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Yézidisme - Wikipédia

Yézidisme

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Les Yezidis, ou « adorateurs du diable » sont une petite minorité religieuse de langue Kurde vivant au nord de l'Irak.

Sommaire

[modifier] Origines discutées du nom Yezidi

L’origine du nom même de Yezidi est débattue. « L’un des noms de Dieu », selon certains Yezidis. Ce serait un mot persan qui signifie « l’Etre Suprême », ou « Ange ». Pour d'autres encore, il viendrait de Yazid, nom de l’assassin de Husseyn, imam chiite mort en 680.

Appelés péjorativement «les adorateurs du diable », les Yezidis vénèrent en effet le feu et le soleil et adorent Melek Ta'us (Lucifer), symbolisé par un paon.
Selon eux, si l’Ange rebelle a refusé de se prosterner devant Adam c’est « parce qu’il voue un amour exclusif à Dieu » et ne peut s’incliner devant quiconque d’autre que Lui. Ainsi, Dieu a pardonné à l’ange déchu devenu Archange. C’est pourquoi les Yezidis cherchent à se concilier l’esprit du Mal afin de l’empêcher de nuire…

La secte Yezidi remonte au XIIe siècle mais plonge ses racines dans un passé plus profond et a accumulé plusieurs sédiments religieux : nestorianisme, judaïsme, zoroastrisme, manichéisme et islam (soufi) puisqu’ils reconnaissent Mahomet comme étant le sceau des prophètes.

[modifier] Description de la croyance yezidie

Les spécialistes des Yezidis soulignent le syncrétisme religieux dont est issu le Yezidisme. La cosmogonie yezidie a de troublantes similitudes avec les religions de l'Ancien Iran, des religions pré-zoroastriennes, puis zoroastriennes du VIIe au IVe siècle av. J.-C., grâce notamment à la présence de nombreux Kurdes de la vieille foi et à l'isolation de la vallée de Lalish. Au Ier siècle, le christianisme arrive en Perse, dont la tradition attribue l’évangélisation à Saint Thomas. Des monastères sont construits, dont celui d’Icho Sabran. Au VIIe siècle, l’Islam envahit toute la région, et s’il respecte les Gens du Livre, il persécute les païens zoroastriens, dont une partie se convertit, une autre fuit. Les adeptes du culte de Yazid, le calife omeyyade proscrit pour l’assassinat du fils d’Ali, se replient autour de Mossoul, parmi les Kurdes. Leur origine, leur histoire et leurs pratiques religieuses sont encore méconnues.

Au XIIe siècle, Cheikh Adi, maître soufi, s'installe à Lalish et y enseigne ses préceptes auprès de la population yezidie. Adi serait un descendant du calife omeyyade Marwân Ier, et par cette prestigieuse lignée, reçut un accueil bienveillant auprès des Kurdes adorateurs de Yazid, le calife omeyyade tant honni. Adi y fonda l'ordre soufi des Adawiya, dont une branche, dans la vallée isolée de Lalish, près de Mossoul, adapta ses caractéristiques musulmanes au yezidisme. La tombe de Cheikh Adi, dans le monastère d’Icho Sabran, est depuis lors le centre du pèlerinage des Yezidis. Le Yezidisme aurait connu sa plus haute période du XIIe au XIVe siècle, et son déclin est daté du XVIe siècle, époque où les Ottomans imposent le sunnisme dans la région.

Le Cheikh Adi (1073 - 1162) est la figure centrale du Yezidisme. Véritable guide spirituel de tradition soufie, il étudia à Bagdad avant de se retirer dans l’actuel Kurdistan. Ses enseignements accentuent l’aspect expérimental, émotionnel et mystique de la foi, et ont été mariés au syncrétisme religieux des plus riches, pour ne pas dire des plus complexes, pratiqués localement. Les spécialistes considèrent que le yezidisme est un savant mélange de mazdéisme, de paganisme pré-zoroastrien, de zoroastrisme, de manichéisme, de nestorianisme (ou christianisme d’Orient), de judaïsme, d’islam, de soufisme, et même de chamanisme ! Et si certains s’étonnent de la personnification de Cheikh Adi à Dieu lui-même dans certains passages du Jelwa écrits à la première personne, cela n’est pourtant pas un fait extraordinaire ni isolé dans le soufisme.

