Afrique sub-saharienne. Cependant, avec la fin de la guerre froide, les deux superpuissances s'étaient progressivement désengagées de l'Afrique sub-saharienne. Quand les États-Unis retirèrent leur soutien traditionnel à Mobutu, les rebelles et les états concurrents sentirent qu'il pourrait être aisé de l'évincer du pouvoir. Le Rwanda et l'Ouganda commencèrent à livrer des armes et des fonds à l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL) de Laurent-Désiré Kabila.

[modifier] Changement d'alliance

Quand Kabila prit le contrôle de la capitale en mai 1997, il dut faire face à de nombreux obstacles pour gouverner le pays qu'il renomma « République démocratique du Congo » (RDC). En coulisse, de nombreux groupes tentaient de s'accaparer des parcelles de pouvoir, notamment les débiteurs étrangers, désireux de récupérer leur mise. Par ailleurs, la présence ostensible des Rwandais dans la capitale irrita les Congolais, qui commençaient à voir Kabila comme le jouet de puissances étrangères.

Les tensions atteignirent de nouveaux sommets le 14 juillet 1998, quand Kabila fit démissionner son chef de cabinet rwandais, James Kabare, et le remplaça par un Congolais. Il semble que Kabila sentit avoir suffisamment assuré son assise congolaise, pour mettre quelque distance avec les nations qui lui avaient permis son accession au pouvoir. Deux semaines plus tard, Kabila abandonna ces démarches diplomatiques. Il remercia le Rwanda pour son aide, et demanda le retrait du pays des forces militaires rwandaises et ougandaises. Les conseillers militaires rwandais furent évacués de Kinshasa avec peu de ménagement dans les 24 heures. Les personnes les plus inquiètes de cette décision étaient les Banyamulenge du Congo oriental. La tension persistante avec leurs voisins bantous avait été l'un des facteurs déclenchants de la Première guerre du Congo. Ils étaient également utilisés par le Rwanda pour influer sur la politique orientale de la RDC. Les Banyamulenge seront une nouvelle fois l'étincelle de ce conflit.

[modifier] Factions dans le conflit du Congo

Les nombreux groupes armés peuvent être rangés en quatre composantes principales. À cause de la nature ouverte de cette guerre, ces catégorisations sont sujettes à caution, les alliances ou les scissions ayant été nombreuses, les intérêts contradictoires et évoluant.

Forces tutsi 
incluant les armées nationales des gouvernements dominés par les Tutsi au Rwanda et au Burundi, les milices crées par les populations tutsi banyamulenge de RDC et les forces du Rassemblement congolais pour la Démocratie basées à Goma, proches des Banyamulenge. Ces groupes tutsi sont essentiellement actifs au Nord et au Sud-Kivu, et en d'autres territoires centraux en direction de Kinshasa. Leurs buts sont la sécurité nationale du Rwanda et du Burundi (la RDC refusant d'arrêter les anciens génocidaires hutu réfugiés sur son territoire), la défense des Tutsis en RDC, le contrôle de l'influence de l'Ouganda et la mainmise sur les ressources naturelles du territoire de la République démocratique du Congo.
Forces hutu 
incluant les Hutu rwandais responsables du génocide de 1994, les rebelles burundais cherchant à renverser leur gouvernement, les Hutus congolais et les milices Mai-Mai associées. Le principal groupe hutu sont les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), opérant dans le Kivu. Ses buts sont l'expulsion des forces Tutsi étrangères et des Banyamulenge, le renversement des gouvernements tutsi du Rwanda et du Burundi, et invariablement le contrôle des ressources naturelles.
Forces alignées sur l'Ouganda 
incluant l'armée nationale ougandaise et différents groupes rebelles soutenus par l'Ouganda, tels le Mouvement de Libération du Congo (MLC), qui contrôle l'essentiellement le nord de la RDC. Elles souhaitent sécuriser les frontières de l'Ouganda, empêcher l'émergence d'un état congolais fort, contrôler l'influence du Rwanda, et bénéficier des ressources naturelles congolaises.
Forces alignées sur Kinshasa 
incluant l'Armée congolaise nationale, différents groupes nationalistes Mai-Mai, et des nations alliées telles le Zimbabwe, l'Angola, le Tchad et la Namibie. Ils contrôlent l'ouest et le sud de la République démocratique du Congo. Leur but premier est la restauration de l'unité nationale, avec un contrôle sur les territoires et frontières, et la maîtrise des ressources naturelles.

