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Caucase - Wikipédia

Caucase

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Le Caucase vu de l'espace
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Le Caucase vu de l'espace

Le Caucase (russe Кавказ, Kawkas; géorgien კავკასიონი, Kawkasioni ; turc Kafkas; «route de l'Asie» en persan) est une chaîne de montagnes qui s'allonge sur 1 200 km, allant du détroit de Kertch (mer Noire) à la presqu'île d'Apchéron (mer Caspienne).

Désignés par les Hellènes sous l'appelation "monts Atlas" jusqu'à l'invasion romaine de la Grèce, en raison peut être, de l'époque où celle ci surplombait la cité du roi éponyme avant qu'elle ne soit brutalement submergée par les flots de la Méditerranée s'engouffrant dans le bassin de la Mer Noire au moment de l'effondrement du barrage naturel du Bosphore.

Le Caucase est partagé entre la Géorgie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan et la Russie (Karatchïevo-Tcherkessie, Kabardino-Balkarie, Ossétie du Nord, Ingouchie, Tchétchénie, Daguestan).

Le Caucase est souvent considéré comme marquant la séparation entre l'Europe et l'Asie. Si on le considère européen, c'est le massif montagneux le plus élévé d'Europe, au-delà de l'Arménie on pénètre en Asie mineure, Turquie et en Asie, Iran.

Sommaire

[modifier] Géographie

La chaîne, rectiligne, ne prend une certaine hauteur qu'à environ 300 km du détroit de Kertch et culmine, dans sa partie centrale, avec de vastes massifs volcaniques englacés :

  • l'Elbrouz 5 642 m (Russie d'Europe), le plus grand pic d'Europe
  • le Dykh Tau 5 203 m (Russie d'Europe)
  • le Chkhara 5 200 m (Géorgie/Russie)
  • le Kazbek 5 047 m (Géorgie)
  • l'Ousba 4 695 m
  • l'Ouipata 4 638 m

Alors que le Caucase central est couvert de nombreux glaciers, le Caucase occidental est le domaine de la forêt et le Caucase oriental, plus bas et plus sec, est une région presque désertique. Le contraste est moins visible entre le versant nord et le flanc sud. Le Caucase ne comporte pas de vallées longitudinales susceptibles de le compartimenter et d'atténuer son rôle d'obstacle. Au centre, il est franchi par plusieurs routes, celle de la vallée du Terek menant au col de la Croix (2 388 m) par le défilé de Darial. Entre le Grand Caucase et le Petit Caucase, la Transcaucasie s'étend sur 700 km de long, entre la mer Caspienne et la mer Noire. C'est une région complexe qui associe des bassins d'effondrement bien développés : la Colchide à l'ouest et la plaine d'Azerbaïdjan à l'est. Au centre, les couloirs parallèles de la Koura moyenne, du Iori et de l'Alazani, ainsi que la plaine de Gori s'étagent entre 150 et 700 m. Au sud, les montagnes de Géorgie et d'Arménie constituent le troisième secteur du Caucase, le Petit Caucase, dont l'altitude moyenne avoisine 2 000 m. La chaîne est toutefois interrompue par de vastes massifs volcaniques qui font alterner coulées massives et tufs ; à l'ouest du lac Sevan, la montagne de l'Aragats (80 km de largeur) constitue la partie la plus élevée du massif volcanique de l'Alaghez (4 095 m), point culminant du Petit Caucase, en Arménie. De nombreux bassins intérieurs sont dominés par des sommets qui restent enneigés jusqu'en été.

Le Caucase possède des gisements de métaux non ferreux et des réserves de pétrole (Azerbaïdjan et les régions de Maïkop et de Groznyï).

[modifier] Populations

Les peuples qui vivent dans le Caucase, dont la superficie est inférieure de 20% à celle de la France, parlent encore une bonne centaine de langues et dialectes différents appartenant surtout à la très ancienne famille linguistique des langues caucasiennes (60 à 70 langues), mais aussi aux familles indo-européenne, turco-mongole et sémitique, ils sont majoritairement de religion musulmane.