Le mysticisme et la pratique secrète et endogame sont courantes et justifiables dans leur contexte. De plus, le flou concernant ce que sont réellement les Kurdes, nom générique donné aux nomades, a contribué à définir les nomades adeptes du Yezidisme à une secte mystérieuse, incontrôlable, et donc dangereuse. La tradition orale de cette croyance est un des principaux facteurs qui jouèrent en sa défaveur aux yeux des musulmans. Ceux-ci, ne reconnaissant comme leurs égaux que les Gens du Livre, voyaient d’un mauvais œil ces communautés rebelles et païennes. Or, les Yezidis ne sont pas des disciples d’une tradition religieuse uniquement orale : deux livres sacrés servent de bases à leurs lois et rites, bien que certains chercheurs mettent en doute l’existence de tels livres. En réalité, selon la lecture que le guide fait des livres sacrés, le Yezidisme s’adapte aux conditions de temps et de lieu. Il n’existe en effet pas de forme officielle du Yezidisme, pas de clergé, encore moins de califat. Chaque cheikh est un guide au sens élargi du terme : il décide des interdits, des tabous, des préceptes à suivre. Il est probable que certains guides ne se réfèrent même pas aux livres sacrés, d’où il ressort qu’à chaque communauté yezidite correspond un yezidisme.

[modifier] Les livres saints du Yézidisme

Le Meshef Resh, ou Livre Noir, attribué au Cheikh Adi, décrit la cosmogonie yezidite, l'origine de l'humanité, l'histoire de la secte et les interdits.

Le Kitab el-Jelwa, ou Livre de la Révélation, attribué à son arrière-petit-neveu Cheikh Hassan, proclame la souveraineté et l'omnipotence de Melek Tawus.

Certains pensent que ces textes sont des recueils récents de récits traditionnels, et non des textes "historiques". Selon le Meshef Resh, Dieu a créé le monde, les quatre éléments, Adam et Ève, etc., à partir d’une Perle issue de son essence divine. Il est secondé dans son œuvre par sept anges, dont le premier, le chef de tous les anges, est Azazil dit Melek Tawus, l’ange-paon. Melek Tawus porte aussi le nom de Shaytan, rapidement associé à Satan par les « étrangers », mais Shaytan est un nom tabou, « car c’est l’un des noms de Dieu ». L’image du paon, son incarnation sur terre, est ainsi très vénérée. Enfin, le livre relate que le dernier combat de Gog et Magog sonnera la fin du monde. Issu du dualisme zoroastrien, Dieu et Melek Tawus se partagent les deux tâches primordiales : le premier est le créateur du monde, le second son préservateur, le garant de son harmonie. L’un représente le principe central et passif, l’autre le principe actif.

Ces livres décrivent les nombreux rites à observer. Les interdits, variés et variables, sont étroitement liés au respect des dieux et des quatre éléments. Il est ainsi interdit de manger de la laitue (khas) à cause de l’homonymie avec le nom de l’une de leurs prophètes Khassa, et du coquelet par respect pour l’ange-paon. Il est tabou d’uriner debout et de cracher afin de ne pas offenser l’air, de jeter des objets impurs dans le feu, de boire bruyamment ou de siffler, de couper des arbres, etc. Le tabou sur la teinte bleue dépendra de la définition donnée à la couleur bleue, couleur qui peut inclure certains tons de verts, etc. Les interdits dépendent des préceptes de chaque Cheikh, et sont considérés par les Yezidis comme des marques de leur identité plutôt que comme des institutions sacrées. De plus, tout Yezidi homme parti loin et longtemps en voyage perd sa femme à son retour, de même que son identité de Yezidi. L’éloignement de la communauté revient à une perte de pureté, à un bannissement. Enfin, on est Yezidi par naissance et non par croyance, mais un homme peut se marier avec une non-Yezidie si cette dernière se convertit. Les Yezidis, essentiellement endogames, acceptent ainsi la présence de femmes extérieurs, une fois admises dans leur communauté.