La violence « ethnique » entre forces hutu et tutsi a été régulièrement au centre du conflit, avec une peur mutuelle d'élimination de son groupe. Les forces hutu et le gouvernement de Kinshasa ont établi des relations d'alliance et de proximité, leur intérêt commun étant l'expulsion des armées régulières et des groupes associés de l'Ouganda et du Rwanda. Alors que les forces de l'Ouganda et du Rwanda travaillaient ensemble pour la conquête de territoires aux dépens de Kinshasa, la compétition pour les ressources naturelles créa une fissure dans leur coalition. L'Ouganda permettrait à Kinshasa d'envoyer des armes au FDLR hutu via le territoire tenu par les alliés de l'Ouganda et l'Ouganda lui-même, les hutu et le gouvernement de Kinshasa cherchant tous, à des degrés divers, à contrôler l'influence du Rwanda et de ses alliés.

[modifier] Nature du conflit

Cette guerre n'a pas été une guerre de grandes batailles et de lignes de fronts clairement définies. Si de nombreuses troupes régulières et bien entraînées ont été impliquées, les dirigeants de ces nations ont été extrêmement réticents à impliquer leurs propres troupes en des combats ouverts. Les équipements et l'entraînement de ces armées nationales représentant un investissement important pour des États pauvres, toute perte aurait été durement ressentie. La vaste zone du Congo fragmenta les groupes armés, et dès lors les unités régulières ont essentiellement été stationnées autour de points stratégiques, tels les ports et aéroports, les routes importantes, plutôt qu'en des zones de combat.

Ainsi, la guerre a essentiellement été le fait de groupes militaires peu organisés. Ces troupes peu entraînées et peu disciplinées ont été à l'origine de fréquents meurtres, pillages, viols de femmes et de nettoyage ethnique. La paix est d'autant plus difficile à établir que ces milices continuent leurs exactions, en dépits des cessez-le-feu décrétés par leurs supérieurs. De nombreux congolais ont été victimes de ces milices incontrôlées et de leur gouvernement de tutelle, beaucoup d'autres de maladies et de famines résultant du chaos permanent dans le pays.

L'essentiel du conflit s'est focalisé sur le contrôle des ressources naturelles abondantes du Congo. Les états des Grands Lacs ont payé largement leurs dépenses militaires en exploitant les minéraux, diamants et bois rares du Congo oriental. Cette exploitation a été directement menée par les officiers des armées rwandaises et ougandaises, qui en ont tiré profit. Avec le temps, l'Armée nationale Rwandaise s'est montrée plus empressée à contrôler ses privilèges acquis sur l'est du Congo qu'à rechercher les responsables du génocide. Les forces d'occupation ont levé d'importantes taxes sur la population et l'économie locale, et réquisitionné les stocks de vivres de la région.

Une compétition pour le contrôle des ressources entre les forces anti-Kabila est aussi apparue dans le conflit. En 1999, les troupes ougandaises et rwandaises s'affrontèrent dans la ville de Kisangani. Le RCD se scinda en deux factions, affaiblissant grandement la coalition anti-Kabila et limitant désormais ses opérations à la partie orientale de la RDC. Cependant, les troupes loyales et alliées à Kabila étaient trop démunies et épuisées pour profiter de l'occasion.

[modifier] Le déroulement de la guerre

L'offensive rebelle initiale menaça le gouvernement Kabila pendant quelques semaines, qui ne fut sauvé que par l'intervention rapide de plusieurs autres États africains. Un moment, il sembla que l'on se dirigeait vers une guerre conventionnelle ouverte entre plusieurs nations sur le territoire de la RDC. Une telle issue fut évitée au moment où la ligne de front se stabilisa en 1999. Dès lors, le conflit fut le fait de forces militaires irrégulières, avec peu de modifications dans les territoires tenus par les uns et les autres.

[modifier] Les rebelles attaquent Kinshasa

Le 2 août 1998, les troupes de Banyamulenge basées à Goma se mutinèrent. Le Rwanda apporta une assistance immédiate aux Banyamulenge, et au début août, un groupe armé et organisé était constitué, le Rassemblement congolais pour la Démocratie (RCD), composé en premier de Banyamulenge et soutenu par le Rwanda et l'Ouganda. Ce groupe prit rapidement le contrôle des ressources minérales des provinces orientales du pays, et prit pour centre de ses opérations la ville de Goma. Le RCD prit également le contrôle des villes de Bukavu et Uvira au Kivu. Le gouvernement rwandais, constitué de Tutsis et allié avec l'Ouganda, et avec la bienveillance du Burundi, occupa une portion du nord-est du Congo. Pour contrer ces nouveaux occupants, le Président Kabila en appela à l'aide des Hutus militant dans le Congo oriental et commença à monter les populations contre les Tutsis, ce qui occasionna de nombreux lynchages dans les rues de Kinshasa, le plus souvent par supplice du pneu. Le 12 août, un major loyal au gouvernement de Kinshasa lança un appel à la résistance sur une radio de Bunia en ces termes : ""le peuple doit prendre une machette, une flèche, une houe, des fils électriques, des pierres, et ainsi, chers auditeurs, tuer les Tutsis rwandais." [1]