Carte ethnique du Caucase réalisée par la CIA
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Carte ethnique du Caucase réalisée par la CIA

Le Caucase est une des régions les plus composites du monde sur le plan ethnique. Des dizaines de peuples y cohabitent, les uns présents depuis des milliers d'années, d'autres depuis quelques siècles comme les russes, et au moins six religions y sont pratiquées : juive, orthodoxe, monophysite (christianisme schismatique professant que le Christ n’a qu’une nature divine), sunnite, chiite et bouddhiste. Il ne s’agit pas ici de faire une étude ethnologique détaillée, mais la diversité extrême des populations qui vivent dans la Caucase conditionne une partie des crises que rencontre la région à l’heure actuelle et représente pour cette raison une « véritable grille de lecture » de ses tensions géopolitiques. D’un point de vue ethnologique, les populations peuvent être classées en trois familles principales : le groupe caucasique, présent depuis la préhistoire, comprend les Géorgiens, les Tchétchénes, les Abkhazes, les Ingouches, les Tcherkesses et la plupart des peuples du Daghestan (Avars, Lesghiens…). Les peuples indo-européens sont les Arméniens, les Russes (arrivés dès le XVIIIème siècle, d’abord des Cosaques, puis des agriculteurs et ouvriers), et les peuples persans (Kurdes et Ossètes), sans oublier quelques Grecs. Enfin, le Caucase rassemble de nombreux peuples turciques, aux langues proches du turc. Ils sont issus de Turquie ou d’Asie Centrale. Ce sont principalement les Azéris, les Koumyks, les Karatchais ou les Balkars . La carte ci-contre plante ce décor d’extrême diversité, dont on comprend qu’elle est potentiellement génératrice de problématiques infinies.

Sur le plan religieux, si on fait abstraction des minorités juive et bouddhiste, le Caucase peut être sommairement divisé en une moitié musulmane et une moitié chrétienne. Si on se place dans la perspective du « choc des civilisations » énoncé par Samuel Huntington, on peut alors considérer qu’il s’agit d’une ligne de fracture particulièrement forte entre ces deux grandes religions. Les musulmans sunnites résident en Ciscaucasie, au Nord et à l’Ouest de la Transcaucasie, tandis que l’Azerbaïdjan est majoritairement chiite en raison de son ancienne appartenance à l’empire perse. Les arméniens sont chrétiens monophysites, tandis que les Russes, les Géorgiens et les Abkhazes sont orthodoxes ; quelques communautés juives ancestrales subsistent. Cette répartition explique par exemple l’exode de centaines de milliers de musulmans vers l’ empire ottoman lors de l’avancée russe dans la région au XIXème siècle. A l’inverse, la Géorgie chrétienne a été rattachée volontairement à l’empire Russe car elle avait demandé sa protection à la fin du XVIIIème siècle devant l’avancée des ottomans musulmans.

[modifier] Histoire

Voir l’article Guerre du Caucase.

Atteint par les navigateurs grecs de Milet, au VIIIe siècle, le littoral de la mer Noire est jalonné de plusieurs colonies. Le Caucase proprement dit, où se mêlent les influences perses, parthes et romaines, est christianisé au IVe siècle. Point de contact entre les civilisations byzantine et arabe pendant le haut Moyen Âge, le Caucase subit à partir du XIe siècle la tutelle des Turcs Seldjoukides, puis, au XIIIe siècle, les invasions mongoles. Entre le XIe et le milieu du XIIIe siècle, une brillante civilisation s'épanouit pourtant dans les royaumes chrétiens d'Arménie et de Géorgie. Après la prise de Constantinople (1453), la région est isolée du monde chrétien et passe sous domination ottomane au XVIe siècle.

Le chef rebelle tchétchène Chamil (début XIXe)
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Le chef rebelle tchétchène Chamil (début XIXe)

La pénétration russe du Caucase débute à la même époque, mais la russification n'est effectivement entreprise qu'à la fin du XVIIIe siècle ; après l'annexion de la Géorgie (1801), la guerre contre la Perse et l'empire ottoman (1805-1829) permet aux Russes de s'emparer de la région d'Erevan. La farouche résistance des tribus montagnardes ne prend fin qu'avec la reddition, en 1859, du chef musulman Chamyl.