En ce qui concerne les contacts de la communauté yezidite avec l’extérieur, les préceptes sont formels et rigoureux : il est interdit d’entrer dans une mosquée, d’avoir des « relations » avec des non-Yezidis, d’utiliser des couverts ou le rasoir d’un musulman sans les purifier avec de l’eau bénite, etc. Il est interdit de se laver et d’avoir des rapports sexuels le mercredi et le vendredi, deux jours saints, ce qui leur vaut parfois le surnom de sales de la part des musulmans. Toute entrave à ces lois est passible d’un renvoi de la communauté. Ceci, en plus du mystère entourant leur rituel, a certainement contribué à renforcer les préjugés des musulmans envers les Yezidis. Ce sont probablement ces préjugés qui ont influencé nombres de chercheurs sur cette « secte aberrante ».

Selon le Jelwa, Dieu, appelé de son nom kurde Khuda, est omniprésent et omnipotent. Il est le maître de la transmigration des âmes, qu'il décide en fonction des activités passées des hommes. Les Yezidis croient en effet à la réincarnation, ou plus exactement à la métempsycose, en plus d’un Paradis où les âmes des justes transitent temporairement, et de l’Enfer pour les « obstinément mauvais ». Certains nient l’existence de l’Enfer, car l’ange-paon en aurait éteint les flammes par ses larmes de repentir. Shaytan se serait racheté, ou, dans un récit atemporel, est potentiellement pardonnable (il l’a été, ou le sera, cela est une autre question). Il mérite alors le respect dû aux anges, aux divinités, aux créatures célestes.

[modifier] La société yézidie

La société yezidie est une société de castes et de clans. Les Yezidis ont obligation d’honorer plusieurs castes, dont celle du Cheikh, ou guide spirituel. Parmi ces castes, celle des Qewwals ou chanteurs de qewls, récitent des hymnes sacrés et jouent d’instruments sacrés lors de fêtes religieuses. Seuls les Qewwals et les Cheikhs doivent savoir lire et écrire. Le statut de la femme, enfin, reste inconnu, et Philip Kreyenbroek, dans son essai sur les Yézidis d’Irak, lance un appel auprès de chercheuses intéressées qui seules pourraient approcher les Yezidies et élucider cette question.

[modifier] La difficulté d’étudier le Yezidisme

Selon la littérature spécialisée dans la question kurde ou dans l’histoire kurde, les Yezidis sont présentés comme faisant partie d'une secte, et leur nom est encore bien souvent associé aux préjugés véhiculés par la tradition islamique les haïssant :

  • « De langue kurde, les yézidis forment une secte si éloignées de ses origines islamiques que les musulmans les appellent les « adorateurs du diable » ». p. 127 de l'Atlas des peuples d'Orient, Moyen-Orient, Caucase, Asie centrale de J. et A. Sellier.
  • Il s'agit d'une « secte aberrante ». pp. 36-39 de Les Kurdes aujourd'hui. Mouvement national et partis politiques. De Ch. More.
  • C'est une « secte assez mystérieuse »; Histoire de l'Irak. De Sumer à Saddam Hussein, de Charles Saint-Prot.
  • « Restent enfin les derniers avatars des religions les plus anciennes : les Yezidis[…] souvent confondus avec les Kurdes. » p. 86 de Questions d'Orient. Frontières et minorités des Balkans au Caucase, de S. Yerasimos.