Le gouvernement rwandais réclama par ailleurs une part significative de l'est du Congo, considérée comme « historiquement rwandais ». Les Rwandais prétendirent également que Kabila planifiait un génocide contre les Tutsis dans la région du Kivu. L'importance selon laquelle l'intervention du Rwanda était motivée par la protection les Banyamulenge, opposée à l'idée de les utiliser comme prétexte à des aspirations, pose toujours question. En un mouvement de contournement, les rebelles du RCD s'emparèrent d'un avion de ligne et atterrirent à la base gouvernementale sur la base de Kitona sur la côte Atlantique, où ils furent rejoints par des troupes gouvernementales mutinées. Plusieurs villes de l'est et aux alentours de Kitona tombèrent rapidement sous les coups du RCD, de l'Ouganda et du Rwanda, les efforts de conciliation diplomatiques tant restés vains. Le 13 août, moins de deux semaines après le début de la révolte, les rebelles avaient pris possession de complexe hydro-électrique d'Inga qui alimentait en électricité Kinshasa et le port de Matadi, qui fournissait l'essentiel de l'approvisionnement de la capitale en nourriture et hydrocarbures. Le centre diamantaire de Kisangani tomba aux mains de rebelles le 23 août et les forces en provenance de l'est commencèrent à menacer Kinshasa dès la fin août. L'Ouganda, qui s'abstenait de supporter le RCD avec le Rwanda, créa également un groupe rebelle qu'il aida exclusivement, le Mouvement de Libération du Congo (MLC).

Malgré le déplacement des lignes de front, les combats continuèrent à travers le pays. Même quand les forces rebelles progressaient vers Kinshasa, les forces gouvernementales continuèrent à se battre pour le contrôle des villes de l'est du pays. Les militants Hutus avec qui Kabila nouait des alliances étaient toujours des forces d'importance dans l'est du pays. Cependant, la chute de la capitale et de Kabila, qui avait passé les semaines précédentes à chercher des supports d'autres pays africains et Cuba, semblait de plus en plus probable.

[modifier] Kabila gagne des alliés régionaux

L'offensive rebelle interrompit brutalement les efforts de Kabila qui commençaient à porter leurs fruits. Les premiers à répondre furent les membres de la Southern African Development Community (SADC). Bien qu'officiellement les membres de la SADC soient liés par un traité de défense mutuelle contre une agression extérieur, plusieurs membres prirent une position neutre dans le conflit. Cependant, la Namibie, le Zimbabwe et l'Angola apportèrent rapidement leur support au gouvernement Kabila après une rencontre dans la capitale du Zimbabwe, Harare, le 19 août. Les motivations de ces pays étaient variables :

Angola 
pris dans une guerre civile de 25 ans contre les rebelles de l'UNITA, l'Angola désirait éliminer les bases UNITA du sud Congo, qui approvisionnaient la rébellion en échange de diamants angolais. C'est pour la même raison que l'Angola participa brièvement à la Première guerre du Congo pour évincer Mobutu du pouvoir. L'Angola ne pensait pas qu'un nouveau président serait préférable à Kabila, et craignait que l'instabilité au Congo ne profite à l'UNITA.
Le Président Robert Mugabe du Zimbabwe
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Le Président Robert Mugabe du Zimbabwe
Zimbabwe 
le Président Robert Mugabe était le plus ardent support de secours à Kabila, étant intéressé par les richesses naturelles du Congo, et souhaitant accroître son prestige et son influence en Afrique. Kabila et Mugabe avaient signé un contrat d'une valeur de 200 millions d'USD, concernant des entreprises détenues par Mugabe et sa famille. Divers contrats d'exploitation minière furent négociés en 1998 avec des compagnies sous contrôle de la famille Mugabe. Mugabe fut aussi considéré comme étant envoyé par le Président Nelson Mandela comme ambassadeur des intérêts de d'Afrique du Sud. La guerre était aussi une opportunité d'être confronté à un autre président africain, Yoweri Museveni de l'Ouganda.
Namibie 
le Président Sam Nujoma avait des intérêts au Congo similaires à ceux de Mugabe, avec des membres de sa familles actifs dans les mines congolaises. La Namibie elle-même n'avait que peu d'intérêts à défendre, et l'intervention fut dénoncée la population et les dirigeants de l'opposition.