L'intérêt pour le Caucase, entre mer Noire et mer Caspienne, a été particulièrement décisif dans la politique d'expansion russe depuis la conquête du XVIIIe siècle jusqu'au XIXe siècle. La Russie, avec sa population grandissant vite, s'est toujours agrandie de tous côtés depuis le XVIe siècle (mer Baltique, Oural, Sibérie, mer Noire, mer Caspienne). Les cosaques russes s'installent dans la Tchétchénie plate à la fin de XVIe siècle.

Le Caucase dans son ensemble est une incroyable mosaïque de peuples et de cultures, aux fortes traditions de vendetta et qui a déjà été ensanglanté par des conflits divers dès avant la disparition de l'Union Soviétique. Ceux-ci peuvent s'expliquer avant tout par les relations traditionnelles parfois conflictuelles et complexes entre peuples voisins autochtones et ceux arrivés au Haut Moyen Âge et au Moyen Âge (turcophones), mais surtout par les tensions suscitées par la violente conquête de la région par les grandes puissances telles que l'Empire ottoman, la Russie, la Grande Bretagne. À la fin de XVIIIe siècle la Géorgie et l'Arménie s'adressent à la Russie pour lui demander sa protection contre les incursions musulmanes.

Les cas les plus connus de ces peuples victimes de l'avancée russe à cette époque en direction de la région de la Mer Noire et du Caucase sont ceux des Tcherkesses (ou Adyguéens), dont il ne reste plus grand-chose aujourd'hui dans la région, des Tatars de Crimée et des Tchétchènes, qui forment tous les trois encore de nos jours, plus de 100 ans après, de grosses diasporas en Turquie surtout. L'histoire de ces diasporas est méconnue en Europe, au contraire de celles des Arméniens ou les Assyriens chrétiens.

Les territoires caucasiens, où avaient été créées en 1917 les républiques socialistes de Géorgie, d'Arménie et d'Azerbaïdjan, seront, de juillet 1942 à janvier 1943, le théâtre d'une vaste offensive allemande dont le pétrole de Bakou est un des objectifs. Hitler, ayant envahi l’URSS en 1941, essaya alors de se frayer un chemin vers les champs pétrolifères de Bakou, pour alimenter son appareil de guerre proche de la pénurie. Ses services secrets réussirent à infiltrer de façon superficielle certains peuples du Caucase du Nord, prêts à collaborer avec l’Allemagne pour s’émanciper du joug russe. La réaction de Staline, effrayé par la perspective d’une révolte musulmane manipulée en Ciscaucasie, fut immédiate et radicale : un million et demi d’hommes, tous musulmans, furent déportés en masse vers les steppes de l’Asie Centrale. Ces « peuples punis » n’ont été réhabilités qu’en 1956 par Khrouchtchev qui les autorisera à rentrer au pays, dans des régions alors désertifiées ou peuplées par d’autres ethnies qui avaient entretemps repris les terres. L’observateur occidental ne doit donc pas s’étonner de la défiance bien enracinée que la plupart des peuples du Caucase du Nord peuvent éprouver envers le pouvoir central russe : elle a été savamment entretenue depuis des générations. Pour montrer à quel point le traumatisme est fort, il faut se souvenir des guerres en Tchétchénie des années 90, durant lesquelles Moscou a envoyé des trains de voyageurs vides pour héberger des réfugiés livrés au froid et aux intempéries. Les «anciens» de la communauté tchétchène ont refusé de monter dans les wagons, car ils avaient peur d’être déportés…

De la fin de la Seconde Guerre mondiale à l'effondrement de l'empire soviétique, les pays du Caucase suivent l'histoire de l'URSS. Entre la mort de Staline et la chute de l’URSS, la région connut un calme relatif ponctué de courtes crises qui venaient rappeler à chaque décennie l’équilibre précaire de la région. Des émeutes eurent lieu en Tchétchénie en 1957, suite à l’opposition de la population aux installations pétrolières qui dégradaient la qualité de l’environnement. Ce mouvement cachait mal l’hostilité grandissante de la population à l’égard de la présence soviétique et le peu de bénéfice que les Tchétchènes tiraient de la production et du transit d’hydrocarbures sur leur territoire. En 1978, la Géorgie fut secouée par des manifestations massives d’étudiants et de citoyens qui contestaient le projet de Brejnev de priver le géorgien de son statut de langue d’État de la république de Géorgie : cette réforme maladroite avait alors enflammé les passions identitaires, et ce feu ne s’éteindra plus jusqu’à l’indépendance de la Géorgie, une décennie plus tard. L’Abkhazie demanda également pendant cette période post-stalinienne son rattachement à la république fédérative de Russie pour faire la jonction avec les abkhazes de Transcaucasie. Le terrain était préparé pour une rupture : en filigrane s’exprimait l’appel, de plus en plus pressant, des nationalismes et des revendications identitaires. La chute de l’URSS allait leur permettre de s’exprimer.

