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Simon Wiesenthal - Wikipédia

Simon Wiesenthal

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Simon Wiesenthal, KBE est né sous le nom de Szymon Wiesenthal le 31 décembre 1908 à Buczacz en Autriche-Hongrie (aujourd'hui Buchach en Ukraine) et est décédé le 20 septembre 2005 à Vienne (Autriche). Il est inhumé à Herzliya en Israël. Il était l'un des rescapés des camps d'extermination nazis de la Seconde Guerre mondiale. Il avait consacré le reste de son existence à la traque des criminels de guerre nazis.

Il est connu pour avoir participé à l'arrestation d'Adolf Eichmann et 1 100 autres criminels de guerre nazis grâce notamment au Centre qui porte son nom, ayant pour but de centraliser les informations sur les victimes de l'Holocauste, ainsi que de ceux qui ont participé à sa mise en œuvre.

Sommaire

[modifier] Biographie

Né le 31 décembre 1908, dans une famille de marchands juifs, à Buczacs, une petite ville de Galicie près de Lviv (jadis Lemberg, puis Lvov), aujourd'hui en Ukraine, à l'époque sous la coupe de l'empire austro-hongrois­ la région a changé six fois de maître en un siècle. Il a 9 ans quand un soldat ukrainien lui transperce la cuisse d'un coup de sabre, il gardera la cicatrice toute sa vie.

Dix ans plus tard, il est envoyé à Prague faire des études, parce qu'il n'entre pas dans le quota des étudiants juifs de l'institut technologique de Lviv. Il obtient en 1932 un diplôme d'architecte, ingénieur en génie civil, puis retourne ouvrir un cabinet d'architecte à Lviv, désormais en Pologne. Pas pour longtemps.

[modifier] Seconde guerre mondiale

La Pologne est dépecée en 1939, Lviv tombe aux mains des Soviétiques, qui ferment son cabinet. Simon Wiesenthal, fraîchement marié, se reconvertit dans les sommiers à ressorts et le rembourrage d'édredons, selon sa biographe, Hella Pick, auteur de Simon Wiesenthal : a life in search of justice. Il échappe de peu en 1940 à la déportation en Sibérie en graissant la patte à un commissaire soviétique, mais, quand Adolf Hitler envahit l'Union soviétique, Simon est arrêté par les Allemands, le 6 juillet 1941.

Les nazis l'alignent avec trois douzaines d'autres juifs et les exécutent un par un, d'une balle dans la nuque. C'est son tour. Mais le soldat, a raconté Wiesenthal, fait une pause pour avaler une vodka. Puis les cloches d'une église voisine se mettent à sonner pour la messe du soir, et le soldat s'en va prier : Simon Wiesenthal échappe à la mort, une première fois.

Le jeune homme est interné, pendant presque quatre ans, en partie dans des camps de travail. On lui fait d'abord tailler des pierres et creuser des tombes, près de Janoswka, un camp de concentration du côté de Lviv. Si quelqu'un tente de s'échapper, 25 prisonniers sont tués. S'il y parvient, sa famille est passée par les armes. Simon et son épouse sont affectés dans un camp des chemins de fer, il peint des svastikas sur les locomotives russes, sa femme Cyla polit les cuivres. Son sort s'améliore un peu lorsqu'on découvre qu'il est architecte, et on lui fait dessiner des plans. Il voit en août 1942 partir sa mère, avec 300 autres femmes, pour le camp de Belzec, dont elle n'est pas revenue.

Simon veut sauver Cyla. Il obtient en 1943 de la résistance polonaise d'envoyer sa femme à Lublin, en échange de plans des liaisons ferrées. Elle est blonde, on lui fait des papiers au nom d'Irène Kowalska, elle peut passer pour une Polonaise. Les nazis l'envoient à Solingen, dans une usine de mitrailleuses, relativement à l'abri. Pas son mari : le 12 avril 1943, les SS ramènent Wiesenthal à Janoswka, avec 40 autres Juifs. On les conduit près d'une fosse, on leur ordonne de se déshabiller. Cette fois, c'est la fin. Et à nouveau, le miracle : un sous-officier SS le sort de là, le renvoie au camp des chemins de fer : on le cherchait partout, c'était le 54e anniversaire de Hitler, et le commandant du camp avait besoin de lui pour dessiner une belle pancarte, « Wir danken unserem Führer » (« Nous remercions notre Führer »). Son patron nazi, qui l'a pris en affection, le prévient cinq mois plus tard que les Juifs vont tous être envoyés vers les camps de la mort. Il parvient à s'enfuir le 6 octobre 1943, est rattrapé huit mois plus tard et amené à la mi-juin 1944 à la Gestapo de Lviv. Il essaie de se pendre avec son pantalon, est soigné cinq semaines, puis reconduit à Janowska. Mais les Alliés approchent. Et à nouveau, on aligne Simon Wiesenthal avec 33 déportés ­ ils étaient à l'origine 100 000 dans le camp, les autres sont morts ou ont été transférés. Le commandant du camp se ravise : s'il a des prisonniers à garder, il évitera le front de l'Est. « Nous étions 34 Juifs, a raconté Wiesenthal, devenus l'assurance-vie de 200 SS. »