Plusieurs autres nations se joignirent à Kabila dans ce conflit pour plusieurs raisons dans les semaines qui suivirent :

Tchad 
Kabila avait au début escompté sur un support de l'Afrique francophone, mais après le sommet de Libreville au Gabon le 24 septembre, seul le Tchad décida d'envoyer un millier d'hommes. Pour la France qui encouragea cette intervention, cette intervention était un moyen de regagner de l'influence en Afrique centrale, où celle-ci était tombée en disgrâce depuis le génocide au Rwanda de 1994 [2]
Libye 
Le gouvernement de Muammar al-Qaddafi fournit des avions pour transporter des troupes du Tchad. Qaddafi aurait vu une opportunité de profits financiers, mais aussi une façon de briser la situation d'isolement international imposée par les États-Unis après la destruction en 1988 du vol Pan Am 103 au dessus de Lockerbie, en Écosse.
Soudan 
en septembre, des rapports non confirmés indiquèrent que des forces du gouvernement soudanais combattaient les rebelles en Province orientale, à proximité des frontières soudanaises et ougandaises. Cependant, le Soudan n'a pas établi de présence durable et significative en République démocratique du Congo, bien qu'il offrit une aide substantielle à trois groupes de rebelles ougandais - le Lord's Resistance Army, le Uganda National Rescue Front II et l'Allied Democratic Forces - en représailles pour leur support au Sudan People's Liberation Army. [3]

Une guerre sur plusieurs fronts fut déclenchée. En septembre 1998, les forces zimbabwéennes furent envoyées à Kinshasa pour contrer les attaques rebelles menaçant les abords de la ville, les rebelles ayant fait parvenir des forces du sud par les frontières de l'Angola et de l'ouest par l'enclave de Cabinda, contre les assiégeants rebelles. Cette intervention par plusieurs nations sauva le gouvernement de Kabila, qui repoussa loin de la capitale les lignes de front. Cependant, les forces rebelles ne furent pas défaites, et il y eut une confrontation directe avec les armées nationales d'Ouganda et du Rwanda.

En novembre 1998, un nouveau groupe supporté par l'Ouganda, le Mouvement de Libération du Congo fit son apparition dans le nord du pays. Le 6 novembre, le Président Paul Kagame admit pour la première fois que des forces militaires du Rwanda aidaient les rebelles en RDC pour des raisons de sécurité, apparemment suite à une demande de Nelson Mandela de faire progresser les pourparlers de paix. Le 18 janvier 1999, le Rwanda, l'Ouganda, l'Angola, la Namibie et le Zimbabwe décidèrent d'un cessez-le-feu au sommet de Windhoek, en Namibie mais la République démocratique du Congo n'était pas invitée. Les combats continuèrent.

Hors d'Afrique, de nombreux états restèrent neutres, et demandèrent l'arrêt des violences. Ces états étaient extrêmement réticents à envoyer des troupes dans la région. De nombreuses compagnies minières et diamantaires occidentales, et en particulier originaires des États-Unis, du Canada, et d' Israël, supportaient le gouvernement Kabila en échange d'accords commerciaux. Ces actions leur valurent de nombreuses critiques des groupes de défense des droits de l'homme.

[modifier] L'accord de paix de Lusaka

Territoires tenus par les différentes faction en Juin 2003 : Gouvernement, MLC au nord, RCD à l'est
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Territoires tenus par les différentes faction en Juin 2003 : Gouvernement, MLC au nord, RCD à l'est

Le 5 avril 1999, les tensions entre le RCD à propos de la domination des Banyamulenge atteignit son paroxysme quand le leader du RCD Ernest Wamba dia Wamba déplaça son centre de commandement de Goma à Kisangani, zone contrôlée par l'Ouganda. Un autre signe de rupture apparut quand le Président Museveni de l'Ouganda et Kabila signèrent un cessez-le-feu le 18 avril à Sirte, en Libye, après une médiation du Président libyen Muammar Gaddafi, et à laquelle et le RCD et le Rwanda refusèrent de prendre part. Le 16 mai, Wamba fut évincé de la direction du RCD en faveur d'une figure pro-Rwanda. Sept jours plus tard, les différentes factions du RCD s'affrontèrent pour le contrôle de Kisangani. Le 8 juin, les factions rebelles se rencontrèrent pour tenter d'établir un front commun contre Kabila.