Au début des années 1990, alors que la Russie a déjà perdu le contrôle des républiques caucasiennes du Sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) devenues indépendantes après le démantèlement de l’Union soviétique, la rébellion tchétchène qui renaît de ses cendres menace l'intégrité fédérale elle-même. La guerre provoquée par l'intervention du pouvoir central risque d’embraser l’ensemble de cette région du Caucase Nord située à l’intérieur des frontières de la Fédération de Russie.

[modifier] Enjeux russes avant la Révolution

La quasi-disparition au XIXe siècle des Tcherkesses de la région du Nord-Caucase et le recul des autres populations locales, dont celle des Tchétchènes, face à l'avancée militaro-coloniale russe et de son avant-garde cosaque a permis aux colons slaves et chrétiens (Russes, Biélorusses et Ukrainiens) envoyés par le gouvernement russe de repeupler la région de la Mer Noire jusqu'aux conforts septentrionaux de Transcaucasie. Les meilleures terres occupées furent confisquées et données aux Cosaques, les autochtones étant poussés vers les hautes vallées peu fertiles des montagnes du Nord-Caucase.

Tout comme les mêmes Cosaques l'avaient déjà fait sur une plus longue période en conquérant progressivement depuis le XVIe siècle siècle l'Oural puis la Sibérie aux dépens des peuples ougriens, turcs et mongols (en partie musulmans, eux aussi, ou chamanistes) qui y vivaient. Et tout comme à la même époque l'armée russe s'efforçait de prendre par la force sous des prétextes iniques le contrôle d'une partie de l'Asie centrale, que l'on appellera ensuite Turkestan russe (aujourd'hui Kazakhstan, Ouzbékistan, Turkménistan, Kirghizie).

En fait, tout comme la mer Caspienne à l’Est, les gouvernements impériaux russes rêvaient de faire de la mer Noire une mer 100% russe, surtout le détroit du Bosphore avec Istanbul, afin d'accéder directement à la Méditerranée. On oublie souvent en Occident que c'est aussi pour cette raison que certains groupes nationalistes arméniens radicaux – et minoritaires dans la très prospère communauté arménienne ottomane – ont été instrumentalisés par les Russes au XIXe siècle, mais aussi par les Allemands, les Français et les Britanniques. Le but de la Russie était de se proclamer protectrice du peuple arménien tout entier ainsi que de tous les Chrétiens du Moyen-Orient, afin d'affaiblir plus encore, voire d'anéantir son rival de toujours, l'Empire ottoman, en introduisant dans la nombreuse communauté arménienne depuis toujours fidèle au régime du sultan un terrorisme anti-ottoman et donc "séparatiste" qui devait donner le coup de grâce à "l'homme malade de l'Europe" …Et permettre ainsi à la Russie de continuer son expansion en prenant pied en Anatolie depuis le Caucase fraîchement conquis (Tcherkessie, Tchétchénie, Daghestan, Arménie de Erevan, Géorgie, Azerbaïdjan) et d'atteindre bien sûr, outre les gisements de pétrole de la région de la mer Caspienne (Bakou) qu'elle possédait depuis peu, les régions potentiellement pétrolifères d'Iran et de Mésopotamie (Irak) qu'elle voulait disputer aux autre grandes puissances avides de puissance.

Toute la région comprenant au nord la mer Noire et le Caucase de la Crimée jusqu'à la Caspienne, au sud l’empire ottoman en Anatolie et au Proche-Orient ainsi que plus à l'est l’empire perse jusqu'en Afghanistan était à l'époque vouée à la convoitise gourmande et concurrentielle des puissances russe, allemande, austro-hongroise, britannique et française. La Première Guerre mondiale verra l’aboutissement meurtrier de cette politique dans une partie de cette vaste région.