La petite troupe part vers l'ouest. Quelques déportés sont tués en cours de route. Un sous-officier lui demande un jour ce qu'il dirait des camps de concentration s'il arrivait jamais jusqu'à New York. Il répond qu'il raconterait sûrement la vérité. « On ne te croira pas, a rigolé l'Allemand. On dira que tu es fou. » Simon Wiesenthal s'est bien juré ce jour-là qu'il survivrait, et qu'il témoignerait.

Les rescapés sont conduits au camp de Plaszow, en Pologne, puis envoyés à Gross-Rosen, en Allemagne. Un SS lui jette un bloc de pierre à la tête, le rate, le touche au pied. Il faut l'amputer d'un orteil, sans anesthésie. Le lendemain, on évacue le quartier. Simon sort en clopinant. Il est envoyé à Buchenwald, puis finalement Mauthausen, en Autriche.

Six jours dans un wagon, sans eau ni nourriture. Ils étaient 2 000, 800 meurent en route, parfois debout tant ils sont serrés. 180 tombent encore lors de la petite marche jusqu'au camp. Dont Wiesenthal, qui est ramassé par un camion qui rapporte les cadavres. On découvre qu'il n'est pas mort, un garde lui donne un bol de soupe, et un Polonais compatissant lui apporte parfois un morceau de pain. Mais c'est l'enfer. « Le dernier jour à Mauthausen, a expliqué Wiesenthal au New York Times en juillet 2000, j'ai dit à mes amis que je voudrais vivre un quart d'heure de plus, pour voir la tête des nazis quand les Américains arriveront. » Ils arrivent le 5 mai 1945.

Simon, qui a survécu à douze camps nazis, n'est plus qu'un petit paquet d'os. Il voit un char avec l'étoile blanche, rêve de la toucher, « J'avais survécu pour voir ce jour » déclara t-il,­ mais il est incapable de faire un pas. On le porte, il ne peut plus ouvrir la bouche, montre l'étoile du doigt. On l'amène jusqu'au char. Il touche l'étoile et s'évanouit.

[modifier] Traque des criminels nazis

Quelques jours plus tard, il pousse la porte d'un bureau sur lequel est inscrit « Crimes de guerre ». Il pèse 50 kilos, on le trouve bien faible, il insiste, et commence son nouveau métier de chasseur de nazis. Il a déjà une liste, 91 noms de tortionnaires nazis qu'il s'est bien juré de ne pas oublier. Il participe à des arrestations mais cherche éperdument le corps de Cyla pour l'enterrer décemment. Nouveau miracle, elle est retrouvée à Lviv. Paulinka, leur fille, naît en septembre 1946. Elle a eu aujourd'hui à son tour des enfants et des petits-enfants.

La famille Wiesenthal s'est installée à Linz, à l'ouest de Vienne­ à quelques mètres, en fait, de la famille d'Adolf Eichmann, et Simon se met au travail.

Avec trente volontaires, il crée le centre d'information et de documentation sur les criminels nazis, prend contact avec 100 000 survivants de la Shoah en Allemagne, en Autriche, en Italie, cherche des photos, accumule les témoignages. « Il a juste pris le boulot, personne ne l'a nommé, personne d'autre ne voulait le faire », a raconté le rabbin Marvin Hier, le doyen du Centre Simon-Wiesenthal de Los Angeles.

Mais, dès 1948, Wiesenthal reste très seul. Il accumule 20 000 fiches sur les bourreaux SS, dans l'indifférence générale. Les Autrichiens le regardent de travers, et, avec la Guerre froide, les Américains sont bien plus préoccupés par les Soviétiques que par la traque des anciens nazis.