Ces circonstances contribuèrent au premier cessez-le-feu de la guerre. En juillet 1999, l'accord de cessez-le-feu de Lusaka fut signé par les six pays belligérants, (République démocratique du Congo, Namibie, Angola, Zimbabwe, Rwanda, et Ouganda) et, le 1er août, le MLC. Le RCD refusa de signer. Selon cet accord, les forces des différentes parties, sous le contrôle d'une commission militaire conjointe, coopéreront au désarmement et au contrôle des groupes armés présents sur le territoire, et en particulier ceux identifiés comme étant à l'origine du génocide au Rwanda de 1994. Jusqu'à présent, peu d'efforts ont été réalisés dans le désarmement de ces milices.

Le Conseil de sécurité des Nations unies ordonna le déploiement de 90 officiers de liaison en août 1999 pour assister le cessez-le-feu. Cependant, dans les mois qui suivirent, les uns et les autres s'accusèrent de violations régulières de la trêve. Le cessez-le-feu resta fragile.

La tension entre l'Ouganda et le Rwanda atteignit son point de rupture au début août quand des unités de l'Uganda People’s Defense Force et l'Armée Patriotique du Rwanda s'affrontèrent à Kisangani. En novembre, la télévision gouvernementale de Kinshasa déclara que l'armée de Kabila avait été reconstruite et était prête à remplir sa « mission de libérer le pays ». Les forces rwandaises lancèrent une large offensive et s'approchèrent de Kinshasa avant d'être rappelées.

Le 30 novembre 1999, les Nations unies autorisèrent une force de 5 500 hommes, la Mission de l'Organisation des Nations unies pour le Congo, plus connue sous son acronyme, MONUC, à superviser le cessez-le-feu. Cependant, les combats continuèrent entre les rebelles et les forces gouvernementales, et entre les forces rwandaises et ougandaises, en particulier entre l'Ouganda et le Rwanda à Kisangani en mai et juin 2000. Le 9 août 2000, une offensive gouvernementale dans la Province de l'Equateur fut stoppée le long de la rivière Ubangui près de Libenge par les forces du MLC. Malgré l'échec des opérations militaires, les efforts diplomatiques bilatéraux ou à travers les Nations unies, l'Union africaine et la Communauté sud-africaine de développement échouèrent à faire évoluer les choses.

[modifier] L'assassinat de Kabila

En janvier 2001, Laurent-Désiré Kabila fut assassiné par l'un de ses gardes du corps. Le commanditaire n'a jamais pu être identifié, mais les alliés de Kabila étaient notoirement excédés de ses duplicités, et en particulier le retard pris dans l'implémentation d'une feuille de route pour l'introduction d'une constitution démocratique conduisant à des élections libres. Les troupes angolaises étaient particulièrement visibles à l'occasion du cortège de funérailles Kabila à Kinshasa. Cependant, la facilité de la transition ne manqua pas d'étonner plus d'un observateur.

Le Washington Post nota favorablement l'occidentalisé et anglophone Joseph Kabila avec son père. Il était quelqu'un qui fit les diplomates "espérer voir les choses changer", où "Laurent Kabila resta comme le blocage majeur à fin pacifique de la guerre en 1998". L'arrangement de Lusaka pour la paix "resta inappliqué principalement parce qu'il continuait à préparer de nouvelles offensives pendant qu'il bloquait le déploiement des forces de maintien de la paix des Nations unies dans les territoires tenus par le Gouvernement." Un analyste de la publication londonnienne Economist Intelligence Unit résuma par les propos suivants "La seule obstruction était Kabila car l'accord de Lusaka appelait une transition démocratique pour le gouvernement et c'était une entrave à sa puissance."

Par un vote unanime du Parlement Congolais, son fils, Joseph Kabila, fut nommé président pour le remplacer. Ce fut dû largement à des efforts en coulisse de Robert Mugabe. En février, le nouveau président rencontra le Président Rwandais Paul Kagame aux États-Unis. Le Rwanda, l'Ouganda et les rebelles s'accordèrent sur une médiation des Nations unies pour un plan pour la paix. L'Ouganda et le Rwanda commencèrent à retirer leurs troupes du territoire de la ligne de front.

En avril 2001, un groupe d'expert des Nations unies enquêta sur l'exploitation illégale de diamants, cobalt, coltan, or et d'autres ressources lucratives du Congo. Le rapport désigna le Rwanda, l'Ouganda et le Zimbabwe comme principaux pays exploitant les ressources congolaises, et recommanda la prise de sanctions par le Conseil de sécurité.

Malgré les fréquentes accusations d'exactions au Congo, le gouvernement rwandais continuait à recevoir plus d'aide internationale que ce qu'il en arrivait au Congo.