Le Yezidisme est et restera fort probablement encore longtemps une religion mal connue, car de tradition purement orale et fortement repliée sur elle-même. L’histoire de l’étude du Yezidisme est relativement jeune, et peu de spécialistes semblent s’intéresser à cette question car le yezidisme est souvent relégué au rang des sectes aberrantes en voie de disparition. Toute tentative de les comprendre passe uniquement par la connaissance qu'en ont les Yezidis eux-mêmes, et par les quelques rares citations écrites par des voyageurs ou des auteurs de passage.

L’une des premières références connues sur les Yezidis est Le Livre de la Gloire, appelé Chronique des Kurdes, de Sheref ed-Din Khan, écrit en 1597. Cet émir de Bitlis (près du lac de Van, en Turquie) fait mention de sept grandes tribus kurdes, qui auraient été à un moment ou à un autre entièrement ou principalement yezidites . Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, le vice-consul français de Mossoul, M. Siouffi démontrait, contre l’opinion des nestoriens locaux, que le Cheikh Adi était musulman, et non l’apôtre chrétien Addaï. A la même époque, le professeur A. H. Layard étudie sérieusement cette communauté, et ouvre la voie aux études ultérieures. Son nom est resté comme celui du premier savant s’étant penché sur l’étude des Yezidis. En Irak, des Yezidis ont publié un recueil de textes issus de la tradition orale des Yezidis et des Qewls. En URSS est cité le livre de deux auteurs yezidis, O. et J. Jelil : Kurdski folklor, publié en 1978. Les principaux ouvrages actuels de références sont ceux de Ph. G. Kreyenbroek et de J. S. Guest. Le sujet n’est ainsi pas épuisé, et ces derniers auteurs insistent sur le fait que les Yezidis ne constituent pas une communauté compacte, mais des communautés dispersées, chacune méritant une étude particulière.

[modifier] Histoire du Yezidisme

Les études sur le yezidisme s’accorde à faire remonter l’origine de cette croyance au plus loin aux débuts de l’Islam.

L’histoire troublée de la succession du « Sceau des Prophètes » Mahomet donne la clé de l’origine la plus probable du Yezidisme. En 644, le troisième successeur du Prophète est assassiné, et son gendre et cousin Ali accède enfin au khalifat, contre son opposant Moawiya, fondateur de la dynastie des Omeyyades et du sunnisme. L’Empire omeyyade s’empare de la Perse mazdéenne et zoroastrienne. Des zoroastriens se rallient au chiisme, branche de l’Islam ayant choisi le parti d’Ali, contre le sunnisme omeyyade de l’envahisseur. En 680, le calife Yazid ben Moawya fit assassiner Hussein, le fils d’Ali, et sa troupe à Karbala. Cet acte conduisit à la rupture pure et simple des deux principaux courants de l’islam, et à la haine vouée aux Omeyyades de la part des chiites. D’autre part, des fervents défenseurs des omeyyades se mirent à vénérer « avec passion le souvenir du personnage le plus attaqué de cette dynastie, Yazid Ier ». Ceux-ci étaient les fondateurs d’une croyance dissidente, qui durent se cacher pour fuir toutes les fatwas et les persécutions.

D’autres avancent la théorie d'une population kurde longtemps à l'écart du monde extérieur, car enfermée entre les montagnes du nord de Mossoul, dans la vallée de Lalish, en Irak. Ces Kurdes auraient protégé des influences religieuses tardives leur paganisme pré-zoroastrien, mêlé tout de même d'éléments du zoroastrisme, de l'islam et du christianisme. (Pour les origines religieuses, voir infra). Deux villages irakiens sont souvent nommés : Shaykhan et Djebel Sindjar, et regrouperaient actuellement près de 100 000 Yezidis. Au XIIe siècle, le maître soufi d’origine libanaise cheikh Adi s’installe à Lalish, et enseigne ses préceptes aux habitants kurdes, qui l’accueillent avec enthousiasme. A sa mort, Cheikh Adi est enterré dans un temple yezidite, devenu depuis le centre de pèlerinage des Yezidis. Cependant, le culte du fondateur présumé Cheikh Adi n'est pas partout vénéré avec la même intensité. Il est probable que les Yezidis les plus éloignés de Lalish, dont les Caucasiens, se soient éloignés de ce culte. De la région de Mossoul, centre religieux des Yezidis, avec Lalish pour "capitale", des tribus se sont installées en Syrie du nord. Avec les guerres et les invasions mongoles puis ottomanes, des réfugiés se sont enfuis vers le lac de Van et près du Mont Ararat. Pendant et après les guerres perso-russe et turco-russe du XIXe siècle, les communautés de Van et de l'Ararat prirent le chemin du Caucase, principalement vers l’actuelle Arménie.