Voir aussi : Tchétchénie

[modifier] Indépendances et conflits

Après 1989, la disparition de l'URSS a permis la création de trois nouveaux États (l'Arménie, la Géorgie et l'Azerbaïdjan), anciennes républiques fédérales, alors que les six républiques dites "autonomes" de Ciscausie sont restées au sein de la fédération de Russie. Les trois nouveaux états indépendants se sont confrontés à de graves difficultés économiques et ont été déchirés par de multiples conflits : l'Arménie et l'Azerbaïdjan se disputent le Haut-Karabakh, région de l'Azerbaïdjan, réclamée et occupée par l'Arménie, alors que la Géorgie doit faire face au séparatisme en Abkhazie, ainsi qu'en Ossétie du Sud et en Adjarie.

Carte du Caucase du Nord
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Carte du Caucase du Nord

Peu de temps avant la dislocation de l'Union soviétique en 1991, un mouvement d'indépendance se forma en Tchétchénie, alors que la Russie refusa d'accepter toute sécession. Le général Djohar Doudaev, ancien pilote de chasse de l’Armée soviétique, prend le pouvoir suite à un coup d'état mené le 5 septembre par un "Comité exécutif du Congrès national tchétchène". Le discours anti-communiste, nationaliste et social de Doudaev tourne vite vers un discours de libération nationale et réligieuse avec une référence historique forte, ce qui enflamme les masses. L'indépendance est déclarée le 2 novembre 1991. Doudaev devient vite le symbole de la lutte pour l’émancipation visée par les insurrections de Chamil au XIXe siècle. L'Ingouchie se sépare de la Tchétchénie rebelle le 4 juin 1992 en affirmant son attachement au Centre Fédéral.

Suite à différents prétextes, deux guerres sanglantes et destructrices entre la Tchétchénie et la Russie éclatènt en 1994-1995 et en 1999-2000.

Voir aussi: première guerre de Tchétchénie ~ seconde guerre de Tchétchénie

[modifier] Un échiquier politique

Les richesses en hydrocarbures ne constituent pas le seul enjeu du nouveau "Grand jeu" entre puissances pour le contrôle des marges méridionales de l'ancienne URSS. Une des raisons pour lesquelles la Russie a fait la guerre en Tchétchénie est de conserver son influence dans l'ensemble du Caucase. Cette stratégie a en partie échoué avec la défaite russe de 1996, qui a démontré la faiblesse de l'armée russe : elle n'est pas parvenue à récupérer le contrôle du territoire. Le mythe de l'invincibilité de l'armée russe fut mis à mal. Malgré les oppositions de Moscou, Aslan Maskhadov est reçu à Tbilissi en août 1997 et à deux reprises à Bakou pour discuter d'une coopération pancaucasienne.

La région acquiert vite une plus grande importance dans la pensée stratégique américaine. Le stratégiste américain Zbigniew Brzezinski met l'accent sur l'Azerbaïdjan et l'Ukraine comme "verrous" du continent eurasien. Dans la même veine, des programmes de coopération européens visent à désenclaver le Caucase et l'Asie Centrale et à les rattacher aux marchés européens. Le TRACECA est un vaste programme institutionalisé par plus de trente-deux États et treize organisations internationales qui vise au rétablissement de la route de la soie. Le GUAM, une alliance souvent présentée comme une CEI alternative regroupant la Géorgie, l'Ukraine, l'Azerbaïdjan et la Moldavie, est fondée en 1997 sous l'auspice des États-Unis.

C'est cet engagement accru des américains et des européens et le reflux russe qui eurent des implications sur les orientations politiques des États du sud caucasien. L'Azerbaïdjan envisage, en janvier 1999, d'abriter des bases de l'OTAN. En Géorgie, les accords sur la présence militaire russe furent progressivement dénoncés alors que les accords de coopération militaire avec les pays de l'OTAN se multiplient. Forte de ce soutien, la position géorgienne face au conflit tchétchène évolue rapidement : c'est aujourd'hui le seul pays de la région à avoir accordé le statut de réfugiés aux civils fuyant les combats.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

  • Aoul, type de village fortifié caucasien

[modifier] Liens externes

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