[modifier] Un accord nominal de paix

Différentes tentative de mettre fin au conflit furent faites, sans succès. En 2002, la situation se détériora au Rwanda. De nombreux membres du RCD arrêtèrent les combats ou décidèrent de se rallier au gouvernement de Kabila. De plus, les Banyamulenge, la colonne vertébrale des milices rwandaises, se lassèrent de jour en jour de la tutelle de Kigali et de ce conflit ininterrompu. Certains d'entre eux se mutinèrent, ce qui conduisit à de violentes altercations entre eux et les forces rwandaises. Au même moment, le Congo oriental devint plus sûr sous le gouvernement de Josephe Kabila. L'aide international reprit au fur et à mesure que l'inflation fut de nouveau contrôlée.

L'accord de Sun City fut formalisé 19 avril en 2002. C'était un canevas pour établir au Congo un gouvernement unifié et multipartite, et des élections démocratiques. Cependant, il y eu des critiques quant aux fait qu'il n'était pas fait de mentions de l'unification de l'armée, ce qui déforçait l'accord. Malgré diverses violations constatées aux dispositions prévues, l'accord permit la fin des combats. Le 30 juillet 2002, le Rwanda et la République démocratique du Congo signèrent l'accord de Paix de Prétoria après cinq jours de discussions à Prétoria, en Afrique du Sud. Les pourparlers étaient centrés sur deux problèmes. L'un était le retrait d'environ 20 000 soldats rwandais du Congo. L'autre concernait les anciens soldats rwandais Hutus et le démantèlement de la milice extrémiste Interahamwe, qui prirent part au génocide de 1994 et qui continuaient d'être actifs au Congo oriental. Le Rwanda disposait d'environ 20 000 soldats au Congo et refusa de les retirer avant que les milices Hutu n'aient été neutralisées.

Signé le 6 septembre 2002, l'accord de Luanda formalisa la paix en République démocratique du Congo et l'Ouganda. Le traité établissait le retrait des troupes ougandaises de Bunia et l'amélioration des relations entre les deux pays, mais la mise en œuvre fut problématique. Onze jours plus tard, les premiers soldats rwandais se retirèrent de RDC. Le 5 octobre, le Rwanda annonça le retrait complet de ses troupes. La MONUC confirma le départ de plus de 20 000 soldats rwandais.

Le 21 octobre, les Nations unies publièrent un rapport de son panel d'experts sur le pillage des ressources naturelles au Congo par des groupes armés. Le Rwanda et l'Ouganda rejetèrent les accusations à leur encontre, selon lesquelles certains de leurs dirigeants politiques et militaires étaient impliqués dans des trafics illégaux de ces ressources.

Le 17 décembre 2002, les membres congolais du Dialogue Inter Congolais, à savoir : le Gouvernement national, le MLC, le RCD, le RCD-ML, le RCD-N, l'opposition politique locale, les représentants de la société civile et les Mai Mai, signèrent un accord de paix global. L'accord décrivait un plan pour une transition gouvernementale qui devait aboutir à des élections présidentielles et législatives dans les deux ans de la signature. Cet accord marqua la fin officielle de la Seconde guerre du Congo.

[modifier] La fin de la guerre : le Gouvernement de transition

Trois groupes rebelles supportés par l'Ouganda, le MLC, le RCD-N et le RCD-ML, signèrent un cessez-le-feu, l'Accord de Gbadolite, le 31 décembre, 2002. Il les contraignait à arrêter les combats dans le périmètre Isiro-Bafwasende-Beni-Watsa, et à accepter la venue d'observateurs des Nations unies dans cette zone. L'accord comprenait également des garanties de liberté de mouvement des populations civiles et des organisations humanitaires. Une fois de plus, ce traité n'avait que des effets limités.

Malgré la fin officielle des hostilités, des combats perdurèrent. Durant janvier et février 2003, la MONUC observa de nombreux mouvements de troupes, principalement entre l'Ouganda, le Rwanda et leurs zones d'occupation respectives. Le 1er mai 2003, l'Ouganda retira son armée régulière de Bunia et de l'Ituri en conformité avec l' accord de Luanda. Des combats intervinrent entre les Hema et les Lendu entre le 7 et le 16 mai à Bunia.

Le 30 juin 2003, la formation du Gouvernement de transition entérine officiellement la fin de la Deuxième Guerre du Congo.

[modifier] Effets

Le conflit a eu de nombreux effets, essentiellement négatifs. La guerre a détruit l'économie de cette région déjà appauvrie, les investisseurs s'étant éloignés, et les ressources ayant servi à alimenter la guerre plus qu'à développer les pays. Une grande partie des infrastructures, déjà moribondes, a été détruite ou endommagée. La continuation et l'alimentation des tensions ethniques qui avaient déjà généré le génocide au Rwanda, ont rapidement accentué les divisions ethniques post-coloniales au Congo ce qui a entraîné le génocide congolais.