« La justice internationale pas plus que la justice allemande ne faisaient leur devoir », explique Serge Klarsfeld, président de l'association des Fils et Filles des déportés juifs de France. « Lui a continué la mission qu'il s'était assignée depuis sa libération des camps. Il a rassemblé des témoignages, des dossiers, harcelé la justice allemande pour qu'on n'oublie pas les crimes nazis. Pendant dix ans, il a été tout seul. À l'époque, on construisait en Israël, on reconstruisait en Europe. Il a mené une action persistante, tenace, irremplaçable, pendant plus de cinquante ans. »

Simon Wiesenthal se voit contraint de fermer son bureau en 1954. Il en ouvre un autre à Vienne en 1962. Mais lui qui disait « vivre pour les morts » travaille aussi pour les vivants. Il fonde six écoles pour les réfugiés de l'Est, notamment les Hongrois après 1956. 8 000 personnes transitent par ses centres avant d'émigrer, surtout aux États-Unis. Dans Justice n'est pas vengeance, son autobiographie publiée en 1989, il explique minutieusement comment il a traqué les criminels nazis sous leurs nouvelles identités. Une seule fois il a eu une sauvage envie de violence, en découvrant dans les papiers d'un nazi la photo d'un enfant juif torturé pendu par les testicules.

Son heure de gloire, c'est d'abord l'arrestation d'Adolf Eichmann, le planificateur de la solution finale, découvert en Argentine, enlevé par les Israéliens en 1960, jugé et pendu le 31 mai 1962. Il a aussi permis l'arrestation en 1963 de Karl Silberbauer, le policier autrichien qui avait arrêté aux Pays-Bas Anne Frank. La jeune fille avait été envoyée à Bergen-Belsen, dont elle n'est pas revenue. Wiesenthal avait décidé de retrouver le policier en 1958, lorsqu'un jeune homme lui avait dit qu'il croirait en l'existence d'Anne Frank que si l'on retrouvait l'homme qui l'avait arrêtée. En 1967, il débusque un bien plus lourd criminel, le commandant du camp de Treblinka, Franz Stangl.

La traque continue, parfois avec un peu d'amertume. Simon Wiesenthal racontait souvent l'histoire de Franz Novak, l'adjoint d'Eichmann, chargé de transporter les Juifs à Auschwitz, qui a fait 1 700 000 victimes. Le procureur autrichien avait décidé de ne l'accuser que de la mort de 400 000 Juifs hongrois, il a été condamné à huit ans de prison. Le nazi a fait appel, et a été acquitté. Sur appel cette fois du procureur, Novak a finalement été condamné à neuf ans de prison, et en a purgé six­ – deux minutes de prison par assassinat, avait calculé Wiesenthal. Au procès de Franz Murer, ancien commissaire du ghetto de Vilna, les témoins juifs sont insultés par le public et l'acquittement est applaudi.

L'étoile de Simon Wiesenthal s'est brusquement ternie en 1996, après la diffusion du magazine Panorama sur la première chaîne de télévision allemande, ARD. Isser Harel, un ancien chef du Mossad israélien, l'y accusait d'avoir finalement échoué dans la poursuite des criminels nazis, et d'avoir singulièrement gonflé son rôle dans l'arrestation d'Eichmann. « Nous n'avons rien obtenu de Wiesenthal qui fût d'une quelconque utilité pour cette opération. » Le reportage reprenait aussi le témoignage d'un fonctionnaire au département américain de la justice, Elie Rosenbaum, qui soutenait que « Wiesenthal savait tout avant tout le monde sur le passé de Kurt Waldheim sous l'uniforme SS dans la guerre des Balkans, mais il l'a sciemment tu pour ne pas lui nuire. »

« Il n'est pas dit que l'œuvre de ma vie sera anéantie par des journalistes en mal d'audience », avait répondu Simon Wiesenthal au Spiegel. « Dans ce genre de métier, on ne peut pas faire mouche à tous les coups ». Les déclarations de Kurt Waldheim, volant à son secours en dénonçant « la campagne de diffamation menée contre un homme absolument intègre », n'avaient pas arrangé les choses.

