Famille d'Estaing
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[modifier] Histoire
Ancienne et grande famille de la noblesse française, originaire du Rouergue et attestée dès le Moyen Âge.
Les premières mentions connues de la Maison d'Estaing sont du commencement du XIe siècle. Ils sont seigneurs du village de leur nom, Estaing situé au nord de Rodez, en Rouergue.
En 1214, à la bataille de Bouvines, Dieudonné d'Estaing sauve le roi Philippe Auguste qui à titre de récompense lui concède le droit de porter des fleurs de lys dans ses armes.
Parmi leurs personnages les plus connus, on trouve des prélats, des conseillers des rois, des chambellans, des officiers généraux dans les armées royales, des gouverneurs de province.
Cette famille fut reçue aux Honneurs de la Cour en 1750.
Ses membres furent reconnus comme parents du roi.
Le dernier descendant en ligne masculine de cette famille fut l'amiral Charles Henri d'Estaing, guillotiné le 28 avril 1794.
[modifier] Principaux membres
[modifier] Divers
Plusieurs personnes ont revendiqué une parenté plus ou moins lointaine avec cette famille. A cet égard, les d'Estaing ne sont pas à confondre avec la famille Giscard d'Estaing, famille bourgeoise originaire d'Auvergne, qui a ajouté le patronyme d'Estaing à son nom en 1922.
La lointaine parenté commune aux Estaing et aux Giscard remonte à Jean d'Estaing (né après 1540, mort en 1621), seigneur de Ravel et son épouse Gilberte de la Rochefoucauld (1560-1623), mariés en 1580, ayant eu quatre enfants, dont :
- François d'Estaing, mort en 1657, ancêtre au 5e degré de :
- Charles Henri Théodat d'Estaing (1729-1794), amiral de France (1792), comte d'Estaing, marquis de Saillans, vicomte de Ravel, dernier porteur légitime du nom de famille,
- Lucie Madeleine d'Estaing (1743-1826), dame de la vicomté de Ravel, maîtresse de Louis XV, demi-sœur illégitime de l'amiral d'Estaing,
- Charles d'Estaing (1585-1661), sieur de Marchatel, père illégitime (mère non connue) de Joachim d'Estaing (né en 1610), sieur de Réquista, condamné pour usurpation de noblesse et, par lui, ancêtre au 5e degré de :
- Lucie-Madeleine d'Estaing épouse de Cousin La Tour Fondue (1769-1844), dame de Réquista (à ne pas confondre avec son homonyme de l'autre branche), ancêtre au 4e degré de Jean Edmond Lucien Giscard (1894-1982), autorisé par décret en Conseil d'État du 17 juin 1922 à relever, ainsi que son frère et leur cousin germain, le nom de « d'Estaing » porté par une de leurs trisaïeules.[1]. Lucie-Madeleine d'Estaing se marie en 1792 au capitaine Jacques de Cousin de La Tour Fondue. Leur fille aînée, Elisabeth de Cousin de La Tour Fondue, née en 1790, épousa Barthélémy Martial Giscard et eurent un seul fils, Jean-Jacques Théodore Giscard, né le 14 janvier 1824. Jean-Jacques Théodore Giscard se maria le 2 mars 1859 avec Marie Anne Bernardine DE LUSSIGNY et eut 4 enfants. L'ainé, Valéry Giscard se maria le 16/05/1888 et eut 2 enfants, le cadet, Edmond Giscard, né le 29 mars 1894 demanda devant le Conseil d'Etat à s'appeler Giscard d'Estaing. Edmond Giscard d'Estaing se maria en 1923 avec May Clémence Jacqueline Marie BARDOUX et eurent 5 enfants dont Valéry René Marie Geoges Giscard d'Estaing né le 2 février 1926 à Coblence [2]
Les trois personnes autorisées en 1922 à relever le nom patronymique « d'Estaing », René Giscard (1891-1945), Edmond Giscard (1894-1982) et leur cousin germain non identifié, étaient parentes au 14e degré civil en ligne féminine et illégitime des derniers porteurs du nom.
[modifier] Bibliographie
- Hippolyte de Barrau, Documents historiques sur le Rouergue, sur ses familles et ses hommes remarquables dans les temps anciens et modernes
[modifier] Voir aussi
Valéry Giscard d'Estaing ancien président de la République Française, ayant une lointaine parenté féminine avec la famille d'Estaing mais ayant acquis le nom d'Estaing suite à une requête de son père devant le conseil d'Etat.
[modifier] Liens externes
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