Un groupe de femmes victimes de violences sexuelles au Sud-Kivu
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Un groupe de femmes victimes de violences sexuelles au Sud-Kivu

Le viol des femmes a été régulièrement comme moyen de terreur et de domination au cours du conflit. En octobre 2004, le groupe des droits de l'homme d'Amnesty International dénombra 40 000 cas de viol au cours des six années précédentes, la majorité d'entre-eux s'étant produits au Sud-Kivu. Il s'agit d'un tableau incomplet, les organisations humanitaires et internationales n'ayant pas accès à nombre des zones de combat, et seules les femmes s'étant identifiées étant comptabilisées. Le nombre de femmes violées est généralement estimé comme étant bien supérieur. Toutes les forces présentes dans le conflit ont été coupables de viols, bien que les milices et plusieurs groupes d'armées non régulières soient les plus coupables. Médicalement, un nombre anormalement élevé de femmes souffrant de fistules vaginales a été constaté, ce qui est généralement le résultant de viols collectifs. La nature endémique des viols dans ce conflit, au delà des traumatismes physiques et psychologiques des femmes concernées, a contribué à la transmission des maladies sexuellement transmissibles, y compris le SIDA, dans la région.

Le nombre de morts résultant de la guerre est estimé à 3,8 millions de personnes, nombre tiré d'enquêtes conduites par l'International Rescue Committee. La majorité de ces morts (80-90%) résulte de maladies facilement évitables et de malnutrition, ce par les carences des services de santé et de l'agriculture, et le déplacement des réfugiés. Le rapport 2004 de l'IRC estime en fait ce nombre de morts entre 3,4 et 4,4 millions, un écart résultant des imprécisions du modèle de simulation utilisé.

Les autres effets incluent le déplacement d'environ 3,4 millions de personnes au sein de la RDC, ainsi que l'appauvrissement de centaines de milliers d'autres. La majorité des déplacés proviennent de l'est du pays. Près de 2 millions de personnes ont également été déplacées vers les contrées avoisinantes, le Burundi, le Rwanda, la Tanzanie et l'Ouganda.

La guerre souleva également des questions à propos de l'Afrique sub-saharienne comme un tout. La tendance à la démocratisation et plus visiblement la fin de l'apartheid en Afrique du Sud ont soulevé de grands espoirs pour la région dans l'après guerre-froide. Certains virent là une possible « Renaissance africaine. » La violence ininterrompue en république démocratique du Congo a balayé nombre de ces espoirs et écorné la réputation d'hommes d’État vus auparavant comme des réformateurs.

Récemment, certains ont redouté une troisième guerre du Congo.


[modifier] Glossaire des groupes armés

les Groupes sont classés selon l'état dans lequel ils sont les plus actifs.