Il a reconnu un peu plus tard que l'arrestation d'Eichmann était « un travail d'équipe de beaucoup de gens qui ne savaient pas ce que les autres faisaient », et qu'il savait depuis 1954 qu'il se cachait en Argentine, mais ne savait pas « dans quelle mesure les rapports envoyés en Israël avaient servi ». Serge Klarsfeld explique un peu cruellement que le mérite de Simon Wiesenthal est ailleurs. « Tous les juifs de Buenos Aires savaient qu'Eichmann y vivait, il ne se cachait pas, pas plus que Mengele, qui était dans l'annuaire. Les États n'avaient aucun intérêt à poursuivre les nazis. Il a fallu l'obstination de Simon Wiesenthal pour qu'Israël se décide à agir et à organiser ce procès, qui a ouvert une nouvelle ère dans la conscience ».

L'avocat français n'a jamais été proche du chasseur de nazi. Il l'a rencontré une première fois en 1968, quand Beate Klarsfeld avait en plein Bundestag traité de nazi le chancelier Kurt Georg Kiesinger, ancien directeur adjoint de la propagande radiophonique hitlérienne. « Ce n'était pas sa priorité », indique Serge Klarsfeld. « Que le personnel politique allemand soit infesté d'anciens nazis ne lui semblait pas aussi important qu'à nous. Il n'a pas été tellement plus actif pour Kurt Waldheim, devenu Secrétaire général de l'ONU alors que son dossier de criminel de guerre était dans les caves des Nations unies. »

La polémique est loin, désormais. Reste l'image de ce petit monsieur têtu, qui s'est battu pendant un demi-siècle. Simon Wiesenthal se souvenait, selon le New York Times, d'un dîner de shabbat chez un autre survivant de Mauthausen, devenu un riche joaillier. L'homme lui disait qu'il serait devenu millionnaire s'il était revenu à l'architecture, au lieu de chasser les nazis. « Quand nous arriverons dans l'autre monde, lui avait répondu Wiesenthal, et que nous retrouverons les millions de Juifs qui sont morts dans les camps, ils nous demanderont « qu'avez-vous fait ? » Tu leur diras, « je suis devenu joaillier ». Un autre dira, « j'ai fait de la contrebande de café et de cigarettes américaines ». Moi je dirai, « je ne vous ai pas oubliés ». »

[modifier] Chasse aux criminels de guerre

Contrairement à beaucoup d'autres, il n'a pas repris la profession qu'il exerçait avant-guerre, mais s'est consacré à la recherche des criminels nazis, devenant le plus célèbre chasseur de nazis, la conscience et la voix, non seulement des six millions de victimes juives de la Shoah, mais aussi des millions d'autres victimes assassinées également par le régime nazi.

Quand on l'interroge sur les raisons qui ont motivé cette chasse obsessionnelle, Wiesenthal explique : « Quand l'histoire fait un retour sur le passé, je veux que les gens sachent que les nazis n'ont pas pu tuer des millions de personnes, et puis s'en tirer comme cela ». Son action est une œuvre de mémoire et une mise en garde pour les générations futures.

Le Centre Simon Wiesenthal fut fondé en novembre 1977. Aujourd'hui, avec le musée de la tolérance de renommée mondiale, c'est un centre international, fort de 400 000 membres, dédié au souvenir de la Shoah, à la défense des droits de l'homme et du peuple juif. Avec ses représentations réparties dans le monde entier, le Centre Simon Wiesenthal poursuit une lutte permanente contre le fanatisme, l'antisémitisme, le racisme et l'intolérance.

Il conduit un programme d'actions fourni sur des sujets contemporains reliés à ces thèmes. « J'ai reçu beaucoup d'honneurs au cours de ma vie, déclare M. Wiesenthal. Quand je mourrai, ces honneurs disparaîtront avec moi. Mais le Centre Simon Wiesenthal me survivra comme mon héritage ».

Il s'est éteint à l'âge de 96 ans.

Le Centre Simon Wiesenthal a un bureau à Paris en France, dirigé en mars 2005 par le Dr Shimon Samuels.

Il subsistera toutefois une interrogation concernant l’attitude bienveillante de Simon Wiesenthal à l’égard de Kurt Waldheim, officier SS qui se serait rendu coupable de l’assassinat de centaines de personnes, femmes et enfants compris, en Yougoslavie et en Italie. Waldheim, qui à l’instar de nombreux anciens nazis autrichiens, fit une carrière nationale et internationale en devenant président et en postulant au poste de secrétaire-général de l’ONU. Les détracteurs de Simon Wiesenthal affirmaient qu'il s'entravait aux enquêtes contre Waldheim, lui disait ne jamais avoir trouvé des preuves concrètes sur la responsabilité de Waldheim.

[modifier] Bibliographie

[modifier] Voir aussi

[modifier] Lien interne

[modifier] Lien externe

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