Au Caucase: En 1840, le ministère russe des Finances recense 324 âmes appartenant à ces communautés. En 1877, 3 000 Yezidis suivent l'armée russe dans sa retraite de Turquie. On estime alors à 8 000 le nombre de Yezidis de la région d'Erevan. Le premier recensement impérial russe de 1897 compte plus de 14 500 Yezidis. En 1912, ils sont 24 500, dont plus de 17 000 dans la province d'Erevan, et près de 2 000 aux environs de Tiflis (actuelle Tbilissi), et 5 000 dans les provinces annexées à la Turquie. En 1916, ils sont presque 41 000 dans toute la Transcaucasie. Les Yezidis qui vivaient sur les flancs du mont Ararat sont déplacés en 1920 vers le mont Aragats, en Arménie. Au recensement de 1926, ils ne sont plus que 14 500 Yezidis en URSS, dont 2 250 en Géorgie et 12 250 en Arménie. Dès 1930, les Yezidis sont officiellement confondus avec les Kurdes, alors que 80% des Kurdes d'Arménie sont des Yezidis, et près de 22% des Kurdes de Géorgie. À partir de ce moment, les données sont inconnues : le nom de Yezidi n'apparaît plus.

Aujourd’hui, la petite communauté yezidi regroupe quelque 100 000 individus qui sont des Kurdes vivant très discrètement au Nord de l’Irak.

Pour ces quinze dernières années, quelques auteurs avancent les chiffres de 15 000 à 40 000 Yezidis au Caucase, d'autres ne les citent même pas. Selon Teymouraz Smoev, de même que d'après le président de l'Union du Mouvement des citoyens de la Géorgie multiethnique, ils seraient à peu près 30 000 Yezidis à vivre en Géorgie.

En Turquie: Les Yézidis vivent dans le sud-est du pays mais leur nombre s'est dramatiquement diminué depuis les années 1970, où ils comptaient 80.000 personnes à 423 individus selon le recensement de 2000. Ils ont immigré en Europe, surtout en Allemagne (50.000 personnes). La députée européenne Felenas Uca (SPD-Allemagne), originaire de Turquie, est la seule membre yézidie de cet organe.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Bibliographie

  • Cigerli S., Les Kurdes et leur histoire. Col. Comprendre le Moyen-Orient, L'Harmattan, Paris, 1999.
  • Guest J. S., The Yezidis. KPI, London, 1987.
  • Kreyenbroek Ph. G., Yezidism - Its Background, Observances and Textual Tradition. The Edwin Mellen Press, 1995.
  • Pratt Hugo, La Maison dorée de Samarcande, Casterman, 1986.
  • Sellier J. et A., Atlas des peuples d'Orient, Moyen-Orient, Caucase, Asie centrale. La Découverte, Paris, 1993.
  • Sourdel D. et J., Dictionnaire historique de l’Islam, PUF, Paris, 1996.
  • Yacoub J., Les Minorités dans le monde. Faits et analyses. Desclée de Brouwer, Paris, 1998.
  • Yerasimos S., Questions d'Orient. Frontières et minorités des Balkans au Caucase. La Découverte / Hérodote, Paris, 1993.


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