Angola
République démocratique du Congo
  • Alliance des Forces démocratiques pour la Libération du Congo (AFDL): L'alliance supportée par le Rwanda et l'Ouganda, qui évinça Mobutu et porta Kabila au pouvoir.
  • Armée du Peuple Congolais (APC): ou Armée Populaire Congolaise. L'aile militaire du RCD-ML.
  • Armée Nationale Congolaise (ANC): l'aile militaire du RCD-Goma
  • Banyamulenge : Tutsis du Sud-Kivu, qui furent particulièrement actifs dans AFDL, et toujours influents au sein de l'ANC
  • Forces Armées Congolaises (FAC): l'armée nationale de la République démocratique du Congo
  • Front de Libération du Congo (FLC): une alliance que l'Ouganda tenta de monter en coalisant le MLC, le RCD-N et le RCD-ML sous l'égide de Jean-Pierre Bemba en novembre 2000 pour centraliser le contrôle des Provinces orientale et de l'Equateur en 2000. Projet abandonné en août 2001.
  • Maï-Maï : un terme générique pour des groupe de milices congolaises patriotiques. Le terme se réfère également à différents mouvements de résistances en Afrique orientale du temps de l'occupation coloniale.
  • Mouvement de Libération du Congo (MLC): groupe rebelle supporté par l'Ouganda, opérant en province de l'Équateur, et dirigée par Jean-Pierre Bemba. Créé en 1998. Parfois erronément considéré comme les forces ougandaises elles-mêmes.
  • Rassemblement congolais pour la Démocratie (RCD): un nom partagé par divers groupes armés, mais généralement employé pour le RCD-Goma.
    • RCD-Congo: faction du RCD-Goma, dirigée par Kin-Kiey Mulumba, qui fit sécession en juin 2002
    • RCD-Goma: un groupe rebelle supporté par le Rwanda, fondé dans la ville de Goma en août 1998 contre Laurent Kabila. Techniquement, l'ANC est la branche militaire du RCD-Goma, mais la distinction n'est pas toujours faite.
    • RCD-K: groupe rebelle supporté par l'Ouganda, dirigé par Wamba dia Wamba, qui fit sécession du RCD-Goma en mars 1999. Il devint le RCD-ML dirigé par Nyamwisi en septembre 1999. Egalement connu sous le nom de RCD-Wamba. Voir RCD-K/ML
    • RCD-Kisangani/Mouvement de Libération (RCD-K/ML): se réfère au RCD-K qui devint le RCD-ML
    • RCD-ML: groupe rebelle supporté par l'Ouganda, dirigé par Mbusa Nyamwisi. Actif dans le Nord- , le Sud-Kivu et l'Ituri. Voir RCD-K/ML. Aurait accepté de l'armement de Kinshasa, en accord avec l'Ouganda, qui furent partagé avec le FDLR contre les forces Tutsi.
    • RCD-National (RCD-N): groupe rebelle supporté par l'Ouganda, et dirigé par Roger Lumbala, qui quitta le RCD-K/ML et est maintenant allié avec le MLC
Burundi
  • Conseil National pour la défense de la Démocratie-Forces pour la Défense de la Démocratie (CNDD-FDD): groupe rebelle généralement dénommé FDD.
  • Forces Armées Burundaises (FAB): armée nationale burundaise, dominée par les Tutsis, coopérant occasionnellement avec le RCD et le RDF
  • Front de Libération Nationale (FLN ou FROLINA): milice Hutue dirigée par Joseph Kalumba
Namibie
Rwanda
  • Armée de Libération du Rwanda (ALiR): le successeur Hutu des organisations Interahamwe et du RDR, basée dans le Kivu, recrutant aussi des Hutus congolais. Devint le FDLR en septembre 2000.
  • Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR): le principal groupe Hutu anti-Tutsi actuellement actif, supporté par Kinshasa. Créé en 2000 après que les organisations Hutues de Kinshasa et l'ALiR du Kivu décidèrent de fusionner. En juillet 2002, les unités du FDLR toujours présentes à Kinshasa se rendirent au Kivu. 15 000 à 20 000 membres.
  • Interahamwe : Hutus rwandais anti-Tutsi Hutus, largement responsables du génocide de 1994, et qui fuirent au Congo oriental
  • Rassemblement Démocratique pour le Rwanda: le successeur de l'organisation Interahamwe, qui se fondit dans l'ALiR
  • Forces de Défense du Rwanda (FDR): Armée nationale rwandaise, dominée par les Tutsis. Changea de nom pour Armée Patriotique du Rwanda (APR) en juin 2002
  • Front Patriotique Rwandais (FPR): aile politique du groupe rebelle supporté par l'Ouganda, dirigé par Paul Kagame, et qui prit le pouvoir en 1994 en mettant en fuite les génocidaires.
Ouganda
  • Allied Democratic Forces (ADF): groupe rebelle actif en Ouganda occidental, avec des bases arrières en DRC. Globalement inactif actuellement.
  • Uganda Peoples Defense Force (UPDF): l'armée nationale de l'Ouganda

[modifier] Liens externes

[modifier] Liens et articles de référence (par ordre chronologique)

[modifier] Links to External Maps

[modifier] Bibliographie

  • Bill Berkeley, The Graves Are Not Yet Full: Race, Tribe, and Power in the Heart of Africa Basic Books, 2001, ISBN 0465006426.
  • John F. Clark, The African Stakes in the Congo War, New York, Palgrave McMillan, 2002, ISBN 1403967237.
  • Robert G. Edgerton, The Troubled Heart of Africa: A History of the Congo St. Martin's Press, 2002, ISBN 0312304862.
  • Ch. Didier Gondola, The History of Congo, Greenwood Press, 2002 ISBN 0-313-31696-1.

[modifier] Notes

  1. Rapport en ligne
  2. Noires fureurs, blancs menteurs, éd. Fayard/Mille et une nuits, 2005
  3. Crimes organisés en Afrique centrale. Révélations sur les réseaux rwandais et occidentaux, éd. Duboiris, 2005
  4. Notamment Bernard Leloup, « Le Rwanda et ses voisins », Afrique contemporaine, n° 215, 2005-3, pp. 82-85

[modifier] Voir aussi

Wikimedia Commons propose des documents multimédia sur Deuxième guerre du Congo.


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